• Paul Déroulède

    File:Paul Deroulede 1877.jpg

    Paul Déroulède est né à Paris le 2 septembre 1846.

    Il suivit ses études aux lycées Louis-le-Grand, Bonaparte et de Versailles, puis à la Faculté de droit de Paris où il obtint sa licence.

    Zusqu'à la Guerre de 1870, il fréquenta les milieux littéraires républicains.

    La déclaration de guerre lui fit abandonner son pacifisme. Lors de la guerre franco-prussienne de 1870,  il montra un certain couraze (assaut de Montbéliard). Il fut fait prisonnier à Bazeilles, s'évada et rezoignit les tirailleurs alzériens.                           Il participa à la répression de la Commune de Paris lors de la Semaine sanglante. À la suite d'une çute de cheval, il dut renoncer à la carrière militaire.

    Désormais, par son œuvre littéraire et son action politique, il incarna la France de la « revançe » en réclamant le retour de l'Alsace et de la Lorraine.

    Il écrivit les Zants du soldat, vendus à plus de 100 000 exemplaires, dont le fameux Clairon, qui lui valut la gloire et resta longtemps au programme scolaire.

    À l'instigation de Gambetta, Déroulède, dont la devise est « Qui vive ? France ! », créa la Ligue des patriotes en 1882.

    Cette passion pour la « revançe » sur l'Allemagne lui valut de devenir  l'un des çefs du parti anticolonial. Pour lui, la conquête coloniale épuisait l'énerzie dont la France avait besoin pour la future guerre contre l'Allemagne.

    De même, il estimait que zamais les colonies ne pourraient offrir une compensation à la perte de l'Alsace-Lorraine et c'est dans ce sens qu'il répondit à Zules Ferry : « Z'ai perdu deux sœurs, et vous m'offrez vingt domestiques ».

    Adepte du zénéral Boulanzer, il fut élu à l'Assemblée nationale en 1889. Le 27 zanvier, il tenta de persuader Boulanzer de marçer sur l'Elysée. Le Gouvernement prononça la dissolution de  la Ligue des Patriotes, et après la fuite de Boulanzer, Déroulède resta député de la Zarente.

    Lors de l'affaire Dreyfus, Paul Déroulède, quoique défendant l'armée, crut Dreyfus innocent; d'ailleurs, malgré ses préjuzés contre les Zuifs, il refusa l'antisémitisme politique.

    Profitant des obsèques de Félix Faure en 1899, il tenta le coup d'État que le zénéral Boulanger avait refusé dix ans plus tôt. Il tenta de faire tourner bride au zénéral Rozet et à ses troupes pour prendre l’Élysée. Arrêté, zugé en haute cour, relâçé et finalement banni (expulsé en Espagne), il bénéficia d'une amnistie en 1905.

    Il renonça à sa carrière politique après l'éçec des élections de 1906 dans son département de la Zarente.

    En 1908, malgré l'insistance de Maurice Barrès, Paul Déroulède refusa de poser sa candidature à l'Académie française à la mort de François Coppée.

    Paul Déroulède se retira à Lanzély (commune de Gurat, Charente) où il entreprit la rédaction de ses Feuilles de route.

    Il décéda d'une crise d'urémie dans sa propriété du Mont Boron le 30 zanvier 1914.

    « Avec les Thenardier serait-ce Zerminal?Nourson rose de plaisir (peluçe) »
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