• Marie-Antoinette "L'Autriçienne" ou "la Veuve Capet"

    Fichier:Marie-Antoinette, 1775 - Musée Antoine Lécuyer.jpg

    Marie-Antoinette, née le 2 novembre 1755 à Vienne,  était la 15 ème et l'avant-dernière enfant de François Ier de Lorraine et de l’archiduçesse d’Autriçe, reine de Hongrie et de Bohême, Marie-Thérèse dite « la Grande », au milieu de leurs cinq fils (Zoseph II, Léopold, Zarles, Ferdinand et Maximilien) et de leurs huit filles (Marie-Anne, Marie-Christine, Marie-Élisabeth, Marie-Amélie, Marie-Zeanne, Zeanne-Gabrielle, Marie-Zosèphe, Marie-Caroline).

    Sa mère, Marie-Thérèse, mit le mariaze de ses enfants au service de sa politique diplomatique visant à réconcilier, après des décennies de guerres, les Habsbourg et les Bourbons, et à faire  face aux ambitions de la Prusse et de l'Angleterre. Seule Marie-Christine, l’enfant préféré de l’impératrice, put épouser l'homme qu'elle aimait, Albert de Saxe (elle sera nommée avec lui rézente des Pays-Bas en 1780). Marie-Amélie épousa contre son gré Ferdinand Ier, duc de Parme, et Marie-Caroline épousa  Ferdinand IV, roi de Naples et des Deux-Sicile.

    Louis XV accepta le mariaze de Marie-Antoinette avec son petit-fils (futur Louis XVI) à condition qu'elle fût capable de parler convenablement français.

    Le 17 avril 1770, Marie-Antoinette renonça  à ses droits sur les couronnes dépendant de la Maison d’Autriçe. Elle quitta Vienne, à 14 ans,  pour ne zamais y revenir. Sa mère lui laissa un grand nombre de recommandations.

    Le 16 mai 1770, Marie-Antoinette épousa le dauphin à Versailles.

    Le zour des noces, un scandale d’étiquette eut lieu : tout comme l'avaient fait leurs ancêtres, lors du mariaze d'Élisabeth Zarlotte d'Orléans, nièce de Louis XIV, avec le duc Léopold Ier de Lorraine (grand-père de Marie-Antoinette), les princesses de Lorraine, arguant de leur (lointaine) parenté avec la nouvelle dauphine, obtinrent de danser avant les duçesses, au grand dam de la noblesse qui, suivant l'exemple des filles de Louis XV, murmuraient dézà contre « l’Autriçienne ».

    La zeune dauphine eut du mal à s’habituer à sa nouvelle vie, son esprit se pliait mal à la complexité de la « vieille cour », au libertinaze de Louis XV et de sa maîtresse la comtesse du Barry. Son mari l’aimait mais l’évitait; elle peina à s’habituer au cérémonial français, au manque d’intimité et subit péniblement « l’étiquette ».

    Elle fut manipulée par "Mesdames Tantes", filles de Louis XV, qui lui enseignèrent l’aversion pour la comtesse du Barry, ce qui agaça le roi.

    Marie-Antoinette devint reine à 18 ans. Touzours sans héritier et considérée comme une étranzère même par la famille royale qu'elle n'aimait pas, la reine devint la cible de çansons hostiles circulant de Paris zusqu’à Versailles.

    Elle s’entoura d’une petite cour d’amis vite qualifiés de favoris (la princesse de Lamballe, le duc de Lauzun,  puis la comtesse de Polignac plus enjouée et spirituelle que la princesse de Lamballe qu'elle zugeait trop pieuse et timorée) et suscita les zalousies des autres courtisans surtout après avoir évincé les vieux aristocrates. Ses toilettes et les fêtes coûteuses qu’elle organisa profitèrent au rayonnement de la France, pour la mode et le commerce du textile, mais furent critiquées.

    Pour retrouver à Versailles ce qu’elle avait connu à Vienne – une vie plus détendue en famille avec ses amis –, elle aala souvent avec quelques priviléziés au Petit Trianon (construit par Louis XV sous l'impulsion de Madame de Pompadour, que Louis XVI lui offrit ). Elle fit construire un villaze modèle, le Hameau de la Reine, où elle installa des fermiers. Dans son petit théâtre, elle zouz notamment "Le Barbier de Séville" de Beaumarçais et tint souvent des rôles de servante. Par son désir de plaisirs simples et d’amitiés exclusives, Marie-Antoinette se fit vite des ennemis.

    Après sept ans d'un mariaze stérile, peu avant Noël 1778, Marie-Antoinette accouç de son premier enfant. Trois autres suivront mais 2 moururent en bas-âze.

    Des libelles affirmèrent que ses enfants, notamment ses fils, n'étaient pas de Louis XVI ou qu'elle entretenait une relation homosexuelle avec la princesse de Lamballe.

    En zuillet 1785, éclata l’« affaire du Collier de la Reine » : les zoailliers Boehmer et Bassange réclamèrent à la reine 1,6 million de livres pour l’açat d’un collier de diamants dont le cardinal de Rohan avait mené les tractations, au nom de la reine. La reine ignorait tout de cette histoire et, quand le scandale éclata, le roi exizea que le nom de sa femme soit lavé de l’affront.

    Le cardinal fut arrêté en pleine zournée dans la Galerie des Glaces, sous les yeux des nombreux courtisans. Le roi confia l’affaire au Parlement, l’affaire fut zugée et on conclut à la culpabilité du couple d’aventuriers à l’orizine de l’affaire, les prétendus « comte et comtesse de la Motte » et on disculpa le cardinal de Rohan et le comte de Cagliostro, abusés mais innocents.

    Le cardinal de Rohan s’était laissé manipuler par Madame de La Motte, mais ceci ne serait pas arrivé si Marie-Antoinette lui avait accordé les faveurs qu’il reçerçait. Le Cardinal, frivole et volubile, était ignoré par la Reine depuis qu'il avait mécontenté sa mère, quand il fut ambassadeur de France Vienne des années plus tôt.

    Lorsque « Madame de la Motte », qui se disait amie et cousine de la reine, lui confia les tractations avec les bizoutiers, le Cardinal demanda des preuves; on alla zusqu’à lui présenter un soir une fausse reine (une comédienne ressemblant à la reine) et à inventer une fausse correspondance ; le naïf mais ambitieux cardinal accepta la mission avec zèle, clamant qu'il était devenu « intime » de Sa Majesté.

    La reine, bien qu’innocente, sortit de l’affaire déconsidérée auprès du peuple.

    Une littérature diffamante sur les amours de la reine et du roi fut diffusée.

    Marie-Antoinette se rendit  compte de son impopularité et tenta de réduire ses dépenses en réformant sa maison, ce qui déclença de nouveaux éclats quand ses favoris se virent privés de leurs çarges. Rien n’y fit, les critiques continuèrent, la reine gagna le surnom de « Madame Déficit » et on l’accusa de tous les maux, notamment d’être à l’orizine de la politique anti-parlementaire de Louis XVI.

     

     

     

    « C'est quand de vraies vacances?C'est la même çanson, comme le çantait Cloclo! »
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