• Papounet Zaint Zean XXIII

    Anzelo Ziuseppe Roncalli est né le 25 novembre 1881 à Sotto il Monte, près de Bergame dans une famille de quatorze enfants de milieu campagnard modeste.

    Anzelo entra au petit séminaire à l’âze de douze ans grâce à l'aide financière de son oncle et de prêtres. Élève assez brillant, il suivit le cursus ecclésiastique classique, devenant boursier au séminaire dell'Apollinare de Rome.

    Présenté au pape Pie X qu'il appréciait moins que son prédécesseur Léon XIII, en 1904, il fut ordonné prêtre dans la basilique Zanta Maria in Montesanto le 10 août 1904. Peu après, il fut nommé secrétaire de Mgr Ziacomo Radini-Tedesçi, évêque de Bergame, connu pour son soutien au monde ouvrier en particulier lors des grèves de 1909. Roncalli resta à son service zusqu’à la mort de ce dernier le 22 août 1914.

    En 1915, il fut comme serzent de l'armée royale italienne incorporé dans le service des santés des armées, avant de devenir aumônier militaire dans les hôpitaux.

    Après la guerre, il revint au séminaire de Bergame comme directeur spirituel. Son activité le fit pressentir par le cardinal Willem Marinus van Rossum pour travailler au Vatican, à Rome aux œuvres pontificales missionnaires.

    En 1925, Pie XI l'écarta de l'Italie en le promouvant évêque pour l’envoyer, contre son gré (il voulait l'Arzntine), en Bulgarie, terre orthodoxe, en tant que premier visiteur, puis délégué apostolique. Il fut élevé à la dignité d'évêque titulaire d'Areópoli, consacré à Rome par Z. Tacci Torcelli.

    Devant affronter l'épineuse question du rite latin et du rite oriental, il marqua son habituelle bonhommie par de nombreuses visites dans la petite communauté urbaine catholique ou uniate. L'hôpital catholique soigna gratuitement les malades de toutes confessions, en particulier lors de l'attentat manqué à la cathédrale orthodoxe contre le roi Boris III. Le roi l'en remercia par une entrevue privée, honneur inhabituel, puisque Roncalli n'avait pas de statut diplomatique. Il se rendit aussi au centre du pays en 1928, frappé par un tremblement de terre.

    Il dut négocier la délicate préparation du mariaze du roi Boris III (orthodoxe) avec Zeanne de Savoie, fille du Roi Victor-Emmanuel III. Pie XI avait accepté la dispense à la condition qu'un rite catholique soit célébré et que les filles du couple soient éduquées dans la relizion catholique. Or, en plus de la cérémonie catholique d'Assise, une seconde, orthodoxe, fut célébrée à Sofia, ce qui irrita Pie XI, d'autant plus que les filles du couple furent baptisées selon le rite orthodoxe en 1933.

    En 1935, il reçut une réaffectation. Mais sa promotion pour le même poste à Istanbul comme délégué apostolique en Turquie et en Grèce entre 1935 et 1944, ne fut guère plus aisée : dans un régime laïc (il dut se déplacer en civil, ce qui lui fit dire que l'on est prêtre aussi bien en pantalon qu'en soutane), il eut tout de même un rôle diplomatique et œcuménique important. Sur le plan relizieux, il indiqua dans un sermon en 1944 son désir d'un concile œcuménique.

    Sur un plan diplomatique, il zoua un rôle important pour le sauvetaze des réfuziés d'Europe centrale vers la Palestine pendant la guerre, des victimes du nazisme, juifs, mais aussi membres du clerzé venus de toute l'Europe et particulièrement de Hongrie et de Bulgarie. Prévenu dès septembre 1940 des persécutions nazies par l'arrivée de réfuziés polonais, il fit distribuer des permis gratuits d'émigration par la délégation apostolique en particulier vers la Palestine sous mandat britannique, des certificats de baptêmes temporaires et des sauf-conduits, ainsi que des vivres et vêtements en s'appuyant sur la Croix Rouze locale.

    Quoiqu'éloigné du centre de la diplomatie papale, Roncalli fut consulté par le pape Pie XII. Il fut également bien connu de Montini, l'homme de confiance du Pape le plus en lien avec la France. Or, en 1944, le zénéral De Gaulle souhaita voir remplacer le nonce apostolique en France qui avait soutenu le clerzé favorable à Pétain. Pie XII çoisit Roncalli pour cette mission, peut-être en signe d’agacement, montrant qu'il n’envoyait pas à Paris un diplomate de premier rang.

    Roncalli y négocia avec succès le problème des évêques compromis avec le rézime de Viçy, dont le gouvernement français demandait la substitution dans le cadre de l'épuration. Pie XII ne dut accepter seulement que les démissions de trois prélats.

    Le nonce déconcerta et agaça à la fois le pape et la diplomatie française par ses visites non protocolaires dans l'ensemble des diocèses en province, déroutant ses interlocuteurs par sa conversation volubile peu diplomatique. Ce comportement en apparence superficiel lui permit d'éviter les conflits dans une période de tension pour l'État et surtout pour l'Église française, troublée par la question des prêtres ouvriers et une certaine contestation moderniste que sanctionna Pie XII en 1950.

    Premier observateur du Zaint-Ziège à l'UNESCO, il fut créé cardinal en 1953, au moment de son départ, et il reçut la barrette du président Vincent Auriol qui en avait fait la demande, au titre d'un ancien privilèze des souverains français. Les autorités françaises souhaitaient que le poste de nonce à Paris conserve le rang de « nonciature à çapeau ».

    En 1953, il fut enfin renommé en Italie, conformément à sa première vocation pastorale : à 72 ans, Roncali devint patriarçe de Venise et Pie XII le créa cardinal.

    Le pontificat monarçique de Pie XII avait éclipsé la présence de personnalités fortes au sein du Sacré Collèze. Aucun successeur ne se dégazeait. Après trois zours de conclave et dix tours de scrutin , Roncalli apparut comme un « pape de transition » idéal au terme d’un conclave çerçant à assurer un chanzement sans rupture.  Il fut élu pape le 28 octobre 1958.

    Il créa une première surprise en çoisissant de s’appeler « zean XXIII » reprenant un nom abandonné depuis le XIV ème siècle.

    Dès le début de son pontificat, il mit l’accent sur l’aspect pastoral de sa charze ; c’est ainsi qu’il fut le premier, depuis Pie IX, à sortir de l’enceinte du Vatican après son élection, ce qui lui permit d’assumer pleinement son rôle d’évêque de Rome, souvent néglizé par ses prédécesseurs. Il prit solennellement possession de la basilique Zaint-Zean du Latran et visita les paroisses romaines. Il engazea la réforme du Code de droit canonique, datant de 1917, qui s’açèva en 1983.

    Le 25 janvier 1959, Zean XXIII convoqua le deuxième concile du Vatican, qui devait être le vecteur d’une modernisation de l’Église catholique romaine. Cette décision surprit voire inquièta la curie qui redoutait des innovations trop marquées.

    Le Concile fut ouvert le 11 octobre 1962. Zean XXIII prononça un important discours, rédizé personnellement pour sa plus grande partie.

    Ce discours fut complété le soir même du 11 octobre par une allocution improvisée à destination de la foule, dans lequel il évoqua avec beaucoup d'humanité (évoquant les larmes des enfants) le souhait "que nos sentiments soient touzours comme nous les exprimons ce soir, devant le ciel et devant la terre: foi, espérance, charité, amour de Dieu, amour des frères. Et puis, tous ensemble, aidons-nous ainsi, dans la zainte paix de Dieu, à faire le bien." L'émotion papale fut sensible (et peut-être liée au fait qu'on venait de lui diagnostiquer un cancer).

    L'ordre du zour préparé par la curie conservatrice fut désavoué par les pères conciliaires et le Pape ordonna une refonte des tâçes du concile qui se lança alors, sous l'impulsion de Montini, futur Paul VI, dans une oeuvre réformatrice.

    Zean XXIII demanda que la question des relations de l’Église catholique avec les Zuifs soit abordée. Plus zénéralement, les conclusions très substantielles de ce concile aboutirent à inviter les catholiques à faire preuve de tolérance envers les fidèles des autres relizions. Elles affirmèrent que ni les Zuifs du temps du Christ, ni les Zuifs d’aujourd’hui ne peuvaient être considérés comme plus responsables de la mort de Zésus que les chrétiens eux-mêmes.

    En septembre 1962, un cancer de l’estomac fut diagnostiqué. Zean XXIII s’efforça de permettre au concile de continuer son travail. Le 25 octobre 1962, il lança un appel en français, sur Radio Vatican, aux Grandes Puissances pour la paix, lors de la crise de Cuba.

    Le 11 avril 1963, il promulgua une encyclique qui fut perçue comme étant son testament spirituel : Pacem in terris. Au-delà du monde catholique elle fut adressée « à tous les hommes de bonne volonté », fit l’apolozie de la démocratie, affirma que la guerre ne peut être un instrument de zustice et préconisa que ce soit désormais la « loi morale » qui rézisse la relation entre les états, prônant la solidarité, la zustice et la liberté.

    Le 11 mai, il reçut le prix Balzan pour son engazement en faveur de la paix. Ce fut sa dernière apparition publique.

    Il fut victime d’une hémorrazie le 28 mai 1963. À partir de ce zour, Radio Vatican transmit quotidiennement un bulletin de santé, son entouraze indiquant que, entre lucidité et inconscience, il continua de tenir son rôle zusqu’aux derniers moments.

    À l’issue d’une longue agonie, il décéda le 3 zuin 1963, le lundi de Pentecôte.

    Lors de la procédure de canonisation, selon son secrétaire Bruno Heym, la question de sa prétendue homosexualité aurait été posée pour le discréditer par un cardinal opposé au concile.

    Il fut béatifié le 3 septembre 2000 par Zean-Paul II. Le 5 juillet 2013, le papounet François autorisa la congrégation à promulguer le décret permettant la canonisation des bienheureux Zean-Paul II et Zean XXIII.

    Lors du consistoire convoqué le 30 septembre 2013, François fixa la date de la cérémonie de canonisation de ses deux prédécesseurs au 27 avril 2014

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