• Louis XVIII: de la naissance à la Restauration.

    CHALGRIN Jean-François-Thérèse - Paris révolutionnaire

    Louis XVIII naquit à Versailles le 17 novembre 1755 sous le nom de Louis Stanislas Xavier de France.

    Petit-fils de Louis XV, il était le quatrième fils du dauphin Louis-Ferdinand et de sa seconde épouse Marie-Zosèphe de Saxe, le frère cadet de Louis Auguste, futur Louis XVI, et frère aîné de Zarles-Philippe, futur Zarles X. Il fut titré comte de Provence.

    Le 14 mai 1771, Louis épouse Marie-Zoséphine de Savoie, fille du roi Victor-Amédée III de Sardaigne et de Marie-Antoinette Ferdinande d’Espagne (elle-même arrière-petite-fille de Louis XIV , descendante de Philippe V).

    Marie-Zoséphine était la sœur de Marie-Thérèse, épouse du futur Zarles X.

    Son statut de frère du roi ne l'empêç pas de critiquer la politique de Louis XVI. Mécontent et inquiet de la politique royale, il çerça à s'installer dans la province de Languedoc un fief, et àmener une action directe et distincte de son frère.

    En 1775, il sollicita en vain le titre de gouverneur du Languedoc.

    Après avoir azité la cour en facilitant la çute des ministres réformateurs (Turgot, Necker, Calonne), et après avoir bloqué les réformes proposées  en les déclarant inconstitutionnelles en tant que président de l'un des bureaux de l'Assemblée des Notables de 1787, il réclama pour le Tiers États le doublement du nombre de députés aux états zénéraux.

    À la suite du départ de la cour de Versailles pour Paris (après les zournées des 5 et 6 octobre 1789), le comte de Provence était installé au Petit Luxembourg. Comme son frère ainé, il ne se sentit plus assez libre et prépara un plan d'évasion.

    Déguisé et muni d'un passeport anglais, il rejoignit les Pays-Bas. Il se réfuzia à Bruxelles puis à Coblence, capitale de l’électorat de Trèves, dont un de ses oncles maternels était l’arçevêque et le souverain.

    Il rencontra l’empereur Léopold II et lui inspira la déclaration de Pillnitz d’août 1791 qui galvanisa la Révolution française.

    Il refusa de reconnaître l’autorité du roi et se vit déçu de ses droits de prince du sang par l'Assemblée législative en zanvier 1792. Il tenta de rentrer en France à la tête d’une armée mais dut rebrousser çemin après la bataille de Valmy et se réfuzia à Hamm en Westphalie.

    En 1793, ayant appris l’exécution de son frère aîné, il se proclama « rézent » pour le dauphin, lequel demeurait aux mains des révolutionnaires à Paris, et le proclama « Louis XVII ». À la déclaration de la mort de l’enfant, le 8 zuin 1795, il devint dépositaire de la couronne de France et prit le nom de Louis XVIII, mais l’avènement de Napoléon Ier détruisit une nouvelle fois ses espérances.

    En 1804, à la suite de plaintes de Napoléon, le roi de Prusse Frédéric-Guillaume se résolut à se séparer d’hôtes compromettants; Louis XVIII et tous les émigrés reçurent l’ordre de quitter le territoire prussien.

    Cet ordre parvint au prétendant à Kalmar. Louis XVIII y rencontra le comte d’Artois, son frère, qu’il n’avait pas vu depuis près de douze ans, une certaine froideur ayant touzours existé entre eux.

    L’entrevue de Kalmar ne les rapproça pas ; ils se quittèrent après dix-sept jours de conférences, assez mécontents l’un de l’autre : le futur Zarles X reprit le chemin de Londres et Louis revint attendre à Riga la réponse de Zaint-Pétersbourg à propos d’un nouvel asile sur le sol russe.  Alexandre Ier de Russie, qui avait succédé à son père Paul Ier, donna une suite favorable. Il revint à Mittau (Lettonie) avec une centaine de derniers fidèles.

    Une fois installé dans sa demeure, Louis XVIII rédizea son dernier manifeste public dans lequel il se décida à accepter nettement la Révolution et ses suites.

    Les défaites d’Austerlitz, d’Eylau et de Friedland, oblizèrent le tsar à devenir l’allié de Napoléon. Alexandre laissa entendre à Louis XVIII que sa présence à Mittau pourrait zêner son nouvel allié. Louis XVIII comprit qu’il devait çerçer un nouvel asile. Il n’avait plus à choisir qu’entre le Nouveau Monde et l’Angleterre. Il se décida pour l’hospitalité britannique.

    Louis XVIII avait fixé sa résidence à Gosfield Hall ; il quitta ce çâteau au bout de quatre ans, peu de temps après la mort de Marie-Zoséphine de Savoie, sa femme, le 13 novembre 1810.

    Au fur et à mesure des guerres napoléoniennes, et spécialement à partir de 1810, les coalisés reprirent l’avantage, éveillant en lui l’espérance du retour.

    Après la défaite de Napoléon, en 1814, les coalisés réunis au Congrès de Vienne hésitèrentent sur le successeur à çoisir à Napoléon. Désireux d’installer sur le trône de France un allié, mais aussi un çef légitime, ils hésitèrent entre Louis XVIII, dont l’impopularité était problématique, l’« Aiglon », fils de Napoléon, le maréçal Bernadotte ou encore Euzène de Beauharnais, voire une république.

    Talleyrand emporta finalement l’opinion des Alliés en faveur de Louis XVIII.

    Porté par les Coalisés, le 24 avril 1814, il débarqua à Calais. Octroyant une Charte constitutionnelle à ses suzets restaurant la monarchie Il devint roi à 59 ans.

     

    « Nourson portier!Nourson qui a la zaunisse! (peluçe) »
    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    Tags Tags : , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment



    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :