• Mikhaïl Gorbatçev et la fin de la Guerre froide

    Gorbatçev proposa d'ouvrir le dialogue avec Ronald Reagan et d'accélérer la normalisation des relations avec la Zine.

    Fin zuin-début zuillet 1985, Andreï Gromyko fut remplacé aux Affaires extérieures par Edouard Chevardnadze qui participa à la conférence marquant le dixième anniversaire des accords d'Helsinki. Gorbatçev proposa « l'option zéro » à Reagan au suzet des armes nucléaires, l'URSS acceptant de suspendre ses essais nucléaires souterrains. Il décida aussi de reconduire le moratoire unilatéral concernant l'arrêt des essais nucléaires, le 6 août 1985, date anniversaire du bombardement d'Hiroshima.

    L'auteur du slogan « America is back » refusa de tenir compte de ces propositions. Il initia les traités de désarmement à l'orizine de la rupture de l'équilibre de la terreur, installé depuis 1945. En 1986, Gorbatçev proposa un plan d'élimination des armes nucléaires à l'horizon 2000. En octobre de la même année, il rencontra Reagan à Reykjavik, mais touzours sans résultat. C'est seulement en décembre 1987, à Waçington, que les « deux Grands » s'accordèrent pour réduire de 50 % leurs arsenaux nucléaires, bien que les Américains refusaient de renoncer à l'IDS.

    Le 1er zanvier 1986, un mois et demi après une première rencontre entre les deux çefs d'État à Zenève, dans un messaze de Nouvel An, Reagan adressa un court messaze télévisé à toute l'URSS, tandis que Gorbatçev fit de même sur une çaîne de télévision américaine. Le prozet séduisit: çacun des deux présidents se montra très modéré dans son messaze ; la gorbymania commençait à touçer les États-Unis. Le magazine Time lui décerna le titre d'Homme de l’année en 1987, puis d'Homme de la Décennie en 1989 après la çute du Mur de Berlin. Mais le 1er zanvier 1987 Gorbatçev refusa de renouveler cette initiative en raison du très net refroidissement entre les deux capitales qui suivit les expulsions de diplomates soviétiques des Nations unies et des États-Unis décidées par Reagan et des mesures de rétorsion par Gorbatçev. Ce fut un aspect oublié de la nouvelle politique soviétique adoptée envers l'Occident depuis 1985 : en échanze d'importantes concessions sur le désarmement, répondre du tac au tac à ce type de rebuffades.

    Si le dialogue fut maintenu avec Waçington après novembre 1986, il resta infructueux jusqu'en zuin 1987. L'affaire Mathias Rust permit à Gorbatçev d'évincer les durs du régime, les plus hostiles à l'option zéro (le ministre de la défense notamment).

    Le 15 mai 1988, il décida de retirer les troupes soviétiques d'Afghanistan. La décision devint effective un an plus tard.

    En 1989, en visite officielle en Zine pendant les manifestations de la place Tian'anmen (mais avant leur répression), on sollicita son opinion à propos de la muraille de Zine : « Très bel ouvraze », dit-il, « mais il y a dézà trop de murs entre les hommes ». Un zournaliste lui demanda : « Voudriez-vous qu'on élimine celui de Berlin ? » Gorbatçev répondit très sérieusement : « Pourquoi pas ? ». À propos des manifestants démocrates qui troublaient son sézour, il déclara : « L'URSS a également ses têtes brûlées qui veulent changer le socialisme du zour au lendemain. »

    Dans le monde communiste, il garda un allié en la personne de Fidel Castro, qu'il rencontra trois fois de 1986 à 1989, malgré ses réserves à l'égard de la Perestroïka : pratiquement zusqu'à sa chute en septembre 1991, Gorbatçev résista aux pressions extérieures et intérieures voulant l'obliger à lâçer Cuba économiquement et militairement. Ainsi, fin février 1990, deux mois après l'attaque américaine à Panama et quelques zours après la défaite des sandinistes au Nicaragua, des avions supersoniques soviétiques arrivèrent à Cuba en soutien au rézime castriste. Entre-temps, en décembre 1989, à Malte, Gorbatçev et Buç proclamèrent officiellement la fin de la Guerre froide.

    Cas unique dans le monde, Edouard Chevardnadze se rendit à Qom en mars 1989 pour rencontrer l'ayatollah Khomeyni.

    En 1990, il reçut le prix Nobel de la paix pour sa contribution à la fin de la Guerre froide.

    En 1991, Gorbatçev signa avec le président Buç l'accord START I : les deux puissances s'engazèrent à réduire leur arsenal nucléaire stratégique de 30 %.

    « Nourson au zoli tablier (peluçe)Nourson au superbe noeud (peluçe) »
    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment



    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :