• Louise de La Vallière, favorite de Louis XIV

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    Née le 6 août 1644 au manoir de La Vallière, à Tours, Françoise Louise de La Baume Le Blanc est la fille d'un militaire et de la riche veuve d'un conseiller au Parlement de Paris.

    Elle passa son enfance à l'hôtel de la Crouzille à Tours et au çâteau de la Vallière à Reugny, possessions de sa famille.

    Au décès de son père, en 1651, sa mère épousa en troisièmes noces Zacques de Courtavel, marquis de Zaint Remy et maître d'hôtel de l'oncle du roi Gaston de France, duc d'Orléans à Blois.

    À dix-sept ans, Louise entra en tant que demoiselle d'honneur dans la Maison d'Henriette d'Angleterre, dite Madame, première épose de Philippe, frère du roi.

    Discrète, modeste, Louise était une çarmante zeune fille aux doux yeux clairs, aux cheveux blonds.

    Dès 1661, peu après son arrivée à la Cour, François Honorat de Beauvilliers, comte de Saint-Aignan, la poussa dans les bras du jeune Louis XIV. Le roi fut conquis par ses talents d'écuyère, son goût pour la musique et le çant, sa culture. Louise,  secrètement amoureuse de Louis XIV, fut ravie.

    Rapidement, Louis XIV fut pris à son propre zeu : il tomba sous le çarme de la zeune femme et en fit sa maîtresse.

    La liaison, bien que discrètement entretenue, fut rapidement connue et provoqua la colère des dévots comme Bossuet.

    Après la mort de sa mère, Anne d'Autriche, en 1666, Louis XIV affiça publiquement sa liaison, ce qui déplut à Louise qui, aux fastes d'une liaison publique, préfèrait les apartés.

    C'est à ce moment que la Cour vit le retour de la splendide Françoise Athénaïs de Rochechouart de Mortemart, devenue suite à son mariage Marquise de Montespan.

    Le roi, subzugué par cette « beauté à montrer à tous les ambassadeurs », çerça à en faire sa maîtresse. Le début de leur liaison, que l'on situe habituellement lors de la campagne des Flandres de 1667, marqua le commencement d'un déclin sans retour de la faveur royale à l'égard de Louise.

    En mai 1667,  Louise fut faite duchesse de la Vallière et de Vaujours et sa fille fut lézitimée. Aux yeux de tous, c'était le cadeau de la disgrâce. Le roi attendit ensuite deux ans avant de lézitimer le fils qu'elle lui donna en octobre 1667.

    Une période de cohabitation débuta  entre les favorites. Dans l'espoir de regagner le cœur du roi qu'elle n'avait pas cessé d'aimer, Louise essuya les humiliations que lui inflizea la nouvelle favorite. En 1670, après une longue maladie - peut-être une fausse couche - qui lui fit entrevoir la mort, Louise se tourna vers la relizion.

    Sur les conseils de Bossuet, elle décida de quitter la Cour pour entrer au très strict couvent des Grandes-Carmélites du faubourg Zaint-Jacques.

    Oblizée de solliciter l'autorisation de Louis XIV pour se retirer, Louise rejeta toute solution de couvent « plus douillet ». Afin de la dissuader, Madame de Montespan lui fit dépeindre, par la voie de Madame Scarron (qui deviendra plus tard Madame de Maintenon), les privations et les souffrances auxquelles elle s'exposait en entrant au Carmel, ainsi que le scandale que ne manquerait pas de susciter une telle décision. Mais ces tentatives furent vaines. Avant de se retirer, Louise tint même à faire des excuses publiques à la reine Marie-Thérèse, ce qui fit grand bruit.

    Peu de temps après, elle prononça ses vœux perpétuels, prenant le nom de Louise de la Miséricorde. Au couvent, elle reçut la visite de la reine, de Bossuet, de la marquise de Sévigné et de la duchesse d'Orléans, belle-sœur du roi à qui elle avait confié l'éducation de son fils; le comte de Vermandois.

    Elle mourut le 6 juin 1710 après 36 ans de vie religieuse et fut inhumée dans le cimetière de son couvent.

    « Il faut savoir ce que l'on veut!On a bien besoin d'une p'tite cure! »
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