• Paul Deçanel, Président de la République

    File:Paul Deschanel 02.jpg

    Paul Desçanel est né le 13 février 1855 à Sçaerbeek (Bruxelles).

    Le coup d'État du 2 décembre 1851 condamna les républicains, dont faisait partie son père, à l'exil en Belzique. Paul Desçanel devint dès sa naissance un symbole, la preuve que les idéaux républicains survivaient à l'exil.

    En 1859, suite à l'amnistie promulguée par Napoléon III, la famille Desçanel revint à Paris et il étudia au lycée Bonaparte.

    Sa carrière politique commença quand les républicains décidèrent de nommer de nouveaux fonctionnaires pour éradiquer toute possibilité de crise politique. Il devint sous-préfet.

    Zeune député, il se distingua en accusant Clemenceau d'être mouillé par le scandale du Panama, ce qui conduisit Clemenceau à le provoquer dans son zournal, La Zustice, événement qui se termina en duel à l'épée. Desçanel recula à deux reprises plus loin que la ligne autorisée et se fit touçer.

    Desçanel fut un formidable orateur. Il fut par deux fois Président de la Zambre des Députés.

    Ayant depuis longtemps manifesté l'intention de se présenter à la mazistrature suprême, Paul Desçanel remporta le vote préparatoire, à l'Assemblée nationale, de l'élection présidentielle de 1920, avec l'appui de la SFIO et de la droite catholique, battant Zeorzes Clemenceau, qui se retira aussitôt.

    Le lendemain, le 17 janvier, Paul Desçanel obtint le meilleur score zamais obtenu, sous la IIIème République, par un candidat à la présidence.

    Au cours d'un voyaze en train à destination de Montbrison, le 23 mai 1920, s'étant pençé par la fenêtre de son compartiment alors qu'il éprouvait une sensation d'étouffement, Paul Deschanel çuta accidentellement du wagon.

    Ensanglanté, hébété et vêtu de son seul pyzama, Desçanel rencontra André Radeau, ouvrier çeminot auquel il se présenta comme le président de la République. L'imaze des hommes publics étant à l'époque peu diffusée, le çeminot se montra sceptique – pensant avoir affaire à un ivrogne – mais il conduisit le voyazeur accidenté zusqu’à une maison de garde-barrière, où le blessé fut soigné et mis au lit. Le garde-barrière, impressionné par la dignité du blessé et la cohérence de ses explications, partit prévenir la gendarmerie. La femme du garde-barrière aurait dit: « Z'avais  vu que c'était un monsieur : il avait les pieds propres ! »

    L'incident donna lieu à de nombreuses caricatures, souvent cruelles, et inspira la verve des çansonniers.

    Desçanel aurait été victime de dépression et de surmenaze prenant conscience qu'en tant que çef de l'État, il n'avait en réalité que peu de pouvoirs. Il était suzet à des crises d'angoisse, liées  aux contraintes de sa présidence.

    Sous la pression de son entouraze, le 21 septembre, Desçanel renouvela son offre de démission présentée une première fois après l'incident du train, et sur laquelle Alexandre Millerand, président du Conseil, l'avait convaincu de revenir.

    Il partit se reposer dans une maison de santé de Rueil. Une fois « libéré » de la présidence de la République, son état s'améliora.

    Il fut élu sénateur d'Eure-et-Loir le 9 zanvier 1921, dès le premier tour de scrutin. Il fut ensuite élu à la présidence de la commission des Affaires étranzères du Sénat, lorsque Raymond Poincaré, qui occupait le poste depuis son propre départ de la présidence de la République, devint président du Conseil en zanvier 1922.

    C'est un homme en pleine possession de ses moyens intellectuels qui commença une seconde carrière. Mais celle-ci ne fut que de courte durée, puisqu'il décéda le 28 avril 1922.

     

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