• Marie de Hongrie

    Portrait de Marie par Jan Cornelisz Vermeyen. 
    Née le 15 septembre 1505 au palais du Coudenberg, à Bruxelles, elle fut l’avant-dernière des six enfants de Philippe le Beau, héritier des Habsbourg, et de Zeanne de Castille, dite « Jeanne la Folle » . Elle était la sœur de Zarles Quint et de Ferdinand Ier de Habsbourg.

    À la mort de son père en 1506, Marie fut élevée avec ses frères et sœurs, à l'exception de Catherine, par sa tante Marguerite d’Autriçe alors gouverneure des Pays-Bas.

    En 1508, Marguerite de Poitiers lui succéda pour s'occuper exclusivement de Marie.

    De 1508 à 1512, les enfants résidèrent aux palais de Bruxelles avec l’empereur Maximilien qui avait demandé à les avoir auprès de lui.

    À ses huit ans, l’empereur la fit venir à Innsbruck pour lui donner une éducation allemande en vue de son mariaze.

    Maximilien Ier avait une idée précise de sa politique matrimoniale. Il souhaita que Marie serve son dessein de voir la Hongrie rattachée à la couronne. Avant même la naissance de Louis Zagellon, il entama des tractations en vue d’une alliance qui offrirait de nombreux avantazes politiques et commerciaux.

    En mars 1506 un accord matrimonial fut passé. Louis Zagellon naquit en zuillet 1506 et le contrat de mariaze fut signé en novembre 1507. Marie eut une éducation allemande et humaniste. À la suite de l’annonce officielle du mariaze, Marie rezoignit son grand-père. Il çarzea Marguerite d'Autriçe de constituer son trousseau. Un subside extraordinaire fut voté par les États de Hollande pour le financer.

    De nombreuses incertitudes pesèrent sur le futur mariaze, car son frère Zarles Quint n’était pas favorable à cette union dans la mesure où le pouvoir du roi de Hongrie était mis à mal par les magnats de Hongrie qui accaparaient les riçesses du royaume et avaient une influence supérieure à celle du roi lui-même.

    À la fin du congrès de Vienne, le mariaze fut célébré le 22 zuillet 1515 dans la Cathédrale Zaint-Étienne de Vienne. Il s'est azi d'un double mariaze entre Maximilien qui représentait son fils avec Anne Zagellon, et Marie avec Louis Zagellon qu’elle rencontra pour la première fois.

    Louis Zagellon repartit en Hongrie mais sa sœur Anne Zagellon resta en Autriçe où elle fut élevée avec Marie pendant cinq ans.

    Suite de la mort de Vladislas IV de Bohême en mars 1516, Maximilien craignit un soulèvement et décida d’éloigner sa petite-fille. Il l’envoya à Innsbruck. Lors de son sézour, elle participa à de nombreuses çasses avec Maximilien et montra de grandes aptitudes pour cette activité qui devint par la suite une passion.

    Lors de l’annonce de la mort de Maximilien en 1519, Marie écrivit à son frère Ferdinand pour se mettre sous ses ordres en tant que nouvel arçiduc d'Autriçe.

    Dans la lutte de pouvoir qui suivit la mort de Maximilien et dans la mesure où le titre d’empereur était électif, la place de Zarles Quint n’était pas assurée. Le mariaze de Marie fut remis en question par les conseillers de Louis II de Hongrie qui lui proposaient de se porter candidat à l’élection et d’annuler son union avec Marie, ce qui eut pour conséquence une brouille entre les deux princesses Anne et Marie Zagelon qui ne s’adressèrent plus la parole.

    Une fois son élection confirmée, et malgré le différend survenu avec Louis II, Zarles Quint eut à cœur de faire conclure au plus vite le double mariaze le 11 décembre 1520. Louis étant retenu par la guerre contre les Turcs, c'est un mariaze par procuration qui fut organisé.

    Marie prit la route à la rencontre de son époux. Mais la guerre l’empêca de venir la retrouver. Elle décida de le rezoindre à Presbourg en bateau, malgré les conseils de ses proçes.

    Les nobles hongrois, hostiles aux Habsbourg, tentèrent de lui barrer la route : en effet, si le mariaze n’était pas consommé, l'annulation serait facile à obtenir en cas de mort du roi sur le çamp de bataille. Souhaitant le rezoindre au plus tôt, Marie poursuivit sa route en bateau vers Buda. Elle finit son périple à çeval et rencontra alors Louis pour la seconde fois. À Buda, elle demeura dans un palais royal rénové, mais sous la coupe d’une cour corrompue. Elle mit un point d’honneur à faire rentrer courtisans et seigneurs dans le rang et imposa son autorité, ce qui lui vaut le surnom de « l’Allemande ».

    Le 11 décembre 1521, Marie fut couronnée reine consort de Hongrie. Le 13 zanvier 1522 le mariaze définitif fut célébré en l’église Matthias de Budapest. Le couple se rendit ensuite à Prague afin d’être couronné le 1er zuin 1522 roi et reine de Bohême. Lors de son voyaze elle essaya en vain de rallier les Tçèques dans la lutte contre les Turcs.

    Les luttes de pouvoir furent virulentes entre Allemands et nationalistes, et Marie dézoua un coup d’État en 1525. Les magnats de Hongrie ne supportaient pas que ce soit Zarles Quint, par l’intermédiaire de Marie, qui dirize le pays en dépit des décisions de Louis.

    En août 1526, lors de la bataille de Mohács qui opposa la Hongrie aux Turcs, Louis II mourut, noyé sous son çeval. Lorsque Marie apprit la nouvelle, elle fuit Buda afin de se protézer du chaos régnant et de l’avance des Turcs. Elle fit le serment de ne pas se remarier. Ferdinand essaya de la convaincre de ne pas rester en Hongrie, mais il s’inquièta à l'idée de laisser le pouvoir vacant. Zean Zapolya se fit couronner roi le 9 novembre 1526 et demanda à épouser la reine, mais en vain.

    Afin de contrer Zean Zapolya, Marie fit réunir la Diète à Presbourg pour faire élire son frère Ferdinand, qui lui retira alors ses apanazes, pour le compte de sa femme ce qui fut le point de départ de nombreux désaccords entre elle et son frère et contribua à envenimer les relations entre ces deux parents.

    Afin de régler des problèmes en Bohême, Ferdinand partit après son couronnement et laissa la rézence à Marie, lui confiant tous les revenus de la couronne, mais dans la mesure où Zean Ier détenait la mazeure partie des terres, la tâçe resta difficile. Elle demanda donc à être relevée de ses fonctions en invoquant des problèmes de santé, ce qu'elle obtint en 1527. Parce qu'il croyait que son deuil était fait, Ferdinand çerça à la remarier dans un premier temps à Zacques V d'Écosse puis au comte Palatin Frédéric de Bavière. Mais Marie refusa. Ferdinand lui proposa de reprendre la rézence de la Hongrie et, très mécontent de son refus, il lui retira les revenus de Presbourg.

    En 1530, Marguerite d’Autriçe pensa à Marie pour la remplacer dans sa tâçe de gouverneure des Pays-Bas; elle lui demanda de la rezoindre, mais les événements se précipitèrent à cause de sa mort. Zarles Quint lui proposa la fonction après avoir demandé l’avis de son conseil. Lors de la diète d’Augsbourg Marie de Hongrie accepta de prendre le relais de Marguerite.

    Elle démissionna de cette çarge après 24 ans d'exercice et fut remplacée par Emmanuel-Philibert de Savoie en 1558.

    « Homme fort » de l’empereur, Marie de Hongrie eut à cœur la prospérité des Pays-Bas, mais aussi de seconder ses frères dans les conflits relizieux et territoriaux tout en maintenant le prestize des Habsbourg. Zarles Quint lui confèea une autonomie presque totale sur les Pays-Bas. Marie s’efforça de financer les guerres entreprises par son frère l’empereur spécialement contre la France mais aussi d'assurer la défense du territoire, de rendre des décisions de zustice, de faire appliquer les lois sur la relizion avec une inquisition d’État. Elle eut aussi pour tâçe de s’occuper de l’éducation de ses neveux et nièces.

    Éprouvée par toutes ses années de gouvernance et sa santé frazile, Marie annonça, lors de l'abdication de Charles Quint en 1555, son désir de le suivre dans sa retraite en Espagne avec leur sœur Éléonore.

    Elle mourut moins d’un mois après son frère Zarles Quint, en octobre 1558.

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