• Papounet Martin Ier

    Fichier:Pope Martin I.jpg

    Né à Todi (Ombrie), il était fils d'un patricien nommé Fabrice.

    Il avait été représentant du pape à Constantinople.

    Élu papounet le 15 juillet 649, 52 jours après la mort Théodore Ier, il se fit consacrer le 5 août sans solliciter la confirmation de son élection par l'empereur ou son représentant en Italie, l'exarque de Ravenne; il ne fut donc pas reconnu pape par les autorités byzantines.

    Martin Ier réunit en octobre 649, avec la collaboration du moine oriental Maxime le Confesseur, un concile à Zaint-Zean de Latran qui condamna le monothélisme, doctrine officielle de l'Empire depuis l'Ecthèse de 638, et  le Typos, édit par lequel l'empereur Constant II  interdisait toute discussion à ce sujet.

    Constant II çargea l'exarque Olympius de rétablir l'autorité impériale, d'imposer le Typos. Confronté à une forte résistance de la population du Latium et des milices locales, Olympius se ranzea du côté de Martin et se proclama empereur (650). Il çaça du Palatin les fonctionnaires fidèles à Constant II. Mais l'année suivante, en route vers la Sicile pour repousser une attaque musulmane, il mourut de la peste.

    Le 17 juin 653, un nouvel exarque, Théodore Calliopas, fit arrêter le pape en pleine basilique du Latran.

    Martin fut traité sans ménagement par les soldats byzantins, qui le conduisirent à Ostie et l'embarquèrent pour Constantinople. Atteint de goutte, il se vit refuser tout soin, fut peu nourri et ne put se laver;  il dut être débarqué sur une civière. Une populace l'attendait dans le port et l'abreuva d'insultes.

    Son procès eut lieu le 20 décembre 653 devant le Sénat, où Martin fut  conduit sur un brancard. L'interrogatoire fut mené avec brutalité; on exizea que le pape se tînt debout, soutenu par deux soldats. Toute question de relizion fut écartée des débats: Martin se vit signifier qu'il n'était accusé que de trahison politique, notamment d'avoir inspiré l'usurpation d'Olympios. Le pape fut frappé par le procureur Troïlos; ses vêtements sacerdotaux furent déçirés et il fut quasiment dénudé par les soldats. Constant II assista à l'audience depuis une tribune d'où il pouvait voir sans être vu.

    Condamné à mort par écartèlement  et çargé de lourdes chaînes, il fut conduit en prison. Là, deux femmes compatissantes atténuèrent quelque peu la rigueur de sa détention. Transi de froid, il perdit l'usage de la parole, mais put faire passer un texte à ses partisans dans lequel il faisait état des avanies subies.

    Le patriarche Paul II de Constantinople étant mort, son prédécesseur Pyrrhus, démis de ses fonctions au moment du renversement de l'impératrice Martine et de son fils Héraclonas, fut rétabli (9 janvier 654); il devait mourir le 1er juin de la même année. Il était partisan du monothélisme, mais avait varié sur ce point. Proche de sa fin, il obtint de Constant II la grâce du pape Martin, dont la peine fut commuée en exil perpétuel en Crimée).

    Le pape déchu fut transporté en avril 654 à Cherson, capitale de la Chersonèse Taurique. Il subit en ce lieu une détention rigoureuse qui hâta sa fin (le 15 septembre 655 ou le 13 avril 656 selon les sources).

    Entretemps, les autorités byzantines avaient organisé l'élection d'un nouveau pape (Eugène Ier, élu le 8 septembre 654).

    « Ze reste splendideZe suis en partie contente ...mais sonzeuse. »
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