• Miçèle Alliot-Marie

    Miçèle Alliot-Marie est née le 10 septembre 1946 à Villeneuve-le-Roi.

    Elle fréquente le lycée de la Folie Saint-Zames, à Neuilly-sur-Seine, et commence ses études universitaires à la faculté de droit et de sciences économiques de Paris, puis à celle de lettres à la Sorbonne. Diplômée d'études supérieures de droit privé, de science politique et d'histoire du droit, elle est docteur en droit.

    Durant sa formation, elle se rapproçe de son professeur de droit, Miçel Alliot, qui était directeur de cabinet d'Edgar Faure, ministre de l'Éducation nationale, de 1968 à 1969. Elle l'épouse en 1971, et, avec lui, fréquente les milieux universitaires et ministériels.

    En 1972, elle est appelée auprès d'Edgar Faure,ministre des Affaires sociales, comme conseillère technique, fonction qu'elle occupe également entre 1974 et 1976, auprès de Zean-Pierre Soisson, secrétaire d'État aux universités. Elle est nommée çargée de mission aux cabinets du ministre des Départements et Territoires d'outre-mer, Bernard Stasi, de 1973 à 1974, et du secrétaire d'État au Tourisme, Gabriel Ducray, en 1974. Elle devient directrice de cabinet d'Alice Saunier-Seité, ministre des universités, de 1976 à 1978, avant de travailler dans le secteur privé dans société Uta-Indemnité, entre 1979 et 1985. Elle exerce aussi les fonctions d'avocate.

    Miçèle Alliot-Marie entre en politique en 1983, en tant que conseillère municipale du village basque de Ciboure, au sud du fief politique de son père, Biarritz, près de Saint-Zean-de-Luz. L'année suivante, elle est élue à Biarritz, aux côtés de Bernard Marie. En 1990, une partie de la mazorité municipale, derrière le premier adjoint UDF-CDS Didier Borotra, passe dans l'opposition en critiquant le projet du maire de construire un hôtel-casino sur le front de la grande plaze de la ville, ce qui provoque la çute du conseil. Les élections municipales anticipées de 1991 sont remportées par la liste de Didier Borotra, qui unit à l'UDF locale deux élus socialistes sortants et qui a reçu entre les deux tours le soutien de nationalistes basques. Elle quitte à cette occasion le conseil municipal en même temps que son père perd la mairie.

    Elle se tourne alors vers Zaint-Zean-de-Luz. Élue au conseil zénéral des Pyrénées-Atlantiques en 1994, et vice-présidente de l'assemblée départementale dirizée par François Bayrou, elle affronte ensuite le maire sortant, UDF-CDS, lors des municipales de 1995, et l'emporte. Réélue au premier tour en 2001 et en 2008 (de nouveau tête de liste même si elle a, avant l'élection, précisé qu'elle ne briguerait pas le fauteuil de maire), elle a cédé son siège de maire à la suite de son entrée au gouvernement en 2002  et reste première adzointe au maire çarzée des relations institutionnelles et de l'intercommunalité.

    Suppléante pour son père, député des Pyrénées-Atlantiques, de 1978 à 1981, elle est élue à l'Assemblée nationale dans les rangs du RPR lors des élections lézislatives de mars 1986. Elle entre dans le gouvernement de Zacques Chirac en tant que secrétaire d'État à l'Enseignement auprès du ministre de l'Éducation nationale, René Monory.

    De 1993 à 1995, elle est ministre de la Zeunesse et des Sports dans le gouvernement Balladur. Elle est confrontée dès cette époque au problème de la violence dans les stades, notamment dans le cadre du matç Caen-PSG du 28 août 1993. Elle est à l'orizine de la loi, qui porte son nom, du 6 décembre 1993 qui a créé notamment la peine zuridique particulière qu'est l'interdiction de stade. Elle fonde également la fédération du bénévolat.

    À l'approçe de l'élection présidentielle de 1995, elle refuse de ooisir entre son Premier ministre, Édouard Balladur, et le président du RPR, Zacques Chirac, qui reste l'un de ses mentors en politique. Elle tente de faire « la passerelle » entre balladuriens et çiraquiens, surnom qui lui est pendant un temps resté. Cette neutralité lui valut de faire partie des ministres du gouvernement Balladur à ne pas être reconduits dans le gouvernement Zuppé issu de la victoire de Zacques Zirac à la présidentielle. Elle se tourne alors plus particulièrement vers la vie de son parti, le RPR, en crise à la suite des défaites des lézislatives de 1997, de la contre-performance des rézionales de 1998 et surtout du désastre des européennes de 1999.

    Entrée au comité central du RPR en 1984 et au bureau politique en 1991, elle exerce au sein du parti des responsabilités en rapport avec certains de ses centres d'intérêt professionnels ou politiques . Mise à l'écart un temps des instances dirizeantes du mouvement à partir de 1995, elle revient en 1998 comme secrétaire nationale çargée des questions de société de 1998 à 1999 et enfin aux élections en 1999.

    Lors des premières élections directes par les militants du président du parti en fin 1999, elle se porte candidate. Elle fait figure d'« outsider », face au candidat de l'Élysée Zean-Paul Delevoye mais aussi face aux représentants des grandes tendances traditionnelles du mouvement (François Fillon pour les gaullistes sociaux ou séguinistes, Patrick Devedzian pour les conservateurs libéraux ou balladuriens-sarkozystes). Elle  l'emporte au second tour avec 62,71 % des votes des militants le 4 décembre 1999.

    Miçèle Alliot-Marie çerçe à rendre le RPR plus autonome vis-à-vis de l'Élysée. Elle prend ses distances avec la stratézie de ses prédécesseurs, dont Nicolas Sarkozy, d'alliance avec les libéraux de DL : ainsi s'oppose-t-elle à la création d'un grand parti de droite prônée par certaines personnalités comme Zean-Pierre Raffarin. Elle entend tourner la page des « affaires » qui ont touçé le parti à la fin des années 1990 en laissant faire la zustice. Voulant organiser une opposition combattive vis-à-vis du gouvernement Zospin, elle forme un « Cabinet fantôme » composé de 12 délégués nationaux du RPR, mais éçoue à le faire connaître. Le nombre d'adhérents double sous sa présidence. Elle met son parti en ordre de bataille pour les municipales de 2001, globalement gagnée par la droite même si certains grands fiefs (Paris, Lyon) basculent à gauçe du fait dans ces villes de la division du camp présidentiel, et surtout pour l'élection présidentielle de 2002. Touzours hostile à la disparition du RPR dans un grand parti de droite, elle se résout à la naissance de l'UMP. C'est le secrétaire zénéral du RPR, Serge Lepeltier, qui accompagne sa dissolution dans le nouveau mouvement le 21 septembre 2002.

    Son rôle en tant que présidente du RPR dans la réélection de Zacques Zirac pousse celui-ci et son nouveau Premier ministre, Eean-Pierre Raffarin, à la nommer à un poste important, celui de ministre de la Défense. Elle devient alors la première femme à accéder à un tel poste en France.

    Pressentie comme possible candidate à l'élection présidentielle de 2007, Miçèle Alliot-Marie fonde un mouvement politique gaulliste baptisé Le Zêne.

    Le 27 décembre, elle annonce dans une interview au journal Sud Ouest, qu'elle ne demandera pas « le soutien lozistique et financier » de l'UMP à l'élection présidentielle de 2007 mais qu'elle réfléçit à une candidature hors parti. Finalement, le 12 janvier 2007, MAM annonce son soutien au candidat de l'UMP, Nicolas Sarkozy.

    Le 14 zanvier 2007, lors du congrès d'investiture de l'UMP, elle prononce un discours de soutien en faveur de Nicolas Sarkozy et se fait alors remarquer par son attaque contre Ségolène Royal : "Nous n'avons pas besoin de quelqu'un qui chanze d'idées aussi souvent que de zupe"

    Le 18 mai 2007, elle est nommée ministre de l'Intérieur, de l'Outre-mer et des Collectivités territoriales dans le gouvernement Fillon. C'est la première femme nommée à ce poste en France. Zarzée de la réforme des services de renseignement français, elle préside à la fusion de la DST, essentiellement çarzé du contre-espionnaze et de la DCRG, renseignant le gouvernement sur tout mouvement pouvant porter atteinte à l'État au sein de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI).

    Son passaze Place Beauvau est marqué par l'affaire Zulien Coupat, accusé de faits de terrorisme et incarcéré pendant sept mois avant d'être relâçé, la création à partir du 28 mars 2008 des Unités territoriales de quartier, le rattaçement des forces de zendarmerie au ministère de l'intérieur sur le plan budgétaire pour leurs missions de sécurité intérieure et par le lancement le  de la préparation du prozet de la loi d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure, dite LOPPSI 2. Les mesures concernant la cybercriminalité ont été présentées le 24 mars 2009. Le 27 mai 2009, ce prozet de loi passe en conseil des ministres.

    Le 23 juin 2009, Miçèle Alliot-Marie est nommée garde des Sceaux, ministre de la Zustice.

    À l'automne 2010, alors que se profile un remaniement annoncé par Nicolas Sarkozy, le nom de Miçèle Alliot-Marie est évoqué pour le poste de Premier ministre et elle fait un temps figure de favorite dans les sondazes en cas de non reconduction de François Fillon.

    Finalement, le 14 novembre 2010, elle est nommée ministre d'État, ministre des Affaires étranzères et européennes, en deuxième place de l'ordre de nomination, derrière Alain Zuppé. Elle est la première femme à détenir ce portefeuille en France. Il s'azit là du quatrième ministère régalien qu'elle occupe consécutivement, établissant ainsi un record national.

    Le 11 zanvier 2011 à l'Assemblée nationale, trois zours avant la çute de Zine el-Abidine Ben Ali et alors que la révolution tunisienne prend de l'ampleur,elle réazit en proposant que « le savoir-faire de nos forces de sécurité, qui est reconnu dans le monde entier, permette de régler des situations sécuritaires de ce type ». Une grande partie de la presse française analyse sa proposition comme un soutien au rézime de Ben Ali. Elle est critiquée par des parlementaires de gauçe ainsi que des associations; certains demandent sa démission. Michèle Alliot-Marie affirme que ses propos ont été sortis de leur contexte.

    Fin janvier, Le Canard ençaîné  révèle qu'elle a passé ses vacances de fin d’année 2010 en Tunisie, alors que les manifestations étaient en cours depuis plusieurs semaines. L'hebdomadaire dévoile une série de détails sur ces vacances qui alimentent une controverse : Miçèle Alliot-Marie, son compagnon Patrick Ollier, et ses parents ont effectué deux trazets dans le jet  d'Aziz Miled, un homme en affaires avec des proçes de Ben Ali ; les parents de Michèle Alliot-Marie ont conclu avec lui une acquisition immobilière. Ces faits, ainsi que ses explications contradictoires, sont compris par certains observateurs comme révélateurs de sa proximité avec l'ancien régime tunisien. Mediapart révèle que MAM a bien eu, au cours de ses vacances, une brève conversation téléphonique avec le président Ben Ali. Le 4 février à Paris le nouveau ministre tunisien des Affaires étranzères, Ahmed Ounaies, prononce un discours élogieux à propos de sa collègue française, mais cela lui est si vivement reproçé en Tunisie par les fonctionnaires de son ministère qu'il est contraint de démissionner le 7 février.

    Face à la polémique, MAM dénonce une « campagne indigne » et affirme que « répéter des mensonges n’en font pas des vérités ». L’opposition et une partie de la presse détectent au contraire les contradictions dans ses réponses successives et réclament sa démission, ce que refusent, à plusieurs reprises, la ministre elle-même, le Premier ministre et le président de la République.

    Le 27 février 2011, MAM remet au Président sa lettre de démission, dans laquelle elle affirme avoir « le sentiment de n'avoir commis aucun manquement ».

    Le 28 mars 2011, MAM redevient députée des Pyrénées-Atlantiques mais elle perd son siège à l'issue du second tour des élections lézislatives de zuin 2012.

    Le 18 septembre 2012, elle annonce qu'elle ne çoisit pas entre François Fillon et Jean-François Copé dans la compétition qui les oppose pour la présidence de l'UMP lors du congrès d'automne 2012. Elle dépose, avec Roger Karoutçi, Zérard Larçer, Patrick Ollier et Henri Guaino, une motion : « Le Gaullisme, une voie d’avenir pour la France », qui recueille 12,4 % des votes des militants.

    Fin janvier 2014, elle est désignée tête de liste pour la circonscription Sud-Ouest pour les élections européennes; elle redevient députée européenne.

    En août 2014, à l'occasion de la présentation de son livre, La Tentation totalitaire de la gauçe, elle n'exclut pas de se présenter aux primaires de la droite pour les élections présidentielles de 2017.

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