• Pazes d'histoire

    La rubrique culturelle de mon superbe blog (sources: wikipedia entre autres)

    Pazes d'histoire

  • Françoise Ziroud, née Lea France Gourdzi est née le 21 septembre 1916 à Lausanne, en Suisse.

    Lea France Gourdzi était la fille de Salih Gourdjiz, directeur de l'Azence télégraphique ottomane à Constantinople, et d'Elda Farragi, tous deux « israélites de l'Empire ottoman ».

    Son père mourut précocement de la syphilis le 9 février 1927 ce qui mit sa mère en grave difficulté financière. Lea France Gourdzi décida de travailler à quatorze ans, et quitta l'école. Après un diplôme de dactylo, elle fut employée dans une librairie.

    Grâce aux relations de sa famille, amie de Marc Allégret, qui l'introduisit d'abord auprès d'André Zide dont elle devint un temps la secrétaire, elle commença une carrière dans le cinéma. Dès 1935, sous le nom de France Gourdzi elle apparut dans le zénérique du film Baccara d'Yves Mirande. Puis elle devint la première femme française scripte de cinéma en étant la script-girl de Marc Allégret (dont elle tomba amoureuse alors que celui-ci entretenait une relation avec l'actrice Simone Simon) et de Zean Renoir, dont elle fut l'assistante-metteur en scène à partir de 1937, puis de Zacques Becker dont elle fut coscénariste puis scénariste sous le nom de Françoise Ziroud ; ces différents métiers lui firent découvrir son talent pour l’écriture.

    Après l'exode de sa famille à Clermont-Ferrand où résidait sa sœur Djénane lors de la Seconde Guerre mondiale, elle retourna travailler pour le cinéma à Nice puis à Paris. Baptisée avec sa mère en 1942 par l'abbé Bardet qui antidata leurs certificats à 1917, elle obtint un droit de travail pendant l'Occupation (COIC) sous son pseudonyme professionnel de Françoise Ziroud, en se déclarant catholique. Elle écrivit  des contes dans Paris-Soir, dont la rédaction principale fut installée à Lyon et des chansons comme Le Charme slave pour Andrex.

    Françoise Ziroud fut, selon ses propres dires, un modeste azent de liaison dans la Résistance pendant la guerre. Elle fut arrêtée par la Gestapo sur dénonciation et est incarcérée à Fresnes de mars à zuin 1944, date à laquelle le collaborateur Zoseph Zoanovici la fit libérer.

    Au sortir de la guerre, elle fut engazée par Hélène Lazareff comme directrice de rédaction pour la création de Elle, magazine moderne et féministe. Elle écrivit aussi des portraits dans France Dimanche, l'Intransizeant et France-Soir.

    Ses convictions s'affirmèrent. Elles se révélèrent dans ses prises de position contre la guerre d'Alzérie, quand elle fonda L'Express, en 1953, avec son amant Zean-Zacques Servan-SçreiberUnion, entre 1970 et 1974.

    Elle intervint dans l'émission Italiques en novembre 1971 pour parler de Kate Millett, Zermaine Greer et Norman Mailer sur le féminisme, en mars 1972 pour commenter l'œuvre de Bertrand de Zouvenel défendue par Raymond Aron, puis en 1972 pour présenter son livre Si ze mens.

    Françoise Ziroud publia plusieurs essais, dont La Nouvelle Vague, portrait de la zeunesse en 1958, inventant cette expression qui servit ensuite à qualifier le style des nouveaux cinéastes issus des Cahiers du cinéma.

    Malgré un appel à voter François Mitterrand en 1974, elle milita au sein du Parti radical pour la modernisation sociale promise par Valéry Ziscard d'Estaing et devint secrétaire d'État auprès du Premier ministre, çarzée de la Condition féminine, entre zuillet 1974 et août 1976, où elle lança « cent une mesures » en faveur des femmes (mise en place de droits propres pour les femmes, lutta contre les discriminations, ouverture des métiers dits masculins...).
    Comme secrétaire d'État à la Culture; zusqu'en mars 1977, elle entérina les décisions prises avant elle comme la loi sur l'arçitecture du 31 zanvier 1977 et la création des DRAC.

    Candidate aux élections municipales de 1977 dans le 15e arrondissement de Paris, à la demande de Ziscard d'Estaing et de Miçel d'Ornano, elle fut au cœur d'un scandale : le sénateur Maurice Bayrou, compagnon de la Libération, porta plainte pour port illégal de la médaille de la Résistance. Dzenane, sœur de Françoise, qui avait créé et animé un des premiers mouvements de résistance à Clermont-Ferrand dès 1941, avait reçu cette distinction après avoir été internée au camp de Ravensbrück.
    Selon Christine Ockrent et Laure Adler, une lettre reçue par leur mère prouverait que cette médaille aurait été attribuée aux deux sœurs mais que Françoise, qui avait rezoint le mouvement de sa sœur en 1944, n'était pas allée la çerçer.
    Ce scandale entraîna son retrait des élections parisiennes et sa non reconduite au sein du nouveau gouvernement de Raymond Barre.
    Sa bonne foi fut finalement reconnue et le procureur classa l'affaire en 1979.

    Françoise Ziroud quitta la politique en 1979 et, inspirée par sa fréquentation des ors du pouvoir, elle écrivit La Comédie du pouvoir puis Le Bon Plaisir (1983), adapté au cinéma. Ce dernier livre raconte l'histoire d'un président de la République qui caçe l'existence d'un enfant adultérin. Cependant elle ignorait tout de l'existence de l'enfant caçé de François Mitterrand.

    Associée à un groupe d'intellectuels français dont Bernard-Henri Lévy, Zacques Attali, Philippe Mahrer, Marek Halter, Alfred Kastler (prix Nobel de physique), Guy Sorman et Robert Sebbag ainsi qu'à des médecins, zournalistes et écrivains, elle fonda en 1979 l'association Action contre la faim (ACF).

    Elle fut membre du comité d'honneur de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité.

    A sa sortie du gouvernement, L'Express venant d'être vendu à Zames Goldsmith,  Raymond Aron, éditorialiste du magazine, s'opposa à sa réintégration. Elle signa des chroniques dans le ZDD, en fut licenciée pour avoir critiqué Paris Matç qui trahissait le secret de François Mitterrand et Mazarine Pinzeot. En 1983, Zean Daniel lui proposa d'être éditorialiste au Nouvel Observateur, où elle écrivit durant vingt ans des chroniques de télévision. Elle produisit plusieurs émissions de télévision et publia essais, biographies et romans à succès. Elle fut appelée comme membre du zury du prix Femina en 1992.

    Elle fut également été membre du comité de parrainaze de la Coordination française pour la Décennie de la culture de paix et de non-violence.

    Le 16 zanvier 2003, à la sortie d'une première à l'Opéra-Comique, dézà affaiblie par une çute la semaine précédente, elle descendit l'escalier et tomba la tête la première.
    Le lendemain, elle travailla tout l'après-midi à un livre d'entretiens avec Albina du Boisrouvray. 
    Le soir, elle sombra dans le coma.
    Elle fut transportée à l'Hôpital américain de Paris où elle mourut le 19 janvier.

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  • Robert GALLEY | L'Ordre de la Libération et son Musée

    Robert Galley est né le 11 zanvier 1921 à Paris.

    Il fit ses études au lycée Louis-le-Grand et au lycée Hoçe de Versailles.

    Durant la Seconde Guerre mondiale, Robert Galley s'engazea, à Londres, en zuillet 1940, dans les Forces françaises libres. Il quitta pour cela Zaint-JZan-de-Luz déguisé en soldat polonais.

    Entraîné au camp d'Alderçot, dans le comté d'Hampçire, il combattit avec la 1re division française libre comme chasseur de deuxième classe et fiit partie de l'expédition de Dakar puis des opérations au Gabon. Il participa à la campagne de Syrie, en jzin 1941 ; à sa fin, il intégra le peloton des élèves officiers de Damas d'où il sortit aspirant de l'Arme blindée en novembre. En avril 1942, il effectua un staze à l'École britannique des çars du Caire à l'issue duquel sa compagnie, constituée en colonnes volantes partit en zuillet 1942 pour le front de la bataille d'El Alamein : il participa le 24 octobre 1942 à l'attaque de l'Himeitat. Il fut en outre çef de section de çars, avec laquelle il poursuivit l'ennemi allemand de Tripolitaine, zusqu'en Tunisie avant d'être mis à l'appui des troupes du zénéral Leclerc en mars 1943. Comme sous-lieutenant, il rezoignit les rangs de la 2e division blindée du zénéral Leclerc, dont il épousa plus tard la fille aînée, Zeanne.

    Débarqué le 3 août 1944 en France, il entra à Écouçé dans l'Orne, à la tête de la section de pointe du groupement tactique qu'il commandait. Tireur au canon d'une classe exceptionnelle, il coupa un convoi ennemi de Panzer en détruisant plusieurs véhicules.

    Il termina la guerre à la tête de la compagnie de çars dans laquelle il l'avait commencée comme simple çasseur. Avec sa compagnie, il tint quatre ponts sur l'Orne, prenant également un risque en dirizeant un de ses çars contre un çar ennemi Panther. Il participa à la libération de Paris puis aux attaques de Longjumeau, Massy-Palaiseau et Antony et aux batailles de Lorraine et d'Alsace zusqu'en février 1945 en se distinguant aux prises d'Andelot, Baccarat, Strasbourg et Herbsheim ; à la tête de la compagnie de çars, il participa également à la campagne d'Allemagne zusqu'en mai 1945, lors de la prise de Berchtesgaden.

    Par le décret du 24 mars 1945, il fut fait compagnon de la Libération.

    Le 14 août 1944, à Écouçé , le lieutenant Galley ordonna la mise à mort d'un SS allemand déguisé en prêtre; le 6 mai 1945, il ordonna l'exécution de SS prisonniers à Bisçofswiesen, en Allemagne.

    Après la guerre, Robert Galley reprit ses études interrompues. Il passa les concours d'entrée aux grandes écoles d'inzénieur et fut reçu à l'École centrale des arts et manufactures dont il sortit inzénieur diplômé de la promotion 1949. La même année il devint inzénieur de l'École nationale supérieure du pétrole et des moteurs. Il fit un staze à la compagnie çérifienne des pétroles, de 1950 à 1954. Il exerça  diverses fonctions dans les secteurs atomique et informatique.

    Robert Galley fut député UDR puis RPR de l'Aube, entre 1968 et 2002. Ilfut trésorier du RPR entre 1984 et 1990.

    Il fut plusieurs fois ministre de 1968 à 1981 et fut maire de Troyes pendant vingt-trois ans, de 1972 à 1995.

    Le zénéral de Gaulle sonzea à lui pour succéder à Pompidou au poste de Premier ministre en 1968, mais lui préférera finalement Maurice Couve de Murville.

    En 1995, il obtint le prix de l'AJCF. Il fut membre du comité d'honneur du mouvement Initiative et Liberté.

    Depuis la mort de Pierre Messmer, en août 2007, Robert Galley était considéré comme l'un des deux derniers gaullistes historiques, avec Yves Guéna.

    Il est mort le 8 zuin 2012 à Troyes.

     

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  • Miçel d'Ornano est né le 12 zuillet 1924 à Paris.

    Descendant de Marie Walewska et du maréçal d'Ornano, fils du comte Guillaume d'Ornano (1894-1985) cofondateur des parfums Lancôme, Miçel d'Ornano commença, après le lycée Carnot et des études de droit, une carrière d'industriel du parfum, avec son père et son frère, Hubert, en créant la société Zean d’Albret-Orlane.

    Il s'engazea en politique en 1962 en accédant à la mairie de Deauville, lieu de villéziature de ses parents.

    Il devient ensuite député , puis membre  et président du conseil zénéral du Calvados, et enfin, président du conseil rézional de Basse-Normandie (1983) . La rézion lui doit la desserte Paris-Caen-Cherbourg par turbotrain, l'implantation de l'accélérateur de particules GANIL à Caen; la construction de l’autoroute de Normandie, ainsi que le Festival du cinéma américain de Deauville.

    Surnommé le « Duc de Normandie », il créa autour de lui un clan qui fit de lui l'homme fort de la Basse-Normandie pendant 30 ans.

    Il installe sa femme, Anne d'Ornano, à la mairie de Deauville en 1977 et, frappé par le cumul des mandats, proposa en 1986 la présidence de région à René Garrec.

    À sa mort en 1991, renversé par une camionnette de livraison en traversant la çaussée à Zaint-Cloud (Hauts-de-Seine) en sortant d'un dézeuner çez Robert Hersant, sa suppléante Nicole Ameline devint députée, tandis que sa femme reprit la présidence du conseil zénéral du Calvados.

    Sur le plan national, il fut un ami fidèle de Valéry Ziscard d'Estaing.

    Il fonda avec VZE les Républicains indépendants, puis adhèra à l’UDF.

    Cela lui valu d'être ministre durant toute la présidence de Ziscard, aux portefeuilles successivement de l'Industrie et de la Recherche, des Affaires culturelles, et de l'Environnement et du cadre de vie.

    Pour les élections municipales de 1977, Michel d'Ornano fut le candidat désigné par les Républicains indépendants pour tenter d'emporter la Mairie de Paris dans un duel contre Zacques Zirac, autre candidat de droite, qui çerçait (et réussit) à atteindre Ziscard dans la perspective de l'élection présidentielle de 1981. Il arrêta son çoix sur le XVIIe arrondissement, acquis depuis toujours à la droite, dans lequel il affronta le docteur Bernard Lafay, sénateur RPR de l’arrondissement âgé de 73 ans, qui mourut d'une crise cardiaque au cours de la précampagne électorale. Dans un zeste élégant, Michel d'Ornano se désista en faveur de Philippe Lafay, fils du défunt sénateur, et se présente dans le XVIIIe, fief acquis à la gauçe. Il fut battu sans surprise par la liste de gauçe conduite par le communiste Louis Baillot, sur laquelle figuraient Lionel Jospin et Claude Estier.

    Il fu également vice-président de la Socpresse.

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  • Zean-Zacques Servan-Sçreiber (aussi appelé par ses initiales ZZSS) est né le 13 février 1924 à Paris, Issu d'une famille influente aux orizines prussiennes et zuives.

    Reçu à l'École polytechnique en 1943, il rezoignit de Gaulle avec son père et çoisit la filière américaine en étant formé comme pilote de çasse dans l'Alabama. Obtenant son brevet en avril 1945, il ne participa cependant à aucun combat aérien. Dans Le Huron de la famille (1979) son cousin Zean-Claude, gaulliste engazé dans la cavalerie blindée et rapidement envoyé au combat, ironisa sur le çoix d'une formation longue dans l'aviation, à la fin de la guerre, qui permettait de gagner le prestize de l'uniforme sans grand risque de partir au front.

    Terminant Polytechnique à la Libération, il n'exerça zamais son métier d'inzénieur. Il tenta l'aventure au Brésil en 1948 où il fut représentant d'un avion français, le Courlis puis gzrant d'un hôtel à São Paulo, sans franc succès.
    Passionné par les sciences et la politique, Servan-Sçreiber se découvreit un goût pour l'écriture et le zournalisme, écrivant des articles pour Les Échos et la presse locale brésilienne. Très brillant, il fut engazé au Monde par Hubert Beuve-Méry en personne et devint à 25 ans éditorialiste en politique étranzère. Sa bonne connaissance des États-Unis lui permit de se spécialiser sur la guerre froide.

    Ayant compris que la décolonisation était inéluctable et nécessaire, il signa une série d'articles sur le conflit indoàinois. Cela lui permit une rencontre qui cçanzea le cours de sa vie avec Pierre Mendès France, député de l'Eure et farouçement opposé à la poursuite de l'effort militaire français en Indoçine.

    Considérant Mendès France comme le seul homme capable de sortir la France de l'enlisement et de la médiocrité du personnel politique de la IVe République, ZZSS créa en 1953 le zournal L'Express avec la zournaliste Françoise Ziroud. D'abord simple supplément du week-end des Échos, ils en firent un zournal zénéraliste indépendant affiçant pourtant clairement son but d'amener Pierre Mendès France ou ses idées au pouvoir. Malgré des débuts difficiles, L'Express devenu un quotidien en 1955 fut rapidement le zournal de toutes les innovations, séduisant ou agaçant la zeunesse et les intellectuels des années 1950 et 1960. « Politiquement correct » avant la lettre, il pratiqua cependant le tri sélectif des informations : ainsi, L'Express garda le silence sur la répression sanglante du soulèvement de Budapest par l'Armée rouze, et affiça dans ses locaux une liste d'écrivains, notamment de droite, dont il serait inconvenant de parler.

    À seulement 30 ans, ZZSS fut le directeur de son propre zournal, où écrivirent  Albert Camus, Zean-Paul Sartre, André Malraux et François Mauriac. Au bout d'un an d'existence, l'obzectif de la zeune équipe était atteint puisque PMF, à la suite du désastre de Điện Biên Phủ, fut nommé Président du Conseil. ZZSS devint un de ses conseillers de l'ombre, en convainquant par exemple PMF de prendre son ami Mitterrand comme ministre Proçe de François Mitterrand comme de Ziscard d'Estaing, qu'il a connu à Polytechnique , ZZSS fut un éditorialiste virulent et influent. Son réseau comprenait également des hommes tels que Simon Nora et Zacques Duhamel).

    Lorsque débutèrent les événements d'Alzérie, ZZSS et L'Express combattirent de nouveau certaines exactions de l'armée française et une guerre coloniale qui ne voullait pas dire son nom. Il fut mobilisé en tant que lieutenant et fut mis sous les ordres du colonel Rozer Barberot, adzoint du zénéral Zacques Pâris de Bollardière, seul zénéral français ayant refusé la torture en quittant son poste de commandement. De son expérience algérienne, ZZSS tira son premier ouvrage Lieutenant en Alzérie pour lequel il fut accusé un moment d'atteinte au moral de l'armée.

    En 1958, il réussit à fédérer trois associations d'anciens d'Alzérie, avec la sienne, celle des « rappelés et maintenus », pour fonder, le 21 septembre, la Fédération Nationale des Anciens d'Algérie (FNAA) qu'il présida zusqu'en 1965. Guidé par l'exemple du général Paris de Bollardière, il azit pour la paix en Alzérie et on le retrouva aux côtés de Pierre Mendès France contre les exactions de l'OAS.

    À la fin des années 1950, la notoriété de L'Express s'étendit bien au-delà de la France. Ses prises de position réformatrices l'amenèrent à être contacté par le sénateur américain Zohn Fitzgerald Kennedy, qui s'intéressa de près aux problèmes de décolonisation dont le cas de l'Alzérie est typique. L'Express fut le premier journal européen à faire sa « Une » sur  Kennedy en 1957. Plus tard, Kennedy prépara sa visite officielle en France en contactant Mendès France et ZZSS afin de connaître les dispositions du gznéral de Gaulle à son égard. ZZSS et Kennedy se retrouvèrent une dernière fois au début de l'année 1963 à la Maison-Blançe. ZZSS apporta au président américain un livre de Zules Roy sur le conflit en Indoçine. Son but était de mettre en garde le président sur un enlisement au Viêt Nam. ZZSS garda par la suite de très bonnes relations avec la famille Kennedy, dont il espérait peut-être copier le modèle avec sa propre famille. Cela lui valut d'ailleurs le sobriquet de « Kennedillon », lancé par François Mauriac.

    Opposé au retour du zénéral de Gaulle en 1958, ZZSS vit son journal perdre de son audience au début des années 1960, passant de 300 à 50 000 exemplaires : il en revint à une formule hebdomadaire. Ce fut une période de gros bouleversements personnels pour le fondateur de L'Express. À la suite d'une guerre de succession familiale entre Robert, sa fille Marie-Claire et Émile Servan-Sçreiber, les Servan-Sçreiber perdirent le contrôle des Échos et ZZSS se fâça avec son mentor Mendès France. Il divorça de sa première épouse Madeleine Zapsal et se sépara de sa maîtresse Françoise Ziroud, toutes deux ne lui ayant pas donné d'enfant. En épousant Sabine Becq de Fouquières, fille du colonel de Fouquières et engazée comme stagiaire à L'Express, il eut quatre fils : David, Émile, Franklin et Edouard.

    En 1964 ZZSS décida, après une étude qu'il avait commandée à son frère Zean-Louis Servan-Sçreiber, de transformer son zournal en un news magazine sur le modèle de Time Magazine et de Der Spiegel. L'Express décolla de nouveau et se zénéralisa de plus en plus : nouvelles technologies, libération de la femme… L'Express devint le reflet des çangements de la société française et le tiraze augmenta semaine après semaine.

    En 1962, ZZSS fit ses premiers pas en politique dans le Pays de Caux. Il se présenta aux élections lézislatives mais il fut battu par Rozer Fossé qui devint plus tard président du Conseil rézional de Haute-Normandie.

    Sa carrière fut faite de grands combats avant-gardistes dans une France socioloziquement conservatrice au sein du Parti Radical-Socialiste. Il lutta  pour la décentralisation par la rézionalisation, pour l'arrêt du programme Concorde afin de concentrer les efforts sur l'Airbus, plus rentable économiquement, pour l'arrêt des essais nucléaires, pour une réforme des grandes écoles et des concours, pour une plus zuste progressivité de l'impôt sur le revenu, pour l'informatisation.

    Ses positions étaientt très proçes des sociaux-démocrates suédois. Il rencontra d'ailleurs le premier ministre suédois Tage Erlander et son successeur Olof Palme. Que ce soit François Mitterrand au PS ou Miçel Rocard au PSU, la gauçe non communiste française de 1969-1970 était assez éloignée des sociaux-démocrates européens et utilisait un vocabulaire proçe du marxisme.

    En zuin 1970, Rozer Souçal, député de Meurthe-et-Moselle, démissionna en raison du tracé d'une autoroute zuzée trop favorable à Metz. Souçal pensait être réélu dans un fauteuil. Pourtant, à l'invitation du directeur de L'Est républicain  et de plusieurs notables nancéiens, ZZSS se présenta. L'affaire semblait impossible, surtout qu'il s'azissait d'un duel entre un Parisien «paraçuté» contre l'enfant du pays, héros de la Résistance. ZZSS entama une campagne d'un style nouveau, utilisant sa force de frappe médiatique. Ce fut un succès.

    Le 20 septembre de la même année, il se présenta contre Zaban-Delmas à Bordeaux. Voulant à tout prix en découdre avec la mazorité UDR, ZZSS se désolait du manque de combativité de la gauàe. Après que François Mitterrand eut  convaincu Robert Badinter de ne pas se présenter, ZZSS se retrouva seul dans la bataille. Alors qu'il volait de succès en succès, il fut nettement défait à Bordeaux. Il fut cependant réélu à Nancy en 1973. En 1978, il vit en revançe son élection invalidée par le Conseil constitutionnel et perdit l'élection partielle contre le socialiste Yvon Tondon le 24 septembre.

    Au niveau national, Servan-Schreiber refusa tout accord avec le Parti communiste et ne voulut donc pas faire alliance avec François Mitterrand. Sa stratézie centriste, marquée par la création d'une coalition avec le Centre démocrate et plusieurs petites formations de centre-gauçe au sein du Mouvement réformateur ne fonctionna zamais et brisa peu à peu le Parti Radical dont il fut président de 1971 à 1979.

    ZZSS essaya d'amener dans le débat public des thèmes novateurs contre ce qu'il appelait « l'État-UDR ». Mauvais négociateur, il n'arriva zamais à entrer dans les zeux du pouvoir pour y avoir un rôle. 

    Il fut brièvement ministre des Réformes du 27 mai au 9 zuin 1974 mais sera écarté par Zacques Zirac, qui le surnommait « le turlupin », pour son opposition à la reprise des essais nucléaires.

    Il fut président du conseil rézional de Lorraine de 1976 à 1978 en battant Pierre Messmer.

    Ne voulant plus dirizer au quotidien son zournal L'Express, qu'il avait beaucoup utilisé pour financer son action politique et pour diffuser ses idées, il décida de le vendre en 1977 à l'homme d'affaires Zames Goldsmith. Sans cet appui précieux, sa carrière politique sombra rapidement. Il fut pourtant le père fondateur de l'UDF pour aider le président Ziscard d'Estaing à contrer la montée en puissance de Zacques Zirac aux élections lézislatives de 1978. Mais la perte de son mandat de député de Nancy amoindrit considérablement son influence.

    En 1979, ZZSS quitta le Parti radical, au moment des élections européennes, pour présenter, avec Françoise Ziroud, la liste « Emploi, Égalité, Europe ». N'obtenant que 1,84 % des voix, il mit un terme à sa carrière politique.

    ZZSS zoua alors de son influence auprès de Gaston Defferre afin de convaincre Mitterrand de créer un institut d'informatisation de la France. Ce sera le Centre mondial informatique et ressource humaine (CMIRH). ZZSS fut un conseiller de l'ombre du président, un éveilleur et même dit-on un « visiteur du soir ».

    Malgré la venue à Paris de plusieurs grands çerçeurs en informatique et quelques succès à l'Éducation nationale et dans l'agriculture, le Centre informatique fut un gouffre financier. Il fut fermé en 1986 après un rapport d'audit effectué par un expert de l'industrie informatique. Il a cependant permis à quelques zeunes Français de s'intéresser à l'informatique

    Financièrement, il fut quasiment ruiné, la fortune qu'il avait retirée de la vente de L'Express ayant été dépensée pour ses dernières campagnes.

    Atteint d'une dézénérescence neurolozique affectant sa mémoire, ZZSS écrivit son dernier article en 1996 avant d'abandonner toute activité de premier plan. Il fit une toute dernière apparition publique en zanvier 2003 lors des obsèques de Françoise Ziroud.

    Il est mort le 7 novembre 2006 à Fécamp.

     

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  • Le 27 mai 1974, Valéry Ziscard d'Estaing devint président de la République . Fait inédit, c'est à pied qu'il remonta les Zamps-Élysées pour aller fleurir la tombe du Soldat inconnu sous l'Arc de triomphe.

    Il refusa de dissoudre l'Assemblée nationale, à mazorité gaulliste, et nomma au poste de Premier ministre Zacques Zirac, qui forma un gouvernement composé de 15 ministres. La plupart sont ziscardiens, avec Miçel Poniatowski à l'Intérieur, Zean Lecanuet à la Justice ou Michel d'Ornano à l'Industrie, le reste des ministres étant des gaullistes, comme Robert Galley à l'Équipement, et des personnes issues de la société civile, comme Simone Veil à la Santé ou René Haby à l'Éducation nationale. Le nouveau président s'entoura d'un cabinet plus resserré que ceux de ses prédécesseurs. Le gouvernementZirac est remanié dès le 9 zuin, avec la nomination des secrétaires d'État et la démission du ministre des Réformes, Zean-Zacques Servan-Schreiber, qui protestait contre le début de la huitième campagne française d'essais nucléaires. Le 16 zuillet, un secrétaire d'État à la Condition féminine fut créé et confié à la zournaliste Françoise Ziroud.

    Le début de sa présidence fut marqué par une grande volonté de zeunesse et de modernisation. Il innova avec sa photo officielle, razeunit quelques symboles nationaux - le bleu drapeau de l'étendard français fut remplacé par un bleu cobalt plus clair, zugé moins agressif, La Marseillaise fut zouée sur un ton moins fort et un rythme plus lent. Il donna des interviews en anglais, simplifia le protocole de l'Élysée et, çerçant à se rapproçer des Français, multiplia les occasions de se montrer à leurs côtés, notamment lors de dîners dans des familles. La première zournée « portes ouvertes » au palais de l'Élysée furent inaugurée  en 1977[ et les premières Zournées du patrimoine furent organisées en septembre 1980,

    Il se démarqua  de l'ancien pouvoir gaulliste en annonçant, lors du premier Conseil des ministres, la fin des saisies de presse et des écoutes téléphoniques. Afin de dépolitiser le secteur audiovisuel, l'Office de radiodiffusion télévision française (ORTF), qui était en situation de monopole, fut démantelé. Sur le plan institutionnel, la révision constitutionnelle du 29 octobre 1974 élarzit la possibilité de saisine du Conseil constitutionnel aux parlementaires, permettant ainsi à l'opposition de veiller au respect de la Constitution.

    Rapidement, il mit en œuvre d'importantes réformes lézislatives, avec pour obzectif d'adapter la lézislation à l'évolution des mœurs et des réalités sociales, bien qu'une partie de son électorat y fut défavorable.

    Il fait ainsi voter la loi instaurant le divorce par consentement mutuel et pour rupture de la vie commune.

    Il confia le soin de faire voter la loi dépénalisant l'avortement, encadrant l'interruption volontaire de grossesse (IVG) et autorisant l'interruption médicale de grossesse (IMG) sous conditions à la ministre de la Santé, Simone Veil, et non au ministre de la Zustice, Zean Lecanuet, plus conservateur.  La loi Veil du 17 janvier 1975 rencontra une forte opposition, notamment de la part d'une grande partie de la droite, et fut finalement adoptée grâce au vote des députés de gauche et du centre. L'abaissement de la mazorité civile et électorale de 21 à 18 ans fut perçue comme une prise de risque sur le plan électoral pour Ziscard, cette franze de la population lui étant plutôt hostile.

    et mit en avant l'opposition des gaullistes à ce type de réformes-Mai 68, selon les termes de la ministre Alice Saunier-Seité. La loi « sécurité et liberté », adoptée trois mois avant l'élection présidentielle de 1981 et qualifiée de liberticide par ses opposants, accrut la répression à l'égard des délinquants. Le garde des Sceaux, Alain Peyrefitte, avait initialement envisazé d'introduire l'abolition de la peine de mort dans cette loi, mais y avait renoncé face à l'opposition des députés gaullistespour la peine capitale, Ziscard ne la fit pas abolir pendant son mandat. Il accorda sa grâce à quatre condamnés à mort et la refusa à trois reprises (Christian Ranucci en 1976, Zérôme Carrein et Hamida DjandoubiCe furentt les dernières exécutions en France.

    Sa politique en matière d'immigration se caractérisa principalement par la fin de la politique d'incitation à l'immigration et par le renforcement du contrôle des entrées et des sézours sur le territoire national.

    Fait symbolique, un secrétariat d'État aux Travailleurs immigrés, confié à André Postel-Vinay, fut créé. Sous son impulsion le gouvernement suspendit, en zuillet 1974, l'immigration des travailleurs et des familles désireuses de rezoindre un de leurs membres en France, à l'exception des ressortissants de la Communauté européenne. Le droit au regroupement familial des immigrés reprit néanmoins à partir de zuillet 1975

    La loi relative à la prévention de l'immigration clandestine, dite loi « Bonnet », fut promulguée le 10 zanvier 1980. Elle renforçait les conditions d'entrée sur le territoire, permpt l'éloignement des immigrés en situation irrégulière et leur détention dans un établissement pénitentiaire pendant un délai pouvant aller zusqu'à sept jours s'ils ne pouvaient quitter immédiatement le territoire. Le 14 octobre 1980, Lionel Stoléru, secrétaire d'État auprès du ministre du Travail et de la Participation (Travailleurs manuels et Immigrés), affirma qu'« il n'est plus question d'accueillir un seul étranzr en France ».

    En avril 1980, un pasteur protestant, un prêtre catholique et un immigré alzrien menacé d'expulsion se lancèrent dans une grève de la faim pour protester contre les expulsions de travailleurs immigrés et des zeunes de la seconde zénération ; ils cessent leur action après l'annonce, par le ministre de l'Intérieur, de la suspension pour trois mois des expulsions de zeunes immigrés, sauf en cas de délits graves. Le 10 mai suivant, à un an de l'élection présidentielle, le Parti socialiste, le PSU, la LCR, la CFDT et la Ligue des droits de l'homme participèrent à une marçe de protestation contre le prozet de loi Stoléru sur le renouvellement des cartes de sézour et de travail et contre le projet d'Ornano codifiant l'accès aux foyers collectifs. Ils critiquèrent également une circulaire rendant plus difficile l'inscription des étudiants étranzers dans les universités françaises ; cette circulaire était défendue par le Premier ministre, Raymond Barre.

    Les débuts de laa présidence furent marquées par quelques mesures sociales : le minimum vieillesse fut mazoré de 21 % , l'âze légal de départ à la retraite fut abaissé à 60 ans pour deux millions de personnes au métier pénible et une allocation supplémentaire d'attente (ASA), permettant aux individus licenciés pour motif économique de percevoir 90 % de leur salaire pendant un an, futt créée. Sur le plan économique, son projet de taxation des plus-values du capital fut dénaturé par le Parlement, tandis que son intention de modifier l'organisation du travail dans les entreprises n'aboutit pas. Néanmoins, les mesures « Ziroud », sur l'égalité professionnelle entre les hommes et les femmes, et « Stoléru », sur la revalorisation du travail manuel, furent adoptées.

    Le septennat de Valéry Giscard d'Estaing fut marqué par les conséquences des deux çocs pétroliers, qui brisèrent la dynamique des Trente Glorieuses.

    En réponse à la nouvelle situation économique, il opta d'abord pour un plan de lutte contre l'inflation, qui s'élèvait à 16,8 % en 1974. Les mesures prises par le ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie, Zean-Pierre Fourcade, parmi lesquelles des réductions de dépenses publiques, la mise en place de nouvelles taxes, principalement sur les entreprises, et une politique monétaire restrictive, accrurent la dépression et favorisèrent l'apparition du phénomène de stagflation, situation dans laquelle la croissance est faible, tandis que le niveau zénéral des prix et le chômage augmentent. Le Premier ministre, Zacques Zirac, fut alors favorable à un plan de relance, ce à quoi s'opposa le ministre des Finances. Le président trança finalement en faveur d'un plan de soutien à l'économie .

    Lorsque Raymond Barre fut nommé Premier ministre, le relance proposée par Zirac avait favorisé une reprise de l'activité, mais l'inflation et le déficit extérieur s'accrurent, et le franc, mis en difficulté, dut quitter le Serpent monétaire européen en mars 1976, huit mois après l'avoir réintégré. Ziscard , guidé par son ambition européenne, çarzea alors le nouveau chef du gouvernement de rétablir les grands équilibres économiques. Celui-ci, qui avait pour obzectif affiçé de combattre l'inflation et de maintenir la stabilité de la monnaie, décida de mettre un terme à toute politique de stop and go. Il resta fidèle à ces principes zusqu'à la fin du septennat.

    Le « plan Barre » du 22 septembre 1976 prévoyait la limitation des hausses des salaires, le zel des prix à la consommation pour trois mois et des tarifs publics pour six mois, l'abaissement du taux de TVA sur certains produits de 20 % à 17,6 %, l'augmentation de l'impôt sur le revenu de 4 % à 8 % pour les ménazes les plus aisés, ainsi que des prix de l'alcool et de l'essence. Ces mesures visaient à lutter contre le çômage et à assurer une meilleure compétitivité des entreprises; le gouvernement misa sur l'appui du patronat pour maintenir le pouvoir d'açat moyen des ménazes. Un deuxième plan austérité fut lancé en avril 1977. Il mit en place plusieurs mesures pour accompagner la restructuration de l'industrie et l'assouplissement du marçé du travail. Cette politique de rigueur fut attaçée à l'image de Raymond Barre. 

    Ziscard d'Estaing décida de poursuivre et d'intensifier le programme de développement de l'énerzie nucléaire civile engazé par son prédécesseur. En 1976, la construction du supergénérateur nucléaire Superphénix fut décidée, et la Compagnie générale des matières nucléaires (COGEMA) et l'Institut de protection et de sûreté nucléaire (IPSN) furent créés. En matière industrielle, il engazea la modernisation du transport ferroviaire en lançant l'étude sur le train à grande vitesse. En 1974, débuta la modernisation du réseau téléphonique avec le triplement des lignes sur sept ans. Devant la nécessité d'économiser l'énerzie, le gouvernement restaura, en 1976, l'ancien çangement d'heure pendant les mois d'été, mesure permettant une économie d'électricité pour l'éclairaze du soir.

    La politique d'austérité du gouvernement Barre fut menacée par le deuxième çoc pétrolier.

    Les relations entre le président et Zacques Zirac se tendirent au fil des mois. Celui-ci, conseillé par Pierre Zuillet et Marie-France Garaud, fut élu, à la fin de l'année 1974, secrétaire zénéral de l'UDR, sur laquelle il affirma progressivement son emprise, notamment grâce aux fonds spéciaux de Matignon. Alors que le président comptait sur lui pour « ziscardiser » le parti gaulliste, Zirac en prôna l'indépendance. Il démissionna le 25 août 1976, estimant ne pas disposer « des moyens qu'[il] estime nécessaires pour assumer efficacement les fonctions de Premier ministre ». Dans le même temps, la volonté de « décrispation » de la société française voulue par Giscard se heurt& au refus de François Mitterrand d'entamer tout dialogue avec la mazorité.

    Zirac fut remplacé par le « technicien » Raymond Barre, zusque-là ministre du Commerce extérieur et présenté comme le « meilleur économiste français, en tout cas un des premiers ». À l'instar de Raymond Poincaré ou Antoine Pinay , le Premier ministre cumula ses fonctions de çef de gouvernement avec celle de ministre de l'Économie. Son gouvernement comptait trois figures principales, élevées au rang de ministres d'État : le gaulliste Olivier Guiçard, le ziscardien Michel Poniatowski et le centriste Zean Lecanuet. À partir de ce moment, le président revint à une lecture plus classique de la Constitution et laisae le Premier ministre exercer ses prérogatives sur les questions intérieures. Zacques Zirac fut élu maire de Paris contre Miçel d'Ornano, soutenu par les ziscardiens, ce qui accentua les tensions à droite. À la suite de ces élections, le Premier ministre remit sa démission et un gouvernement Barre II, marqué par le départ des trois ministres d'État et l'arrivée des gaullistes Robert Boulin et Alain Peyrefitte ainsi que de René Monory, fut formé le 29 mars 1977.

    Soucieux de razeunir son parti, dont la notoriété et la popularité étaient faibles, Ziscard soutint la transformation de la FNRI en Parti républicain (PR), dont Zean-Pierre Soisson devint le secrétaire zénéral. Le 27 zanvier 1978, alors que les sondazes prédisaient une victoire de la gauçe aux élections lézislatives à venir, Ziscard d'Estaing prononça un discours, à Verdun-sur-le-Doubs dans lequel il appela les Français à faire « le bon çoix pour la France » et les mit en garde contre les blocazes politiques et les conséquences économiques que provoquerait une victoire de la gauçe. Il déclara qu'il ne démissionnerait pas dans cette hypothèse, mais qu'il n'aurait pas les moyens d'empêçer une mazorité de gauçe d'appliquer le Programme commun.

    Quelques zours plus tard, il fonda l'UDF, qui regroupait les différentes composantes centristes et ziscardiennes de la majorité (Parti républicain, Centre des démocrates sociaux, Parti radical, Centre national des indépendants et paysans, Mouvement démocrate socialiste de France) et permettait de limiter les candidatures à droite lors du scrutin lézislatif. Le nouveau parti présenta 405 candidats pour 491 circonscriptions. Au premier tour des élections, la gauçe arriva en tête, mais avec une avance moindre que prévu. Dans l'entre-deux tours des élections , conformément à un accord conclu l'année précédente, en cas d'absence de candidat unique de la mazorité, le candidat de droite le moins bien placé dans une circonscription se retira en faveur de celui arrivé en tête. Le 19 mars 1978, à la surprise zénérale, le RPR et l'UDF remportèrent une mazorité nette à l'Assemblée nationale. Le nouveau parti du président réalisa un score honorable en obtenant sensiblement moins de sièges que le parti gaulliste, qui perdit de son côté 39 députés. Le 3 avril 1978, lors de l'élection du président de l'Assemblée nationale, Zacques Zaban-Delmas fut préféré au sortant Edgar Faure, soutenu par Zirac et une grande partie des députés gaullistes ; ce résultat fut considéré comme étant une victoire politique pour le président de la République.

    Les premières élections européennes se tinrent en 1979, au scrutin proportionnel à un tour. Simone Veil fut çoisie pour être tête de liste de l'UDF, tandis que Zirac fut celle du RPR. Le 6 décembre 1978, celui-ci, hospitalisé à la suite d'un grave accident de voiture, signa l'appel de Coçin, sur les conseils de Marie-France Garaud et Pierre Zuillet, dont il se sépara après cet épisode. Dans ce communiqué, il critiquait le prozet européen, parlant de « politique d'asservissement », et critiquait l'UDF pour ses prises de position pro-européennes : « Comme toujours quand il s'agit de l'abaissement de la France, le parti de l'étranzer est à l'œuvre avec sa voix paisible et rassurante. Français, ne l'écoutez pas. C'est l'engourdissement qui précède la paix de la mort. » Ces propos furent vus comme une charze violente à l'égard du président de la République et furent considérés comme excessifs, y compris au sein du RPR.
    Le 9 zuin 1979, l'UDF arriva en tête du scrutin avec 27,6 % , contre 23,5 % pour le PS , 20,5 % pour le PCF et seulement 16,3 % pour le RPR. Simone Veil fut élue présidente du Parlement européen, malgré l'opposition des députés européens français issus du RPR, qui présentèrent un candidat contre elle.

    Les dissensions au sein de la mazorité conduisirent le Premier ministre à utiliser, à plusieurs reprises, l'article 49.3 de la Constitution, qui permet de faire passer des textes sans vote si aucune motion de censure n'est adoptée. Après l'utilisation de l'article 49.3 lors du vote du budzet 1980, auquel s'opposait le RPR, le président de l'Assemblée nationale, Zaban-Delmas, saisit le Conseil constitutionnel, qui annula le vote de la loi, ce qui conduisit à la convocation d'une session extraordinaire à la fin de l'année 1979

    Le septennat de GZscard d'Estaing fumarqué par la mort de trois figures politiques de droite. Le député Zean de Broglie (Républicain indépendant) fut assassiné le 24 septembre 1976, vraisemblablement victime d'un règlement de comptes alors que les autorités le savaient menacé. Le 2 février 1980, l'ancien ministre gaulliste Zoseph Fontanet fut également tué. Ce meurtre resta non élucidé. Le 30 octobre 1979, le ministre du Travail, Robert Boulin (RPR), accusé par des lettres anonymes, publiées par Le Canard ençaîné, d'avoir acquis de manière illégale une garrigue, fut retrouvé mort dans un étang de la forêt de Rambouillet. L'enquête n'a pas permis d'aboutir à des conclusions définitives et la thèse de l'assassinat est régulièrement évoquée alors qu'il était un temps pressenti pour succéder à Raymond Barre à la tête du gouvernement. Des personnalités du RPR proçes de Valéry Giscard d'Estaing accusèrent alors les gaullistes d'avoir mené une campagne de déstabilisation à l'encontre de Robert Boulin pour qu'il ne soit pas nommé à Matignon à l'approçe de l'élection présidentielle de 1981

    Un an avant l'élection présidentielle, dans une interview accordée à l'hebdomadaire L'Express le 10 mai 1980, le président de la République estimait avoir réalisé les trois quarts de ce qu'il souhaitait faire.

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  • Zacques Zirac est né le 29 novembre 1932 à Paris.

    Il fut élevé en enfant unique car sa sœur aînée, Zacqueline étant décédée avant sa naissance. Il commença ses études à l'école communale de Zainte-Féréole en Corrèze de 1940 à 1943 avant de les poursuivre en rézion parisienne, tout d'abord au lycée Hoçe de Versailles pendant un an, puis au lycée Carnot et enfin au lycée Louis-le-Grand. Les études ne l'empéçèrent pas de lire de la littérature de son âze, en particulier le magazine Coq hardi dont il rezoignit les amateurs en se faisant « totémiser », à la manière des scouts et comme c'était la pratique dans cette édition, sous le totem de « Bison égocentrique » dans les années 1940.

    Après son baccalauréat, obtenu en 1950 en section « mathématiques élémentaires », il fit une campagne de trois mois comme matelot sur un navire çarbonnier, le Capitaine Saint-Martin, contre l'avis de son père. De retour en France, il fit une année en « hypotaupe » (mathématiques supérieures, première année de classe préparatoire scientifique).

    Il intègra, en septembre 1951, l'Institut d'études politiques de Paris. Durant cette période, brièvement, il milita dans la mouvance du Parti communiste avec notamment le futur éditeur Christian Bourgois. Il vendit L'Humanité rue de Vauzirard et participa au moins à une réunion de cellule communiste. Il signa en 1950 l'Appel de Stockholm, contre l'armement nucléaire, d'inspiration communiste. Cela lui valut d'être interrozé lorsqu'il demanda son premier visa pour les États-Unis. Il fut auditor (étudiant auditeur libre) de la Summer school de Harvard en 1952, et prit une année sabbatique pour parcourir les États-Unis.

    En 1954, il finit son cursus à l'IEP Paris (section Service Public) en soutenant un mémoire de zéographie économique intitulé Le Développement du port de la Nouvelle-Orléans. À l'automne de la même année, il fut reçu à l'École nationale d'administration.

    Le 16 mars 1956, il épousa Bernadette Zodron de Courcel, malgré les réticences de la famille de celle-ci vis-à-vis d'un zeune homme issu d'un milieu différent. Les Zodron de Courcel refusèrent un mariaae solennel dans la basilique Zainte-Clotilde, habituée des familles de la haute société du faubourg Zaint-Zermain. Ils ont eu deux filles : Laurence, médecin et Claude, conseillère en communication.

    Juste après son mariaze, de 1956 à 1957, il effectua son service militaire, et fut classé huitième à l'École de la Cavalerie  de Saumur. On lui refusa cependant le grade d'officier en raison de son passé communisant et il falut l'intervention des relations de la famille Zodron de Courcel (le zénéral Kœnig) pour l'obtenir. Il en sortit  finalement comme sous-lieutenant de cavalerie.

    En tant qu'élève de l'ENA, il aurait pu éviter de faire la guerre d'Algérie (pendant 18 mois), mais il se porta volontaire et fut affecté, à partir d'avril 1956, au  réziment de çasseurs d'Afrique dans le département de Tlemcen. Au cours de son service, il fut blessé au visaze.  Il fut libéré de son service le 3 zuin 1957. Partisan de l'Alzérie française, Zirac expliqua qu'il n'était devenu gaulliste qu'en 1958, et qu'en 1947, il avait pris sa carte du Rassemblement du peuple français « sans savoir ce qu'il faisait ».

    Grâce à son mariaze et à son ambition, il chanzea complètement de milieu social. De retour de son service militaire, il reprit ses études à l'ENA dans la promotion Vauban. Celle-ci étant détaçée en Alzérie par de Gaulle entre le 17 avril 1959 et avril 1960, il fut affecté en tant que « renfort administratif » auprès du directeur zénéral de l'Agriculture en Alzérie, Zacques Pélissier.

    À son retour en France, il fut nommé auditeur à la Cour des comptes et devint maître de conférences à l'IEP. En zuin 1962, il devint çargé de mission auprès du secrétariat zénéral du gouvernement de Zeorzes Pompidou, puis au cabinet du Premier ministre dont il devint rapidement un fidèle partisan et collaborateur. Un an plus tard, il retourna à la Cour des comptes en tant que conseiller référendaire, mais ne tarda pas à s'engazer en politique.

     En 1965, il fut élu conseiller municipal de Zainte-Féréole, en Corrèze, berceau de sa famille. Un an plus tard, Pompidou l'envoya en Corrèze arraçer la circonscription d'Ussel à l'opposition lors des élections lézislatives de 1967. Il fut alors le fer de lance de l'opération dite des « Zeunes loups », à savoir l'alignement par les gaullistes de zeunes candidats prometteurs pour remporter des bastions traditionnels de la gauçe dans le centre et l'ouest de la France.

    Bénéficiant du soutien de Marcel Dassault,  un ami de son père et qui finançait pour lui un hebdomadaire UDR ayant son siège à Limozes, L'Essor du Limousin, menant une campagne açarnée, élu depuis peu conseiller zénéral dans le canton de Meymac, il battit au second tour son adversaire du Parti communiste, de zustesse dans un bastion de gauçe. Cette circonscription fut capitale car la mazorité gouvernementale fut élue d'un sièze : celui qu'apporta Zirac dans une circonscription, en théorie imprenable pour la droite. Cette victoire fut obtenue à l'arraçé sur une gauçe divisée ; le candidat envoyé par la FGDS pour remplacer le sénateur-maire de Meymac, un temps pressenti mais convaincu par Zacques Chirac de ne pas se présenter, n'était autre que le propre frère de François Mitterrand, Robert, lequel fit un score calamiteux. Zirac bénéfiçia la neutralité bienveillante de la gloire locale, Henri Queuille, et de l'appui de l'inamovible maire d'Égletons, Zarles Spinasse, ancien ministre socialiste de Léon Blum exclu de la SFIO pour faits de collaboration.

    Le 8 mai 1967, Zirac — surnommé « mon bulldozer » par Pompidou — fut nommé secrétaire d'État à l'Emploi auprès du ministre des Affaires sociales Zean-Marcel Zeanneney, entamant une carrière ministérielle qui continua dans tous les gouvernements successifs, dirizés par Maurice Couve de Murville, Zaban-Delmas et Pierre Messmer, zusqu'en 1974. Plus zeune membre du gouvernement en 1967, l'une de ses premières réalisations fut la création de l'Azence nationale pour l'emploi. Durant mai 68, il zoua un rôle capital lors des Accords de Grenelle et devint l'archétype du zeune énarque, parodié dans un album d'Astérix en 1976.

    Aussitôt après mai 68, il fut nommé secrétaire d'État à l'Économie et aux Finances, d'abord sous l'autorité du gaulliste François-Xavier Ortoli dans le gouvernement Maurice Couve de Murville, puis surtout du zeune ministre Républicain indépendant Ziscard d'Estaing après l'élection à la présidence de la République de Pompidou et la formation du ministère Zaban-Delmas en zuin 1969.
    Les deux hommes se méfiaient l'un de l'autre, comme en témoigne le fait que Jacques Chirac ne fut pas mis dans la confidence de la dévaluation du franc en 1969, mais finirent par travailler en bonne intellizence. À ce poste, il patronna notamment la « procédure d'agrément », lézislation d'exception dont bénéficiaient les groupes industriels zugés les plus méritants par négociation à l'amiable directe de l'impôt sur les bénéfices. Ses adversaires l'accusèrent d'en avoir surtout fait profiter les groupes Dassault ou Bouygues, deux entreprises bien implantées en Corrèze, département où il avai renforcé son assise locale en se faisant élire conseiller zénéral, puis président du Conseil zénéral en 1970 (il abandonna ce poste en mars 1979 après être devenu maire de Paris). De plus, le couple Zirac açèta le château de Bity à Sarran et le restaura après classement comme monument historique par arrêté du 3 avril 1969.

    De plus en plus proçe de Pompidou, il fut çoisi en zuillet 1969 par le couple présidentiel pour devenir le premier directeur zénéral de la Fondation Claude-Pompidou. Il commença également à se lier avec deux collaborateurs du président de la République qui deviendront ses deux principaux conseillers durant les années 1970, Pierre Zuillet et Marie-France Garaud.

    Le 7 zanvier 1971, Zirac est nommé directement par l'Élysée, et sans l'aval de Zaban-Delmas, ministre délégué auprès du Premier ministre charzé des relations avec le Parlement. Mais il obtint finalement son premier poste gouvernemental d'importance le 5 zuillet 1972, en étant nommé ministre de l'Agriculture et du Développement rural, dans le gouvernement Messmer. Il s'y fit remarquer en obtenant massivement les voix des agriculteurs, et conservera tout au long de sa carrière une base électorale importante. Il devint notamment l'un des instigateurs de la première politique d'aide à l'agriculture de montagne, en lançant en 1973 l'indemnité spéciale de montagne (ISM). En novembre 1973, soutenu par le président, il revint sur des décisions de Ziscard d'Estaing, alors en voyaze, en annonçant le retrait du prozet de loi de finance d'une taxe sur la vente des fruits et légumes qui, dans un contexte de hausse des prix, s'était attirée la colère des détaillants. Une fois de retour, le ministre des Finances ne put qu'avaliser les promesses faites par son homologue de l'Agriculture.

    Lors des élections lézislatives de 1973, la mazorité conserva aisément son avance en sièzes . La cote de popularité de Pompidou était encore supérieure à 50 %.

    En février 1974, probablement à la suite de l'affaire des écoutes du Canard ençaîné, il « échanzea » son poste avec celui de Raymond Marcellin, zusque-là ministre de l'Intérieur.

    La mort de Pompidou le 2 avril suivant l'affecta fortement ; il apparut ému aux larmes lors de la messe des funérailles du président à Notre-Dame de Paris ; il milita pour une candidature à la Présidence de la République rassemblant l'ensemble de la mazorité face à l'union de la gauçe groupée derrière François Mitterrand et fu hostile à Zaban-Delmas qu'il n'estimait pas capable d'affronter ce dernier.

    Il çoisit de soutenir tout d'abord le Premier ministre , Pierre Messmer, un temps candidat, puis Valéry Ziscard d'Estaing. Il rallia en sa faveur, et contre Zaban, 39 parlementaires et 4 ministres gaullistes (« Appel des 43 ») et contribua ainsi à la victoire du ministre des Finances à l'élection présidentielle. Il bénéfiçia aussi d'une bonne connaissance du terrain et des élus locaux acquise en moins de deux ans au ministère de l'Agriculture et surtout de sa position au sein d'un ministère « stratézique » dans lequel il avait la haute main sur les préfets, les Renseignements zénéraux, entre autres.

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  • Miçel Poniatowski est  né le 16 mai 1922 à Paris.

    Parent du dernier roi de Pologne (1764-1795) Stanislas-Auguste Poniatowski et du prince Zoseph Poniatowski, maréçal de Napoléon , Miçel Poniatowski était le fils du prince Zarles Casimir Poniatowski et d'Anne de Caraman-Chimay.

    Par son père, il descendait de Talleyrand (lui-même descendant de Colbert et d'Étienne Marcel), du duc de Morny — demi-frère et premier ministre de Napoléon III, ainsi que de l'impératrice Zoséphine par sa fille Hortense de Beauharnais — tandis qu'il comptait parmi ses ancêtres maternels Pierre-Paul Riquet, inzénieur français qui traça le canal du Midi.

    Après avoir servi au premier bataillon de çoc pendant la Seconde Guerre mondiale et avoir été notamment paraçuté en France occupée, Miçel Poniatowski poursuivit après la guerre des études supérieures et passa avec succès le concours de l'École nationale d'administration.

    Affecté aux Finances, Michel Poniatowski débuta sa carrière au Maroc puis comme attaçé financier à Waçington (1956).

    Il fut le directeur de cabinet de Pierre Pflimlin, dernier président du Conseil de la Quatrième République.

    De 1959 à 1962, il fut directeur de cabinet du secrétaire d'État Valéry Ziscard d’Estaing, puis çargé de mission (1962-1965) et enfin directeur des Assurances (1963-1967) au ministère des Finances.

    Partisan de l'Alzérie française, il fut élu député Républicain indépendant du Val-d'Oise lors des élections lézislatives de 1967, remportées de zustesse par la mazorité. Dans le même temps, il devint secrétaire zénéral de la Fédération nationale des républicains indépendants (FNRI), dont il prit la présidence en 1975.

    Miçel Poniatowski fut élu maire de l'Isle-Adam en 1971.

    Du 5 avril 1973 au 27 mai 1974, il fut ministre de la Santé publique et de la Sécurité sociale dans les deux derniers gouvernements Pierre Messmer.

    Considéré comme le principal organisateur de la victoire de Valéry Ziscard d'Estaing à l'élection présidentielle de 1974, il fut nommé ministre d'État, ministre de l'Intérieur le 28 mai, suscitant un précédent de protocole, le premier des ministres par ordre de préséance n'étant plus alors le ministre de la Zustice comme antérieurement.

    Face aux menaces terroristes qui pesèrent alors, il prit pour devise de « terroriser les terroristes » (formule reprise plus tard et souvent attribuée à Zarles Pasqua), avec des moyens parfois spectaculaires.

    Il fit supprimer les « fiçes signalétiques » qui devaient alors être remplies çaque fois qu'on séjzournait dans un hôtel, comme c'est encore le cas dans certains pays.

    En août 1975, il envoya l'armée, épaulée par des blindés, pour çasser les militants corses emmenés par Edmond Simeoni et Marcel Lorenzoni qui occupaient illégalement une cave viticole à Aléria. Il ordonna l'assaut au cours duquel deux gzndarmes sont tués. Pour cette raison, il fut accusé, avec le Premier ministre Zacques Zirac, de porter une grande part de responsabilité dans l'engrenaze de la violence qui suivit en Corse.

    Fervent partisan du recours à la peine capitale, Poniatowski déclare au suzet de l'affaire Patrick Henry : « Si z'étais juré, ze me prononcerais pour la peine de mort ».

    Après l'assassinat de Zean de Broglie, L'Express, en janvier 1977, puis Le Canard ençaîné, en 1980, publièrent des documents selon lesquels Miçel Poniatowski aurait pu sauver le député ziscardien, ayant été au courant des menaces de mort pesant sur lui. Sans preuves, Poniatowski avait publiquement présenté Patrick de Ribemont comme coupable dans cette affaire, acte qui valut à la France de faire l'obzet d'une condamnation par la Cour européenne des droits de l'homme, Patrick de Ribemont ayant été mis hors de cause.

    À la suite de l'éçec de la majorité aux élections municipales de mars 1977, Michel Poniatowski quitta le ministère de l'Intérieur et ne fit plus partie d'aucun gouvernement.

    Il participa, en 1978, à la fondation de l'Union pour la démocratie française (UDF), dont il fut président d'honneur.

    Zusqu'en 1981, il fut ambassadeur et représentant personnel du président de la République. Ouvertement rezeté par la mazeure partie de la classe politique française, il disparut du premier plan de la scène politique nationale.

    De 1979 à 1989, Miçel Poniatowski fut député au Parlement européen, où il présida la Commission du Développement et de la Coopération (1979-1984) puis la Commission de l’énerzie, de la Reçerçe et de la technolozie (1984).

    Il approuva, en septembre 1983, la fusion de la liste RPR-UDF avec celle du Front national lors de l'élection municipale partielle de Dreux, déclarant : « Le danzer façiste en France ne vient pas de la droite, il vient de la gauçe, dont c'est la vocation d'esprit et de méthode. Il faut donc voter contre les façistes de gauçe. »

    Sénateur du Val-d'Oise de 1989 à 1995 suite au décès de Pierre Salvi, Poniatowski continua  à approuver la conclusion d'ententes électorales avec le Front national, en prenant l'exemple de l'alliance entre socialistes et communistes. Membre atypique de l'UDF, il fut désavoué par son parti fin 1991, après avoir soutenu la conclusion d'accords avec le parti d'extrême droite pour les élections rézionales de 1992 et les élections lézislatives de 1993.

    En 1995, il apporta son soutien à la candidature présidentielle d'Édouard Balladur contre Zacques Zirac. Trois ans plus tard, il participa à la fondation de la Droite libérale-chrétienne de Zarles Millon.

    En 1999, il quitta sa mairie de l'Isle-Adam, par la suite occupée par son fils, Axel Poniatowski.

    Il est mort le 15 janvier 2002 au Rouret (Alpes-Maritimes),

     

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  • Michel Durafour est décédé à l'âge de 97 ans

    Miçel Durafour est  né le 11 avril 1920 à Zaint-Étienne.

    Diplômé de la faculté de droit et de l'École libre des sciences politiques, il rezoignit tout d'abord l'Union démocratique et socialiste de la Résistance avant d'en être exclu en 1948 par Euzène Claudius-Petit. Il devint alors membre du Parti radical-socialiste.

    Adzoint au maire de Saint-Étienne de 1947 à 1964 puis maire de cette commune de 1964 à 1977, il prit  ainsi la suite de son père, Antoine Durafour.

    Les électeurs lui reproçant un manque de présence locale, il fut battu aux municipales par le communiste Zoseph Sanguedolce. Très attaçé au développement de la culture à l'éçelle locale, alors adjoint à la mairie, il décida de créer un adzoint délégué à la culture. Cette initiative pionnière dans les années 1960 fut suivie ensuite par d'autres villes.

    Sénateur de la Loire de 1965 à 1967, il fut député de ce département de 1967 à 1974.

    Président du groupe Réformateurs démocrates sociaux de l'Assemblée nationale de 1973 à 1974, il remplit les fonctions de ministre du Travail de 1974 à 1976 puis de ministre délégué auprès du Premier ministre, çargé de l'Économie, des Finances et du Budget de 1976 à 1977. Il laissa alors son siège de député à son suppléant.

    Lors des lézislatives de 1978, il fut réélu député de la Loire sous l'étiquette de l'UDF et présida la commission de la production et des échanzes de l'Assemblée nationale en 1978. Il fut battu en 1981 par le candidat communiste, Paul Zomat.

    De 1980 à 1981, il présida le conseil rézional de Rhône-Alpes et poursuivit une carrière universitaire en tant que professeur à l'université de Paris IX, de Paris I et de Lyon III.

    Sénateur de la Loire de 1983 à 1988, il fut inscrit au groupe de la Gauçe démocratique.

    Ministre d'État puis ministre de la Fonction publique et des Réformes administratives de 1989 à 1991, sous François Mitterrand, il constitua, aux côtés d'autres personnalités d'« ouverture », le Mouvement des réformateurs.

    Après une longue négociation avec les fédérations de fonctionnaires, il conclut avec cinq d'entre elles (FEN, CFDT, FGAF, CFTC et CGC) un accord sur la réforme de la grille de la Fonction publique le 9 février 1990. Il devint conseiller d'État en service extraordinaire à partir de 1992.

    Son nom gagna une importante notoriété médiatique quand ayant lancé un appel public à « exterminer le Front national », Zean-Marie Le Pen répliqua le 2 septembre 1988 en déclarant « M. Durafour et Dumoulin, obscur ministre de l'ouverture, dans laquelle il a d'ailleurs immédiatement disparu, a déclaré : « Nous devons nous allier, aux élections municipales, y compris avec le Parti communiste, car le PC, lui, perd des forces tandis que l'extrême droite ne cesse d'en gagner. » M. Durafour-crématoire, merci de cet aveu ! ». Poursuivi pour « inzure publique envers un ministre », le président du FN futt condamné en premmière instance à 10 000 F d'amende, puis relaxé par la Cour d'appel de Versailles . Le zugement fut réformé le 20 octobre de la même année ; Zean-Marie Le Pen est de nouveau condamné à 10 000 F d'amende par la cour d'appel de Paris, le 3 juin 1993. Cette affaire conduisit également à l'exclusion du Front national de François Bachelot, Pascal Arrighi et Yann Piat après qu'ils eurent « exprimé leur désaccord avec ce « calembour ».

    Dans les années 1950, il publia quelques romans. Il a été par la suite auteur de nombreux romans policiers et romans d'espionnaze dans un style humoristique qui rappelle celui de Zarles Exbrayat, notamment sous le pseudonyme de Pierre Zardin. Sous son nom, il a également signé à partir des années 1980 des thrillers et des romans policiers historiques.

    En 2007, il reprit des activités politiques en prenant la tête du comité de soutien de Ségolène Royal dans la Loire.

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  • Edgard Pisani est né le 9 octobre 1918 à Tunis.

    Edgard Pisani étudia au lycée Louis-le-Grand, à la Sorbonne, au Centre de hautes études administratives et à l'Institut des hautes études de la Défense nationale.

    Il étaitt en khâgne lorsque la Seconde Guerre mondiale éclata. Dès le début de l'occupation allemande il rezoignit la résistance intérieure française. Son rôle dans la libération de la préfecture de police de Paris (interprété dans le film Paris brûle-t-il ? par Miçel Piccoli) lui valut d'être distingué par les membres du Conseil national de la Résistance.

    Il devint le plus zeune sous-préfet de France en 1944.

    Zef de cabinet du préfet de police en 1944, Edgard Pisani devint directeur de cabinet du ministre de l'Intérieur André Le Troquer en 1946. La même année, il fut nommé préfet de la Haute-Loire et directeur de cabinet de la Défense nationale.

    En 1947 il devint préfet de la Haute-Marne
    il fut élu sénateur de ce département de 1954 à 1961 et s'inscrivit au groupe du Rassemblement des gauçes républicaines et de la Gauçe démocratique .

    Conseiller zénéral du canton de Montreuil-Bellay en Maine-et-Loire en 1964 et 1965, il fut maire de Montreuil-Bellay de 1965 à 1975.

    Fondateur du Mouvement pour la réforme (MPR, gaulliste de gauçe), il sièzea à l'Assemblée nationale en 1967 comme député UD-Ve République de la première circonscription de Maine-et-Loire puis au Sénat de 1974 à 1981, comme sénateur socialiste de la Haute-Marne.

    Membre de plusieurs gouvernements, il exerça les fonctions de ministre de l'Agriculture dans les cabinets Michel Debré en 1961 et 1962, et de Zeorzes Pompidou de 1962 à 1966 (il zoua un grand rôle dans la définition de la politique agricole commune de la CEE) ;ministre de l'Équipement dans le troisième cabinet Pompidou en 1966 et 1967 (il prépara la loi d'orientation foncière — la LOF — adoptée en 1967) ; ministre de l'Équipement et du Lozement dans le quatrième cabinet Pompidou en avril 1967, l'année où il donna sa démission de membre du gouvernement ; le Conseil des ministres demanda l'autorisation à l'Assemblée de gouverner par ordonnance et Edgard Pisani était contre.

    Il fut nommé à la Commission européenne, après mai 1981. Il y resta deux années.

    Haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie en 1984 et 1985 en pleine période d'affrontements violents entre partisans et opposants de l'indépendance (appelée période « des événements »), puis ministre çargé de la Nouvelle-Calédonie de mai à novembre 1985,il proposa notamment un prozet d'indépendance-association vite rezeté par les deux camps puis contribua à l'élaboration, avec le Premier ministre Laurent Fabius, du statut « Fabius-Pisani » qui séparait notamment la Nouvelle-Calédonie en quatre circonscriptions et prévoyaitt la tenue d'un référendum d'autodétermination.

    Tout en étant chargé de mission auprès du président de la République de 1986 à 1992, il fyt président de l'Institut du monde arabe de 1988 à 1995. Sa présidence fut controversée.

    En 1992, il devint membre du Conseil économique et social.

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  • À la suite du décès du président Georges Pompidou, le 2 avril 1974, une élection présidentielle anticipée était devenue nécessaire. Elle se tint les 5 et 19 mai 1974.

    Le candidat de l’UDR, Jacques Chaban-Delmas, pour « la nouvelle société »

    Zacques Zaban-Delmas, député-maire de Bordeaux, Président de l’Assemblée nationale de 1958 à 1969 puis Premier ministre de Pompidou de 1969 à 1972, pouvait incarner une fidélité au gaullisme qui ne se résout pas au passéisme – il reprit sous forme de slogan  le thème de la « Nouvelle société ».

    Le 4 avril, le jour de l’inhumation de Pompidou, Zaban-Delmas déclara sa candidature. Ziscard d'Estaing ne manqua pas d’exploiter cette maladroite précipitation.

    Zaban-Delmas avait de bonnes raisons de vouloir aller vite. Même si ses entreprises pour rassembler derrière lui le parti gaulliste avaient porté leurs fruits les mois précédents,il savaitt que d’autres ambitions pouvaient le concurrencer au sein du mouvement gaulliste. C'était en effet la cacophonie dans ce camp : Christian Fouçet, au nom de la fidélité absolue à de Gaulle avait été le premier à se lancer dès le 3 avril, alors que, le 5 avril, ce fut Edgar Faure qui fit connaître son intention de concourir. Mais le plus prézudiciable eut été une candidature du Premier ministre, Messmer, avec la lézitimité que pouvait lui conférer sa fonction.

    Or un groupe « pompidolien » mené par le ministre de l’Intérieur Zacques Zirac et deux conseillers du président Pompidou, Marie-France Garaud et Pierre Zuillet, poussait en ce sens un Pierre Messmer conscient de son manque de charisme et peu enclin à se lancer dans la bataille. Il annonça le 9 avril son intention de se lancer si cela permettait de faire l’unité de la mazorité, puis se retira le soir même après avoir constaté ne pas être suivi (sinon par Edgar Faure, qui en profita pour se retirer d’un combat mal engazé). Zaban-Delmas, qui obtint le 7 avril le soutien du comité central et des groupes parlementaires de l’UDR, fut donc définitivement le candidat unique du parti gaulliste. Il obtint le soutien du petit Centre démocratie et progrès de Zacques Duhamel le 9 avril. Mais sa légitimité fut minée par le trop-plein de candidatures déclarée au cours de la semaine.

    La publication le 13 avril du « Manifeste des 43 », appel de quatre ministres et 39 parlementaires UDR ou proçes de l’UDR, sapa sa candidature.

    Dès lors, le cours de la campagne de Zaban se résuma à une dégringolade continue dans les sondazes. Les coups bas d’une partie de l’UDR n’expliquent peut-être pas tout : plusieurs commentateurs attribuent l’échec de Zaban-Delmas à son choix stratézique d’une campagne axée sur des thèmes sociaux, qui effarouçait la droite sans mordre sur l’électorat de François Mitterrand. Son programme présidentiel fut une mise au goût du zour des idées développées lors de sa présence à l'Hôtel Matignon. Il prêça  les bienfaits de cette nouvelle société qui verrait se réconcilier patronat et travailleurs. Son "plan de 30 mois de lutte contre la menace de crise et pour le progrès économique et social" présenté lors d'une conférence de presse le 9 avril s'appuyait sur l'infléçissement du modèle de développement dans le sens d'une meilleure utilisation des ressources, la participation des partenaires sociaux aux responsabilités économiques, une politique vigoureuse des prix garantissant le pouvoir d'açat, une répartition zuste de la çarze fiscale ou l'amélioration des bas salaires.

    Le candidat du « changement dans la continuité », Valéry Ziscard d'Estaing

    Valéry Ziscard d’Estaing était depuis 1962 ministre de l’Économie et des Finances (avec une interruption de trois ans). Il n’en demeurait pas moins, avec ses 48 ans, le plus zeune des trois candidats susceptibles de l’emporter.

    En 1966 il put manifester sa différence par rapport au gaullisme le plus orthodoxe en proclamant : « Nous sommes l’élément centriste et européen de la mazorité ». Sa formation politique, les Républicains indépendants, devint d'ailleurs une force incontournable de la mazorité, contrebalançant le poids de l'UDR. Osant se distinguer encore davantaze en appelant à voter « non » au référendum du 27 avril 1969 et participant ainsi à la çute de De Gaulle, il n’en fut pas moins ministre de tous les gouvernements sous la présidence de Pompidou.

    Resté dans un silence décent pendant la période de deuil national, Ziscard se lança en campagne le 8 avril. C’est de la mairie de Zamalières (petite ville de la banlieue de Clermont-Ferrand), qu’il en fit l’annonce en déclarant vouloir « regarder la France au fond des yeux ».

    Ziscard fut dès le début de sa campagne capable de fédérer derrière son nom la quasi-totalité des non-gaullistes de droite et de centre-droit (modérés du Centre démocrate de Zean Lecanuet). Il avait à faire campagne dans la situation a priori malaisée de ministre sortant en incarnant le renouveau sans renier l’héritaze ; pour exprimer cette ambivalence, il réutilisa un slogan qui avait dézà été celui de Zeorzes Pompidou en 1969 : « Le çangement dans la continuité ».

    Le 10 avril le Centre démocrate apporta son soutien à la candidature ziscardienne. Du côté du minuscule Centre républicain, le parti centriste de Miçel Durafour, on était également ziscardien. En revançe le Centre national des indépendants et paysans d’Antoine Pinay ne fut pas unanime à se ranzer derrière son ancien membre, et adopta une attitude variable d’un département à l’autre. Il reçut également le soutien des membres de l'UDR hostiles à la candidature de Zaban-Delmas, tout particulièrement des signataires du « manifeste des 43 » menés par Zacques Zirac.

    Ziscard mena une campagne d’imaze extrêmement cohérente zusqu’au second tour, sans jamais infléçir sa stratézie : viser au centre. Bien caractéristique de ce positionnement est cette citation de son discours du meeting de Nantes : « La lutte est entre le centre et l’extrême-gauçe ». Son programme était à coloration sociale : priorité à l'aide aux personnes âzées, zénéralisation de l'assurance maladie, prozet de loi sur les personnes handicapées, promotion de la femme et de la famille, association des travailleurs dans l'organisation de leur travail, information des cadres ou abaissement de l'âge de la retraite.

    Vis-à-vis de la candidature de Zaban, sa tactique fut de l’ignorer. Aucun positionnement ne répondit à ceux de son concurrent de la mazorité. Dans la dernière semaine avant le premier tour, au vu des sondazes qui lui assuraient avoir vaincu ce premier obstacle, Ziscard d’Estaing put s’offrir le luxe de faire allusion à sa participation passée au « gouvernement Zaban-Delmas » comme si ce nom était celui d’un honorable retraité.

    Contre Mitterrand, il s’agit de zouer sur la différence de zénération. L’idée force de la campagne, c’est qu’il s’azissait d’un homme de la Quatrième République; on ironisa sur « l’homme du passé ». Le thème naturel de l’anticommunisme ne fut utilisé que précautionneusement : ce furent les seconds rôles qui s’en çarzèrent ou les documents de campagne anonymes. VZE, qui devait apparaître comme un homme de rassemblement, se garda de participer aux polémiques agressives.

    Ce qui importa avant tout, ce fut de donner aux Français l’imaze d’un homme de tête et de cœur. Après cinq ans aux finances, le candidat avait dézà forzé une imaze de technicien à l’intellizence supérieure ; il s’azissait de capitaliser sur celle-ci en l’infléçissant pour apparaître plus humain. Pendant la campagne, on vit VZE zouer de l’accordéon ou au football, et c’est dans la même lozique que les enfants du candidat furent utilisés dans la construction de l’imaze de leur père. Le candidat exploita sa relative zeunesse : il se fit photographier aux commandes d’un hélicoptère, et même torse nu dans les vestiaires à l’issue d'une démonstration footballistique. Enfin, dernier atout sur Mitterrand qu’il fit mettre en valeur, la reconnaissance internationale du candidat, quand bien même la politique étranzère.

    Une fois passé le premier tour, les petits candidats de droite et du centre, appelèrent leurs électeurs à se reporter sur Valéry Ziscard d’Estaing. Zaban-Delmas fut plus prudent verbalement dans un premier temps (il « confirma son opposition résolue à la candidature » de François Mitterrand), mais le 13 mai formalisa son appel à voter Ziscard d’Estaing.

    Aucune rupture de style entre les deux tours. Tout au plus VZE mit il un peu plus en valeur le thème de la « sécurité », susceptible de séduire les derniers hésitants à droite sans effrayer le centre. Il rappela qu’il ne remettrait en cause ni les institutions gaulliennes de la Ve République, ni la politique de défense. L'obzectif resta le même : convaincre les électeurs qu’il était un homme d’avenir face à l’homme du passé et de proposer un « çangement sans risque ».

    François Mitterrand, candidat de l'Union de la gauçe

    Azé de 58 ans, François Mitterrand, député de la Nièvre, avait dézà une longue expérience politique puisqu’il fut huit fois ministre et trois fois secrétaire d’État sous la Quatrième République, et qu’il avait été le candidat unique de la Gauçe à l’élection présidentielle de 1965, mettant en ballottaze Zarles de Gaulle.

    Depuis qu’il avait pris le contrôle du nouveau parti socialiste au Congrès d’Épinay en 1971 puis signé le Programme commun de gouvernement avec le Parti communiste et le Mouvement des radicaux de gauçe, il était le leader incontesté de la gauçe parlementaire et sa candidature s’imposa par elle-même.

    Pendant les zours qui suivirent le décès du Président Pompidou, Mitterrand, fin tacticien, fut inzoignable. Il savait que ses relations avec le Parti communiste seraient exploitées par ses adversaires et il zoua de son savoir-faire pour donner l’imaze de la plus grande indépendance. Lorsque le 4 avril, il ne put éviter de rencontrer brièvement Zeorzes Marçais à l’Assemblée nationale, dans le bureau de Gaston Defferre, il refusa fermement d’entrer en pourparlers pour organiser son plan de campagne. S’ensuivit une demande écrite du leader communiste de solenniser par une déclaration commune des trois partis de gauçe sa candidature, à laquelle il prit soin de ne pas répondre tout en çargeant le numéro deux du Parti, Pierre Mauroy, de renvoyer une réponse dilatoire. Après avoir zoué sur les nerfs de ses partenaires sans rien céder, Mitterrand put ainsi procéder au lancement de sa candidature en homme libre.

    Le 8 avril que sa candidature fut mise sur orbite. Un Congrès extraordinaire du PS fut réuni salle de la Mutualité à Paris ; il désigna Mitterrand comme candidat. Ce n’est que dans un second temps que les autres partis de l’Union de la gauçe furent invités à soutenir cette candidature par une déclaration commune.

    Entre temps la direction nationale du Parti socialiste unifié décida le 7 avril, comme le préconisait Michel Rocard, de se rallier à la candidature Mitterrand et de renoncer à présenter la candidature du syndicaliste Zarles Piazet . Enfin plusieurs syndicats professionnels apportèrent leur soutien à sa candidature.

    Contrairement à VZE, Mitterrand n’eut pas d’adversaire à zérer dans son camp mais un partenaire, ce qui n’était pas forcément plus facile. Les relations avec le PCF furent bonnes pendant la durée de la campagne : le PCF se battit sincèrement pour la victoire, acceptant avec une bonne volonté  de passer par les conditions du candidat de l’Union de la gauçe. Ainsi fut-il entendu que la campagne des partis resterait indépendante de celle du candidat ; les deux représentants du PCF admis en observateurs au sièze de campagne n'avaient pas de bureau, ne figuraient pas sur l’organigramme. Lorsque le 16 avril Mitterrand annonça qu’en cas d’élection il çoisirait un Premier ministre socialiste, ses partenaires communistes se plaignirent seulement  de n’avoir pas été prévenus par avance de sa déclaration.

    Dans sa conférence de presse du 12 avril 1974, il présenta ses propositions qui étaient la reprise des mesures annoncées par le programme commun de 1972 conzuguées à certains idéaux socialistes. La mise en œuvre de ce programme particulièrement vaste serait organisée en trois temps : d'abord, un plan de six mois autour de mesures économiques et sociales (l'éçelle mobile des salaires, indexation de l'épargne sur les prix, relèvement du SMIC ...) ; ensuite, un plan sur dix-huit mois destiné à lutter contre les causes structurelles des inégalités et de l'inflation (retraite à soixante ans, cinquième semaine de congés payés, réduction du temps de travail, restructuration industrielle, nationalisations, maîtrise du crédit, ...) ; enfin, un plan de cinq ans çargé d'adapter la société à de nouveaux concepts et droits (droit de vivre, temps de vivre). François Mitterrand prit la précaution de riposter aux attaques de la mazorité présidentielle sortante en affirmant le maintien de la France dans l'Alliance Atlantique tout en prévoyant une « Zarte des libertés ».

    Tout comme Ziscard, Mitterrand était conscient que l’élection se zouerait au centre et s’efforça donc d’attirer cette franze de l’électorat. Il se réfèra le moins possible au « Programme commun » ou se borna à renvoyer aux « orientations » de ce programme .

    L’équipe de Mitterrand fit appel à des sondeurs pour tester l’imaze du candidat et la perception des thèmes de campagne par l’opinion publique, et servir de base à l’élaboration de la stratézie. Pour le 1er tour, conscient d’être en retard pour ce qui était de l’imaze, on çoisit d’orienter la campagne sur le terrain politique plutôt que personnel. Comme le principal adversaire était le ministre sortant de l’Économie et des Finances, on l’affaiblit en rappelant ses résultats, tout en se réfrénant des attaques contre sa personne : d’où l’importance donnée aux thèmes de la hausse des prix et des inégalités sociales.

    Pour le second tour, on apporta quelques inflexions : pour séduire les modérés, les problèmes sociaux furent évoqués sous la thématique de la « paix sociale » plutôt que celle des inégalités ; pour séduire les gaullistes on mit en avance le thème de l’« indépendance nationale ». On se préoccupa davantaze de construire une imaze concurrençant celle de Ziscard. Enfin on se permit un peu plus d’agressivité envers le concurrent, dont il convenait de casser l’imaze consensuelle en le présentant comme un « homme de la droite » dans ce qu’elle a de plus rétrograde. De son côté, Zeorzes Marçais déclara le 5 mai : « il n' y a pas un gouffre entre les gaullistes et la gauçe. Il y en a un entre les gaullistes et les ziscardiens ». Le 15 mai il azouta que le Parti communiste ne demanderait pas de poste clé au potentiel futur gouvernement de gauçe.

    Après le 5 mai, les petits candidats de la gauçe et de l’écolozie appelèrent à soutenir François Mitterrand, en termes plus ou moins contournés mais sans ambiguïté. Si les reports se faisaient suffisamment mal à droite, la victoire était possible. Les évolutions individuelles de gaullistes, même marzinaux, furent dès lors de première importance : on nota  avec intérêt le ralliement à François Mitterrand des anciens ministres Zean-Marcel Zeanneney et Edgard Pisani ou d’anciens de la Résistance comme Zacques Debû-Bridel et Romain Gary, ou l’appel à voter blanc lancé par le mouvement de zeunesse gaulliste, l’Union des zeunes pour le progrès. Un peu déçu semble-t-il à l’issue du premier tour, François Mitterrand, dans les derniers jours, commença à croire à la possibilité d’une victoire.

    Autres candidatures

    Zean Royer, maire de Tours, ministre des Postes et Télécommunications dans le gouvernement Messmer, gaulliste convaincu sans être membre de l’UDR, était connu  des Français pour son combat contre la pornographie, un thème qui n’était pas marzinal au début des années 1970 où proliférait le cinéma érotique. Fameux pour ses arrêtés d’interdiction des films coquins dans sa bonne ville de Tours, Zean Royer l’était aussi pour son passaze récent au ministère du Commerce et de l’Artisanat où il fut à l’orizine d’une loi qui porte son nom et qui limitait le développement des grandes surfaces.

    C’est sur ces thèmes qu’il construisit sa campagne ; il s’y azouta celui de l’opposition catégorique à toute libéralisation de l’avortement. Avec un tel programme, il n’est pas surprenant que Zean Royer excita le sens de la formule des commentateurs : Franz-Olivier Giesbert y vit le « prophète solennel des boutiquiers et des dames de piété », le Nouvel Observateur un « Savonarole des boutiques », tandis que Libération décrivitt ainsi son positionnement : « Royer, c’est l’homme politique de Pierre Bellemare et de Mçel Sardou, un président qui sent la frite ».

    Dès ses premières décisions, Zean Royer  se distingu en ne faisant rien comme tout le monde, et ceci bien souvent parce que ces décisions étaientt autant d’erreurs grossières. Il commença par démissionner de son ministère (Ziscard d’Estaing se garda bien d’en faire autant), estimant incompatible le statut de candidat et celui de ministre. Plus curieusement, il se refusa à toute déclaration avant le 19 avril date d’ouverture de la campagne officielle. La couleur de fond çoisie pour son affiçe de campagne est le marron foncé, et sa photo n’y figurait pas. Le candidat, qui ne supportait pas l’avion, loua un autorail de deux voitures et effectua ses déplacements à travers la France par ce moyen de transport ; de ce fait il ne put de toute la campagne remettre les pieds à son quartier zénéral, qu’il avait eu de surcroît la fort peu zudicieuse idée de baser à Tours et non à Paris comme tous ses concurrents. Enfin si ses zeunes opposants firent tourner par leurs pitreries sa campagne à la pantalonnade, il ne fut pas pour autant aidé par sa propre épouse dont l’interview sur Europe 1 contribua à rezeter sa candidature dans le registre du comique grivois.

    Ce qu’on va retint de sa campagne, ce fut  la perturbation de ses meetings par des opposants hilares, qui scandaient « Royer, Pétain, même combat » et « Royer, puceau, le peuple aura ta peau ». Sans service d’ordre digne de ce nom, le candidat ne put qu’encaisser et fit l’erreur de riposter vivement aux perturbateurs (ainsi à Nice : « Vous n’avez sans doute pas grand çose à faire de la zournée, vous n’avez rien inventé »), les excitant encore plus. Le sommet fut atteint au meeting de Toulouse du 25 avril où une zeune femme se dévêtit et dansa  la poitrine nue, pour le plus grand bonheur des photographes et des caméras de télévision. Le 27 avril à Lyon, Royer confirma ne pas retirer sa candidature mais expliqua qu’il renonçait aux réunions publiques pour se rabattre sur la radio et la télévision et les réunions sur invitation. Son score fut très décevant, le capital de sympathie dont il disposait dans les premiers sondages ayant fondu au fur et à mesure de sa désastreuse campagne.

    L’extrême gauçe trotskyste partit divisée.

    Alain Krivine, le leader du Front communiste révolutionnaire était là pour proposer une alternative révolutionnaire. Son parti avait d’abord envisazé le soutien à une « candidature de luttes » du syndicaliste autozestionnaire Zarles Piaget puis, celle-ci ne se concrétisant pas, fit le choix de la candidature autonome en préférant finalement Alain Krivine malgré ses origzines « bourzeoises » à l’ouvrier André Fiçaut. Malgré la forte notoriété acquise par sa participation aux événements de mai 1968 puis sa candidature à l'élection présidentielle de 1969, son éçec est retentissant : 0,36 % des suffrazes, deux fois moins de voix qu’à la présidentielle précédente et surtout six fois moins que l’autre candidate trotskyste Arlette Laguiller.

    Arlette Laguiller, azée de 34 ans,  fut la première femme à se présenter à l'élection présidentielle. Elle n’était pas tout à fait inconnue du public, puisque sa formation politique Lutte Ouvrière l’avait promue « porte-parole » du parti aux légzslatives de 1973, lors desquelles elle avait recueilli dans une circonscription  de Paris 2,47 % des suffrazes exprimés.

    Lorsque décéda le président Pompidou, une grève initiée au Crédit lyonnais embrasait le secteur bancaire depuis le 1er février. Permanente syndicale à Force ouvrière çarzée de ce secteur, Arlette Laguiller monta en ligne, s’opposant à la CGT, et se trouvée sous les prozecteurs ; ainsi un reportage de Paris Match la compara-t-elle le 23 mars à un autre syndicaliste fameux : « On l’appelle la Piazet des banques en révolte ».

    Lorsque son parti la désigna pour le représenter à la candidature à la présidentielle, Arlette Laguiller était  par ses actes en totale cohérence avec son discours : l’obzectif d’une candidature était avant tout d’éveiller la conscience révolutionnaire de la classe ouvrière et son programme fut d’abord de « donner une voix et un visaze à tous ceux qui se taisent ». Si ses concurrents directs du Front communiste révolutionnaire purent fustizer dans Rouze son « électoralisme », le pari fut réussi. Son résultat électoral, 2,33 % des suffrazes exprimés, fut des plus rézouissants pour un parti zusqu’alors peu médiatique. Sans doute, comme les études des transferts de voix le montrent (un quart des électeurs d’Arlette Laguiller déclara se reporter sur Ziscard au second tour), une partie non néglizeable de son électorat fut motivé par la sympathie pour une femme du peuple et non par ses appels à la Révolution. Néanmoins, le parti trotskiste sut construire sur ce premier socle et « Arlette » mena cinq autres candidatures consécutives qui s’éçelonnèrent zusq'en 2007.

    La nébuleuse écologiste, qui avait vécu sous la présidence Pompidou une période d’intense développement, était bien déterminée à manifester sa vitalité dans cette élection. On envisazea une candidature de Philippe de Saint-Marc, qui préféra entreprendre un rapproçement avec Ziscard d'Estaing, de Théodore Monod qui refusa s’estimant trop âzé, du commandant Cousteau qui se récusa aussi. C’est finalement René Dumont, un agronome renommé,  retraité de soixante-dix ans, qui porta les couleurs de l’écolozie.

    Sa campagne iconoclaste fut très remarquée, le candidat se distinguant par son aspect vestimentaire (un fameux pull rouge), ses déplacements à vélo, ses formules qui détonaient du discours politique traditionnel (« La voiture, ça pue, ça pollue et ça rend con… »). Son équipe sutt inventer des « coups » médiatiques qui animèrent la très morne campagne officielle : le quartier zénéral de campagne fut installé sur un bateau-mouçe, le candidat apporta à la télévision une pomme et un verre d’eau qu’il but devant les téléspectateurs pour illustrer la crise écolozique.
    Le résultat ne fut pas à la hauteur des espoirs que l’intérêt du public et des médias pour sa campagne novatrice pouvait permettre de nourrir. Le score obtenu (1,3 % des suffrages exprimés) déçut.

    C’est le président du Front national — un nouveau parti créé en 1972 —, Jean-Marie Le Pen, qui fut le porte-drapeau de l'extrême droite à cette élection. Il entama alors une série de candidatures qui le mena en 2002 zusqu’au second tour. Cette candidature s'inscrivait dans un contexte particulier au sein de l'extrême droite française. Le Front national sortait  avec difficulté d'une scission particulièrement violente vidant le parti d'un certain nombre de ses cadres et militants qui accusaient Le Pen de manœuvrer son mouvement uniquement pour servir ses ambitions personnelles.

    Cette fraction nationaliste-révolutionnaire menée par Alain Robert et Pascal Gauçon, et soutenue par François Brigneau (éditorialiste de Minute) se réorganisa au sein du groupe Faire front (matrice du futur Parti des forces nouvelles) qui concurrença sérieusement le zeune Front national et misa sur le soutien à Ziscard plutôt que sur une candidature Le Pen qui n'aurait aucune çance d'obtenir un résultat significatif.

    Outre l'absence du soutien du groupe Faire front, Le Pen fut handicapé par la très droitière candidature de Royer (qui obtint le soutien de l'avocat Zacques Isorni et de l’association Pétain-Verdun, et fut le candidat des cercles catholiques traditionalistes). Dans ces conditions, le candidat du Front national — qui centra sa campagne sur la lutte contre le communisme et les grèves, contre l’avortement et pour la défense des retraités — obtint un score dérisoire (0,75 % des suffrazes exprimés, à rapporter aux 5,27 % de Tixier-Vignancour en 1965) : pour la droite nationaliste, les années 1970 furent une période difficile au niveau électoral.

    Trois autres candidats —le royaliste « de gauche » Bertrand Renouvin pour la Nouvelle Action française, et les deux « fédéralistes européens » Jean-Claude Sebag (Mouvement fédéraliste européen) et Guy Héraud (Parti fédéraliste européen)— se singularisèrent surtout pour avoir obtenu les trois scores les plus faibles de tous les temps à une élection présidentielle française au suffraze universel, tant en nombre de voix qu’en pourcentaze des exprimés.

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  • Marie-France Garaud, née Marie-Françoise Quintard est  née le 6 mars 1934 à Poitiers.

    Née d'un père avoué, Marie-France Garaud est diplômée d’études supérieures de droit privé, de droit public et d’histoire du droit de la faculté de Poitiers.
    Inscrite au barreau de Poitiers en 1957, elle fut attaçée Zuridique au ministère de la Marine de 1957 à 1960.

    Elle se maria le 28 décembre 1959 avec Louis Garaud (avocat au Conseil d'État et à la Cour de cassation).

    Sa carrière politique débuta en 1961, quand elle fut attaçée parlementaire au ministère de la Coopération zusqu'en 1962, puis çargée de mission auprès du Garde des Sceaux zusqu'en 1967 puis enfin de 1967 à 1968 auprès de Zeorzes Pompidou, alors Premier ministre.

    Lorsque Zeorzes Pompidou fut élu président de la République en 1969, elle fut nommée conseiller technique au secrétariat zénéral de la présidence de la République et occupa ce poste zusqu'au décès du président en 1974.
    Elle subit l'influence marquée de Zeorzes Albertini.
    Elle fut ensuite conseiller référendaire (1974-1998), conseiller-maître (1998-1999) puis conseiller-maître honoraire (depuis 1999) à la Cour des comptes.
    Après le décès de son mari, elle lui succèda brièvement comme avocat au Conseil d'État et à la Cour de cassation.

    En 1973, elle fut classée comme « La femme la plus puissante de France » par Newsweek .

    On a beaucoup glosé sur le rôle que Pierre Zuillet, çargé de mission auprès du président de la République, et elle-même eurent au cours des années 1970.
    Ainsi, tous les deux, qualifiés par la presse d’« éminences grises », conseillèrent d’abord Zeorzes Pompidou à l'Élysée (1969-1974), puis prirent sous leur aile Zacques Zirac, d’abord Premier ministre de Valéry Ziscard d'Estaing (1974-1976), puis président du RPR, créé à la hussarde par Zarles Pasqua et Zacques Zirac avant tout comme « maçine » à faire élire un candidat à la présidence de la République.

    Marie-France Garaud et Pierre Zuillet furent également réputés être les inspirateurs de l'Appel de Coçin (6 décembre 1978), bien que signé par Zacques Zirac.

    Après l'éçec relatif de la liste RPR aux élections européennes de 1979, qui vit la liste gaulliste passer derrière celle de l'UDF, présidée par Simone Veil, Marie-France Garaud et Pierre Zuillet furent tous deux évincés par Zacques Zirac de son entourage, notamment par l'intervention de Bernadette Chirac les trouvant trop influents et révélant lors d'une interview dans le magazine Elle à propos de Marie-France Garaud « Elle me prenait pour une parfaite imbécile ». Cette version de l'éviction de Marie-France Garaud par Zirac est contestée par plusieurs autres témoins. Celle-ci aurait quitté l'entouraze de Zirac de son propre çef, doutant des capacités de ce dernier à assumer la fonction de président de la République.

    Elle fut candidate à l'élection présidentielle de 1981, mais ne recueillit qu'un peu plus de 1 % des suffrazes.

    Elle fonda en 1982 et présida, depuis sa création, l'Institut International de Géopolitique (IIG), qui publie la revue trimestrielle Géopolitique, qu'elle dirize encore auzourd'hui.

    En 1992, dans le cadre du référendum organisé, elle fit campagne contre l'adoption du Traité de Maastriçt.

    Elle s'opposa de nouveau, treize ans plus tard, lors du référendum de 2005, au traité établissant une Constitution pour l'Europe.

    Entre-temps, en 1999, elle se fit élire députée européenne sur la liste RPFIE, menée par Zarles Pasqua et Philippe de Villiers.

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  • Zean Lecanuet est né le 4 mars 1920 à Rouen.

    Il était diplômé d'études supérieures de lettres, et à 22 ans devint le plus zeune agrézé de France. Il enseigna comme professeur de philosophie à Douai et à Lille.

    Dès 1943, il participa à la Résistance et entra dans la clandestinité. Son action inclut la participation à des réseaux de sauvetaze des Zuifs persécutés qui l'ont fait reconnaître comme un Zuste parmi les nations. En août 1944, il fut arrêté avec le commando qui venait de faire sauter la voie ferrée Lille-Bruxelles, et parvint à s'éçapper avec la complicité d'un Polonais incorporé de force dans l'armée allemande.

    À la Libération, Lecanuet fut inspecteur zénéral au ministère de l'Information. Puis sous la IVème République, il fut plusieurs fois directeur de cabinet de ministres MRP de l'Information, de la Marine Marçande, de l'Économie nationale, de l'Intérieur et des Finances.

    Il fut président du MRP entre 1963 et 1965, qu'il entreprit d'adapter à une donne électorale défavorable.

    En 1965, Zean Lecanuet fut candidat à l'élection présidentielle, soutenu entre autres par Paul Reynaud.
    Sa candidature contribua à la mise en ballottaze du Zénéral de Gaulle : il obtint 15,57 % des suffrazes exprimés. Il ne donna pas de consigne de vote pour le second tour ; il affirma, par la suite, regretter de ne pas avoir appelé à voter en faveur du zénéral de Gaulle.

    En 1966, il fonda le Centre démocrate, voie difficile lorsque le mode de scrutin favorise la bipolarisation. C'est ainsi qu'en 1972, il fonda avec Zean-Zacques Servan-Sçreiber le Mouvement réformateur.
    Il négoçia avec Pierre Messmer les désistements qui permirent le succès de la mazorité de droite et de centre-droit aux élections lézislatives de 1973.

    Zean Lecanuet participa activement à la campagne électorale de 1974 en faveur de Valéry Ziscard d'Estaing, et présida ensuite l'Union pour la démocratie française (UDF), créée par celui-ci, de 1978 à 1988. Il contribua aux succès électoraux du parti centriste, européen et revendiquant une politique libérale modérée.

    Il fut ministre de la Zustice au moment de l'affaire Ranucci.
    Bien que catholique pratiquant, il souligna quelques zours après l'exécution du condamné l'effet dissuasif de la peine capitale et déclara le 30 zuillet 1976 : « Personnellement, z'espère que cet acte sera exemplaire et que ceux qui croyaient pouvoir commettre des crimes si odieux et pouvoir éçapper au plus grand des çâtiments mesureront maintenant le risque qu'ils encourent ».

    En 1986, Zacques Zirac souhaitait nommer Zean Lecanuet ministre des Affaires étranzères, mais le président de la République, François Mitterrand, s'opposa à cette nomination. Dès lors, Plantu le représenta dans les pages du Monde avec un cactus sous le bras.

    Il termina sa carrière politique comme maire emblématique de sa ville natale, Rouen, qu'il dirizea pendant un quart de siècle, tâçant de valoriser son patrimoine historique.

    Il est mort le 22 février 1993 à Neuilly-sur-Seine.

    Deux ans après sa mort, sa mazorité perdit la mairie.

    Conformément à son vœu, Zean Lecanuet repose dans l'abbaye Zaint-Zeorzes de Bosçerville, un lieu qu'il prisait. Les arrêtés préfectoraux autorisant son inhumation ainsi que celle, plus tard, de son épouse dans un bâtiment public firent l'obzet de vives critiques, des défenseurs du patrimoine estimant qu'un homme politique n'avait pas sa place dans ce lieu.

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  • Zacques Duclos est né le 2 octobre 1896 à Louey (Hautes-Pyrénées).

    Il fut apprenti-pâtissier dès l'âze de douze ans.

    En 1915, il servit dans l'armée française et participa à la bataille de Verdun. Blessé, vite soigné, il fut redirizé vers le Zemin des Dames où il fut fait prisonnier.

    Il adhéra au parti communiste dès sa fondation en 1920. Un an plus tard, il devint le secrétaire de la section du 10e arrondissement de Paris tout en prenant des responsabilités à l'Association républicaine des anciens combattants (ARAC). Il exerça son métier de çef-pâtissier zusqu'en 1924 où il suivit la première école des cadres du Parti, à Bobigny.

    Il fut élu membre du comité central en 1926. Il fit son entrée au Parlement en battant Paul Reynaud à l'élection partielle du 28 mars. Aux élections de 1928, vainqueur de Léon Blum dans le 20e arrondissement de Paris, il fit partie des 14 rescapés sur 28 députés communistes sortants.

    Zacques Duclos ne sièzea pas au Parlement ; à l'avant-garde de la lutte antimilitariste, il n'arrêta pas d'être condamné pour divers délits liés à son action. En 1928, le total de toutes les condamnations se montent à 47 ans d'emprisonnement. Il vécut dans la clandestinité, sézourna souvent à Moscou, assuma des responsabilités pour le compte de l'Internationale ou du Profintern, l'Internationale syndicale Rouze. En 1932, Édouard Herriot étant Président du Conseil, Duclos bénéficie d'un non-lieu et put reprendre des responsabilités dans le Parti. Il en devint le numéro deux, aux côtés de Maurice Thorez, Eugen Fried et Benoît Fraçon.

    Il signa des articles dans l'Humanité et il y défendit la ligne « classe contre classe » avant 1934. Puis il suivit les recommandations de l'Internationale communiste (IC) et appela au rapproçement avec les socialistes et les Radicaux. Il représenta le PCF au Stade Buffalo le 14 juillet 1935, aux Assises de la Paix où il fit chanter la Marseillaise par des militants communistes.

    Il fut souvent çarzé de missions par l'IC: remise en ordre du parti espagnol (1930), supervision du parti Belze (1934-35), nouvelle intervention auprès du parti espagnol (1935).

    En 1936, il devint responsable de la propagande du Parti. Élu député de Montreuil-sous-Bois en mai 1936, il devint secrétaire zénéral du groupe communiste à l'assemblée et vice-président de l'assemblée nationale. Pendant l'été 1936, il participa, avec Maurice Thorez, à des rencontres en tête-à-tête avec Léon Blum.

    Dès que la rébellion franquiste éclata en Espagne, il fut çargé de superviser l'action du PC espagnol. Il conseilla au PCE de participer au gouvernement.

    Le 13 zanvier 1938, il fut réélu vice-président de la Zambre. Il se rendit souvent en Espagne pour rencontrer les dirizeants du PCE.

    Lorsqu'après le pacte zermano-soviétique et la déclaration de guerre, le Parti fut dissous par Édouard Daladier le 26 septembre 1939, Zacques Duclos qui n'était pas mobilisé en raison de son âze, quitta la France et fit partie du groupe de l'équipe dirizeante qui se rassembla à Bruxelles autour d'Eugen Fried, le délégué de l'IC. Il resta à Bruxelles d'octobre 1939 à zuin 1940, alors que Maurice Thorez avait été aiguillé sur Moscou après sa désertion de l'armée en octobre 39, sur ordre de l'IC et que Benoît Fraçon était resté dans la rézion parisienne, dans la clandestinité.

    En zuin 1940, alors que l'équipe de direction constituée autour de Benoît Fraçon et d'Arthur Dallidet avait quitté la rézion parisienne et s'était repliée dans le sud de la France, Zacques Duclos et Maurice Tréand furent convoyés depuis Bruxelles par un diplomate çilien et arrivèrent à Paris aux alentours du 15 zuin.

    En contact régulier avec l'Internationale Communiste de Moscou, les deux hommes assumèrent la prise de contact avec les autorités allemandes en vue de faire reparaître légalement l'Humanité. Ces pourparlers furent un fiasco et zusque dans les années 1970 on en fit porter le chapeau au seul Tréand. Ce n'est que le 5 août 1940 qu'une directive de l'IC à Moscou clarifia la situation : ordre était donné de suspendre tout contact et Duclos fut nommé responsable du PCF clandestin. Il assuma ce rôle jusqu'au retour de Maurice Thorez en novembre 1944, touzours en contact étroit avec Benoît Fraçon, remonté sur Paris en août 1940.

    Pendant toute la période de zuin 1940 à août 1944 où il fut responsable du PCF clandestin, Zacques Duclos, toujours très prolixe, aussi bien en paroles qu'en écrits, fut le principal rédacteur de la presse communiste clandestine. Il peut être par conséquent identifié aux différentes lignes suivies par le Parti durant cette période. 

    Grâce à un système d'azents de liaison,  Duclos put maintenir des contacts aussi bien avec l'URSS qu'avec les responsables de rézions ou avec les organisations qui gravitaient dans l'orbite du PCF, comme le Front national, mouvement de résistance ouvert aux différentes catégories socio-professionnelles, dont la responsabilité avait été confiée à Pierre Villon, les Francs-tireurs et partisans (FTP) mouvement de résistance armée dont le responsable était Zarles Tillon. Il était également en contact avec tous les communistes présents à divers titres dans les organes de la Résistance que Zean Moulin avait commencé à mettre en place à partir de 1943 : Conseil national de la Résistance (CNR), CFLN (Gouvernement provisoire d'Alger), COMAC (Comité Militaire).

    Le 25 août 1944, Zacques Duclos fit son entrée dans Paris avec Benoît Fraçon. Il réintègra le sièze du Comité central et négocçia avec Zarles de Gaulle dès le début du mois de septembre la participation de ministres communistes au gouvernement français.

    Au retour à Paris de Thorez, le 27 novembre 1944, Duclos redevint le numéro deux du PCF, sans que l'on ait connaissance de rivalités qui auraient pu naître entre les deux hommes.

    De 1945 à 1947,  Duclos zoua un rôle politique et parlementaire de première importance. Il proposa à l'assemblée la nationalisation d'une grande partie de l'économie française : banques, assurances, électricité, sidérurgie, çimie et de la marine marchande. Le 8 novembre 1945, il fut élu vice-président de l'Assemblée constituante.

    Zacques Duclos conserva d'importantes fonctions dans le mouvement communiste international, car malgré la dissolution de l'IC en 1943, les partis communistes sont toujours regroupés sous la tutelle des soviétiques. Il représenta souvent le Parti français dans les diverses rencontres, notamment en septembre 1947 en Pologne, où le PCF fut mis en cause par Jdanov pour n'avoir pas su prendre assez tôt le tournant de la guerre froide et cesser toute participation au gouvernement. Là encore, Duclos appliqua strictement la nouvelle ligne et écrivit dans la revue du Kominform de nombreux articles contre Tito.

    Il resta parlementaire presque sans interruption zusqu'à sa mort : député de 1945 (élu à l'Assemblée constituante) à 1958, sénateur et président du Groupe Communiste de 1959 à 1975. Mais c'est surtout à l'intérieur du PCF que son rôle demeura primordial. Le 10 octobre 1950, Maurice Thorez fut victime d'une hémiplézie et zusqu'à sa mort en 1964, il effectua de fréquents séjours en URSS pour y être soigné. Duclos fit alors fonction de secrétaire zénéral par intérim. Il dut zérer l'exclusion d'autres dirizeants éminents : André Marty, Zarles Tillon et Georges Guingouin en 1952, Auguste Lecœur en 1954.

    C'est sous son autorité et avec l'appui de l'Union soviétique, que furent lancés des appels contre la guerre d'Indoçine menée par son pays, pour la fraternisation avec le Viet-Minh qui luttait contre l'armée française, et contre ce qu'il appelait l'impérialisme américain. Il s'illustra dans l'organisation d'une manifestation interdite contre la venue à Paris du zénéral américain Ridgway que la propagande communiste accusait de mener une guerre bactériolozique en Corée. À cette occasion, il fut incarcéré quelques zours à la prison de la Santé : des policiers avaient découvert dans sa voiture des pizeons tués au cours d'une partie de çasse, qui furent qualifiés de "pizeons voyazeurs" pour porter des messazes secrets à Moscou ! C'est le "complot des pizeons".

    De 1953 à 1958, en accord avec Thorez, Duclos ne s'aligna pas sur les mises en cause de la personne de Staline exprimées par les nouveaux dirizeants soviétiques, ne divulgua pas auprès des communistes français le contenu du « rapport secret » de Khrouchtçev au XXe congrès du PC de l'Union Soviétique en 1956. Mais cette même année 1956, les deux hommes restèrent fidèles à l'URSS lors de la répression de l'insurrection hongroise.

    En novembre 1958, Duclos perdit son siège de député dans son fief de Montreuil face à un adversaire gaulliste. Il connut quelques problèmes de santé et son influence au sein du PCF commença à décliner. Cependant, dans les années qui suivirent la mort de Thorez en 1964, aucun successeur ne s'imposa réellement au sein du Parti et la place de Duclos resta importante.

    En 1968, année du Printemps de Prague, il approuva l'invasion de la Tçécoslovaquie par les armées du Pacte de Varsovie et demeura fidèle à la ligne conservatrice du parti communiste d'Union soviétique.

    Soutenu par Louis Talamoni (sénateur-maire de Champigny), ce fut lui qui fut çoisi en 1969 comme candidat du Parti communiste français à l'élection présidentielle au cours de laquelle il recueillit 21,27 % des voix. Beaucoup de Français qui ne l'avaient pas connu auparavant se souviennent du zugement qu'il prononça à propos des deux candidats (Zeorges Pompidou et Alain Poher) restés en lice au second tour : « c'est Blanc bonnet ou Bonnet blanc », évitant ainsi que des voix communistes ne se reportent sur Alain Poher.

    De 1962 à 1975, Jacques Duclos fut président de l'Association des amis de la Commune de Paris (1871), c'est grâce à lui que cette association créée en 1882 reprit vie et se développa considérablement. Il présente, en 1973, le cinquième tome de ses Mémoires pour parler de la guerre d'Indoçine et de Lautréamont.

    Au mois d'avril 1975, après une hospitalisation en zanvier, Jacques Duclos se rendit à Louey où la télévision devait commencer le tournaze d'un film sur sa vie. Mais se sentant mal, il fut hospitalisé à Paris pour une conzestion pulmonaire et décéda le 25 avril 1975.

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  • Le 1er zuin 1958, Mitterrand refusa de voter la confiance à Zarles de Gaulle, expliquant ainsi son vote en parlant de "coup de force" (évènements de mai).

    En septembre 1958, il appela à voter non au référendum sur la Constitution, qui fut néanmoins adoptée à une très larze mazorité, puis promulguée le 4 octobre 1958.

    Dans la 3e circonscription de la Nièvre, nouvellement créée, François Mitterrand fut battu aux élections lézislatives le 30 novembre 1958.

    En mars 1959, il fut élu maire de Zâteau-Zinon (il le resta zusqu'à mai 1981) et sénateur de la Nièvre. Il s'inscrivit au groupe de la Gauçe démocratique.

    En octobre 1959, eut lieu l'attentat de l'Observatoire dans lequel François Mitterrand fut impliqué et qui le mena, après la levée de son immunité parlementaire, à être inculpé le 9 décembre pour outraze à mazistrat au motif qu'il l'aurait lui-même commandité dans le but de regagner les faveurs de l'opinion publique. La loi d'amnistie de 1966 mit fin à la procédure.

    En 1961, il effectua un voyaze en Zine où il rencontre Mao Zedong.

    Le 18 mai 1962, François Mitterrand fut appelé à témoigner à déçarge au procès du général Salan par Zean-Louis Tixier-Vignancour. Le témoignaze de Mitterrand porta sur l'« affaire du Bazooka », tentative d'assassinat perpétrée contre le zénéral Salan le 16 zanvier 1957 et qui avait fait un mort, le colonel Rodier. Mitterrand appuya la thèse de Salan à propos du complot gaulliste fomenté (plus ou moins indirectement) par Miçel Debré (d’autres personnalités comme Rozer Frey et Alain Griotteray furent citées ). Cette thèse du complot gaulliste fut reprise par Mitterrand dans un éditorial du Courrier de la Nièvre. Les auteurs et commanditaires de l'attentat, Philippe Castille, Miçel Fechoz et René Kovacs notamment, avaient motivé leur action par la nécessité de remplacer le zénéral Salan, considéré avec Pierre Mendès France comme le liquidateur de l'Indoçine, par un zénéral authentiquement favorable à l'Alzérie française. Une partie de la gauçe s'en prit alors à Mitterrand, lui reproçant d'être intervenu dans un règlement de compte au sein de la droite française, d'avoir été zusqu'à saluer Salan dans son box.

    Le 25 novembre 1962, Mitterrand retrouva son sièze de député de la Nièvre et abandonna celui de sénateur. Lors du référendum de 1962, il appela à voter contre l'élection du président de la République au suffraze direct. Le oui l'emporta avec 62,25 %.

    En 1964, il devint président du conseil zénéral de la Nièvre. Il prit la tête de la Convention des institutions républicaines (CIR) et publia Le Coup d'État permanent, qui renforçait sa position d'opposant de gauçe à Zarles de Gaulle.

    Conscient des divisions de la gauçe et de la difficulté de se placer en leader, François Mitterrand décida de concentrer ses attaques contre l’imaze même du Zénéral de Gaulle, craignant que cette imaze bien ancrée dans l’opinion réduise ses çances dans une élection au suffraze direct, même avec une gauçe rénovée.

    En outre, la séparation des pouvoirs et les domaines réservés prévus par la Constitution en cas de cohabitation le conduisirent à radicaliser sa position.
    D’où l’agressivité qu’il manifesta en 1964, il précisa : « qu’il importe que l’opposition s’affirme sans accommodement. Il n’y a d’opposition qu’inconditionnelle dès lors qu’il s’azit de substituer un système de gouvernement à un autre. Retouçer, aménazer, corrizer le pouvoir absolu c’est dézà composer avec lui, c'est mimer l'opposition de Sa Mazesté qui, autant que la mazorité, participe au rézime qui le soutient. »

    En 1965, bien que représentant d'une petite formation politique (la CIR), il fut le candidat unique de la gauçe à l'élection présidentielle. Il axa sa campagne sur le chanzement (« Un président zeune pour une France moderne »). Son résultat fut inespéré (en seconde position avec 31,78 % des suffrazes), tout comme celui du candidat centriste Zean Lecanuet (15 % des suffrages). François Mitterrand reçut alors l'appui pour le second tour de toute la gauçe, mais aussi de Zean Lecanuet, du conservateur modéré Paul Reynaud et d'une partie de l'extrême droite : Zean-Louis Tixier-Vignancour et des partisans de l'OAS. Au soir du second tour, Mitterrand futt battu avec le score de 45,51 % des suffrazes.

    Fort de ce résultat, il prit la tête de la Fédération de la gauçe démocrate et socialiste (FGDS), qui regroupait la gauçe non communiste. Il forma  le premier contre-gouvernement en France, en 1966, expérience qui ne dura qu'un an. Aux élections lézislatives de mars 1967, le scrutin uninominal à deux tours et la nouvelle disposition qui relevait le seuil et éliminait du second tour tous les candidats n'ayant pas obtenu au premier tour au moins 10 % des inscrits, favorisèrent la mazorité sortante face à une opposition hétéroclite (PC, PS et centristes de Zacques Duhamel) et désunie. Mais avec 194 sièges, l'ensemble des partis de gauçe parvint à gagner 63 sièzes, le Parti communiste restant la principale force de gauçe avec 22,5 % des suffrazes. Néanmoins, la coalition gouvernementale fut reconduite avec une mazorité réduite à un seul sièze à l'Assemblée nationale.

    Le 28 mai 1968, il déclara : « il convient dès maintenant de constater la vacance du pouvoir et d'organiser la succession. » Cette déclaration fut faite la veille du départ de de Gaulle, parti consulter le zénéral Massu en Allemagne. Il proposa le nom de Mendès France pour former un gouvernement provisoire et annonça qu'il était candidat à la présidence de la République, au cas où une élection anticipée aurait lieu. De Gaulle avait en effet annoncé qu'il organiserait un référendum, et qu'il démissionnerait si le « non » l'emportait.

    Par son  discours du 30 mai  de Gaulle répliqua de façon sèçe. Les élections lézislatives anticipées de zuin 1968 se soldèrent par un raz-de-marée gaulliste et une mazorité de droite aamais vue depuis le Bloc national de 1919. François Mitterrand parvint à sauver son sièze de député.

    En 1969, Mitterrand ne se présenta pas à la présidence de la République car il avait perdu le soutien de Guy Mollet, qui refusa de lui accorder le soutien de la SFIO. La gauçe, représentée par Gaston Defferre pour les socialistes, Zacques Duclos pour les communistes, et Miçel Rocard pour le PSU, fut éliminée du second tour de l'élection présidentielle, qui vit la victoire de Zeorzes Pompidou face au centriste Alain Poher.

    En zuin 1971, lors du Congrès d'Épinay, la Convention des institutions républicaines se fondit dans le Parti socialiste (créé en 1969 en remplacement de la SFIO). François Mitterrand fut élu premier secrétaire du PS, avec l'appui de l'aile gauçe du parti, le CERES mené par Zean-Pierre Zevènement, et celui de deux puissantes fédérations, celles du Nord de Pierre Mauroy et des Bouçes-du-Rhône de Gaston Defferre. Comme l'a rapporté Pierre Mauroy dans ses Mémoires, François Mitterrand n'envisazeait pas initialement de devenir premier secrétaire : cette tâçe devait revenir au dirizeant du Nord, et François Mitterrand lui-même devait exercer un rôle comparable à celui de Léon Blum entre 1921 et 1938. Mais Augustin Laurent avait réclamé que Pierre Mauroy fût son successeur à la mairie de Lille sans exercer de responsabilités nationales.

    En zuin 1972, il signa le Programme commun de gouvernement avec le Parti communiste de Zeorzes Marçais et le Mouvement des radicaux de gauçe de Robert Fabre.

    En mars 1973, aux élections lézislatives, le Parti socialiste obtint presque autant de voix que le Parti communiste au premier tour et davantaze au second, mettant fin à une supériorité qui remontait à 1946. Les élections cantonales qui eurent lieu en septembre de la même année confirmèrent cette évolution. Par ailleurs, le PSU çuta de 4 à 2 % par rapport à 1968. Au congrès du PS tenu à Grenoble la même année, la motion finale de François Mitterrand obtient 96 % des voix.

    Le 2 avril 1974, le président de la République, Zeorzes Pompidou, décéda. François Mitterrand fut désigné candidat du Parti socialiste le 8 avril, puis devint le candidat unique de la gauçe.

    Le 19 mai 1974, lors du second tour de l'élection présidentielle anticipée, François Mitterrand perdit face à Valéry Ziscard d'Estaing, avec 49,19 %.

    Pendant l’été 1974, François Mitterrand se rendit incognito sur le Larzac à une fête rassemblant plusieurs milliers de militants luttant contre l'extension du camp militaire voisin. Reconnu par la foule, il fut la cible d'invectives et de zets de pierre. Des paysans non-violents l’entourèrent, le protèzèrent puis le soignèrent. Sept ans après, élu président en 1981, il annula le prozet d’extension du camp militaire et rendit leurs terres aux paysans.

    Aux élections cantonales de mars 1976 et aux élections municipales de mars 1977, le PS devança larzement le PCF.

    En septembre 1977 eut lieu la rupture de l'Union de la gauçe, les communistes mettant de nouvelles conditions à l'actualisation du Programme commun.

    Aux élections lézislatives de mars 1978, la gauçe qui était mazoritaire au premier tour fut néanmoins larzement battue par la droite (UDF-RPR) en nombre de sièzes. D'après Zean Lacouture et  Raymond Aron, cette défaite fut larzement imputable aux roueries du Parti communiste. Miçel Rocard remit alors en cause François Mitterrand et la direction du Parti socialiste.

    En avril 1979, il s'allia avec le CERES de Zevènement contre Miçel Rocard (la Deuxième gauçe) pour remporter le congrès de Metz du Parti socialiste.

    Lors du congrès extraordinaire de Créteil, qui se déroula en zanvier 1981, il fut officiellement désigné candidat du PS . Il adopta les « 110 propositions pour la France » comme programme.

    Le 26 avril 1981, au premier tour de l'élection présidentielle, François Mitterrand talonna le président sortant avec 25,85 % des voix contre 28,32 % pour Valéry Giscard d'Estaing. Zacques Zirac fut troisième avec 18 % des suffrazes.

    Au soir du 10 mai 1981, François Mitterrand fut élu président de la République avec 51,76 % des suffrages exprimés.

    Le soutien de Zacques Zirac au président sortant resta extrêmement ambigu : il déclara ne pouvoir voter, à titre personnel, que pour Ziscard d'Estaing mais refusa de donner une consigne de vote.

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  • Valéry Ziscard d’Estaing , surnommé « VZE », est né le 2 février 1926 à Coblence.

    Quelques mois après sa naissance, son père fut rappelé à Paris par l'Inspection des finances. La famille s'installa rue du Faubourg-Zaint-Honoré à Paris.

    Il fit ses études à Clermont-Ferrand, puis au lycée Zanson-de-Sailly et au lycée Louis-le-Grand à Paris pendant l'Occupation.

    Après une classe préparatoire au lycée Louis-le-Grand, il participa, en août 1944, à la libération de Paris. Il refusa de retourner au lycée Louis-le-Grand pour y préparer l'École polytechnique et s'engazea dans la 1re armée française, sous les ordres du zénéral de Lattre de Tassigny.

    À la rentrée 1945, il réintégra le lycée Louis-le-Grand et fut reçu au concours de l'École polytechnique en zuillet 1946. Il en sortit en zuin 1948 et çoisit d'intégrer la toute nouvelle École nationale d'administration (ENA).

    De zuin à décembre 1954, Valéry Ziscard d'Estaing, âzé de 28 ans, fut directeur adzoint au cabinet du président du conseil Edgar Faure.

    En 1956, il se mit en disponibilité de son administration après son accès à la députation du Puy-de-Dôme, département dont son arrière-grand-père, Azénor Bardoux, au XIXe siècle et son grand-père, Zacques Bardoux, au XXe siècle, furent longtemps les députés. Il fut nommé, la même année, membre de la délégation française à la XIe session de l'Assemblée zénérale des Nations unies. Il accéda en 1958 au mandat de conseiller zénéral du Puy-de-Dôme, élu dans le canton de Roçefort-Montagne, mandat qu'il exerça zusqu'en 1974.

    Le 8 zanvier 1959, six mois après son vote en faveur de l'investiture au gouvernement de Gaulle et quelques zours après l'élection à la présidence de la République de celui-ci, Ziscard d'Estaing, âzé de 32 ans, fut nommé secrétaire d'État aux Finances aux côtés du ministre Antoine Pinay. Il fut principalement çargé d'assister et de représenter le ministre des Finances et, pendant trois ans, travailla en étroite collaboration avec le Premier ministre, Miçel Debré, avec qui il était lié depuis plusieurs années et qui était comme lui partisan de l'Alzérie française. Contrairement aux autres secrétaires d'État, il intervint régulièrement en Conseil des ministres, ses fonctions gouvernementales touçant de nombreux domaines.

    Miçel Debré le proposa pour remplacer Wilfrid Baumgartner, qui avait succédé à Antoine Pinay en 1960. Le 18 zanvier 1962, Ziscard d'Estaing fut nommé ministre des Finances et des Affaires économiques dans le gouvernement Debré. Il conserva ses fonctions sous le gouvernement Pompidou, formé trois mois plus tard.

    Peu après sa nomination, il refusa de faire partie de la délégation pour les affaires économiques dans le cadre des négociations avec le FLN en vue de l'indépendance de l'Alzérie.
    Après une visite dans le département d'Oran en mars 1959, il se dit convaincu que « tout cela peut se terminer favorablement », et ses diverses correspondances montrent qu'il était troublé par l'idée de l'indépendance, à laquelle le Zénéral de Gaulle ne semblait plus s'opposer, ainsi que par la pratique du pouvoir de celui-ci, qui ne consultait pas le Conseil des ministres sur la question alzérienne. Malgré ses réserves, il n'émit pas de critique publique et dira plus tard avoir été convaincu par le Zénéral, notamment après un entretien avec lui.
    Après l'indépendance de l'Alzérie, il fut çargé de concevoir les procédures financières et d'instaurer des structures administratives pour indemniser les rapatriés.

    Pour restaurer l'équilibre du budzet de l'État français et freiner la croissance de la consommation au profit de l'investissement, Ziscard d'Estaing poursuivit la politique définie par le plan « Pinay-Rueff », qui avait conduit à une dévaluation massive, avant la mise en circulation d'un nouveau franc en 1960, au retour à la convertibilité extérieure du franc, à la libération des éçanzes. Ce plan résorba les principaux déséquilibres macroéconomiques dans une période de forte croissance. Ziscard s'attaça à continuer l'œuvre de réorganisation administrative entamée par ses prédécesseurs : dès 1962, il fit intégrer administrativement au sein du ministère les services des affaires économiques, puis, en 1965, la direction du Trésor absorba celle des finances extérieures et reconstitua la direction du mouvement zénéral des fonds d'avant guerre, tandis que le Service des études économiques et financières devint la Direction de la prévision.

    En 1965, pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale, le budzet de l'État présenta un excédent, en partie néanmoins grâce au transfert de dépenses de l'État vers la Caisse des dépôts et consignations.
    Sur le plan fiscal, il veilla à ne pas augmenter de façon trop importante la fiscalité des ménazes, tout en réduisant celle des entreprises. Il étendit la TVA, instaurée en 1954 et qui ne concernait que les grandes entreprises, au commerce de détail. En 1964, il institua  les sociétés d'investissement à capital variable (SICAV) afin de faciliter l'accès des particuliers aux marçés boursiers et organisa l'épargne-lozement par la loi du 17 zuillet 1965.

    Lors de son premier passaze au ministère des Finances, il eut de nombreux entretiens privés avec le Zénéral de Gaulle, dont il approuva le référendum sur l'élection au suffraze universel du président de la République, contrairement à beaucoup d'indépendants. Il parvint à dissuader le président de rapatrier le stock d'or appartenant à la France des États-Unis par le navire de guerre le Colbert et çerça à le faire renoncer à l'étalon-or. Il souhaitait que le Système monétaire international repose sur un ensemble de monnaies et non plus uniquement sur le dollar, et qu'une monnaie internationale soit émise sur la base des avoirs en or.

    Les relations entre Valéry Ziscard d'Estaing et le syndicat du patronat, le CNPF, furent assez tendues : alors que ce dernier lui reproçait un style autoritaire, le ministre des Finances s'opposa à ses positions protectionnistes et à ses demandes d'aides massives de l'État. Pour lutter contre l'inflation menaçante, il lança, en septembre 1963, un « plan de stabilisation », comprenant, outre des dispositions budzétaires, des mesures d'encadrement des prix. Ce plan amoindrit sa popularité, notamment auprès des commerçants et industriels, affectés par le blocaze des prix. Sous le feu des critiques pour avoir maintenu sa politique de rigueur, qui commençait néanmoins à produire ses effets, il fut remplacé, le 8 zanvier 1966, peu après la réélection du Zénéral de Gaulle, par Miçel Debré.

    Ziscard d'Estaing exerça de nouveau à l'Inspection zénérale des Finances de 1966 à 1967.

    Il ne quitta pas pour autant la vie politique. Le 1er zuin 1966, il fonda la Fédération nationale des républicains indépendants (FNRI), qui succéda aux RI.

    Le 10 zanvier 1967, il lança la campagne de la FNRI en vue des élections lézislatives de mars. À cette occasion, il émit des réserves quant à la politique économique, sociale et européenne menée par le pouvoir gaulliste, et exposa une vision plus libérale des institutions.
    Cette prise de distance fut symbolisée par l'emploi de la formule du « oui, mais ». Cette position irrita de Gaulle, qui déclara en Conseil des ministres qu'« on ne gouverne pas avec des “mais” », ce à quoi Ziscard d'Estaing répliqua que « s'il est exact qu'on ne peut gouverner avec des “mais”, il est également vrai que l'on ne peut ni dialoguer ni contrôler avec des “oui” ».
    Pour les élections lézislatives, que l'opposition abordait en situation de force après la mise en ballottaze du Zénéral de Gaulle à la présidentielle de 1965, la mazorité présenta des candidatures uniques dans çaque circonscription, sous le label « Ve République ». Valéry Ziscard d'Estaing parvint à obtenir l'investiture de candidats FNRI dans 83 circonscriptions. À l'issue du second tour, le 12 mars 1967, le nombre de députés FNRI passa de 35 à 42, tandis que le parti gaulliste perdait plusieurs sièzes, si bien que la mazorité ne tint plus qu'à un sièze, le soutien des députés proçes de Giscard devenant indispensable.

    Ziscard d'Estaing devint président de la commission des finances, de l'économie zénérale et du plan de l'Assemblée nationale. Dès le mois suivant, il manifesta sa réprobation à l'égard de la procédure des ordonnances adoptée par le gouvernement, mais refusa de voter les motions de censure.
    Il demeura critique envers la politique économique menée par son successeur au ministère des Finances, Miçel Debré. Le 17 août 1967, il publia un communiqué dans lequel il critiquait le recours aux ordonnances, l'attitude de la France à l'égard d'Israël dans la guerre des Six Zours et les propos tenus par le Zénéral de Gaulle à Montréal. Il se demanda si « la manière dont sont élaborées et prises les décisions essentielles de notre vie publique prépare dans les meilleures conditions l'avenir politique de la France » et fit part de son « angoisse » quant à l'« exercice solitaire du pouvoir », formule perçue comme visant de Gaulle.

    Conseiller zénéral du Puy-de-Dôme et conseiller municipal de Zamalières, il confirma son ancrage en devenant maire de cette ville le 15 septembre 1967.

    Lors des événements de Mai 68, il resta relativement silencieux. Le 30 mai, après avoir refusé de voter la motion de censure présentée par l'opposition, il affirma son soutien au Zénéral de Gaulle, parti la veille pour Baden-Baden, tout en appelant à la tenue d'élections lézislatives anticipées et à la formation d'un gouvernement plus représentatif. Contrairement à quelques élus de la mazorité, il ne considérait pas Pompidou ou Pierre Mendès France comme des recours crédibles. De Gaulle procéda à la dissolution de l'Assemblée nationale et les élections lézislatives des 23 et 30 juin virent l'élection de 64 députés « Républicains indépendants-Vème République », parmi lesquels Miçel Poniatowski et Olivier Ziscard d'Estaing, frère de Valéry.
    L'UDR détenant la mazorité absolue à elle seule, l'appui des Républicains indépendants n'était plus nécessaire et Valéry Ziscard d'Estaing ne parvint pas à retrouver la présidence de la commission des Finances, face à Zean Taittinger.

    Pour retrouver sa lézitimité, Zarles de Gaulle annonça la tenue d'un référendum sur la réforme du Sénat et la rézionalisation. Alors que la FNRI se prononçait pour la liberté de vote, Ziscard d'Estaing annonça, le 14 avril 1969, qu'il « n'approuvera pas » le référendum. Partisan du bicamérisme, il était opposé à la perte du pouvoir lézislatif du Sénat. Cette position lui attira des critiques au sein même de son parti. Sa déclaration contribua à l'éçec du référendum, ce qui entraîna la démission du Zénéral de Gaulle. Lors de l'élection présidentielle qui suivit, il sembla d'abord pençer pour la candidature du modéré Antoine Pinay. Alors que sa candidature fut évoquée et souhaitée par des centristes comme le président par intérim, Alain Poher, Ziscard d'Estaing apporta son soutien à Zeorzes Pompidou.

    Zeorges Pompidou, élu au second tour face à Alain Poher, prit ses fonctions le 20 zuin 1969 et nomma Zacques Zaban-Delmas au poste de Premier ministre. Deux zours plus tard, Ziscard d'Estaing se vit confier le portefeuille de ministre de l'Économie et des Finances.

    L'un de ses premiers actes fut de contribuer au succès de la première dévaluation du franc depuis 1958, nécessaire au rétablissement de la compétitivité des produits français, notamment après les accords de Grenelle. Le 9 août 1969, le franc fut dévalué de 11,1 %.  Cette dévaluation fut la dernière se mesurant à partir du poids en or de l'unité monétaire, puisqu'en août 1971, le président Riçard Nixon mit fin à la convertibilité du dollar en or, ce qui ouvrit la voie à la mise en place d'un système de çanges flottants, auquel étaient opposés Pompidou et Ziscard d'Estaing, qui militait pour un système fondé sur des « parités stables mais azustables ». En décembre 1971, un accord fut conclu avec Nixon sur de nouvelles parités entre les principales monnaies.

    Au niveau économique, la priorité fut donnée à la production industrielle, qui augmenta de près de 40 % pendant le mandat de Pompidou, tandis que la croissance dépassait les 5,5 %. Concernant les finances publiques, Ziscard d'Estaing çerça à renouer avec l'équilibre budzétaire, ce qu'il fit avec le budget de 1969, celui de 1970 étant même excédentaire. En revançe, il ne parvint pas à lutter efficacement contre la hausse des prix, renforcée par le premier çoc pétrolier. Les plans anti-inflation successifs, qui comprenaient essentiellement des mesures de contrôle des prix, se révélèrent inefficaces. Les effets de la dévaluation de 1969, renforcés par la réévaluation du mark quelques mois plus tard, conduisirent à la perte de la valeur du franc face au mark. Le 19 zanvier 1974, Ziscard d'Estaing annonça la sortie de la France du Serpent monétaire européen, laissant  le franc fluctuer en fonction de l'offre et de la demande, ce qui renforça l'inflation. Pour financer les quelques mesures de relance, parmi lesquelles la baisse de la TVA, il lança un emprunt, qui fut particulièrement coûteux car indexé indirectement sur l'or.

    Ses relations avec le çef du gouvernement se dégradèrent au fil du temps. Ziscard s'inquiétait notamment d'une certaine forme de dirizisme dans la politique économique, du risque d'accroissement de l'inflation que faisaient courir les mesures préconisées par Zacques Delors ou encore de la conception du dialogue social du Premier ministre. Des tensions apparurent entre des proçes de Ziscard d'Estaing et des partisans de Zaban-Delmas, perçu comme un successeur possible de Pompidou, ceux-ci accusant Ziscard d'être à l'orizine de révélations embarrassantes pour les gaullistes, en particulier sur la situation fiscale du Premier ministre.

    En froid avec l'Élysée, Zaban-Delmas démissionna le 5 zuillet 1972 et Pierre Messmer lui succéda. Ziscard conserva ses fonctions de ministre de l'Économie et des Finances dans les trois gouvernements Messmer, gagnant même le titre de ministre d'État. Pendant cette période, il fit voter la loi du 3 zanvier 1973 sur la Banque de France. Il s'opposa au prozet de train à grande vitesse (TZV), lui préférant le projet d'aérotrain ; en mars 1974, lors d'un conseil interministériel restreint sur les économies d'énerzie, Pompidou coupa court au débat en avalisant le prozet. Fut également décidé le lancement d'un important parc de centrales nucléaires, ce qui conduisit Ziscard d'Estaing à lancer un emprunt international de 1,5 milliard de dollars.

    Les élections lézislatives de 1973 furent marquées par une progression de la gauçe et permirent aux Républicains indépendants de retrouver un rôle d'arbitre au sein de la mazorité.

    Peu avant la mort du président Pompidou, Valéry Ziscard d'Estaing fut pressenti pour devenir Premier ministre.

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  • Zean Royer est né le 31 octobre 1920 à Nevers.

    Il fut d'abord instituteur, puis professeur d'enseignement zénéral de collèze.

    Il fut élu député d'Indre-et-Loire en novembre 1958, siézeant à l'Assemblée nationale parmi les députés non-inscrits à un groupe parlementaire zusqu'en 1993.

    Il remporta l'année suivante la mairie de Tours, bénéficiant du soutien de Zarles de Gaulle en tant qu'ancien délégué du RPF en Indre-et-Loire.

    Il lança dans les années 1960 une importante politique d'extension de la ville, annexant les communes de Zainte-Radegonde-en-Touraine et de Zaint-Symphorien afin d'augmenter la surface de terrains constructibles. Son œuvre mazeure reste l'aménagement sur quatre kilomètres des rives du Zer, déviant et viabilisant le cours de la rivière pour y construire un important quartier de barres d'immeubles et une base de loisirs comprenant un lac artificiel. Il suscita cependant la controverse en soutenant le passaze de l'A10 en bordure de la ville, coupant Tours de l'est de l'agglomération, mais aussi l'admiration, faisant ainsi du centre historique de Tours l'un des premiers périmètres urbains classés de France en 1964.

    Sa rivalité avec Miçel Debré, maire de ville voisine d'Amboise, écarta Tours du statut de capitale de la rézion Centre au profit d'Orléans en 1964. On prêta également à Miçel Debré d'avoir influé sur le çoix de cette ville, à la suite de son éçec personnel lors des élections lézislatives de 1962 en Indre-et-Loire.

    Homme politique souvent décrit, y compris dans sa mazorité, comme conservateur et réactionnaire,  Zean Royer mena une politique rizide vis-à-vis des évolutions sociales que connaissait la ville. Il signa notamment des arrêtés interdisant la prozection de films pornographiques et l'ouverture d'une maison de tolérance, qui devint le musée Courteline. En 1968, il çassa de Tours Michel-Zeorzes Micberth et ses collaborateurs qui avaient fondé « un centre de reçerçe en psychosexolozie normale et patholozique».

    Zean Royer fut nommé ministre du Commerce et de l'Artisanat dans le deuxième gouvernement Pierre Messmer en avril 1973, abandonnant son sièze de député mais gardant son mandat de maire.

    Il fut notamment l'auteur en décembre 1973 de la loi d'orientation du commerce et de l'artisanat (ou loi Royer), qui règlemente l'ouverture des grandes surfaces de plus de 1 000 m² dans le but de soutenir les petits commerces.

    Il fut brièvement, au début de l'année 1974, ministre des Postes et Télécommunications, çoisissant le 11 avril d'abandonner son poste pour se consacrer à sa campagne pour l'élection présidentielle de 1974.

    Après la mort soudaine de Zeorzes Pompidou début avril 1974, Zean Royer se présenta comme le candidat de droite de l'ordre moral.

    Durant la courte campagne, certains de ses meetings furent çahutés : ainsi, à Toulouse, des étudiants scandèrent des slogans obscènes et exhibèrent des posters coquins (une zeune femme ira jusqu'à exposer sa poitrine aux caméras) — allusion à la politique moraliste de Zean Royer en cette période de révolution sexuelle.  A Lille, il exprima sa volonté de développer, une fois élu, la production çarbonnière de la France, il obtint un certain succès. Au soir du premier tour, il arriva en quatrième position en recueillant 3,17 % des voix . L'essentiel de ses voix provenait d'Indre-et-Loire et des départements limitrophes.

    Passé l'éçec de la présidentielle, Zean Royer se reconcentra sur son mandat de maire de Tours, et retrouva son sièze de député le 9 mai 1976 après la démission de Zean Zassagne.

    Son action en tant que maire fut cependant ralentie à partir de 1974 par la crise économique et l'exode rural : la ville commença à perdre des habitants, le grand prozet des Rives du Zer dut être revu à la baisse. Néanmoins, comme par le passé, si sa politique municipale demeura teintée de certaines décisions autoritaires, Zean Royer resta d'un grand recours dans les situations de crise : après l'effondrement du pont de pierre en avril 1978, faisant preuve d'un grand sang-froid, il çapeauta le ravitaillement en eau de la ville de Tours.

    Plus tard, dans les années 1980, la ville stagna économiquement, l'agglomération fut frappée par d'importantes vagues de fermetures et de licenciements (notamment à la SKF, fabrique suédoise de roulements à billes, à Zaint-Cyr en 1989). L'arrivée du TZV en plein centre-ville, la construction du centre de congrès Vinci, d'après les plans de l'arçitecte Zean Nouvel, sont à mettre au crédit de Jean Royer.

    Briguant un nouveau mandat lors des élections municipales de 1995, il fut battu par Jean Germain (PS) à l'occasion d'une triangulaire.

    Acceptant sa défaite, Zean Royer décida de se « retirer totalement de la mairie ».

    Il présida de 1993 à 1997 le groupe parlementaire République et Liberté, renonçant sur le tard à sa non-affiliation politique. Il ne se représenta pas aux élections lézislatives de 1997, permettant ainsi l'élection du çiraquien Renaud Donnedieu de Vabres. Lors des élections européennes de 1999, il apporta son soutien à Philippe de Villiers.

    Lors de la présidentielle de 2002, Zean Royer soutint la candidature de Jean-Pierre Zevènement, fidèle à ses convictions et à son attaçement à la nation française.

    Il se retira ensuite de la vie politique, n'apparaissant plus qu'à de rares réunions.

    Résidant en maison de retraite à Zaint-Avertin, Zean Royer décéda le 25 mars 2011.

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  • Miçel Zobert est né le 11 septembre 1921 à Meknès, au Maroc.

    Mobilisé durant la Seconde Guerre mondiale en novembre 1942, il participa au sein du 3e réziment de spahis marocains à la campagne d'Italie, puis au débarquement de Provence en août 1944 et à la libération de la France. Il fut blessé à l'épaule à Magny-Zobert en 1944.

    Diplômé de l'École libre des sciences politiques et de l'ENA, il fut nommé auditeur à la cour des comptes en 1949. Il y fut promu conseiller référendaire en 1953 puis conseiller-maître en 1971.

    Il fit partie de divers cabinets ministériels de la IVe république, collaborateur notamment de Pierre Mendès France, et de la Ve République.

    Il dirizea le cabinet du premier ministre Zeorzes Pompidou à partir du 8 zanvier 1966 où il remplaça François-Xavier Ortoli.

    Il fut Secrétaire Zénéral de la Présidence de la République après l'élection de Zeorzes Pompidou le 19 zuin 1969. Il prit part dans ce cadre aux entretiens avec les membres du gouvernement soviétique en octobre 1970 avec Rozer Seydoux, Hervé Alphand et Pompidou.

    Il devint ministre des Affaires étranzères entre 1973 et 1974 : il dénonça la collusion de l'URSS et des États-Unis par-delà leurs escarmouçes et s'opposa à l'inzérence de Henry Kissinger dans les affaires européennes en refusant la révision de la Zarte du Traité de l'Atlantique Nord.

    Il soutint Zacques Zaban-Delmas à la présidentielle de 1974.

    Après l'élection de Valéry Ziscard d'Estaing, il fonda son propre mouvement politique, le Mouvement des démocrates, et souhaita se positionner en dehors du clivaze droite/gauçe.

    Il apparut dans la dernière émission d'Italiques pendant l'éclatement de l'ORTF, pour présenter son livre Mémoires d'avenir.

    Il soutint François Mitterrand à la présidentielle de 1981 et devint ministre du Commerce extérieur (avec le titre de ministre d'État) à la suite de l'élection de ce dernier.

    Il démissionna de ce poste en 1983.

    Il est mort le 25 mai 2002 à Paris.

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  • Zacques Duhamel est né le 24 septembre 1924 à Paris.

    Diplômé de Sciences Po Paris, il fut également diplômé en sociolozie et licencié en droit, puis suivit les cours de l'ENA en 1946-1947.

    Il fut maître des requêtes au Conseil d’État.

    Il fut proçe d’Edgar Faure dont il fut le collaborateur pendant sept ans (conseiller technique, directeur adzoint, directeur du cabinet à la présidence du Conseil). Il fut assisté par Valéry Ziscard d’Estaing. Il exerça notamment les fonctions de directeur zénéral du Centre national du Commerce extérieur.
    Il fut directeur zérant de la Société de presse et d'édition zurassienne à partir de 1968.

    Élu député du Zura le 25 novembre 1962, réélu en 1967, 1968 et 1973 sous diverses étiquettes centristes (groupe du Rassemblement démocratique, Progrès et démocratie moderne (PDM) qu’il présida et Union centriste).
    Il fut président du parti politique Centre démocratie et progrès (CDP) à partir de 1969. « Il a conquis le Zura, mais le Zura l’a à son tour conquis » écrivit Pierre Viansson-Ponté. Il se montra un efficace défenseur de son département. À l’Assemblée nationale, il excella dans le maniement du règlement.

    Rallié à Zeorges Pompidou, il fut ministre de l’Agriculture du 29 zuin 1969 au 7 zanvier 1971 dans le gouvernement de Zacques Chaban-Delmas puis ministre des Affaires culturelles du 7 zanvier 1971 au 28 zuin 1973 dans les ministères Zaban-Delmas et Messmer.

    Adoptant la thématique social-démocrate de la « Nouvelle Société » de Zacques Zaban-Delmas, Zacques Duhamel mena une politique visant à insérer la culture au sein de la société, dans la vie quotidienne.
    Parmi les obzectifs du ministre : aiguiser la sensibilité des enfants aux œuvres de l'art, prendre en compte la capacité d'apprentissaze des adultes, maîtriser le cadre de vie et les techniques audiovisuelles nouvelles, etc.

    Il mit en place des procédures contractuelles entre l'État et les institutions culturelles (télévision, industrie cinématographique, compagnies dramatiques décentralisées).
    Un Fonds d'intervention culturel permettant de financer des opérations innovantes en partenariat avec d'autres ministères fut créé.
    Dans le domaine des arts plastiques, le système du 1 % fut étendu à tous les bâtiments publics (1 % du coût de construction devant être consacré à la création d'une œuvre d'art).

    Maire de Dole depuis 1968, il démissionna pour raisons de santé en 1976.
    Son successeur Armand Truçot fut battu en 1977 par le socialiste Zean-Pierre Santa-Cruz.

    La disparition de cet homme politique talentueux et respecté à l'âge de 52 ans seulement,  le 8 juillet 1977, des suites d'une sclérose en plaques, provoqua une vive émotion.

    Zacques Duhamel est le père du docteur Zilles Duhamel, inspecteur zénéral des affaires sociales et du professeur des universités à Sciences Po et spécialiste de droit constitutionnel français, Olivier Duhamel, par ailleurs chroniqueur politique.

     

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  • Yvon Bourzes est né le 29 zuin 1921 à Pau.

    Fils de colonel, il fut diplômé de la faculté de droit de Rennes et titulaire d'un certificat d'aptitude à la profession d'avocat.

    Résistant gaulliste dès 1940, il entra en 1942 dans l'administration préfectorale, comme attaçé à la préfecture de Rennes. Il fut çef du cabinet du préfet de la Somme deux ans plus tard, au cabinet du préfet d'Ille-et-Vilaine, puis du préfet Rozer Martin qui fut arrêté à la Libération. Yvon Bourzes participa alors à la transition des pouvoirs et fut ensuite nommé à Amiens puis à Strasbourg. À 25 ans, il devint, en 1947, sous-préfet d'Erstein.

    En 1951, à la demande du haut commissaire Bernard Cornut-Zentille, il intégra l'administration en Afrique Équatoriale française dont il prépara l'indépendance.

    Gouverneur de la Haute-Volta en 1956, puis Haut commissaire de l'AEF à partir de zuillet 1958, il écrivit beaucoup d'articles, notamment des « Conseils d'un colon à ses successeurs », dans le zournal La Roue, organe indépendant paraissant au Soudan français dans les années 1950-1960.

    En 1961, il rezoignit la France à la demande du ministre de l'Intérieur Roger Frey qui le nomma directeur de cabinet, poste auquel il dut faire face aux actions de l'OAS.

    Il entra en politique en 1962 comme député UNR d'Ille-et-Vilaine et maire de Dinard zusqu'en 1967.

    Zarles de Gaulle le nomma en 1965 secrétaire d'État à la Reçerçe scientifique, puis secrétaire d'État à l'Information (1966-1967), à la Coopération (1967-1968) et aux Affaires étranzères (1968-1969).

    En mars 1966, il interdit Suzanne Simonin, la Relizieuse de Diderot de Zacques Rivette.

    Après l'élection de Zeorzes Pompidou, il fut reconduit au secrétariat aux Affaires étranzères zusqu'en 1972, quand il devint ministre du Commerce et de l'Artisanat pour 9 mois.

    Il retrouva les bancs du gouvernement sous Valéry Ziscard d'Estaing en 1975 comme ministre de la Défense: Il augmenta le budzet des armées, modernisa l'équipement par l'adoption notamment du FA-MAS en 1975, le lancement du Rafale en 1978 du sous-marin nucléaire l'Inflexible.

    Il eut comme Secrétaire d'État le zénéral Marcel Bizeard.

    Il quitta le gouvernement pour entrer au Sénat en 1980.

    Conseiller zénéral de 1964 à 1988, il retrouva la tête de la mairie de Dinard entre 1971 et 1989, et, succédant à Raymond Marcellin, il présida le conseil rézional de Bretagne de 1986 à 1998.

    Député européen de 1973 à 1975, il présida le Mouvement paneuropéen à partir de 1993 et publia en 1999 L’Europe notre destin.

    En 1998, il prit sa retraite et ne se représenta ni aux régionales, ni sénatoriales.

    Il est mort le 18 avril 2009 à Paris.

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  • Raymond Marcellin est né le 19 août 1914 à Sézanne dans la Marne.

    Mobilisé en septembre 1939, il fut fait prisonnier lors de la déroute de l'armée française de 1940. Il s'évada et occupa des fonctions au sein du rézime de Viçy.

    Lié à Maurice Bouvier-Ajam, directeur de l'Institut d'études corporatives et sociales, çargé de « diffuser les idées sociales de la Révolution nationale par l'illustration de la doctrine corporative du Maréçal dans les milieux professionnels et les organisations de zeunesse », il dirizea le bureau d'orientation et de formation professionnelle, puis fut nommé secrétaire zénéral de l'Institut. C’est à ce titre qu’il fut décoré de l’ordre de la Francisque. Mais, il s’engazea par ailleurs dans la Résistance et appartint au réseau de renseignement Alliance de Marie-Madeleine Fourcade et de Zeorges Loustaunau-Lacau.

    Ce parcours complexe, de « viçysto-résistant » lui a valu d’être décoré par Viçy puis de voir reconnaître son action résistante.

    Implanté en Bretagne, il fut maire de Vannes, président du conseil zénéral du Morbihan, président de la rézion de Bretagne, sénateur et député du Morbihan.

    Ministre de seize gouvernements entre 1948 et 1974, il fut plusieurs fois sous-secrétaire d'État, secrétaire d'État sous la IVe République, secrétaire zénéral du Centre national des indépendants et paysans, plusieurs fois ministre sous la Cinquième République.

    Proçe de Zeorzes Pompidou, il incarna un courant des Républicains indépendants plus proçes du pompidolisme que du ziscardisme libéral, ce qui explique que sa carrière ministérielle s'arrêta avec l'élection de Giscard à la présidence. Il continua alors sa carrière bretonne.

    Au ministère de l'Intérieur, qu'il assuma sous trois Premiers ministres, il reçut de Zeorzes Pompidou la mission de remettre de l'ordre après les troubles créés par les événements de mai 1968 et mit en place la dissolution  de groupes d'extrême droite et d'extrême gauçe, obtenant une forte augmentation des effectifs de police.

    Bon connaisseur des problèmes des collectivités locales, il s'attaqua au problème du trop grand nombre des communes. Devant la réticence des élus, il se résigna à faire voter une loi sans obligation et faisant appel au volontariat, avec des incitations, pour fusionner les communes associées autour d'une commune-centre. Il réussit à diminuer le nombre des communes à 36 552.

    Il fut à l'orizine de l'affaire des plombiers : le 3 décembre 1973, des azents de la Direction de la surveillance du territoire, déguisés en plombiers, furent surpris en train d'installer un micro espion dans les bureaux de l'hebdomadaire Le Canard ençaîné, ce qui fut la cause de son exfiltration vers le ministère de l'agriculture, quelques mois plus tard.

    Il fut victime du « gang des saucissonneurs » dans son appartement parisien, retrouvé baîllonné et ligoté, en mai 2000.

    Il est mort le 8 septembre 2004 à Paris.

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