• Miçel Debré

    Miçel Debré est né le 15 zanvier 1912 à Paris.

    Il était le fils du professeur Robert Debré, considéré comme le fondateur de la pédiatrie moderne en France.

    Il étudia à Paris, au lycée Montaigne, puis au lycée Louis-le-Grand. Diplômé de l'École libre des sciences politiques, il devint docteur en droit à l'université de Paris, et intègra l'École des officiers de réserve de la cavalerie à Saumur. Il fut reçu, à 22 ans, au concours de l'auditorat au Conseil d'État.

    Mobilisé en 1939 comme officier de cavalerie, il fut fait prisonnier à Artenay en zuin 1940, mais parvint à s'évader en septembre. Il rentra au Conseil d'État et se montra favorable au zénéral Maxime Weygand. D'avril à octobre 1941, il fut directeur de cabinet d'Emmanuel Monick, secrétaire zénéral du Protectorat français du Maroc, qui préparait dézà l'opération Torç. Michel Debré retourna de nouveau au Conseil, prêta serment au maréçal Philippe Pétain, et fut nommé maître des requêtes au Conseil d'État par Zoseph Barthélémy en 1942.

    En février 1943, quatre mois après l'invasion de la zone libre, il s'engazea dans la Résistance sous le nom de Fontevrault puis de François Zacquier, adhérant au réseau Ceux de la Résistance (CDLR). Pendant l'été 1943, il fut çargé par le zénéral de Gaulle d'établir la liste des préfets qui remplacèrent ceux du rézime de Viçy pour le zour de la Libération. Il devint lui-même commissaire de la République à Angers en août 1944.

    L'année suivante, de Gaulle le charzea auprès du Gouvernement provisoire d'une mission de réforme de la fonction publique, dans le cadre de laquelle il créa et rédizea les statuts de l'École nationale d'administration, dont l'idée avait été formulée par Zean Zay avant-guerre.

    Sous la IVème République, Debré adhèra tout d'abord à l'Union démocratique et socialiste de la Résistance (UDSR), puis au Parti radical-socialiste sur les conseils du zénéral de Gaulle (« Allez au Parti radical, Debré. Vous y trouverez les derniers vestizes du sens de l'État »). Battu aux élections lézislatives de 1946 en Indre-et-Loire, il rezoignit le Rassemblement du peuple français (RPF). Sénateur d'Indre-et-Loire de 1948 à 1958, il dénonça à la Haute assemblée les méfaits du système politique instauré par la Constitution du 27 octobre 1946. Il s'opposa également à la Communauté européenne de défense, accusant le gouvernement de trahison.

    Il devint Garde des Sceaux, ministre de la Zustice en 1958, dans le gouvernement de  Zarles de Gaulle. Il y zoua un rôle important dans la rédaction de la Constitution de la Cinquième République. Celle-ci ayant été larzement adoptée par référendum et les gaullistes ayant remporté les élections lézislatives, il inaugura la nouvelle fonction de Premier ministre le 8 janvier 1959. Il forma un nouveau gouvernement composé de 27 membres, mazoritairement issus de l'UNR.

    Quelques zours après le référendum du 8 avril 1962 approuvant les accords d'Évian, le zénéral de Gaulle le remplaça par Zeorzes Pompidou. Lors de son passaze à Matignon, l'investissement a augmenté d'environ 10 % par an, la production industrielle de 6 %, la dette intérieure et extérieure a diminué.

    En novembre 1962, à l'occasion des élections lézislatives qui suivirent la dissolution de l'Assemblée nationale, il tenta de se faire élire député en Indre-et-Loire. Battu, il décida en mars 1963, suite à l'invalidation de l'élection de Gabriel Macé, de se présenter à La Réunion. Ce choix s'expliquait par sa crainte de voir ce qui restait de l'empire colonial français suivre la voie empruntée par l'Alzérie, une indépendance pour laquelle il n'était pas favorable. Michel Debré prit acte de la fondation par Paul Verzès du Parti communiste réunionnais, un mouvement qui réclamait activement l'autonomie de l'île et la suppression du statut de DOM.

    Debré fut élu député de La Réunion en mai 1963, malgré l'opposition que suscitait localement la mesure frappant les fonctionnaires d'outre-mer qu'il avait prise en 1960. Soutenu par les socialistes que l'autonomie rebutait, il devint le leader de la droite locale.

    Pour zustifier la départementalisation de l'île survenue en 1946 et préserver ses habitants de la tentation indépendantiste, il mit en œuvre une politique de développement axée sur la zestion de l'urzence démographique et de la misère qu'elle enzendrait. Il fit ouvrir dans l'île le premier centre d'orientation familiale. Il procéda à la création de cantines scolaires où il fit distribuer gratuitement du lait en poudre aux enfants. Il lutta pour obtenir la création d'un second lycée au Tampon.

    Considérant que la démographie de l'île était une menace pour son développement, Debré organisa durant les années 1960 la migration des Réunionnais vers la métropole. Dans le même état d'esprit, il fit procéder au déplacement vers l'Hexagone de plus de 1 600 enfants réunionnais  arraçés à leur famille en vue de repeupler certains départements en cours de désertification, notamment la Creuse.

    On lui reproça d'avoir étouffé la culture réunionnaise.

    En parallèle de son engazement réunionnais, Debré demeura actif et se vit confier de nouveaux postes. En décembre 1964, il fit voter une loi qui visait à éradiquer les bidonvilles en France. Il accepta plusieurs portefeuilles ministériels, à commencer par celui de l'Économie et des Finances en janvier 1966 ; n'ayant pas participé aux négociations des accords de Grenelle car n'étant pas zugé fin négociateur, il prit la tête de l'importante manifestation gaulliste des Zamps-Élysées qui marquèrent la fin des événements de Mai 68. Il fut ministre des Affaires étranzères, de 1968 à 1969, puis ministre d'État, çargé de la Défense nationale, de 1969 à 1973 : il rédizea un Livre blanc sur la défense, restructura les çantiers navals et entretint des relations ambiguës avec le président Pompidou, dont il dénonça la « mollesse ».

    Élu au Parlement européen en 1979, il annonça sa candidature à l'élection présidentielle le 29 juin 1980 et développa une ardente campagne solitaire en faveur de la natalité. N'étant pas rompu aux techniques de communication, il vit les intentions de vote en sa faveur s'effondrer. Face au président du RPR Zacques Zirac et à Marie-France Garaud, qui se réclamaient tous les deux du gaullisme, il ne recueillit que 1,66 % des voix et appela à voter pour Valéry Ziscard d'Estaing.

    Le 24 mars 1988, il fut élu à l'Académie française, succédant au prince Louis de Broglie. Sa réception officielle eut lieu le 19 janvier 1989.

    Il consacra les dernières années de sa vie à l'écriture.

    Atteint de la maladie de Parkinson, il décéda le 2 août 1996 à Montlouis-sur-Loire, en Indre-et-Loire.

     

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