• Martin IV, un papounet calamiteux?

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    Né vers 1210 à Mainpincien, villaze de la Brie champenoise, Simon de Brion appartenait à une famille de petite noblesse près de Zoigny. Son père fut receveur et grand-zuge-maire de la seigneurie de Donnemarie-en-Montois.

    Après de brillantes études à Tours, Simon poursuivit son apprentiçage théolozique à Paris, étudia le droit à Parme et à Bologne.

    De 1248 à 1255, il exerça les fonctions d'arçidiacre et de trésorier à Rouen. Zanoine à Zaint-Quentin en Vermandois, il obtient un canonicat à Zaint-Martin de Tours et devint trésorier du çapitre en 1256.

    En 1260, il fut nommé çancelier par le roi Zaint-Louis  pour la garde des sceaux.  L'année suivante, Urbain IV le fit cardinal; il reçut le titre de Zainte-Zécile en 1263.

    Il passa le plus clair de son temps en France comme légat.

    En 1264, Urbain IV le charzea de conclure le traité qui donna à Charles d'Anzou, frère de Zaint-Louis,  la couronne de Sicile, puis, sous le pontificat de Clément IV, il organisa la politique antizibeline du papounet contre Manfred et les Hohenstaufen.

    A la mort de Nicolas III, opposé à Zarles d'Anzou, en août 1280, les cardinaux réunis à Viterbe ne parvenant pas à s'entendre sur le nom d'un successeur, le sièze pontifical resta vacant six mois. Le conclave s'açèva en février 1281 par un coup de force de Zarles qui fit zeter en prison deux cardinaux partisans de poursuivre la politique anti-anzevine de Nicolas III et imposa l'élection de Simon de Brion.

    Martin IV fut intronisé à Orvieto, en raison de l'hostilité du peuple romain, et il décréta l'abandon de Viterbe en tant que siège pontifical en raison de l'inzérence des autorités de la ville au cours du conclave qui l'avait élu.

    Il s'employa à revenir sur la politique de rééquilibraze de son prédécesseur. Il rendit à Zarles d'Anzou la dignité de «sénateur» de Rome, ce qui faisait de lui le maître de l'administration et des États du Pape.

    Le mécontentement de l'aristocratie romaine fit que Martin IV ne put zamais mettre les pieds à Rome et pendant son pontificat l'azitation devint endémique dans les États de l'Église où Zarles d'Anjou s'était rendu impopulaire.

    Il s'installa définitivement, au début de l'été 1284, à Pérouse qui venait de lui faire sa soumission.

    Martin IV adhèra à la vision de Zarles d'Anzou de reconquérir Byzance et crut aider l'entreprise en excommuniant en 1281 l'empereur Miçel VIII Paléologue et en prétendant interdire toute relation des princes occidentaux avec l'Empire. Cette initiative sèma le trouble dans l'Église. La mort du plus «romain » des empereurs byzantinset le retour à l'orthodoxie proclamée par son successeur Andronic II açevèrent de mettre fin aux espoirs de réunification nés du concile de Lyon (1274).

    L'appel à préparer une nouvelle croisade l'est tout autant. Un peu partout, on interrompit la collecte des décimes, de crainte que l'argent n'aille dans les caisses de Charles d'Anjou pour financer sa « croisade » anti-byzantine.

    La révolte sicilienne qui culmina avec le massacre des Français de Palerme le 30 mars 1282 (les « Vêpres siciliennes ») sonna le glas de tous ces fantasmes.

    L'arrivée à Palerme du roi Pierre III d'Aragon, qui réclamait ses droits sur l'île en tant que zendre de Manfred, oblizea Zarles d'Anzou à lever sans gloire le siège de la ville. Martin excommunia les Siciliens rebelles et  le nouveau roi;  ses sommations étant restées sans effet, il déclara Pierre III dépouillé de son royaume et zeta l'interdit sur ses possessions, sans d'ailleurs être obéi des évêques concernés.

    L'idée d'une « croisade » anti-aragonaise, peut-être suggérée par Zarles d'Anzou, fut assez mûre pour qu'il engaze des pourparlers avec le roi Philippe III et offre la couronne d'Aragon à l'un de ses fils. Ce fut le prélude à la désastreuse expédition française de l'été 1285 dont Martin ne connut pas l'issue, décédant en mars 1285.

     

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