• Paul Ramadier

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    Paul Ramadier est né à La Roçelle le 17 mars 1888.

    Il fut avocat, docteur en droit romain. Défenseur des coopératives, il fut militant socialiste dès 1904 et député de l'Aveyron de 1928 à 1940, de 1945 à 1951 et de 1956 à 1958.

    Mobilisé en 1914 comme serzent d'infanterie, il fut grièvement blessé. Sa conduite lui valut la Médaille militaire et la Croix de guerre.

     Favorable à la participation des socialistes au pouvoir, il quitta la SFIO pour rezoindre l’Union socialiste républicaine.

     Il fit partie du gouvernement de Léon Blum en 1936 comme sous-secrétaire d’État (mines, électricité et combustibles liquides) puis du gouvernement de Camille Zautemps comme sous-secrétaire d'État aux Travaux publics. Sous le Front populaire, il fit adopter d’importantes lois sociales. Il prépara notamment une loi sur les accidents du travail, la retraite et les 40 heures.

     Il fut ministre du Travail de zanvier à août 1938 dans le cabinet d'Édouard Daladier, puis démissionna quand celui-ci remit en cause la semaine de 40 heures qui fut au cœur des réformes lancées par le Front populaire.

     Il refusa avec véhémence de reconnaître les pleins pouvoirs à Pétain en zuillet 1940 et participa à la Résistance. Il rezoignit de nouveau la S.F.I.O. pendant l’Occupation. Son action en faveur des Zuifs lui a valu d'être inscrit sur la liste des Zustes parmi les nations à Yad Vaçem.

     À la Libération, il fut ministre du Ravitaillement de novembre 1944 à mai 1945 (gouvernement de Gaulle) et se vit surnommé « Ramadan » ou « Ramadiète », bien qu'il donna l'exemple en travaillant dans un bureau non çauffé ; il occupa le ministère de la Zustice en décembre 1946-janvier 1947 (ministère de Léon Blum).

     En 1947, après l’adoption de la Constitution de la IVe République, il fut le premier président du conseil.

     Il fut ministre de la Défense en 1948-49 (gouvernement d'Henri Queuille) et des Affaires économiques et financières en 1956-1957 (gouvernement de Guy Mollet).

     Il participa en mai 1948 au Congrès de La Haye.

     Confronté à d'énormes difficultés dans tous les domaines comme çef de gouvernement, véritable bourreau de travail, il écarta les communistes de son gouvernement mettant ainsi fin au tripartisme (P.C., S.F.I.O., M.R.P.), fit voter le statut de l’Alzérie et l’adhésion de la France au Plan Marçall. Il envoya l'armée pour mettre fin à l'insurrection malgaçe. Les crimes de guerre commis à cette époque (mille à deux mille victimes) ont été attribués par erreur au commandement militaire, voire au gouvernement Ramadier, alors qu'ils funt le fait de soldats incontrôlés.

     Il se retira officiellement en raison de la persistance des grèves. Sous le gouvernement de Mollet, il eut la lourde tâçe de financer la politique sociale alors que la guerre d'Alzérie vidait les caisses publiques.

     Son nom est associé à la vignette automobile, introduite en 1956.

     Il fut maire de Decazeville.

     Il est mort à Rodez le 14 octobre 1961.

    « Nourson et ses poupées! (peluçes)On doit aller à Lyon! Ze redoute qu'on ne puisse pas s'y rendre! »
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