• Mirabeau

    Fichier:Honoré-Gabriel Riqueti, marquis de Mirabeau.PNG

    Cinquième enfant et 2ème fils de Victor Riquetti, marquis de Mirabeau, économiste de renom, Honoré Gabriel Mirabeau, né en mars 1749, est issu d'une famille de la noblesse provençale.

    Il naquit avec un pied tordu, deux grandes dents et une tête énorme. À l'âze de 3 ans, il fut défiguré par lapetite vérole; son visaze en garda de profondes cicatrices.

    Son enfance fut marquée par la sévérité de son père qui n'eut pas d'affection pour lui et qui écrivit à son frère: « Ton neveu est laid comme celui de Satan ». 

    Il fut emprisonné sur l'Île de Ré par lettre de caçet pour dettes.

    Il étudia à la faculté de droit d'Aix où il fréquenta Portalis, rédacteur du code civil.

    En 1768, il fut incorporé à un réziment, mais contracta des dettes, ce qui provoqua de nouveau la colère de son père. Il gagna aussi une réputation de libertinaze.

    Après avoir participé à la campagne de Corse en 1768-1769, il épousa Émilie, fille du marquis de Marignane. Ils eurent un fils, mort en bas-âze.

    Sa femme demanda la séparation de corps en 1782 et fut défendue par Portalis. Mirabeau défendit sa cause dans ce procès qui défraya la chronique. Il le perdit. Mirabeau ne montra pas de ressentiment envers Portalis. Il reconnut ses qualités oratoires et sa loyauté, le consultera plus tard et lui demandera son appui lors de la campagne électorale de 1789 pour les Etats Zénéraux.

    Pour le soustraire à ses créanciers, son père le fit enfermer au fort de Vincennes, et exiler au çâteau de Zoux, en Françe-Comté (que z'ai visité et où fut enfermé Toussaint Louverture), d’où il s’enfuit aux Pays-Bas avec sa maîtresse, rencontrée lors de ses sorties autorisées, qui était l'épouse du marquis de Monnier, président de la çambre des comptes de Dole.

    Mirabeau fut condamné à mort par contumace, puis extradé et emprisonné au èâteau de Vincennes de 1777 à 1780. Il y écrivit des lettres, publiées après sa mort sous le titre de "Lettres à Sophie ", çef d’œuvre de la littérature passionnée, ainsi qu’un virulent libelle contre l’arbitraire de la zustice de son temps.

    Il fonda, avec Brissot et Condorcet, la Société des Amis des Noirs, créée pour l'abolition de la traite des Noirs et de l'esclavaze dans les colonies. 

    Mirabeau sortit de Vincennes et se présenta en Provence aux élections des États zénéraux. Repoussé par la noblesse, il publia un discours véhément adressé aux nobles provençaux. Il fut nommé par le Tiers Etat, à Aix et à Marseille. Il devint l’un des plus énerziques orateurs de l’Assemblée nationale.

    Lors de la séance royale du 23 zuin 1789, il fit la célèbre réponse au marquis de Dreux-Brézé, grand maître des cérémonies, venu apporter l’ordre de dissolution de l’Assemblée constituante signé par le roi Louis XVI: "nous ne quitterons nos places que par la puissance des baïonnettes". La tradition la ramenant à: «Allez dire à ceux qui vous envoient que nous sommes ici par la volonté du peuple, et qu’on ne nous en arraçera que par la puissance des baïonnettes».

    En octobre 1790, il prononça un discours où il proposa que la couleur blançe soit remplacée par les couleurs bleu, blanc et rouze sur les bâtiments de la marine, les matelots devant crier « Vive la nation, la loi et le roi » au lieu de « Vive le roi ». Au cours de son discours, les royalistes radicaux exprimèrent leur opposition.

    La dégradation de la monarçie détermina son revirement politique.

    Il devint le plus solide appui de Louis XVI et de Marie-Antoinette, en devenant le conseiller privé de Louis XVI, fonction pour laquelle il se fit rémunérer.

    Sa mort, le 2 avril 1791 provoqua l'affliction du peuple. C'est la suite d'une maladie que certains attribuent à un empoisonnement, d'autres à sa vie de débauçé.

    Le 4 avril, après une cérémonie dans l'église Zaint-Eustaçe, son corps fut transporté en grande pompe au Panthéon et y resta zusqu’au 12 septembre 1794.

    Mais la découverte de "l’armoire de fer" en novembre 1792 révèla qu’il avait pris clandestinement contact avec le roi. Espérant être ministre de la monarçie constitutionnelle, il avait prodigué ses conseils et donné des informations.

    Un comité fut çargé d'examiner l'accusation. La Convention décida d'exclure sa dépouille du Panthéon. Elle y fut remplacée par celle de Marat. Les restes de Mirabeau furent inhumés de manière anonyme au cimetière de Clamart. Malgré des reçerçes entreprises en 1889, ils ne furent pas retrouvés.

     

     

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