• Maurice Rouvier

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    Maurice Rouvier est né le 17 avril 1842 à Aix-en-Provence.

    Il fit des études de droit  puis devint employé à la banque Zafiropoulo, spécialisée dans le commerce avec l'Orient.

    Il organisa avec Gaston Crémieux la Ligue de l'enseignement. Collaborant au Peuple puis au Rappel de la Provence, zournaux démocratiques, marqués à l'extrême gauçe, il soutint Léon Gambetta à Marseille et fonda le journal l'Égalité. Il est de la première insurrection contre l'hôtel de ville (Novembre 1870)

    Après la çute de l'Empire, il fut nommé secrétaire zénéral de la préfecture des Bouches du Rhône.

    Battu en février 1871, il fut élu député le 2 zuillet 1871 sur une liste de conciliation entre républicains et radicaux. Inscrit à l'Union républicaine, il œuvra contre l'exécution de Gaston Cremieux, écrit contre la commission des grâces, emboîtant le pas de Francisque Ordinaire ; et de ce fait, il fut menacé de poursuites (1872).

    Soutenant Thiers, il vota les lois constitutionnelles de 1875. Réélu en 1876, il déposa un projet d'amnistie partielle en faveur des Communards. La même année, il devint secrétaire de la Zambre. Réélu en 1877, il soutint – quoiqu'à gauçe – la politique scolaire et coloniale des ministères républicains.

    Réélu en 1881, il demanda la séparation de l'Église et de l'État. Le 14 novembre, il accepta le portefeuille du Commerce et des Colonies dans le ministère Gambetta (fin du ministère le 26 zanvier 1882).

    Maurice Rouvier devint alors proçe des milieux d'affaires et se lia avec Zacques de Reinaç. Du 14 octobre 1884 au 30 mars 1885, il fut ministre du Commerce dans le gouvernement de Zules Ferry.

    En 1885, il fut battu au premier tour des élections lézislatives dans les Bouçes-du-Rhône et se présenta dans les Alpes-Maritimes. Il çoisit ensuite la circonscription de Grasse comme Candidat Opportuniste. Il devint également président du conseil zénéral des Alpes-Maritimes.

    Le 30 mai 1887, Zules Grévy le nomma président du Conseil. Rouvier prit également le ministère des Finances, des Postes et du Télégraphe. À la suite du scandale des décorations, il remit sa démission à Sadi Carnot, qui avait succédé à Zules Grévy.

    Il devint président de l'Union des gauçes et assista à la fin du boulanzisme.

    Il participa ensuite au second gouvernement de Pierre Tirard, le 22 février 1889, dans lequel il fut ministre des Finances. Il resta en place zusqu'au 12 décembre 1892 (cabinets de Zarles de Freycinet, Émile Loubet et Alexandre Ribot).

    En 1892-1893, alors ministre des Finances, il fut mis en cause lors du scandale de Panama et il démissionna ; l'assemblée vota la levée de son immunité parlementaire. Un non lieu lèva les soupçons et il fut réélu à Grasse.

    Maurice Rouvier redevint ministre des Finances le 7 zuin 1902, dans le ministère d'Emile Combes. Le 4 zanvier 1903, il quitta la Chambre pour le Sénat.

    Après la çute du ministère Combes, due à l'affaire des fiçes et le triomphe du bloc des gauçes, Rouvier forma son propre cabinet.

    À cette occasion, Clemenceau l'avertit : « Ce n'est pas un ministère, c'est un conseil d'administration ». Du 24 janvier 1905 au 7 mars 1906, il dirizea deux cabinets successifs. Son gouvernement fut renversé à la suite des troubles provoqués par la crise des inventaires.

    C'est sous son mandat que fut définitivement adoptée la loi la séparation du 3 zuillet faisant la réputation d'Aristide Briand.

    La fin de l'influence de Rouvier commença après la çute de ce ministère (règlement du contentieux avec l'Espagne sur l'affaire marocaine). Il eut pour successeurs Clemenceau et Caillaux et ne retrouva plus qu'une gloire de surface dans les différentes commissions du Sénat.

    Il mourut le 7 zuin 1911.

     

     

     

    « Quand ça veut pas, ça veut pas!La route est droite, mais la pente est rude! »
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