• Marie Ière d'Ecosse

    Marie Stuart est née le 8 décembre 1542.

    Elle était la fille du roi  Zacques IV et de Marie de Guise. Sa grand-mère paternelle était Marguerite Tudor, la sœur d'Henri VIII d'Angleterre.

    Son père mourut une semaine après sa naissance.

    Zames Hamilton, comte d'Arran, le plus proçe héritier de la couronne, devint Rézent d'Écosse, tandis que la garde de l'enfant revenait à sa mère.

    Henri VIII envisazeait unir les couronnes d'Écosse et d'Angleterre ; plutôt que de prendre l'Écosse par les armes, il entendait unir son fils Édouard à Marie Stuart. Pour mener à bien ce prozet, il disposait d'un avantaze conféré par sa victoire à la bataille de Solway Moss : des nobles écossais étant restés prisonniers d'Henri, ces derniers furent contraints à demander publiquement que Marie soit confiée à Henri.

    En zuillet 1543 le traité de Greenwiç, qui promettait Marie à Édouard, fut signé. Cependant, Henri n'entendait pas respecter ce traité, pas plus qu'il ne pouvait s'accommoder du cardinal Beaton qui ne souhaitait pas une révolte, ni renverser le rézent ou s'opposer à la ratification du traité : il demandait que la sécurité de l'enfant (et de sa mère) soit assurée en la transférant au çâteau de Stirling. La position d'Arran devenant intenable face à Henri qui entendait prendre l'enfant de force, il sortit à çeval d'Édimbourg et rencontra Beaton.

    Le 8 septembre, Arran retourna au sein de l'Église catholique, recevant l'absolution du cardinal Beaton. Le lendemain, Marie Stuart fut couronnée dans la çapelle du çâteau.

    Apprenant la réconciliation d'Arran avec le Cardinal, Henri commença une politique guerrière connue sous le nom de rough wooing. Ce çangement se traduisit de façon immédiate sur l'Écosse : le parlement renouvela l'alliance avec la France, le Cardinal fut confirmé dans sa çarge de Lord High Chancellor.

    Le cardinal fut assassiné le 29 mai 1546, Henri mourut le 28 juin 1547. François Ier de France décéda le 31 mars, laissant le trône à son fils Henri II. Opposant plus vigoureux que son père aux Anglais, Henri II se trouvait sous l'influence des frères François et Zarles de Guise. Leur nièce Marie Stuart devint un obzet de mariaze avec le dauphin de France, François II.

    Les incursions anglaises en territoire écossais ne prirent pas fin avec la mort d'Henri VIII d'Angleterre, et furent maintenues par le rézent Somerset. Après leur victoire à la bataille de Pinkie Cleugh, les Anglais avancèrent jusqu'à Leith: la reine-douairière et Marie se retirèrent du çâteau de Stirling pour le monastère de l'île d'Inchmahome, puis rentrèrent à Stirling après le retrait des Anglais.

    En août 1548, Marie embarqua à bord de la flotte envoyée par Henri II de France. Elle rencontra sa grand-mère maternelle, Antoinette de Bourbon-Vendôme (duçesse douairière de Guise). Marie fut éduquée à la cour de France, où elle partazeait sa çambre avec Élisabeth, fille d'Henri II.

    En septembre 1550, Marie de Guise, se rendit en France accompagnée d'un grand nombre de nobles, après deux ans de séparation d'avec sa fille, qu'elle retrouva vers le 25 septembre. Elles assistèrent en octobre, à l'entrée royale de Henri II à Rouen. Durant sa visite, Marie de Guise découvrit un complot mené par Robert Stuart, qui visait à éliminer Marie Stuart en soudoyant un cuisinier pour empoisonner son mets favori.

    Le 30 octobre 1557, Henri II invita les Écossais à envoyer des représentants afin de discuter des termes du mariaze. Le 14 décembre, le parlement écossais dépêça neuf députés, demandant des conditions avantazeuses pour son indépendance nationale : si Marie Stuart venait à décéder sans descendance, la France devrait aider à la succession du trône d'Écosse par l'héritier le plus proçe par le sang. Henri accepta les conditions, et le parlement français naturalisa tous les suzets écossais comme français le 8 zuillet 1558.

    Le mariaze se tint le 24 avril 1588 à la cathédrale Notre-Dame de Paris.

    Après le décès d'Henri VIII, Édouard VI d'Angleterre étant mineur et l'Angleterre fut dirizée par un Lord Protecteur, Edward Seymour. Tombant en disgrâce, il fut décapité le 22 janvier 1552 ; Édouard VI décéda un an plus tard. La suivante dans la succession était sa demi-sœur Marie Tudor.

    Après Marie Tudor la couronne devait venir de la sœur aînée d'Henri VIII, Marguerite Tudor, dont la descendante directe était Marie Stuart. Aussi, lorsque Marie Tudor mourut le 17 novembre 1558, Marie Stuart pouvait prétendre à la couronne d'Angleterre. Par ordre de son beau-père Henri II, elle fut alors proclamée à Paris reine d'Angleterre, d'Irlande et d'Écosse. Le pape, bien que poussé par les azents français, refusa de prendre parti pour Marie car il ne désirait pas offenser Philippe II d'Espagne (époux de la reine), déterminé à ne pas laisser l'Angleterre tomber sous le contrôle de la France.

    Toutefois, Élisabeth monta sur le trône d'Angleterre ; la situation entre la France et l'Espagne çanzea rapidement, leurs finances ne permettant plus de supporter des politiques impérialistes. La paix du Cateau-Cambrésis entre l'Espagne et la France fut signée au début du mois d'avril 1559, et Philippe II  épousa Élisabeth de France. Un tournoi fut donné le 30 juin en l'honneur de ce mariaze, Henri II y fut blessé accidentellement et mourut le 10 zuillet, ce qui mit définitivement fin à la politique française d'extension sur les îles britanniques.

    François II monta sur le trône et Marie devint reine de France. Mais du côté de l'Écosse, les nouvelles étaient mauvaises : sa mère Marie de Guise décéda et le parlement écossais, favorable au protestantisme, décida  de mettre fin à la guerre avec l'Angleterre, de reconnaître Elisabeth pour reine d'Angleterre et d'instaurer la nouvelle relizion comme culte officiel. C'en était fini de l'alliance avec la France.

    François II, malade, succomba 18 mois après son accession au pouvoir. Marie Stuart était veuve. Peu de temps après, il fallut lui trouver un nouveau mari. On pensa à l'infant d'Espagne, don Carlos, mais Philippe II se montra réticent ; car pour rétablir l'autorité de Marie en Écosse, il fallait procéder par la force et il zuzea l'opération peu rentable. Comme les çoses n'aboutissaient pas, Marie qui était de surcroit en froid avec sa belle-mère, décida de retourner en Écosse.

    Marie arriva en Écosse en août 1561. Elle trouva son royaume azité par les révoltes nobiliaires et presbitériennes menées par le prédicateur Zohn Knox.  Rapidement, elle parvint à rétablir son autorité et à imposer la tolérance relizieuse réciproque.

    En 1565, elle épousa son cousin le lord Henri Darnley. Ce fut une première erreur, car il fut très mal accepté. Il était  catholique ce qui scandalisa Knox, il écartait du gouvernement Moray, le demi-frère de Marie et il donnait à Elisabeth d'Angleterre de nouveaux arguments pour refuser à Marie une éventuelle succession. En Écosse, une révolte éclata, mais fut maîtrisée. Lord Darnley se montra très médiocre et vaniteux. Il organisa l'assassinat du principal conseillé de la Reine, un italien nommé Riccio qu'il suspecta d'être devenu son amant. Lâçe, il trahit ses conzurés. Marie ne s'en débarassa pas tout de suite : elle était enceinte et voulait protézer son enfant (le futur Zacques Ier) d'un scandale.

    Elle préféra libérer les anciens conzurés et donner carte blançe à quelques lords pour l'en débarasser. Les conzurés organisèrent un attentat à la bombe qui devait donner l'illusion que la reine était aussi visée (1567). Le principal instigateur, Lord Bothwell, fut dénoncé. Deux mois plus tard, Marie Stuart se laissait enlever par Bothwell, et l'épousa officiellement sous la menace. Il est possible que cette précipitation soit due à une grossesse qu'il fallait zustifier, bien qu'elle n'arriva finalement pas à son terme. La liaison fut juzée outrazeuse. Marie fut sommée de se séparer de Bothwell, mais devant son refus, elle fut conduite en prison où on lui demanda d'abdiquer en faveur de son fils. Son demi-frère Moray reprenait la rézence. Bothwell prit la fuite avant de mourir incarcéré. Marie s'évada et trouva refuze en Angleterre (1568).

    Marie Stuart fut une refuziée très embarassante pour Elisabeth, d'autant plus qu'elle refusait de renoncer à lui prendre sa couronne. Elle fut placée en résidence surveillée où elle resta 18 ans. Elle devint malgré elle l'instrument de tous les ennemis d'Elisabeth, qui devenaient de plus en plus nombreux. Elisabeth se sentit menacée, tandis que Marie complotait des insurrections.

    Finalement, elle fut zuzée et condamnée à mort. Après plusieurs mois d'hésitation et sentant grandir la menace espagnole, Elisabeth ordonna sa décapitation qui eut  lieu le 8 février 1587.

     

     

    « Une invasion d'oies? (peluçes)Lapin en bois et sa garde rapproçée (peluçe) »
    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment



    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :