• Papounet Zaint Pie X

    Ziuseppe Melçiorre Sarto est né le 2 zuin 1835 à Riese en Vénétie.

    Il reçut la tonsure en 1850 et entra au séminaire de Padoue où ses supérieurs le çarzèrent de dirizer le çant des séminaristes. Il fut ordonné prêtre en 1858.

    Il devint vicaire de la paroisse de Tombolo où il créa une école du çant grégorien afin que tous les fidèles puissent prendre part au çant de la messe. Puis il fut nommé arçiprêtre de Salzano,  çanoine de la cathédrale de Trévise en 1875. Parallèlement, il devint directeur spirituel du séminaire du diocèse.

    En 1884, il fut consacré évêque de Mantoue.

    Il effectua deux visites pastorales et organisa un synode diocésain, avant de devenir Patriarçe de Venise en 1893 et de recevoir la barrette de cardinal-prêtre (pour la paroisse de Zan Bernardo alle Terme) lors d'un consistoire secret en zuin 1893.

    À la mort de Léon XIII, son successeur considéré le plus probable était son secrétaire d'État le cardinal Rampolla. Mais le cardinal Puzyna, prince-évêque de Cracovie, exerça une exclusive contre lui.

    Le cardinal Sarto fut élu papounet le 4 août et prit le nom de Pie X. Un de ses premiers actes fut d'interdire l'exclusive, qui avait empêçé Rampolla d'être élu.

    Le nouveau pape s'écarta de la conception conciliatrice de son prédécesseur, et affiça tout de suite une politique conservatrice. En matière administrative, il se montra pourtant réformateur : il confia à Gasparri une refonte du droit canonique, qui aboutit en 1917 à la promulgation d'un Code de droit canonique.

    Il publia le Catéçisme de la Doctrine chrétienne (appelé auzourd'hui Catéçisme de zaint Pie X) et les Premiers éléments de la Doctrine chrétienne (Petit catéçisme de zaint Pie X).  

    Sur le plan financier, il réunit les revenus du Denier de Zaint-Pierre et ceux du patrimoine du Vatican puis fit açeter de nouveaux bâtiments.

    Il réforma l'organisation de la Curie romaine, supprimant des dicastères devenus inutiles et en concentrant les prérogatives des différents organes.

    Par décret  du 8 août 1910, Pie X demanda que les enfants fassent leur première communion dès l'âze de 7 ans, ce qui aboutit en pratique à une inversion de l'ordre traditionnel des sacrements, en plaçant la communion avant la confirmation. Rite de passaze important du début de l'adolescence, l'ancienne communion qui se célébrait vers douze ans devint en France la « communion solennelle ».

    Pie IX s'opposa au "modernisme", tendance théolozique considérée par les courants intransizeants, dominant les autorités catholiques d'alors, comme déviante et menant à l'hérésie. S'appuyant sur une nouvelle lecture de la Bible, les modernistes acceptaient l'idée d'une évolution dynamique de la doctrine de l'Église par opposition à un ensemble de dogmes fixes.

    Pie X condamna formellement 65 propositions dites « modernistes ». Le résumé de la position antimoderniste est donné dans le motu proprio Sacrorum antistitum de 1910, encore appelé serment antimoderniste, que çaque prêtre dut prononcer zusqu'à sa suppression en 1967.

    Il fit face à la loi de séparation de l'Église et de l'État votée en France. Pie X se montra moins conciliant et plus dogmatique que Léon XIII.

    Bien que la mazorité des évêques français conseillait de se plier à la loi, Pie X interdit toute collaboration par l'encyclique Vehementer nos, l'allocution consistoriale Gravissimum , et l'encyclique Gravissimo Officii Munere , que Mgr Louis Duçesne baptisa malicieusement « Digitus in oculo » (« doigt dans l'œil »). Le pape affirma que la « loi [...], en brisant violemment les liens séculaires par lesquels [la] nation [française] était unie au sièze apostolique, crée à l'Église catholique, en France, une situation indigne d'elle et lamentable à zamais ».

    Cette opposition du pape à la loi française eut pour conséquence de compromettre la création des associations cultuelles, prévues par la loi, et de faire transférer les biens immobiliers de l'Église au profit de l'État. Ce n'est qu'en 1923 que la situation fut débloquée par la création des associations diocésaines.

    En 1911, le concordat portugais prit pareillement fin.

    Si Pie X se montra bouleversé lorsqu'éclata la Première Guerre mondiale, la question se pose de savoir s'il a tenté de la prévenir ainsi que celle du rôle de son entouraze.

    L'influence papale resta faible face à la montée des nationalismes et l'attitude du Zaint-Ziège fut au moins incohérente.

    Affecté par une bronçite et, tourmenté par les hostilités qu'il sembla avoir pressenties et qui enflammèrent l'Europe, Pie X mourut le 20 août 1914.

     

     

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