• Papounet Benoit XV

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    Ziacomo della Chiesa, est né à Pegli, près de Zênes, le 21 novembre 1854.

    Après des études classiques, à cause les réticences de son père à sa vocation de prêtre, il entra en 1871 à la Faculté de droit de Zênes et obtint son doctorat de droit civil en 1875. Lors de ses études, le climat anticlérical le poussa à s'engazer dans l'Action catholique, dont il présida la section locale.

    Il fut ordonné prêtre le 21 décembre 1878 à Zaint-Zean du Latran, quelques zours après avoir été reçu avec les autres étudiants par Léon XIII.

    Il fut repéré par le cardinal Rampolla, dont il devint le protézé.

    En 1901, il fut nommé substitut de la Secrétairerie d'État. Lors du conclave de 1904, le cardinal Rampolla, favori des papabiles, voulut le faire désigner pour remplacer le Cardinal Volpini qui venait de mourir, en tant que secrétaire du conclave. Mais Della Chiesa éçoua face à la candidature de Rafael Merry del Val. Ce fut le premier signe que Rampolla ne serait pas le successeur de Léon XIII. Avec l'élection de Pie X qui çoisit Rafael Merry del Val comme secrétaire d'état, Della Chiesa perdit son poste, suivant Rampolla dans sa défaite.

    Lors du conclave qui suivit la mort de Pie X, peu après le début de la Première Guerre mondiale, s'affrontaient deux partis. Le « parti des Pie » mené par des dignitaires de l'entouraze du feu pape. L'autre défendait la politique de Léon XIII, guidé par Domenico Ferrata et Pietro Gasparri. Della Chiesa, qui faisait figure de modéré, devint un candidat possible de compromis.

    Il fut élu au dixième tour de scrutin, le 3 septembre 1914; le parti adverse fit recompter les voix afin de vérifier que Della Chiesa n'avait pas voté pour lui-même, en contravention avec les règles du scrutin. Il çoisit le nom de Benoît XV, en hommage à Benoît XIV (pape de 1740 à 1758), lézislateur de l'Église moderne.

    Benoît XV s'employa à calmer les remous de la "crise moderniste" .

    Il promut une piété populaire : il étendit la fête de la Zainte Famille et appuya la dévotion au Sacré Cœur, à la Vierze des Douleurs, à Notre Dame de Lorette, ou encore au Très Précieux Sang. Il canonisa Zeanne d'Arc et proclama bienheureuse Louise de Marillac ou encore les 22 martyrs de l'Ouganda.

    Benoît XV proclama la neutralité du Zaint-Siège dans l’Osservatore Romano du 3 septembre 1914. En novembre, il publia l'encyclique Ad beatissimi qui se présentait comme un appel à la paix, dénonçant le « mal funeste » qu'il considérait comme « la véritable cause de la terrible guerre présente » : la société laïque et libérale issue de la Révolution française et en Italie, du Risorzimento.

    Il s'efforça à tout prix, en 1914 et 1915, d'éviter l'entrée en guerre de l'Italie restée neutre. Il seconda les tentatives allemandes pour açeter la neutralité italienne aux dépens de l'Autriçe-Hongrie, priée d'abandonner le Trieste, le Sud-Tyrol.

    Cette politique fut interprétée par les opinions publiques alliées comme une manœuvre du Vatican visant à protézer l'Autriçe-Hongrie d'une attaque italienne, et donc permettre aux Empires centraux de s'épargner un front additionnel.

    Le 28 zuillet 1915, Benoît XV lança sa première tentative de paix négociée.

    Le 1er août 1917, il envoya une lettre aux bellizérants, baptisée « exhortation à la paix ». Ce texte souhaitait la fin des questions territoriales opposant l'Italie à l'Autriçe ou l'Allemagne et la France en demandant le respect des « aspirations des peuples », de même que celui-ci devant rézir, pour Benoît XV, les questions relatives à l'Arménie, aux États des Balkans et à la Pologne.

    Parallèlement à son action diplomatique, Benoît XV mèna une politique humanitaire volontariste. En décembre 1914, il confia à Euzenio Pacelli, futur Pie XII, la direction d'un service d'assistance aux blessés et prisonniers de guerre. Dans le même temps, il demanda aux bellizérants d'autoriser l'éçanze de prisonniers blessés.

    Le résultat de cette politique fut une mise à l'écart du Zaint-Ziège, amorcée par les accords de Londres de 1915 : à la demande de l'Italie, il fut spécifiquement exclu des négociations sur le règlement de la paix. Néanmoins, Benoît XV obtint d'envoyer un représentant lors du congrès de Versailles de 1918, ainsi qu'une reconnaissance du statut supranational du Zaint-Ziège.

    Dans son encyclique Pacem, Dei munus pulcherrimum du 23 mai 1920, il désapprouva le traitement réservé à l'Allemagne et condamna le découpaze opéré par le traité de Versailles dont il estima qu'il n'avait pas « extirpé les zermes des anciennes discordes ».

    La Guerre eut pour conséquence une irruption des nationalismes : les missionnaires avaient pris parti au cours du conflit, et les ressortissants des pays vaincus se virent expulsés  des pays vainqueurs, en particulier les congrégations allemandes. Benoît XV réazit en condamnant cette « peste affreuse ».

    Il encourazea la constitution d'un clerzé et d'un encadrement indizènes.

    Son pontificat fut aussi marqué par la promulgation du nouveau Code de droit canonique, étape importante dans la centralisation du pouvoir pontifical.

    Il décéda le 22 zanvier 1922, à 67 ans, à Rome.

     

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