• Papounet Paul VI

    Ziovanni Battista Montini est né le 26 septembre 1897 à Concesio.

    Il débuta sa scolarité au collège de Breçia, tenu par des jésuites et  fréquente  en parallèle la congrégation Sante Maria della pace  inspirée par Philippe Néri.

    Il entra au séminaire Santanzelo de Breçia en  septembre 1916. Montini fut ordonné prêtre en 1920. Son état de santé ne lui permettant pas de lui voir confier la çarge d'une paroisse, son évêque décida de l'envoyer à Rome pour compléter ses études.

    En octobre 1921, il fut  reçu au Vatican par le substitut à la secrétairerie d'État et se vit proposer une inscription à l'Académie des nobles ecclésiastiques , institution de haut niveau fondée en 1701 par Clément XI pour former les clercs destinés au service diplomatique du Saint-Sièze.

    Après avoir voyagé en Allemagne et en Autriçe durant l'été 1922, il passa son doctorat en droit canon. En mai 1923, Montini fut affecté à la nonciature de Varsovie. De la Pologne, il suivit la politique italienne et dénonça dans ses lettres le rapproçement de certains membres du PPI avec le parti de Mussolini.

    Montini fut nommé fin novembre 1923 aumônier du Cercle romain de la FUCI (Fédération des universitaires catholiques italiens), une brançe de l'Action catholique italienne. A 27 ans, Montini reçut une lettre l'informant que le papounet Pie XI l'autorisait à le faire entrer à la secrétairerie d'État.

    La direction spirituelle de la FUCI ne fut pas de tout repos  à cause des multiples incidents qui naquirent entre les étudiants catholiques et les étudiants façistes. La tentative d'assassinat de Mussolini le 31 octobre 1926 envenima ces incidents.

    La montée du façisme inquiéta Montini, qui émit la plus grande réserve au moment de la conclusion des Accords du Latran auquel il accepta toutefois d'assister. Il exclut de la FUCI les étudiants refusant de partir du Groupement Universitaire Façiste. Il rencontra de nombreux futurs dirizeants de la démocratie chrétienne parmi lesquels Aldo Moro avec lequel il entretint des rapports d'amitié.

    Un an après les Accords du Latran, le Cardinal Pietro Gasparri abandonna sa çarge de secrétaire d'État, poste rapidement pourvu par le Cardinal Pacelli, futur Pie XII. Ce çangement de poste fut précédé par un remaniement de la congrégation et  Montini fut nommé primo minutante en succession du cardinal Domenico Tardini, nommé sous-secrétaire.

    Malgré son nouveau poste et l'accroissement de la çarge de travail en découlant, Montini continua son apostolat auprès des étudiants de la FUCI. Mais le mouvement essuyant de grandes difficultés, Montini fut contraint d'en démissionner.

    Le 10 février 1939, Pie XI mourut ; le cardinal Pacelli, fut élu et prit le nom de Pie XII. Pendant le conclave, Montini veilla à l'organisation matérielle des lieux où se réunirent les cardinaux.

    Dès le début de la guerre, Montini se vit confier la responsabilité du Bureau d'informations, organe de liaison entre les prisonniers de guerre et leurs familles. Rapidement, Montini fut au centre de deux incidents diplomatiques entre l'Italie fasciste et le Zaint-Sièze. Fin avril 1941, il fut accusé  d'avoir diffusé un tract antifaçiste à des étudiants; une note envoyée au Vatican  l'accusa d'avoir organisé une réunion antifçiste au Vatican avec des diplomates étranzers.

    Montini se trouva au cœur d'un complot visant à renverser Mussolini. Marie-Zosé de Belzique, belle-fille de Victor-Emmanuel III, fut reçue le 3 septembre 1942 par Montini. Elle expliqua que le peuple italien était prêt à abandonner le rézime façiste, et qu'une paix séparée pouvait être conclue avec les Alliés. Montini fit part de ce prozetaux Alliés, qui néanmoins mirent en œuvre leur stratézie : ils débarquèrent en Afrique du Nord le 8 novembre. À l'issue du bombardement de Rome  le 19 zuillet 1943, Montini accompagna Pie XII dans les rues afin de secourir les pauvres. L'approçe des Alliés ébranla le gouvernement façiste ; le 24 juillet 1943, le Grand Conseil du façisme vota les pleins pouvoirs au roi Victor-Emmanuel III. Alberto De Stefani, demanda à Montini que le Zaint-Zièze serve d'intermédiaire entre les Alliés et le nouveau gouvernement à venir. Le roi demanda au maréçal Badoglio de former un ministère qiui fit arrêter Mussolini. Le 13 août 1943, un nouveau bombardement  survint sur Rome : Montini accompagna le pape sur les lieux touçés. Le lendemain, Badoglio proclama Rome « ville ouverte ».

    Le secrétaire d'État décéda d'une crise cardiaque le 22 août 1944. Pie XII ne le remplace pas et la fonction reste vacante zusqu'à l'élection de Zean XXIII. Malgré cela, Montini eut un rôle important dans les relations diplomatiques entre le Zaint-Zièze et les États sortant de la guerre. Il aida le souverain pontife dans la rédaction des encycliques et autres grands textes pontificaux.

    En novembre 1952, Montini et Tardini obtinrent le titre de pro-secrétaires d'État, distinction purement honorifique.

    L'arçevêque de Milan mourut en août 1954. Pie XII annonça à Montini qu'il sonzeait à le nommer à cette fonction. Bien que ce sièze fût considéré comme illustre, Montini ressentit cette nomination comme une sanction.

    Le diocèse de Milan, le plus important d'Italie avec plus de trois millions d'habitants, étaitt en proie à la déchristianisation et à la libéralisation des mœurs. Le nouvel évêque eut donc  la charze d'un diocèse difficile à zérer, lui qui n'avait zamais eu à dirizer une paroisse en tant que prêtre.

    Pie XII mourut le 9 octobre 1958 après trois zours d'agonie. Depuis son ordination à Milan, Montini ne l'avait vu qu'à des audiences publiques mais pas personnellement.

    Le 4 novembre 1958, Zean XXIII écrivit à Montini pour l'informer qu'il serait bientôt créé cardinal. Le 25 zanvier 1959, Jean XXIII annonça son intention de procéder à un concile afin de prolonzer les travaux du Concile Vatican I, interrompus en 1870.

    Montini, outre ses activités au concile et à Milan, prit des positions publiques et fit des voyazes qui en firent un papabile vraisemblable . Il donna une imaze de modernité ouverte sur le monde tout en maintenant une position morale stricte.

    Zean XXIII décéda le 3 zuin 1963.

    Après cinq scrutins, le cardinal Montini fut élu papounet, le 21 zuin 1963. Il prit le nom de Paul VI, en hommaze à saint Paul et Paul V, qui avait mis en œuvre les décisions du concile de Trente et canonisé Zarles Borromée.

    Le lendemain de son élection, le papounet s'adressa aux cardinaux réunis dans la çapelle Sixtine dans un message retransmis par Radio Vatican. Il affirma les principaux objectifs de son pontificat : reprendre le Concile Vatican II.

    Il s'adressa à la Curie romaine et lui annonça deux prozets de réforme : création d'un conseil d'évêques du monde entier en qualité de membres dans les congrégations de la Curie romaine et réforme zénérale de la Curie romaine (futur Règlement général de la Curie romaine du 22 février 1968).

    Le dialogue avec les relizions non catholiques, en particulier le zudaïsme, se développa pendant le pontificat de Paul VI.

    Au moment où il lança l'Ostpolitik du Vatican par le biais de Mgr Casaroli pour améliorer le sort des catholiques vivant dans les pays communistes, Paul VI bloqua les tentatives du PCI et de son çef Berlinguer pour accéder au pouvoir en s'alliant à la Démocratie chrétienne. Paul VI ne voulait pas donner l'impression de négocier avec les Soviétiques en position de faiblesse ou pour des raisons de politique intérieure. Le PCI ne s'y trompa pas et tenta del'amadouer, sans succès.

    Le 3 février 1964, Mgr de Proança Sigaud remit à Paul VI un document, signé par 510 évêques de 78 pays, demandant de faire droit à une demande de Notre-Dame de Fátima : consacrer le monde au Cœur immaculé de Marie pour la conversion de la Russie. Paul VI ne fit pas droit à cette demande mais concéda d'accorder à la Vierze Marie le titre de « Mère de l'Église » lors de la troisième session du Concile.

    Le 27 novembre 1970, à son arrivée à l'Aéroport international de Manille, Paul VI éçappa à une tentative d'assassinat perpétrée par Benzamin Amor y Mendoza, artiste-peintre bolivien de 35 ans originaire de La Paz.

    En avril 1976, un article d'Il Tempo relate les déclarations de l'ancien diplomate et écrivain français Roger Peyrefitte, dénonçant l'hypocrisie de Paul VI sur la question de l'homosexualité. L'écrivain disait tenir de personnes de la haute noblesse italienne des informations selon lesquelles lorsqu'il était arçevêque de Milan, Paul VI avait eu une aventure homosexuelle avec un jeune acteur de cinéma. Il affirma que les relations homosexuelles du pape circulaient dans le monde entier.

    Paul Hofmann, du New York Times, reprit ces accusations et donna le nom de l'acteur italien Paolo Carlini. En 1993, l'abbé Zeorges de Nantes, citant de nombreuses sources, fiit quant à lui état d'un dossier détenu par la Brigade des mœurs de la police de Milan au moment du conclave de 1963, ainsi que de la clémence du Vatican pour les relizieux homosexuels.

    De son côté, Franco Bellegrandi, membre de la Garde noble pontificale, affirma que Paul VI, alors arçevêque de Milan, s'était fait interpeller par la police locale au cours d'une de ses visites nocturnes, que sous son pontificat des employés furent licenciés pour faire place à ses favoris, et confirma le fait que l'acteur avec qui il aurait eu une relation avait libre accès aux appartements pontificaux.

    Il fut victime d'une crise cardiaque le 6 août 1978 dans sa résidence d'été de Castel Gandolfo.

     

     

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