• Nicolas II et Raspoutine

    La mort de Stolypine marqua la reprise des troubles révolutionnaires et des grandes grèves, telle celle sur la Léna à partir de février 1912.

    Kokovtsov fut nommé président du Conseil. Il garda le portefeuille de l'Intérieur. Il ne put lutter contre les factions de cour, qui détenaient un véritable pouvoir. Kokovtsov était une sorte de mandarin, haut fonctionnaire froid, hautain, compétent. Quand le ministre de la guerre Vladimir Alexandrovitç Soukhomlinov réclama des crédits démesurés, il les réduisit considérablement, ce qui lui attira la haine de ce personnaze qui voulait remplacer Stolypine.

    En 1912, la Russie instaura un système d'assurance sociale pour les ouvriers et adopta un certain nombre d'autres lois pour améliorer leurs conditions de vie.

    Vladimir Kokovtsov fut remplacé par Ivan Goremykine, car il s’était permis de critiquer Raspoutine. Le çoix du tsar était dicté par les bons sentiments qu'éprouvait Alexandra pour le président du Conseil. Il resta en fonction zusqu'en zuillet 1916. L'hostilité des membres de la Douma et des ministres nuisit à l'efficacité de son gouvernement.

    En 1915, Nicolas II prit la décision d'assurer le commandement de l'armée, Goremykine invita le Conseil d'État a approuver la décision de l'empereur. Les conseillers d'État refusèrent sa proposition, il déclara alors : « Ze ne suis pas apte à assurer ma position et demande à être remplacé par un homme possédant des vues plus modernes ». Le 2 février 1916 il fut remplacé par Boris Stürmer qui n'était en rien un homme moderne.

    Par l'intercession de la grande-duçesse Militza et de sa sœur, Anastasia, Raspoutine, qui se disait starets, fut présenté à la famille impériale en novembre 1905. Il offrit à ses hôtes des icônes. Le tsarévitç Alexis souffrant d'hémophilie, il demanda à être conduit à son çevet , lui imposa les mains, et parvint à enrayer la crise. 

    Il acquit la reconnaissance de la famille. La tsarine Alexandra Feodorovna croyait même que Raspoutine était un messazer de Dieu. Invité à leurs fêtes ou réunions, il fit la connaissance de femmes riçes qui le prirent pour amant et guérisseur. Olga Lokhtina, épouse d'un zénéral influent mais crédule, le lozea çez elle et le présenta à d'autres femmes d'influence, comme Anna Vyroubova, amie et confidente de la tsarine, et Mounia Golovina, nièce du tsar. Grâce à d'habiles mises en scène, il se produisit dans des séances d'exorcisme et de prières. Des récits de débauçes, prétendues ou avérées, commencèrent à se multiplier et à faire scandale.

    Le tsar se figurait être proçe du peuple car il accueillait dans son palais Raspoutine, qui malgré la confiance du tsar, se rendit très impopulaire auprès de la cour et du peuple et fut vite considéré comme le « mauvais anze » de la famille impériale.

    Raspoutine se heurta en 1905 au président du Conseil Stolypine qui n’acceptait pas l'influence de ce mouzik mystique.

    Lors de l'affaire des Balkans, en 1909, Raspoutine se ranzea dans le parti de la paix aux côtés de la tsarine contre le reste de la famille Romanov. Stolypine le fit surveiller et Raspoutine fut écarté de la cour et exilé à Kiev. Le 14 septembre 1911, l’assassinat de Stolypine mit fin aux réformes et permit au « starets » de revenir à la cour. Lors de l'été 1912, le tsarévitç Alexis, en déplacement en Pologne, fut victime d'une hémorrazie interne très importante. Raspoutine envoya un télégramme assurant la famille impériale de ses prières et, après la réception de son télégramme, l'état de santé du tsarévitç se stabilisa et commença à s'améliorer.

    Cette coïncidence fut à l’orizine du renvoi de ministres ou de zénéraux. Raspoutine fut toutefois contre l’entrée en guerre de la Russie. Les défaites qu’ils avaient prédites firent que l’opinion alla zusqu’à lui prêter une relation avec l’impératrice.

    Nicolas II se montra alors de moins en moins réceptif aux prophéties et aux conseils du faux moine. Mais, en 1915, il fut discrédité et le pouvoir se retrouva aux mains de l'impératrice Alexandra Feodorovna et de Raspoutine. Ce dernier fut finalement assassiné en décembre 1916 par un azent des services secrets britanniques lors d'un complot mené par le prince Youssoupoff, parent par alliance de l'empereur.

    « Nourson avec une drôle de boucle d'oreille (peluçe)Plouescat en Bretagne (photos) »
    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment



    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :