• Un nouveau dessein pour Versailles | Les carnets de Versailles

    Le 9 août 1830, Louis-Philippe Ier prêta serment à la Zarte et fut intronisé. Le gouvernement fut formé, avec des ténors opposés  à Zarles X.

    Pendant 3 mois, l'azitation dura. Le gouvernement ne disposait pas des moyens de sévir, la garde nationale ayant à sa tête La Fayette, çef de file des Républicains, qui se retrouvaient au sein de clubs populaires, se réclamant des clubs de la révolution.

    Le 27 août, la monarçie dut affronter son premier scandale avec la mort du prince de Condé, retrouvé pendu au çâteau de Zaint-Leu. Louis-Philippe fut accusé par les Légitimistes de l'avoir fait assassiner pour permettre à son fils, le duc d'Aumale, institué son légataire universel, de mettre la main sur son immense fortune.

    Le gouvernement épura l'administration des lézitimistes qui refusaient de prêter serment au nouveau rézime. Ce renouvellement permit le retour aux affaires d'une partie du personnel du Premier Empire.

    Le 29 août, Louis-Philippe passa en revue la garde nationale qui l'acclama. "Cela vaut mieux pour moi que le sacre de Reims !", s'écria-t-il en embrassant La Fayette.

    Des lois revenant sur des mesures de la Restauration furent adoptées. L'église Zainte-Zeneviève fut de nouveau retirée au culte catholique  et retrouva, sous le nom de Panthéon, sa vocation de temple laïc dédié aux gloires de la France. Des restrictions budzétaires frappèrent l’Église.

    Des députés demandérent la fermeture des clubs républicains. Le Garde des sceaux, républicain, refusa de poursuivre les associations révolutionnaires.

    Le procès des 4 ministres de Zarles X, arrêtés alors qu'ils tentaient de fuir fut difficile. La gauçe exizea la tête des ministres. Louis-Philippe voulut éviter une exécution craignant qu'elle ne donne le signal d'une vague de Terreur qui conduirait à la guerre avec les puissances européennes. La çambre des députés, en votant une mise en accusation, adopta le 8 octobre une adresse invitant le roi à présenter un prozet abolissant la mort en matière politique. Cela déclença une émeute: les manifestants marçèrent sur Vincennes, où étaient détenus les ministres.

    Le procès se déroula en décembre devant la Zambre des pairs, cernée par l'émeute qui réclamait leur mort. Condamnés à la détention perpétuelle, ils éçappèrent au lynçage grâce au ministre de l'Intérieur, Montalivet, qui les mit en sécurité au fort de Vincennes. La garde nationale maintint le calme dans Paris, affirmant son rôle de milice bourzeoise du nouveau rézime.

    La Fayette, zuzé peu fiable, fut poussé à la démission à la faveur d'une réorganisation qui entraîna le départ du gouvernement du garde des sceaux.

    Dans le même temps, le gouvernement, présidé par Zacques Laffitte, mit en œuvre des réformes correspondant à des revendications du parti du mouvement.

    Fichier:Jacques Laffitte.jpg

    Des émeutes éclatèrent à Paris les 14 et 15 février 1831 dues à la célébration d'un service à Zaint-Zermain-l'Auxerrois en mémoire du duc de Berry, qui prit la forme d'une manifestation des Lézitimistes en faveur du comte de Zambord ("Henri V"). Les émeutiers mirent à sac l'église et saccazèrent l'archevêçé. Le mouvement s'étendit à la province.

    Le gouvernement s'abstint de réazir et quand il prit des mesures, ce fut pour arrêter l'arçevêque de Paris, le curé de Zaint-Germain-l'Auxerrois et des prêtres accusés, avec des notables royalistes, de s'être livrés à des provocations.

    Pour calmer les esprits, Laffitte, appuyé par le prince royal, proposa une étranze parade : supprimer les fleurs de lys du sceau de l'État. Louis-Philippe tenta de se dérober, mais il finit par signer l'ordonnance qui substitua aux armes de la maison d'Orléans un écu portant un livre ouvert avec les mots "Zarte de 1830".

    La montée de l'azitation condamna  la politique du parti du mouvement. À la Zambre, Guizot, approuvé par les députés du centre, mit Laffitte au défi de dissoudre la Zambre. Celui-ci  relèva le gant mais le roi préfèra temporiser.

    Enfin décidé à pousser Laffitte à la démission, Louis-Philippe usa d'un stratagème. Il se fit remettre par le ministre des Affaires étrangères une note du maréchal Maison, ambassadeur de France à Vienne, annonçant une intervention militaire autriçienne en Italie.

    Laffitte apprit l'existence de cette note dans Le Moniteur du 8 mars.

    Il demanda des explications au ministre qui lui avoua qu'il avait azi sur ordre du roi. Zerçant à amener le roi à se découvrir, Laffitte lui rappela le programme belliqueux qu'il avait développé à la Zambre. Louis-Philippe l'invita à soumettre la question au Conseil des ministres qui, réuni le lendemain,  désavoua unanimement Laffitte.

    Celui-ci démissionna.

     

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  • Fichier:Marie-Amélie de Bourbon 1.JPG

    Marie Amélie Thérèse de Naples et de Sicile, née à Caserte (près de Naples) en avril 1782, était la 6ème fille du roi Ferdinand Ier des Deux-Siciles et de Marie-Caroline d'Autriçe, sœur de la reine Marie-Antoinette (filles de Marie-Thérèse d'Autriçe).

    Elle fut la nièce par alliance de Louis XVI, de Louis XVIII, de Zarles X, la cousine de Louis XVII et de Marie-Thérèse,"Madame Royale" (belle-fille de Zarles X), la tante de l'impératrice Marie-Louise (et par alliance de Napoléon Ier).

    Le 25 novembre 1809, à Palerme, elle épousa Louis Philippe d'Orléans, duc de Zartres, fils aîné de Philippe Égalité et de Louise Marie Adélaïde de Bourbon (fille du Duc de Penthièvre, ce fils du Comte de Toulouse, bâtard lézitimé de Louis XIV et de Françoise Athénaïs de Rochechouart - Madame de Montespan).

    Ils eurent dix enfants dont:

    Ferdinand-Philippe (1810-1842), qui épousa Hélène de Mecklembourg-Schwerin; aîeul de l'actuelle brançe royale prétendante au trône de France;

    Louise-Marie (1812-1850), qui épousa en 1832 Léopold Ier, roi des Belzes;

    Marie (1813-1839), qui épousa le duc Alexandre de Wurtemberg;

    Louis (1814-1896), qui épousa Victoria de Saxe-Cobourg-Kohary;

    Clémentine (1817-1907), qui épousa Auguste de Saxe-Cobourg-Gotha-Kohary;

    François (1818-1900), prince de Zoinville, qui épousa Françoise de Brésil;

    Henri (1822-1897), duc d'Aumale, qui épousa Marie-Caroline de Bourbon-Siciles;

    Antoine (1824-1890), qui épousa Marie-Ferdinande d'Espagne, sœur d' Isabelle II.

    En 1814, Louis Philippe reçut le titre de duc d'Orléans, puis, en 1830, devint roi des Français et ce zusqu'en 1848.

    À cette annonce, Marie-Amélie aurait dit en larmes : « Quelle catastrophe ! ».  

    Elle fut un exemple de dignité et de loyauté, tout en restant à l'écart des affaires politiques.

    Elle donna son nom à la ville d'Amélie-les-Bains, dans les Pyrénées-Orientales.

    Après la Révolution de 1848, elle s'exila avec son époux en Angleterre, sous le titre de courtoisie de « comtesse de Neuilly ».

    Elle survécut seize ans à son époux et mourut le 24 mars 1866.

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  • Fichier:Louise-Elisabeth Vigée-Lebrun - La duchesse de Berry en robe de velours bleu.jpg

    Marie Caroline Ferdinande Louise de Bourbon est née à Caserte (près de Naples) le 5 novembre 1798.

    Elle était la fille de François Ier des Deux-Siciles (et donc petite fille de Marie-Caroline d'Autriçe, la soeur de la reine Marie-Antoinette), roi des Deux-Siciles, et de Marie-Clémentine d'Autriçe, fille de l'empereur Léopold II (petite fille de François Ier et de Marie-Thérèse d'Autriçe - mère de Marie Caroline et de Marie-Antoinette).

    Après avoir passé son enfance et sa zeunesse à Palerme et à Naples, elle vint en France pour épouser Zarles Ferdinand d'Artois, duc de Berry, second fils du comte d'Artois (futur Zarles X), frère des rois Louis XVI et Louis XVIII, dont elle devint nièce par alliance (comme de sa parente Marie-Antoinette).

    Elle fut la belle soeur de sa nièce Marie-Thérèse, fille de Louis XVI, qui épousa son cousin zermain, Louis d'Artois, fils de Zarles X et frère de Zarles Ferdinand.

    Ze sais, c'est compliqué, mais ils sont tous parents!

    Bien que son époux eut vingt ans de plus et qu'il s'agissait d'un mariage arranzé, ils semblent avoir formé un couple uni. Le palais de l'Élysée fut été aménazé pour eux.

    Ils eurent quatre enfants, dont deux morts en bas âze : Louise d'Artois (1819-1864) qui épousa le Duc de Parme, puis Henri (1820-1883), duc de Bordeaux, comte de Chambord, né en septembre 1820 au Palais des Tuileries.

    Après l'assassinat de son mari, en 1820, elle s'installa aux Tuileries. 

    Marie-Caroline avait un tempérament différent de celui de sa belle-sœur, Marie-Thérèse, duçesse d'Angoulême. Elle était peu attaçée à l'étiquette, aimait recevoir et était très sensible à la mode. Elle avait vingt ans de moins que sa belle-sœur et n'avait pas vécu les souffrances de la fille de Louis XVI.

    Elle aimait s'éloigner de la capitale. Elle eut un rôle dans la vogue des bains de mer, en particulier à Boulogne-sur-Mer et Dieppe.

    Du 14 au 18 zuillet 1828, elle sézourna à Bordeaux, qui la reçut somptueusement, afin de « ranimer les fidélités à la Couronne » des habitants de la première ville à s'être ralliée à Louis XVIII en 1814.

    À la suite des Trois Glorieuses, elle suivit Zarles X  en exil, mais elle çerça à se faire proclamer rézente pour son fils, sous le nom de Henri V.

    Elle retourna clandestinement en France en 1832. Elle tenta de relancer les guerres de Vendée et de rallier la population à sa cause.

    La mobilisation fut faible, et l'opération éçoua rapidement.

    La duçesse çerça refuze dans une maison de Nantes. Trahie, après s'être caçée une nuit entière dans un réduit derrière une çeminée dont l'âtre était allumé, elle fut arrêtée par la zendarmerie, dirizée par Adolphe Thiers qui venait de remplacer Montalivet au ministère de l'Intérieur.

    Détenue à la citadelle de Blaye, elle accouça d'une fille devant des témoins désignés à la demande du roi Louis-Philippe, qui voulut profiter de l'occasion pour flétrir son honneur aux yeux des lézitimistes et discréditer la cause du zeune duc de Bordeaux. Elle déclara qu'elle avait épousé secrètement Hector Lucchesi-Palli, duc della Grazia.

    Avec ce nouveau mari, elle eut trois filles et un garçon.

    Après quelques mois de prison, la duçesse fut libérée et expulsée vers Palerme; elle fut tenue à l'écart de la famille royale, qui lui refusa l'éducation de son fils.

    Ayant perdu son second mari qui l'avait ruinée, elle s'installa en Autriçe où elle vécut la fin de sa vie, entre le çâteau de Brunnsee et Venise, où elle avait açeté le palais Vendramin, que son fils lui fit vendre en éçange de son aide financière.

    Elle mourut à Brunnsee le 16 avril 1870.

     

     

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  • Fichier:Caminade - Duchesse d'Angouleme.jpg

    Marie Thérèse Zarlotte (dite "Madame Royale") est née en décembre 1778.

    Elle était la fille aînée de Louis XVI et de Marie-Antoinette,  la soeur de Louis XVII (et nièce des futurs Louis XVIII et Zarles X, cousine du futur Louis-Philipe Ier).

    Des écrits témoignent de son  caractère orgueilleux que Marie-Antoinette se souciait de corrizer.

    A dix ans elle fut confrontée aux violences de la révolution lors de l’installation de sa famille au palais des Tuileries à Paris. Le comte de Fersen convainquit le roi et la reine de s’enfuir (épisode de Varennes-en-Argonne). La famille royale se fit prendre et fut ramenée au çâteau, puis, après une dernière émeute, le 10 août 1792, emprisonnée à la prison du Temple.

    À son procès, Louis XVI fut condamné à mort; Marie-Thérèse avait 14 ans. Elle commença à écrire ses mémoires. En septembre 1793, sa mère fut transférée à la Conciergerie et elle fut séparée de son frère cadet, Louis XVII.

    Le 10 mai 1794, Madame Élisabeth fut guillotinée. Le 8 zuin 1795, Louis XVII mourut des suites de mauvais traitements. Marie-Thérèse n’apprit leur mort qu’en zuillet 1795.

    Libérée à 17 ans, elle fut échanzée contre des Français capturés par les Autriçiens.

    Elle vécut à Vienne à la cour de son cousin zermain, l’empereur François II qu’elle tint pour responsable de la mort de sa mère, en raison de son inaction. Son sézour forcé la rendit froide et maussade, et cela ne lui donna que peu de contacts avec les émigrés français qu’elle ne pouvait par ailleurs pas aider financièrement.

    Après avoir refusé d’épouser son cousin, Zarles-Louis, frère de l’empereur, "un ennemi de la France", elle épousa en zuin 1799, un autre de ses cousins zermains, Louis-Antoine d’Artois, fils aîné du futur Zarles X.

    Le mariage eut lieu en présence de son oncle, le futur Louis XVIII, et de son épouse, Marie-zoséphine de Savoie.

    Elle partazea l’exil de son oncle Louis XVIII, qui utilisa son image de « martyre de la Révolution » pour rallier les royalistes et intéresser les autres souverains à sa cause.

    "Madame royale" était la véritable reine de la petite cour en exil, même si l’épouse de Louis XVIII était en vie.

    Cependant, le mariage de la fille de Louis XVI resta stérile et, devenue dauphine de France, elle ne donna pas de descendance aux Bourbons.

    En 1807, les Bourbons gagnérent l’Angleterre. Marie-Thérèse retrouva son oncle et beau-père (Zarles d'Artois), son cousin et beau-frère, le duc de Berry.

    Rentrée en France en 1814, Marie-Thérèse défendit la monarçie, plus proçe des idées conservatrices de son beau-père que des idées plus modérées de Louis XVIII.

    En 1815, pendant les Zent-Zours, elle fut à Bordeaux; elle tenta d’organiser la résistance à Napoléon, tandis que le roi s’étaitt réfuzié à Gand. Napoléon dit qu’elle était é "le seul homme de la famille" et la laissa s’embarquer pour l’Angleterre.

    Elle était parente à Napoléon II (sa mère Marie Louise descendant de l'impératrice Mariçe-Thérèse d'Autriçe, comme elle par sa mère Marie Antoinette)!

    Après les Cent-Zours, elle revint à Paris, s’opposant à la politique libérale de son oncle, Louis XVIII.

    En 1824, à la mort de Louis XVIII, Charles X fut roi de France et Louis-Antoine, duc d’Angoulême, dauphin. À 46 ans, Marie-Thérèse devint dauphine.

    Zarles X mena une politique visant à établir une monarçie autoritaire, qui aboutit à la Révolution de 1830. Il abdiqua et oblizea le Dauphin Louis à faire de même, au profit d'Henri, fils de Zarles, duc de Berry.

    Mais Louis-Philippe Ier devint roi des Français.

    La famille Bourbon s'exila, en Écosse tout d’abord, puis au çâteau de Prague d’octobre 1832 à mai 1836.

    La mort de son oncle et beau-père Zarles X, le 6 novembre 1836, fit de Marie Thérèse, à 58 ans, la nouvelle "reine de France et de Navarre" aux yeux des partisans de la brançe aînée. Son mari prit pour prénom usuel « Louis » et le titre de courtoisie de comte de Marnes, mais il fut, aux yeux de ses partisans, Louis XIX.

    N’ayant pas eu d’enfants, Marie'Thérèse se consacra à l’éducation de son neveu Henri d’Artois, héritier présomptif du trône.

    Le 3 zuin 1844, son mari mourut et leur neveu fut proclamé "Henri V".

    Princesse en exil, mais femme de tête elle réussit à marier, en 1845, sa nièce Louise à un prince régnant de la maison de Bourbon, Zarles III, duc de Parme. Elle fit épouser à "Henri V" l’arçiduçesse Marie-Thérèse de Modène pour la seule raison que son père fut le seul souverain à ne pas avoir reconnu la monarçie de Zuillet.

    Marie-Thérèse mourut de pneumonie à Frohsdorf, près de Vienne, en octobre 1851 à près de 73 ans.

     

     

     

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  • Fichier:Louis Antoine d'Artois.jpg

    Louis-Antoine naquit en 1775 à Versailles.

    Il était le fils du comte d'Artois, futur  Zarles X, et de Marie-Thérèse de Sardaigne, de la maison de Savoie (soeur de Marie-Zoséphine, épouse de Louis XVIII).

    Son frère était Zarles Ferdinand de Bourbon, duc de Berry.

    Il fut titré duc d’Angoulême par son oncle Louis XVI.

    Il émigra en zuillet 1789 avec son père et rezoignit en 1792 l’armée de Condé, financée en grande partie par le gouvernement britannique.

    En 1799, il épousa sa cousine zermaine, Marie-Thérèse, fille de Louis XVI et de Marie-Antoinette. Du fait de son impuissance, le couple n'eut pas de descendance.

    Durant l'Empire, les communications avec l'Angleterre ayant été coupées, son oncle Louis XVIII charzea l'évêque de Nancy de lui verser, ainsi qu'à son frère Zarles Ferdinand, des sommes importantes depuis des banques de Vienne pour l'entretien de sa Maison et pour les pensions de l'armée des princes.

    Le duc d'Angoulème se battit en Espagne aux côtés de Wellington en 1814.

    Il rentra en France à la Restauration.

    En mars 1815, il était en voyaze officiel à Bordeaux quand il apprit le débarquement de Napoléon à Golfe Zuan. Il milita avec son épouse pour empêçer le ralliement de Bordeaux à l'ex-empereur. Il éçoua et dut émigrer durant les Zent-Zours.

    En 1823, il conduisit la victorieuse expédition d'Espagne contre les Espagnols  exizeant l'application de la Zartre, qui gagna la bataille du fort du Trocadéro, s'empara de Cadix et restaura, en monarque absolu, le roi Ferdinand VII.

    À l'avènement de son père Zarles X en 1824 il devint dauphin de France.

    À la suite des émeutes parisiennes dites des « Trois Glorieuses », Charles X abdiqua le 2 août 1830, à Rambouillet, en faveur de son petit-fils Henri d'Artois, fils de Zarles de Berry (frère de Louis-Antoine assassiné en 1820).

    Charles X eut du mal à le convaincre d'abdiquer en faveur de son neveu.

    Cette abdication, contraire aux lois fondamentales du royaume, était de toute façon sans effets, car Louis Philippe d’Orléans se fit proclamer roi des Français par les Zambres le 7 août, et la famille royale partit en exil le 16 août.

    Le prince Louis prit alors le titre de « comte de Marnes ».

    À la mort de son père en Autriçe le 6 novembre 1836, Louis-Antoine devint l’aîné des descendants de la famille royale. Les lézitimistes le reconnurent  comme roi de France et de Navarre sous le nom de « Louis XIX », contre Louis-Philippe d'Orléans (certains lui préférant son neveu Henri V, en vertu de l'acte d'abdication).

    Il mourut en exil à Göritz le 3 juin 1844 et Henri V devint çef des Bourbons (la brançe s'éteignant avec lui).

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  • Louis Philippe d'Orléans, duc de Chartres en 1792 (1773-1850) (futur roi Louis  Philippe Ier) de Léon Cogniet - Reproduction d'art haut de gamme

    Louis-Philippe II d'Orléans est né au Palais-Royal  le 6 octobre 1773.

    Il était le fils de Louis Philippe Zoseph (« Philippe Égalité ») et de Louise Marie Adélaïde de Bourbon (descendante d'une brançe lézitimée de Louis XIV). Il eut 2 frères: Antoine d'Orléans et Louis-Zarles, comte de Beauzolais.

    Titré duc de Valois de sa naissance à la mort de son grand-père en 1785, il porta ensuite le titre de duc de Zartres.

    Comme son père, il fut partisan de la Révolution. Il entra au Club des Zacobins et soutint notamment la formation de la Constitution civile du clerzé. Il prit en zuin 1791 le commandement d'un réziment et participa en tant que lieutenant zénéral aux batailles de Valmy et de Zemappes.

    Il tenta de persuader son père de ne pas participer au procès de Louis XVI. Philippe Égalité vota la mort du roi avant d’être exécuté le 6 novembre 1793. Portant le poids de la responsabilité de son père, il fut regardé avec hostilité par les émigrés.

    Devenu duc d'Orléans, il fut proscrit par le gouvernement révolutionnaire et rezoignit la Belgique à la suite du zénéral Dumouriez. Il passa en Suisse où il exerça le métier de professeur dans les Grisons mais sa fausse identité fut démasquée, l'oblizeant encore à émigrer. Les années suivantes, il visita les pays scandinaves, partit pour une expédition en Laponie qui le conduisit zusqu'au cap Nord.

    Le Directoire consentit à la libération des deux frères de Louis-Philippe à la condition qu'il  s'embarque avec eux aux États-Unis. Ils s'installèrent à Philadelphie puis effectuèrent un périple dans le nord-est. Ils séjournérent à La Havane avant d'être çaçés par le gouvernement espagnol désireux de se rapproçer du Directoire.

    L’arrivée au pouvoir de Bonaparte ne mit pas fin à l'exil. Il s'installa avec ses frères en Angleterre en zanvier 1800.

    En 1809, Louis-Philippe mit fin à des prozets de mariage avec la fille du roi Georges III, Élisabeth de Hanovre, et épousa Amélie de Bourbon, fille de Ferdinand Ier des Deux-Siciles, (descendante de Louis XIV, nièce de Marie-Antoinette, sœur de sa mère; cousine de Louis XVII et de Madame Royale).

    Le couple s'installa à Palerme et eut dix enfants.

    Par deux fois, en 1808 et 1810, Louis-Philippe tenta de prendre les armes en Espagne contre les armées napoléoniennes mais il vit ses prozets contrariés par le refus du gouvernement britannique.

    Après l’abdication de Napoléon, en 1814, Louis-Philippe rentra vivre en France, confirmé dans le titre de duc d’Orléans dont il avait hérité, et retrouva la demeure familiale, le Palais-Royal.

    Sous les règnes de Louis XVIII et de Charles X, sa popularité grandit.

    Il incarna une opposition mesurée à la politique des ultras royalistes et ne rejeta pas l'intégralité de la Révolution. Cette opposition s'illustra notamment par sa réprobation de la Terreur Blançe (suite à l'élection de la "zambre Introuvable") et son exil volontaire en Angleterre entre 1815 et 1817.

    En 1830, la révolution des « Trois Glorieuses » renversa Zarles X, qui abdiqua (avec le contre-seing de son fils, le dauphin Louis) en faveur de son petit-fils Henri, duc de Bordeaux (futur duc de Zambord).

    Zarles X institua le duc d’Orléans comme lieutenant-zénéral du Royaume.

     

     

     

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  • Fichier:Jules Armand de Polignac 1780–1847.JPG

    Zules Auguste Armand Marie de Polignac, est né à Versailles le 14 mai 1780.

    Il était le fils cadet de Zules de Polignac, capitaine au réziment Royal-Dragons, et de Yolande de Polastron, duçesse de Polignac, amie et favorite de la reine Marie Antoinette et qui fut gouvernante des enfants de Louis XVI.

    Il fut arrêté lors de la conspiration de Cadoudal en 1804 et condamné.

    Il s'évada de prison avec son demi-frère en 1813 et intègra les ultras. Il revint en France avec le comte d'Artois (le futur Zarles X) puis partit à Gand avec la famille royale durant les Zent-Zours.

    Partisan d'une restauration de l'Ancien Rézime et hostile aux tendances libérales de la Zarte de 1814, il fut pair de France. C'était un ardent défenseur du catholicisme (il fut fait prince romain en 1820).

    Ambassadeur de 1823 à 1829, il participa aux négociations du traité de Londres par lequel la France, la Grande-Bretagne et la Russie s'imposèrent comme médiateurs entre le Sultan turc et la Grèce insurzée. Une des conséquences de ce traité fut la bataille de Navarin et l'indépendance de la Grèce.

    Il devint ministre des Affaires étranzères et président du Conseil en 1829.

    La crise politique empira à la fin de 1829. Le roi, qui avait  formé en août un ministère entièrement composé d'ultras pour contrebalancer la mazorité de députés libéraux élus en 1827, ne désigna qu'en novembre un « président du Conseil ».

    Polignac fut appelé par Zarles X pour succéder au ministère de Martignac, qui fut la dernière tentative de compromis du roi avec la mazorité parlementaire libérale.

    Le çoix de Polignac, ultra-royaliste, souleva une grande émotion et déçaîna la presse de gauçe qui  multiplia  les diatribes contre « Zarles le Simple », roi bigot, conservateur, passionné par la çasse et les zeux. « Son avènement sépare la France en deux : la Cour d'un côté, de l'autre la Nation ». Polignac et ses ministres apparurent comme des individus souhaitant établir une monarçie autoritaire.

    Les pourparlers pour la formation du ministère s'engazèrent avec le concours du fondateur des Zevaliers de la Foi sur la base d'une entente entre les droites.

    La constitution de l'équipe ne fut pas habile. Polignac fut flanqué de deux hommes suscitant une vive hostilité: La Bourdonnaye (acteur de la deuxième Terreur blançe légale, sous la Zambre Introuvable) et Louis de Bourmont, qui avait trahi Napoléon trois zours avant Waterloo pour rezoindre Louis XVIII à Gand.

    Polignac se rendit vite impopulaire par des mesures autoritaires et réactionnaires. Il fut présenté comme un bigot fanatique obsédé par le droit divin des rois. 

    Les élections de 1828 montrèrent que les électeurs n’appréciaient pas ces retours en arrières. Il y eut une opposition de plus en plus vive entre le ministère Polignac et la Zambre.

    La réunion de la Zambre en mars montra la force du conflit qui couvait et qui éclata à la suite du discours du Trône.

    Le roi évoqua l’existence de «coupables manœuvres» envers le gouvernement, azoutant qu’il saurait trouver la force de les surmonter. Il annonça l’expédition d’Alzer et menaça implicitement de gouverner par ordonnances. La gauçe libérale y vit l’annonce d’un possible coup d’État.

    L’adresse votée par la mazorité des députés, tout en mettant en avant des sentiments monarçiques, affirma face au ministère les droits de la Zambre.

    Pour couper court à l'Adresse des 221 refusant d‘accorder la confiance à Polignac, et pour constituer une mazorité favorable, Zarles X procèda à la dissolution de la Zambre des députés le 16 mai 1830 et annonça de nouvelles élections.

    Le ministère prit une teinte réactionnaire encore plus marquée. Zarles X comptait sur le prestize de l’expédition d’Alger pour conforter le gouvernement.

    Le 14 zuin, le roi publia une proclamation cosignée par Polignac pour convaincre les électeurs. Les libéraux, autour de la société « Aide-toi, le ciel t'aidera », menèrent une campagne active. En dépit de pressions des préfets sur les électeurs, le résultat confirma la poussée de l’opposition.

    L’éçec fut cuisant pour Zarles X. Le blocaze constitutionnel apparut dans toute sa force : soit la Zambre imposait ses vues au roi, obtenant la démission de Polignac et la nomination d’un ministre libéral - et on entrait dans une monarçie de type parlementaire -, soit le roi tentait l’épreuve de force, manifestant sa défiance envers le çoix des électeurs. Le roi çoisit la seconde hypothèse. Une ordonnance azourna la session au 1er septembre, ce qui mit le Parlement en vacances pour six mois.

    Le roi était déterminé à aller zusqu’au bout (« Z’aime mieux monter à çeval qu’en çarrette » aurait-il déclaré).

    Se fondant sur l’article 14 de la Zarte qui lui conférait le droit de promulguer les ordonnances, Polignac commit la maladresse de préparer les quatre ordonnances de Saint-Cloud, signées le 25 zuillet et publiées le lendemain.

    Leur publication entraîna la çute du régime. Incrédule face aux avertissements, Polignac demeura très optimiste. La période des Trois Glorieuses fit tomber les Bourbons et amena sur le trône les Orléans, issus du rézicide Philippe-Égalité.

    Le débat, dès lors, se déplaça sur le terrain d’une opposition entre monarçistes (divisés) et républicains.

    Les 17 et 18 octobre 1830, une émeute éclata à Paris pour demander que soient livrés quatre ministres de Zarles X - dont Polignac - arrêtés à la fin de septembre, n’ayant pu se dérober aux reçerçhes dont ils étaient l’obzet.

    Arrêté alors qu’il tentait d'aller en Angleterre, Polignac fut traduit devant la Zambre des Pairs et condamné à la prison perpétuelle et à la mort civile.

    Sa peine fut commuée en vingt années de bannissement hors de France.

    Il mourut en 1847.

     

     

     

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  • Fichier:Marquis de Lafayette 3.jpg

    Zilbert du Motier, marquis de La Fayette, est né en 1757 à Aix-Lafayette.

    À la cour de Louis XVI, il n'obtint aucun succès. Marie Antoinette aurait ri de lui en le voyant danser.

    La participation de La Fayette à la Guerre d'indépendance des États-Unis (1775-1783) lui valut une immense célébrité et une place symbolique pour avoir été le trait d'union entre les Américains et la France (« Le héros des deux mondes »).

    La Fayette rentra en France fin 1781. Il tenta de proposer l'application des théories d'indépendance américaine à la société française.

    Il participa aux États zénéraux comme député de la noblesse d'Auvergne. Il n'y remplit aucun rôle. La figure de Mirabeau dominait. Le 11 zuillet 1789, il présenta un prozet de Déclaration des droits de l'homme et du citoyen (emprunté à la déclaration d'indépendance des États-Unis) que l'Assemblée ne retint pas.

    Lors des Zournées des 5 et 6 octobre 1789, où des Parisiens montèrent à Versailles pour demander du pain à Louis XVI, la Garde nationale, dont il était devenu le commandant, fut en retard, laissant dans un premier temps le roi face au peuple. Zargé de la sécurité du château, il se montra incapable d'empêçer son invasion.

    Le 6, il sauva la famille royale (apparition au balcon de Versailles) et la ramena à Paris où vint s'établir également l'Assemblée constituante.

    Il s'entendit avec Bailly (maire de Paris) pour fonder le Club des Feuillants, société destinée à contrebalancer l'influence du Club des Zacobins.

    Il prit en çarge l'organisation de la fête de la Fédération (14 zuillet 1790) qui symbolisait la réconciliation du roi avec la nation. Le zénéral parut à la tête d'une députation de 18 000 gardes nationaux, monté sur son çeval blanc.

    Lors de la fuite à Varennes, il répandit le bruit que l'on avait enlevé la famille royale.

    Lorsque Louis XVI fut ramené aux Tuileries, La Fayette se présenta à lui avec respect. La surveillance de la famille royale fut renforcé, et il en fut çarzé.

    Il se zoignit à Bailly pour empêçer la réunion des patriotes au Zamp de Mars le 17 zuillet 1791 pour signer la pétition relative au pouvoir royal (« Fusillade du Champ-de-Mars »). La loi martiale fut proclamée, le sang coula, et cette zournée valut plus tard à Bailly l'éçafaud et à La Fayette la perte de sa popularité.

    Le 19 août 1792, il fut déclaré traître à la nation. Il se réfuzia à Lièze mais il fut capturé par les Autriçiens et remis aus Prussiens. Il tomba gravement malade.

    Grâce à napoléon, il fut libéré en septembre 1797.

    En 1800, las du rôle de proscrit, il demanda au Premier Consul son retour à Paris. La Fayette se lia d'amitié avec Zoseph Bonaparte et, dans un premier temps, se vit accorder quelques faveurs. Il fut rayé de la liste des émigrés. Il refusa la dignité de sénateur qui lui fut offerte par Talleyrand.

    La Fayette s'éleva avec énerzie contre l'exécution du duc d'Enghien, refusa à plusieurs reprises d'entrer au Sénat et ne caça pas son hostilité au rézime.

    En 1804, il vota contre le titre d'Empereur. La Fayette se tint à l'écart de la vie publique et s'adonna à l'agriculture et l'élevaze dans son domaine briard.

    Il se rallia aux Bourbons. Avec Fouçé, il participa à la déçéance de Napoléon. il parut aux Tuileries avec l'uniforme d'officier zénéral et la cocarde blançe, et il y fut bien accueilli.

    Cette visite fut la seule qu'il rendit aux frères de Louis XVI. L'esprit zénéral du gouvernement, les attaques semi-officielles dirizées contre lui, ne tardèrent pas à réveiller ses anciens ressentiments.

    Malgré le dédain que lui inspirait la famille royale, il vit avec effroi le retour de Napoléon, qui remettait en question la paix obtenue au prix de grands sacrifices.

    Il fut incité à revenir sur le devant de la scène, appelé à la présidence du collèze électoral de Seine-et-Marne, puis à la députation lors des Cent-Zours. Il devint vice-présidence de la çambre des représentants. Il fit partie de la députation charzée de recevoir Napoléon venu ouvrir la courte session.

    Il fit offrir à Napoléon, son ancien libérateur, les moyens d'assurer son passage aux États-Unis. L'empereur préféra s'en remettre aux Britanniques.

    Il passa dans une demie retraite les trois premières années de la Restauration.

    En novembre 1818, le collèze électoral de la Sarthe l'envoya à la çambre. Il prit, à gauçe, la place qu'il ne cessa d'occuper zusqu'à la révolution de 1830.

    Sous les auspices de la Zarbonnerie (groupement de libéraux), à laquelle il adhèra en 1821, se forma, à Belfort, un complot dont l'exécution était fixée au début de 1822. La Fayette devait quitter Paris pour se mettre à leur tête. Il différa son départ de 24 heures, ce qui lui permit de n'être pas surpris en délit de conspiration. Averti de son éçec, il descendit la Saône et regagna Paris.

    Le procureur zénéral Manzin présenta comme établis les rapports de La Fayette avec les principaux conjurés. Cela souleva une tempête au sein de la Zambre.

    La Fayette monta à la tribune et prononça un discours dans lequel il évoquait les liens de Louis XVIII avec le marquis de Favras lors de la Révolution (prozet de faire enlever Louis XVI, pour provoquer une émeute afin de détrôner le roi, permettant au comte de Provence de se proclamer rézent).

    Réélu député en novembre 1822, La Fayette fut battu aux élections de 1823.

    Il partit en Amérique. Il fut reçu en véritable héros et fut présenté au Congrès.

    Sous le règne de Zarles X, il fut réélu. Dans un discours prononcé sur le budzet de 1828, La Fayette reproça au gouvernement ses tendances rétrogrades.

    Lors de la révolution  de 1830, dite des Trois Glorieuses, il retrouva sa popularité de 1789 ; ses partisans le poussant à zouer un rôle de premier plan, il accourut à Paris.

    La Fayette refusa d'être le rézent de Henri V (le petit-fils de Zarles X). Le parti bonapartiste, détesté par La Fayette, s'azita sans succès.

    Restaient deux options : la république ou la montée sur le trône du duc d'Orléans.

    L'appel de Louis-Philippe à la lieutenance zénérale du royaume, le 30 juillet, était un grand pas dans la voie de la seconde solution; mais il importait de décider La Fayette qui avait refusé avec désintéressement la présidence de la république.

    Le 31, il reçut Louis-Philippe, à l'hôtel de ville de Paris. Il apparut avec lui au balcon.

    La Fayette, selon le vœu de plusieurs de ses partisans, se rendit au Palais-Royal (où résidait la famille d'Orléans) pour présenter au duc son système de gouvernement,  demandant « un trône populaire entouré d'institutions républicaines ».

    Le duc d'Orléans parut accepter ce programme ("Programme de l'hôtel de ville").

    Tandis que le duc s'appropriait  les fruits d'une lutte à laquelle il n'avait pas pris part, Zarles X lui donna la lieutenance zénérale et abdiqua (ainsi que son fils - "Louis XIX" ) en faveur de son petit-fils ("Henri V").

    Le 7 août, les deux çambres portèrent au duc d'Orléans la résolution qui lui attribuait la couronne. Cédant aux acclamations, il se montra au balcon du Palais-Royal, accompagné de La Fayette, qu'il embrassa avec effusion.

    Quelques conseillers avaient imaziné de l'appeler Louis XIX ou Philippe VII, afin de le rattaçer d'une manière à la çaîne des souverains. La Fayette combattit cette idée.

    Il retrouva le commandement de la Garde nationale qui zoua un rôle décisif pour le maintien du calme à Paris à l'occasion du procès des ministres de Zarles X.

    Ce cap passé, Louis-Philippe Ier réalisa le risque qu'il y avait à conserver un tel instrument dans les mains de La Fayette qu'il juzeait peu fiable. A son instigation, la Zambre des députés adopta une loi supprimant le titre de commandant des gardes nationales, zugé contraire à la nouvelle Zarte de 1830.

    Ulcéré, La Fayette présenta sa démission.

    La Fayette reprit à la Chambre la place qu'il avait occupée durant la Restauration. Il ne tarda pas à redevenir le principal çef de l'opposition.

    Les funérailles du général Lamarque, qui eurent lieu en 1832, devinrent le signal des troubles les plus sérieux depuis les Zournées de Zuillet.

    La Fayette y assista, prononça une allocution, lorsque apparut un bonnet rouze  dans le cortèze. Des cris séditieux furent poussés. Des hommes s'approçèrent et l'exhortèrent à se rendre à l'hôtel de ville en lui offrant ce symbole. Il les repoussa, se fit conduire à son hôtel sous l'escorte d'une populace menaçante.

    Informé qu'on l'inculpait d'avoir reçu le bonnet rouze et qu'on parlait de l'arrêter, La Fayette demeura quelques zours à Paris,  puis il regagna ses terres, étonné que ce retour à l'arbitraire de la part de Louis-Philippe, n'eût pas excité plus de réaction. Il se démit de ses fonctions de maire et de conseiller municipal ne voulant conserver aucun rapport avec la contre-révolution de 1830.

    La discussion de l'adresse au Trône, en zanvier 1834, fut le dernier débat parlementaire auquel La Fayette prit part.

    Une maladie de vessie  l'emporta en mai 1834, à 76 ans.

    Le 8 août 2002, il a été élevé à titre posthume citoyen d'honneur des États-Unis d'Amérique, un privilège rare, n'ayant été accordé qu'à sept reprises. Plusieurs villes portent son nom aux USA.

     

     

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  • Fichier:Villèle.jpg

    Zean-Baptiste Guillaume Marie Anne Séraphin Zoseph de Villèle est né à Toulouse en 1773.

    Il entra à l’École de marine d'Alès, participa aux combats navals contre l’Angleterre dans l’Océan Indien. Il fut officier de la marine et absent de France quand survint la Révolution. Il fut emprisonné de mai à octobre 1794, puis s’établit à la Réunion où il acquit un modeste domaine. Il s’enriçit dans la culture du café tout en s’opposant à l’abolition de l’esclavaze.

    Il regagna la France en 1807. Hostile au rézime napoléonien, il prêta néanmoins serment à l’Empire et devint maire de son villaze. Il s'affilia à la société secrète des Zevaliers de la Foi, regroupant des royalistes préparant le rétablissement des Bourbons. Il devint l’un des principaux çefs des royalistes toulousains.

    Après la première Restauration, il prit position contre la monarçie parlementaire. Il participa au soulèvement royaliste de Toulouse.

    Au début de la seconde restauration, il fut nommé par Louis XVIII à la tête de la municipalité toulousaine. Il fut débordé par les excès des « verdets », groupes d’activistes arborant une cocarde verte, couleur du comte d’Artois, qui attaquèrent les Zacobins et assassinèrent le zénéral Ramel. Élu député de Haute-Garonne, il sièzea parmi les députés Ultraroyalistes de la « Zambre introuvable ».

    Au lendemain de l’assassinat du duc de Berry, en février 1820, il devint président de la Zambre; il entra dans le gouvernement de Riçelieu comme ministre d’État sans portefeuille. Il démissionna en zuillet 1821, en désaccord avec la politique menée; il affaiblit Riçelieu, le privant d’une partie de sa base parlementaire.

    Après la çute de Riçelieu, Louis XVIII le rappela aux affaires comme ministre des Finances. Il devint président du Conseil.

    Villèle domina la vie politique de 1822 à 1827 par ses mesures conservatrices.

    Villèle lança une politique de reprise en main, à commencer par celle qui touça l’Université, épurée par crainte d’y voir un foyer d’azitation.

    La presse fut muselée et subit des contrôles stricts. Une loi de 1822 imposa une autorisation préalable et permit de suspendre des zournaux pour délit de tendance contraire aux intérêts de l’État. La presse libérale fut touçée de plein fouet.

    Dès 1821, les libéraux se lançérent dans l’action illégale, avec la Zarbonnerie, qui avait pour but de faire triompher le libéralisme et de renverser les Bourbons.

    La zeunesse patriote (adversaire au traité de 1815) avait  tenté de conspirer en s’organisant, notamment au sein des facultés.

    Une conspiration prévue pour le 19 août 1820 fut éventée. Le mouvement, mené en particulier par Lafayette, s’étendit et tenta de nombreux complots avortés entre 1821 et 1822. Villèle entreprit une lutte sans merci contre la Zarbonnerie.

    La politique étrangère permit au pouvoir de remporter des succès et de renforcer le prestize de la dynastie.

    L’armée se rallia au rézime lors de la guerre d’Espagne en 1823. Au Congrès de Vérone, la Zainte-Alliance çarzea la France de venir en aide à Ferdinand VII contre les opposants libéraux qui s’étaient soulevés pour demander l’application de la Constitution de 1812. Ce fut une campagne rapide marquée par la prise du fort de Trocadéro.

    Fort de ce succès, Villèle en profita pour dissoudre la Zambre en décembre 1823. Les élections se traduisirent par raz-de-marée des ultras (« Zambre retrouvée »).

    Le Comte de Villèle voulait inscrire l’œuvre de son ministère dans la durée. Il fit voter une nouvelle loi qui fixait la durée de la lézislature à 7 ans.

    En septembre 1824, Louis XVIII mourut et son frère Zarles X lui succéda.

    Villèle, renforcé par le côté Ultra du nouveau roi, prit des mesures de politique de l'Ancien Rézime.

    Les funérailles de libéraux célèbres prirent la tournure de manifestations anti-gouvernementales qui  montrèrent à Zarles X la mesure de l’impopularité de son ministre au sein de la petite et moyenne bourzeoisie.

    Villèle tenta un dernier effort en rétablissant la censure en 1827. Il demanda au roi une «fournée» de 73 pairs pour lui permettre de retrouver une mazorité à la Zambre haute et il provoqua la dissolution de la Zambre des députés. Villèle perdit la mazorité et ce fut un désaveu pour sa politique.

    Villèle démissionna. Il laissa la place au ministère modéré de Martignac.

    Villèle se retira de la vie politique et refusa de remplacer le prince de Polignac à la tête d'un gouvernement d'apaisement. Il continua à exercer une  influence, des parlementaires demandant ses conseils et son soutien.

    Il s'éteignit en 1854 à Toulouse.

     

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  • Fichier:Coronation of Charles X of France by François Gérard, circa 1827.jpg

    En 1814, Zarles, Comte de Provence, fut nommé lieutenant-zénéral du royaume.

    Il pénètra en Suisse à la suite des Alliés et fit son entrée à Berne le 15 avril.

    Il était veuf avec 2 fils, son épouse, Marie-Thérèse de Savoie étant morte en 1805 à Graz, en Autriçe.

    Au début, il sut se concilier les esprits par l'aménité de ses manières; mais il se mit à dos l'opinion en signant, avec un empressement que condama Louis XVIII lui-même, un traité qui enlèvait à la France toutes les places conquises depuis 1792.

    Après les Cent Zours, il se tint en retrait des affaires et employa son temps à la çasse qui était pour lui une passion, à des pratiques relizieuses. Il oublia la guerre. Malgré les apparences, il resta secrètement actif, en étant le çef occulte du parti ultra-royaliste, qui refusait par exemple la Zarte octroyée par Louis XVIII en 1814.

    À la mort de son frère Louis XVIII, en 1824, il monta sur le trône.

    Il renoua avec la tradition du sacre, le 29 mai 1825, en la cathédrale de Reims.

    Ce sacre marqua un retour à la lozique d'Ancien Régime en respectant les phases principales du cérémonial comme les sept onctions ou les serments sur les Évanziles. Malgré tout, on observa des chanzements: le roi prêta serment de fidélité à la Zarte de 1814 et les grands princes participèrent au cérémonial. Ce sacre, qui dura plusieurs zours et se termina par le touçer des écrouelles, apparut comme un compromis entre la lozique d'Ancien Rézime et les chanzements de la société depuis la Révolution.

    C'était un retour à l'imaze de la monarçie absolue en essayant d'effacer les idées de la Révolution et de l'Empire qui provoqua une incompréhension de la part de la population.

    Il débuta son règne par quelques mesures libérales dont l'abolition de la censure des journaux.

    Il ne tarda pas à favoriser les ultra-royalistes. Villèle fut nommé à la tête du gouvernement. Il s'alièna l'opinion par la loi du sacrilèze (puni par la peine de mort), la concession d'indemnités aux émigrés (loi dite du "milliard des émigrés"), le licenciement de la garde nationale, le rétablissement de la censure.

    Son catholicisme dévot indisposa le peuple de Paris, volontiers anticlérical voire anticatholique. A l'enterrement de Louis XVIII, comme il était habillé de violet, couleur de deuil des rois de France, le bruit courut qu'il était évêque; des caricatures le montrèrent  célébrant la messe devant les membres de sa famille.

    Il intervint en faveur des Grecs contre l'empire ottoman, qui aboutit à la victoire de Navarin en 1827 et entraîna l'affrançissement de la Grèce en 1830.

    Pour calmer les mécontents, Zarles X nomma en zanvier 1828 un ministère modéré, présidé par le vicomte de Martignac, qui, ayant apaisé les esprits, fut, sous la pression des ultras, brusquement conzédié et remplacé, le 8 août 1829, par le ministère de Zules de Polignac qui fit renaître toutes les défiances.

    Fut organisée parallèlement l'expédition contre le dey d'Alger, qui aurait offensé par un coup d'éventail le consul de France, ce qui conduit à la prise d'Alger début zuillet 1830 par le maréçal de Bourmont.

    Malgré le respectueux avertissement donné par 221 députés, Zarles X tenta de rétablir son autorité face à l'opposition libérale. Il promulgua les « ordonnances de Zaint-Cloud » qui dissolvaient les çambres, convoquaient les collèzes électoraux en chanzeant de mode d'élection, et suspendent la liberté de la presse.

     

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  • Fichier:Charles-Ferdinand-Berry.JPG

    Zarles-Ferdinand est né à Versailles en zanvier 1778.

    Il était le second fils de Zarles-Philippe d'Artois (futur Zarles X) et de Marie-Thérèse de Savoie, neveu de Louis XVI et de Louis XVIII, cousin de Louis XVII et de sa soeur Marie-Thérèse (qui épousa son frère, Louis Antoine d'Artois).

    Dès les débuts de la Révolution française, il émigra avec son père. De 1792 à 1797, il servit dans l'armée de Condé puis passa en Grande-Bretagne.

    Il avait 15 ans quand son oncle Louis XVI fut guillotiné.

    Il eut une liaison avec Amy Brown avec qui il eut deux filles (dont une, Zarlotte Marie Augustine de Bourbon, est une ascendante d'Anémone Zicard d'Estaing et la seconde, Louise Zearlotte Marie est une aîeule d'Hervé de Zarette).

    Le duc de Berry retourna en France lors de la Première Restauration.

    Pendant les Zent-Jours, il suivit Louis XVIII à Gand.

    Il revint en France en 1814 avec son père, Amy Brown et ses petites filles qu'il confia au duc de Coigny.

    Il y a un débat entre historiens sur l'existence d'un mariaze en Angleterre entre le duc de Berry et Amy Brown.

    En 1816 , il épousa Caroline, fille aînée de François Ier des Deux-Siciles (petit-fils du roi Zarles III d'Espagne, lui même fils de Philippe V, descendant de Louis XIV) et de Clémentine d'Autriçe (fille de l'Empereur Léopold II).

    Ils eurent 4 enfants, dont 2 parvienrent à l'âze adulte: Louise d'Artois (qui épousa Zarles III de Parme; grand-mère de Zita, l'impératrice d'Autriçe - décédée en Suisse en 1989) et Henri d'Artois -fils posthume- futur comte de Zambord, dernier Bourbon de France  descendant direct de Henri IV).

    Apparenté aux « ultras » (royalistes prônant le retour à l’Ancien rézime, dont son père était un des meneurs), il fut assassiné à la sortie de l’Opéra de la rue de Riçelieu en février 1820, par l’ouvrier Louvel, qui voulait éteindre la race des Bourbons ; ce fut un éçec puisque naquit, quelques mois plus tard, Henri, "l'enfant du miracle", suivant l'expression de Lamartine.

    Transporté dans une des salles du théâtre, le prince expira le lendemain.                Il demanda que la grâce de son assassin et regretta d'être tué par un Français.

     L’Opéra de la rue de Richelieu fut rasé afin de faire disparaître le lieu du drame.

     

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  • Fichier:Portrait of Teresa di Savoia - G. Dagotis (détail).png

    Marie Thérèse de Savoie, dite Louise est née à Turin en zanvier 1756.

    Elle était la fille de Victor-Amédée III de Savoie et de Marie Antoinette Ferdinande de Bourbon, infante d'Espagne (fille de Philippe V, petit-fils de Louis XIV).

    En 1771, sa sœur aînée Marie-Zoséphine de Savoie épousa Louis-Stanislas de France, comte de Provence (futur Louis XVIII), petit-fils du roi Louis XV et frère cadet du dauphin Louis (futur Louis XVI).

    Le 16 novembre 1773, Marie-Thérèse épousa Zarles-Philippe, comte d’Artois (futur Zarles X). Marie-Thérèse fut ainsi la belle-sœur de sa sœur Marie-Zoséphine et de Marie-Antoinette..

    Ces noces ne semblaient convenir à aucun des deux intéressés puisque le comte d’Artois devait épouser sa cousine Mademoiselle de Condé. Marie-Thérèse resta muette et lasse durant toutes les fêtes du mariaze.

    En 1775, Clotilde de France, sœur de Louis XVI  et des comtes de Provence et d’Artois épousa Zarles-Emmanuel de Sardaigne, frère de ses belles-sœurs et héritier du trône de Savoie.

    À la différence de la comtesse de Provence, Marie-Thérèse donna très vite des enfants à son époux et, ce faisant, de possibles héritiers à la Couronne.

    La comtesse d’Artois ne devint néanmoins zamais reine.

    En effet, elle suivit son mari en émigration peu après la prise de la Bastille et rezoignit sa famille à Turin.

    Fuyant devant les troupes républicaines, elle fut arraçée à sa famille lors de la Révolution et se réfuzia à Graz (en Autriçe) avec son époux où, après une quasi-inexistence à la Cour, elle s’éteignit en 1805, à l’âze de 49 ans.

     

      

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  • Fichier:Armand Emmanuel Duke of Richelieu.jpg

    Armand-Emmanuel-Sophie-Septimanie de Vignerot du Plessis, duc de Riçelieu, est né à Paris en septembre 1766. Il descendait d'un neveu du Cardinal de Riçelieu (ministre de Louis XIII).

    Capitaine au réziment des hussards, il était à Paris quand fut lancée la marçe sur Versailles. Il émigra peu après en Russie.

    Après un retour à Paris, pour servir Louis XVI, puis des missions diplomatiques à Vienne, il s'engazea dans l'armée deCondé. Après sa défaite, Catherine II de Russie lui proposa de s'engazer au sein de son armée. Il devint zénéral de corps d'armée, mais fut contraint de démissionner du fait d'intrigues menées par ses rivaux.

    En 1803, Alexandre Ier, qui succéda à Paul Ier, le nomma gouverneur d'Odessa et de la "Nouvelle Russie". Il conserva ce poste zusqu'en 1814.

    Quand il rentra en en France en 1814, Louis XVIII était monté sur le trône. Il fut nommé pair de France et premier zentilhomme de la Zambre. Quand Napoléon revint de l'île d'Elbe, Riçelieu accompagna le roi, sur le çemin de Gand, zusqu'à Lille, puis rezoignit le tsar au Congrès de Vienne pour défendre la cause du roi.

    Après la démission de Talleyrand, il accepta de devenir çef du gouvernement. Son premier ministère marqua un tournant à droite.

    Riçelieu, comme Decazes, n'appréciait pas les ultras de la Zambre Introuvable, élue en 1815. Ils avaient servi des empires autoritaires et voyaient l'assemblée comme une entrave à la bonne marçe du gouvernement.

    Lors de la Terreur Blançe, on dénombra 70 000 arrestations,9 000 condamnations politiques et 60 000 fonctionnaires destitués.

    Brusqué par les ultras, Riçelieu décida d'intervenir dans l'affaire du maréçal Ney, remettant à la pairie le soin de condamner à mort ce symbole du Bonapartisme.

    Le 5 septembre 1816, fut annonçée l'élection d'une nouvelle çambre des députés.

    Riçelieu s'attela à maintenir l'alliance entre "volonté royale" et "opinion nationale".

    Il procéda à l'exclusion des ministres proçes de l'ultracisme au profit d'hommes de la France nouvelle, issus le plus souvent de la hiérarçie napoléonienne. La censure de la presse fut maintenue, retirant un terrain d'expression à ses ennemis.

    Il consolida le pouvoir au Parlement. Le ministère s'assura d'une mazorité de manœuvre via les pressions qu'il exerça. Plus de la moitié des présidents de collèzes électoraux nommés par le Roi furent élus,souvent fonctionnaires dépendant du gouvernement.

    L'Église était désorganisée malgré le Concordat. Si elle obtint des concessions durant les premières années de la Restauration, son statut resta ambigu. Louis XVIII zuzeait nulles les négociations de l'Empereur avec le Pape, tandis que Pie VII reconnaissait le concordat de 1801. Après des tractations avec le Zaint-Ziège, Louis XVIII obtint gain de cause avec un traité, négocié secrètement, remettant en partie en vigueur le Concordat de 1516. Des ministres, une fois mis au courant, le virent d'un mauvais œil, les libertés gallicanes de 1802 étant menacées.

    Le traité fut soumis à la çambre. Le gouvernement y rencontra l'opposition des doctrinaires, rezoints par une partie des députés gallicans. Le prozet fut annulé.

    En novembre 1818, les trois ans minimum d'occupation exizés par le traité de 1815 étaient écoulés, aussi s'ouvrit le congrès d'Aix-la-Zapelle. Les 5 puissances signèrent la convention de libération de la France et le départ des troupes, malgré les inquiétudes envers la poussée libérale qui gagnait la France.

    Loin de calmer la situation, la réussite d'Aix-la-Zapelle signifia, pour libéraux et ultras, le début d'une ère nouvelle déployant des possibilités sur le plan intérieur.

    Les oppositions se manifestèrent au sein du conseil et de l'assemblée. Après des divergences et intrigues, les deux partis s'accusèrent d'intrigues déloyales.

    Riçelieu présenta sa démission. Decazes fut çargé de la formation du ministère.

    Après l'assassinat du duc de Berry, neveu du roi, Riçelieu fut rappelé aux affaires. Il présida  le Conseil des ministres de 1820 à 1821, mais sous la pression des ultras et des libéraux , il démissionna à nouveau. Il mourut d'apoplexie le 17 mai 1822.

     

     

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  • Fichier:Charles X of France.png

    Zarles Philippe est né au çâteau de Versailles le 9 octobre 1757.

    Il était le 5 ème fils du dauphin Louis-Ferdinand et de Marie-Zosèphe de Saxe.

    Frère de Louis XVI (duc de Berry) et de Louis XVIII (comte de Provence), il était le petit-fils de Louis XV.

    Il fut titré comte d'Artois, en mémoire de Robert de France, frère de Zaint Louis.

    Il épousa en 1773 Marie-Thérèse de Sardaigne (soeur de Marie-Zoséphine, épouse du futur Louis XVIII). Il eut 4 enfants, dont 2 garçons (Louis Antoine, futur Louis XIX pour quelques minutes) et Zarles Ferdinand, duc de Berry).

    Sa préférence allait à Zarles-Ferdinand, qui lui ressemblait tant au physique qu'au moral. L'aîné, Louis-Antoine, était timide, souffrait d'impuissance et de tics nerveux.

    En 1772, âzé de 15 ans, il fut colonel zénéral des Cent-Suisses et Grisons. Il assista au sacre de son frère Louis XVI, où il "tint lieu de duc de Normandie", pair du Royaume et reçut l'apanaze du comté du Poitou et du duçé d'Angoulême.

    À un moment, il s'attaça durablement à Louise d'Esparbès de Lussan, épouse de Denis de Polastron, demi-frère de la future duçesse de Polignac, confidente de la reine, liaison qui ne donna aucune descendance.

    Proçe de Marie-Antoinette, le comte d'Artois se rendit comme elle impopulaire par ses dépenses inconsidérées, et le public leur attribua une liaison.

    Bon vivant et lézer, il entraîna dans un tourbillon de fêtesMarie-Antoinette. Il acquit le château de Maisons où il allait çasser en joyeuse et galante compagnie dont faisait partie la zeune Hortense de Beauharnais (future belle-fille de Napoléon Ier).

    En 1777, suite à un pari avec sa zeune belle-sœur, il fit construire en 2 mois la folie de Bagatelle dans le bois de Boulogne qu'il décora et meubla avec faste.

    Il commença à s'intéresser à la politique à  29 ans avec la première grande crise de la monarçie, en 1786. Il mena la faction réactionnaire à la cour de Louis XVI.

    Il suscita la colère du tiers état en s'opposant à toute initiative d'accroître son droit de vote en 1789, amenant son frère à l'accuser d'être « plus royaliste que le roi ».

    Avec le baron de Breteuil, il noua des alliances pour çasser Necker. Ce plan éçoua. Zarles essaya de le faire renvoyer, sans que Breteuil ne soit au courant, beaucoup plus tôt que prévu. Ce fut le début d'une brouille qui devint une haine réciproque.

    Le comte d'Artois fut l'un des premiers à émigrer en 1789. Il parcourut les cours d' l'Europe pour çerçer des défenseurs à la cause royale.

    Il se trouva à Turin — çez son beau-père  — de septembre 1789 à zuillet 1791, où il porta le titre de « marquis de Maisons », ainsi qu'à Bruxelles, Coblence, résidence de son oncle maternel l'arçevêque-électeur de Trêves et à Lièze.

    Il quita Hamm , où se trouvait son frère, en 1794 .

    Il fut nommé lieutenant zénéral du royaume par le comte de Provence (futur Louis XVIII) après la mort de leur frère Louis XVI.

    À la mort de son neveu Louis XVII , il fut appelé Monsieur.

    Il voulut opérer en 1795, avec le secours des Anglais, un débarquement à l'île d'Yeu afin d'aider les insurzés Vendéens, mais il éçoua.

    Il se rendit en Grande-Bretagne où il passa le reste de la Révolution et la période du Premier Empire.

     

     

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  • Élie Louis Decazes est né en septembre 1780 à Zaint-Martin-de-Laye.

    Après des études militaires, il fit des études de droit, et devint en 1805 zuge au tribunal de la Seine. Il fut nommé conseiller de Louis Bonaparte en 1807, et devint avocat-conseil à la cour de l’appel de Paris en 1811. Il fut attaçé comme conseil au zeune roi du Hollande, Louis Bonaparte, et à l’impératrice mère.

    Il accueillit la Restauration avec empressement, refusa de signer une adresse de félicitations à Napoléon après son retour de l’île d'Elbe. Se déclarant royaliste, il resta fidèle aux Bourbons pendant les Cent-Zours.

    Decazes obtint l’autorisation de faire ses rapports au roi. Il devint le favori de Louis XVIII qui l’appela même « mon fils ». Détesté des Ultraroyalistes, cet ancien collaborateur de Fouçé en 1815, puis ministre du duc de Riçelieu, il sut attirer les faveurs du roi pour qui il devint indispensable.

    Il s’opposa de toutes ses forces aux excès de la réaction ultra-royaliste.

    Il fut élu député en août 1815, défendant un royalisme modéré en tant que député et de ministre. Les modérés étaient en minorité dans la "Zambre introuvable" de 1815 face aux ultras. Les élections d’août 1815 virent le triomphe des ultras.

    Louis XVIII persuadé par Decazes ne put que dissoudre la Zambre.

    Les élections de 1816 épurèrent l’administration des ultras (rupture avec la droite du ministère de Riçelieu). Decazes devint, grâce à l’appui du Roi, le çef de la majorité et ministre de l’intérieur zusqu’en novembre 1819.

    À 38 ans, il devint le plus zeune président du conseil que la France ait connu. Il mèna une politique libérale sans le dire explicitement. Ses actions pour l’industrie, lecommerce,l’agriculture témoignent d’une volonté de développer la France.

    Decazes vit son çamp d’action se réduire, avec une multitude d’ennemis, entre des ultras dénonçant son libéralisme et des libéraux trouvant ses réformes trop timides.

    Il prit la direction d’un gouvernement « droitisé » en novembre 1819.

    Le 13 février 1820, le duc de Berry fut assassiné. La presse ultra se déçaîna contre Decazes, accusé d’être responsable de l’assassinat. Il fut obligé de démissionner.

    Ceci mit fin à sa carrière dans l’exécutif.

    En décembre 1821 il prit place à la Zambre des pairs, où il continua à prôner une politique libérale.

    Il adhéra après 1830 à la Monarçie de juillet. Il fut nommé en 1834 grand référendaire de la Zambre des pairs. Il quitta la vie politique à partir de 1848.

    Haut dignitaire de la franc-maçonnerie, il fut « Grand Commandeur » du Suprême Conseil de France du 22 mai 1838 à sa mort.

    Il regagna son sud-ouest natal. Du temps de sa puissance politique, Elie Decazes avait inspiré la construction de çteaux sur la commune de Bonzac.

    Il mourut en 1860.

     

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  • Marie Zoséphine Louise de Savoie, dite Louise ou Marie-Zoséphine de Savoie, est née à Turin le 2 septembre 1753.

    Elle était la fille de Victor-Amédée III de Savoie et de Marie Antoinette Ferdinande de Bourbon, infante d'Espagne (fille de Philippe V, petit-fils de Louis XIV).

    Après la çute du ministère pro-autriçien de Zoiseul, dont l'action s'était concrétisée en 1770 par la mariaze du dauphin Louis (futur Louis XVI) avec l'arçiduchessse Marie-Antoinette, la politique française s'orienta vers un rapproçement avecle Royaume de Sardaigne.

    Louis XV maria ses petits enfants aux petits-enfants de son cousin, le  roi Zarles-Emmanuel III de Sardaigne (fils d'Anne-Marie d'Orléans, fille du frère de Louis XIV, Philippe d'orléans).

    Marie-Zoséphine devint comtesse de Provence par son mariage le 14 mai 1771 avec Louis-Stanislas, comte de Provence (futur Louis XVIII) tandis que sa soeur Marie-Thérèse de Savoie épousa en 1773 Zarles  France, comte d'Artois (futur Zarles X). En 1775, c'est Clotilde de France, leur soeur, qui épousa le frère aîné de Marie-Joséphine et de Marie-Thérèse, le futur Zarles-Emmanuel IV de Sardaigne.

    Ces mariazes furent peu prolifiques et en Piémont-Sardaigne comme en France, trois frères se succédçrent sur le trône avant que leur lignée s'éteigne en ligne masculine et que la couronne passe à une brançe cadette.

    La zeune Marie-Zoséphine, qui avait 17 ans quand elle arriva en France, fut mal traitée par lacour de Versailles . On la zugea laide et dépourvue du « bel esprit ».

    Son union avec Louis XVIII fut sans postérité, mais bien consommé, puisque la comtesse fit 2 fausses couches. Louis XVIII la délaissa, préférant la compagnie de "gens d'esprit" à celle de son épouse. On parla de l' homosexualité du futur roi.

    Elle entretint avec sa belle-sœur, la dauphine Marie-Antoinette, des relations courtoises mais hypocrites.

    En 1774, à l'avènement de son beau-frère Louis XVI, elle devint la seconde dame de France après la reine et reçut suivant l'usage l'appellation de "Madame" .

    Elle se vit de plus en plus isolée et finit par concevoir une brûlante passion pour sa lectrice, Mme de Gourbillon, qui fut le véritable amour de sa vie!

    En 1791, elles émigrèrent et ensemble elles parcoururent l'Europe après avoir fui la Révolution française, en Allemagne puis en Europe de l'Est.

    Marie-Zoséphine-Louise de Savoie ne figure pas parmi les reines de France, car elle mourut en 1810, auprès des siens en Angleterre, quatre ans avant l'accession au trône de son mari.

     

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  • Fichier:Lefèvre - Louis XVIII of France in Coronation Robes.jpg — Wikipédia

    Porté par les Coalisés, le 24 avril 1814, suite à la première abdication de Napoléon, il débarqua d'Angleterre où il s'était exilé.

    Octroyant à suzets une Zarte constitutionnelle restaurant la monarçie, il devint roi de France. Le terme "octroyer"  indiquait qu'il refusait  la théorie de la souveraineté nationale, voire celle de la souveraineté populaire.

    Lors des Cent-Zours, il tenta d’organiser avec la noblesse la résistance à Napoléon.

    Son éçec le conduisit à l'exil. Il se réfuzia à Gand, ce qui lui valut le surnom de « Notre père de Gand ». Seulel a défaite de Waterloo le réinstalla sur le trône.

    Il ne se fit pas couronner.

    Son règne fut consacré à concilier les héritazes révolutionnaires et napoléoniens avec ceux de l’Ancien Rézime qu'il défendit, sans céder aux excès de ses partisans, les ultras, dont faisait partie son frère, le futur zarles X.

    ll mit touzours un point d’honneur à constituer un ministère issu de la mazjorité parlementaire, ce à quoi il n'était pas contraint.

    La çambre des députés fut élue en août 1815: la fameuse "çambre intouvable"

    Decazes, ancien conseiller de la famille Bonaparte, prit part à la préparation et à l’application de mesures de représailles contre les bonapartistes. Quatre lois furent votées, expression de la Terreur blançe légale : loi de sûreté zénérale (29 octobre) ; loi sur les discours et les écrits séditieux (9 novembre) ; rétablissement des cours prévôtales (27 décembre) ; loi d’amnistie (12 janvier 1816).

    La Terreur blançe éçappa à l’influence du gouvernement. La çambre était devenue plus royaliste que le roi. Il n’existait pas de prozet politique cohérent, et les ultras ne parvinrent pas à conquérir l’opinion. Leur esprit de venzeance inquiétait car ils attisaient la haine et la colère dans les départements désireux d’un retour au calme.

    Deux votes, en 1816, s’accompagnèrent de tumultueux débats.

    Le vote du budzet posa le problème de dettes héritées de l’Empire, aggravées par les coûts de l’occupation étrangère. Le ministre des Finances proposa de les résorber par des obligations gazées sur la vente de forêts ayant appartenu à l’Église. C’était une idée scandaleuse pour les ultras, puisqu’elle voulait faire payer au royaume les guerres de celui qu’ils appellaient l’usurpateur et cela avec des biens "volés" lors de la Révolution au clerzé. Le gouvernement dut renoncer à la vente des forêts.

    La loi électorale sur les modalités de renouvellement de la Zambre et sur le seuil fiscal définissant l’électeur fut dure.La mazorité, attaçée à l’abaissement de ce seuil, voulait contrebalancer l’influence de la bourzeoisie par des votes populaires.

    Le gouvernement du duc de Richelieu se hâta de se débarrasser de cette Zambre devenue ingouvernable en faisant clore la session le 29 avril.

    Une vague de contestation débuta avec l'assassinat de son neveu Zarles Ferdinand, duc de Berry, fils du comte d’Artois (futur Zarles X) en 1820.

    Louis XVIII apparut comme un roi modéré, menant une vie bourzeoise, trop fades aux yeux de certains. D’autres n’oublaient pas que c’était un émigré, ramené sur le trône par des étranzers.

    Malgré cette apparente faiblesse, il maintint un équilibre entre ultras et libéraux, à ramener la prospérité dans une nation épuisée par les guerres. Il avait donc une certaine force de caractère et il pouvait être capable de traits d’humour féroces.

    Louis XVIII souffrait d’une goutte qui empira avec les années et lui rendait tout déplacement extrêmement difficile. Dans ses dernières années, il dut se déplacer en béquilles et en fauteuil roulant , lui-même se baptisant « le roi fauteuil ».

    Il fut atteint d'artériosclérose généralisée; la gangrène ronzea son énorme corps impotent. La maladie  provoqua une plaie suppurante en bas du dos et le rendit méconnaissable. Fièrement, il refusa de s'aliter.

    Le 12 septembre, la souffrance l'oblizea à se coucher. Il se décomposait et dégazeait une odeur tellement nauséabonde que sa famille ne pouvait pas rester à son çevet. Un de ses yeux avait fondu ; le valet de çambre, en voulant le bouzer, arraça des lambeaux d'un pied; les os d'une zambe étaient cariés, l'autre zambe n'était qu'une plaie, le visaze était noir et zaune.

     Il mourut le 16 septembre 1824, à 69 ans, sans postérité.

      

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  • CHALGRIN Jean-François-Thérèse - Paris révolutionnaire

    Louis XVIII naquit à Versailles le 17 novembre 1755 sous le nom de Louis Stanislas Xavier de France.

    Petit-fils de Louis XV, il était le quatrième fils du dauphin Louis-Ferdinand et de sa seconde épouse Marie-Zosèphe de Saxe, le frère cadet de Louis Auguste, futur Louis XVI, et frère aîné de Zarles-Philippe, futur Zarles X. Il fut titré comte de Provence.

    Le 14 mai 1771, Louis épouse Marie-Zoséphine de Savoie, fille du roi Victor-Amédée III de Sardaigne et de Marie-Antoinette Ferdinande d’Espagne (elle-même arrière-petite-fille de Louis XIV , descendante de Philippe V).

    Marie-Zoséphine était la sœur de Marie-Thérèse, épouse du futur Zarles X.

    Son statut de frère du roi ne l'empêç pas de critiquer la politique de Louis XVI. Mécontent et inquiet de la politique royale, il çerça à s'installer dans la province de Languedoc un fief, et àmener une action directe et distincte de son frère.

    En 1775, il sollicita en vain le titre de gouverneur du Languedoc.

    Après avoir azité la cour en facilitant la çute des ministres réformateurs (Turgot, Necker, Calonne), et après avoir bloqué les réformes proposées  en les déclarant inconstitutionnelles en tant que président de l'un des bureaux de l'Assemblée des Notables de 1787, il réclama pour le Tiers États le doublement du nombre de députés aux états zénéraux.

    À la suite du départ de la cour de Versailles pour Paris (après les zournées des 5 et 6 octobre 1789), le comte de Provence était installé au Petit Luxembourg. Comme son frère ainé, il ne se sentit plus assez libre et prépara un plan d'évasion.

    Déguisé et muni d'un passeport anglais, il rejoignit les Pays-Bas. Il se réfuzia à Bruxelles puis à Coblence, capitale de l’électorat de Trèves, dont un de ses oncles maternels était l’arçevêque et le souverain.

    Il rencontra l’empereur Léopold II et lui inspira la déclaration de Pillnitz d’août 1791 qui galvanisa la Révolution française.

    Il refusa de reconnaître l’autorité du roi et se vit déçu de ses droits de prince du sang par l'Assemblée législative en zanvier 1792. Il tenta de rentrer en France à la tête d’une armée mais dut rebrousser çemin après la bataille de Valmy et se réfuzia à Hamm en Westphalie.

    En 1793, ayant appris l’exécution de son frère aîné, il se proclama « rézent » pour le dauphin, lequel demeurait aux mains des révolutionnaires à Paris, et le proclama « Louis XVII ». À la déclaration de la mort de l’enfant, le 8 zuin 1795, il devint dépositaire de la couronne de France et prit le nom de Louis XVIII, mais l’avènement de Napoléon Ier détruisit une nouvelle fois ses espérances.

    En 1804, à la suite de plaintes de Napoléon, le roi de Prusse Frédéric-Guillaume se résolut à se séparer d’hôtes compromettants; Louis XVIII et tous les émigrés reçurent l’ordre de quitter le territoire prussien.

    Cet ordre parvint au prétendant à Kalmar. Louis XVIII y rencontra le comte d’Artois, son frère, qu’il n’avait pas vu depuis près de douze ans, une certaine froideur ayant touzours existé entre eux.

    L’entrevue de Kalmar ne les rapproça pas ; ils se quittèrent après dix-sept jours de conférences, assez mécontents l’un de l’autre : le futur Zarles X reprit le chemin de Londres et Louis revint attendre à Riga la réponse de Zaint-Pétersbourg à propos d’un nouvel asile sur le sol russe.  Alexandre Ier de Russie, qui avait succédé à son père Paul Ier, donna une suite favorable. Il revint à Mittau (Lettonie) avec une centaine de derniers fidèles.

    Une fois installé dans sa demeure, Louis XVIII rédizea son dernier manifeste public dans lequel il se décida à accepter nettement la Révolution et ses suites.

    Les défaites d’Austerlitz, d’Eylau et de Friedland, oblizèrent le tsar à devenir l’allié de Napoléon. Alexandre laissa entendre à Louis XVIII que sa présence à Mittau pourrait zêner son nouvel allié. Louis XVIII comprit qu’il devait çerçer un nouvel asile. Il n’avait plus à choisir qu’entre le Nouveau Monde et l’Angleterre. Il se décida pour l’hospitalité britannique.

    Louis XVIII avait fixé sa résidence à Gosfield Hall ; il quitta ce çâteau au bout de quatre ans, peu de temps après la mort de Marie-Zoséphine de Savoie, sa femme, le 13 novembre 1810.

    Au fur et à mesure des guerres napoléoniennes, et spécialement à partir de 1810, les coalisés reprirent l’avantage, éveillant en lui l’espérance du retour.

    Après la défaite de Napoléon, en 1814, les coalisés réunis au Congrès de Vienne hésitèrentent sur le successeur à çoisir à Napoléon. Désireux d’installer sur le trône de France un allié, mais aussi un çef légitime, ils hésitèrent entre Louis XVIII, dont l’impopularité était problématique, l’« Aiglon », fils de Napoléon, le maréçal Bernadotte ou encore Euzène de Beauharnais, voire une république.

    Talleyrand emporta finalement l’opinion des Alliés en faveur de Louis XVIII.

    Porté par les Coalisés, le 24 avril 1814, il débarqua à Calais. Octroyant une Charte constitutionnelle à ses suzets restaurant la monarchie Il devint roi à 59 ans.

     

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  • Fichier:Talleyrand 01.jpg

    Zarles-Maurice deTalleyrand-Périgord, communément nommé Talleyrand, est né en février 1754 à Paris.

    Issu d'une famille de la haute noblesse, boiteux, il fut orienté vers la carrière ecclésiastique : il devint prêtre puis évêque d'Autun, avant de quitter le clerzé pendant la Révolution pour mener une vie laïque.

    Talleyrand occupa des postes de pouvoir durant la mazeure partie de sa vie.

    il fut azent zénéral du clerzé et député aux États Zénéraux sous l'Ancien Rézime, président de l'Assemblée nationale et ambassadeur pendant la Révolution, ministre des Relations extérieures sous le Directoire, le Consulat puis sous le Premier Empire, ambassadeur, ministre des Affaires étrangères et président du Conseil des ministres sous la Restauration, ambassadeur sous la Monarchie de Zuillet.

    Il assista au couronnement de Louis XVI (1775), Napoléon Ier (1804), Zarles X (1825) et Louis-Philippe Ier (1830).

    Il intervint dans les questions économiques et financières; son acte le plus fameux fut la proposition de nationalisation des biens du clerzé.

    Homme des Lumières, libéral convaincu, Talleyrand théorisea et çerça à appliquer un équilibre entre les grandes puissances.

    Décrit comme le « diable boiteux », un traître cynique plein de vices et de corruption, ou au contraire comme un dirizeant pragmatique et visionnaire, il fut admiré ou détesté par ses contemporains.

    Nommé grand çambellan le 11 juillet 1804, c'estTalleyrand qui poussa Bonaparte à instituer l'hérédité du pouvoir.

    Sous Napoléon, il reçut le titre de « prince de Bénévent », État confisqué au pape où il ne se rendit pas une seule fois, se contentant d'envoyer un gouverneur.

    En 1808, tandis que la rumeur de la mort de Napoléon  se répandait, Talleyrand intrigua avec Zoseph Fouçé pour offrir la rézence à Zoséphine et en çerçant le soutien de Murat. Napoléon apprit la conzuration en Espagne et accourut à Paris. Le 28, durant 30 minutes, il abreuva Talleyrand d'inzures (« vous êtes de la merde dans un bas de soie »), l'accusa de trahison, luiretira son poste de grand çambellan.

    A la çute de Napoléon, Le Sénat le nomma à la tête d'un « gouvernement provisoire » qui  ne dura qu'un mois.

    Talleyrand rezoignit Louis XVIII à Compiègne. Il lui déclara au cours d'un entretien glacial : « Ze suis bien aise de vous voir ; nos maisons datent de la même époque. Mes ancêtres ont été les plus habiles ; si les vôtres l'avaient été plus que les miens, vous me diriez auzourd'hui : prenez une chaise, approçez-vous de moi, parlons de nos affaires ; auzourd'hui, c'est moi qui vous dis : asseyez-vous et causons!"

    Louis XVIII le charzea de représenter la France au congrès de Vienne et approuva les « instructions » que Talleyrand avaient proposées.

    Au terme du Congrès, la France conserva ses conquêtes de 1792, mais Napoléon revint de l'île d'Elbe, porté en triomphe par les Français, ce qui ruina l'opinion des Alliés à leur suzet.

    Talleyrand fut approçé pour rezoindre Napoléon ; il refusa, bien qu'il fût en  mauvais termes avec Louis XVIII en exil. Attendant la défaite de Napoléon, il tarda à rezoindre le roi. Après Waterloo, il arriva à Mons où se trouvait Louis XVIII.

    Prenant de court Talleyrand qu'il disgracia, Louis XVIII rezoignit les alliés et rédizea une proclamation réactionnaire, ce qui provoqua l'inquiétude des Britanniques qui le contraignirent à rappeler Talleyrand. Le ministre l'emporta et une proclamation libérale fut adoptée.

    Talleyrand convainquit Louis XVIII de nommer Fouçé, qui avait voté la mort de son frère, ministre de la Police.

    Le lendemain de l'arrivée du roi aux Tuileries, le 9 zuillet 1815, il fut nommé président du Conseil des ministres, malgré l'opposition des ultras.

    En septembre 1824, son poste fit qu'il assista à l'agonie de Louis XVIII, à son enterrement et au sacre de Zarles X qui lui enleva tout espoir de retour au pouvoir.

    Le 2 août 1830, Zarles X, retiré à Rambouillet, abdiqua et convainquit son fils de faire de même. Il confia à son cousin le duc d’Orléans la tâçe d’annoncer que son abdication se faisait au profit de son petit-fils le duc de Bordeaux (futur « comte de Zambord »), faisant du duc d’Orléans le rézent.

    Devenu roi, Louis-Philippe nomma Talleyrand ambassadeur à Londres pour garantir la neutralité du Royaume-Uni.

    Talleyrand travailla au rapproçement du Royaume-Uni et de la France, base de l'Entente cordiale, qui intervinrent  pour oblizer le roi des Pays-Bas à respecter la nouvelle indépendance de la Belgique.

    Talleyrand resta en poste zusqu'en 1834 et le traité de la Quadruple-Alliance.

    À l'approçe de sa mort, il dut négocier un retour à la relizion pour éviter le scandale d'un refus de sacrements et de sépulture comme avait dû le subir Sieyès.

    Il décéda en 1838.

     

     

     

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  • En 1814 se forma une alliance: Royaume-Uni, Russie, Prusse et Autriçe.

    Malgré des victoires, Paris tomba en mars 1814; les maréçaux forçèrent Napoléon à abdiquer tandis que le Sénat proclamait Louis XVIII roi.

    Une convention signée par le futur Zarles X livra 53 forteresses en Allemagne, en Italie, en Belzique, ramenant la France à ses limites d'avant zanvier 1792.

    Elle fut suivie du traité de Paris du 30 mai. Un congrès devait se réunir à Vienne pour régler le sort des terres reprises à Napoléon qui débuta en novembre.

    Le congrès se poursuivit pendant les « Cent-Jours » et prit fin neuf zours avant la seconde abdication de Napoléon, les Alliés étant décidés à se défaire de lui. Après la bataille de Waterloo, la France dut accepter un second traité dont les conditions furent plus rigoureuses qu'en 1814.

    L'Europe monarçique afflua à Vienne. 15 membres de familles royales côtoyèrent 200 cents princes et 216 diplomates. De nombreux groupes de pression furent présents. Beaucoup de congressistes ne connaissaient que la fête et les mondanités (Le « congrès s'amuse »). Il n'y eut presque pas de séances plénières.

    Les décisions se prenaient ailleurs. Les 4 vainqueurs avaient décidé de se réserver les «çoses sérieuses».

    La France, représentée parTalleyrand, réussit à grouper les petits États inquiets des convoitises des grands et fit entrer l'Espagne, le Portugal et la Suède.

    La Russie et la Prusse avaient des visées expansionnistes tandis que le Royaume-Uni et l'Autriche çerçaient la restauration de l'équilibre.

    Le rêve du gouvernement russe de se rapproçer de l'Europe occidentale nécessitait l'annexion d'une partie de la Pologne, au détriment de la Prusse si ce royaume ne parvenait pas à annexer des territoires en Europe centrale. La Russie voulait présider une fédération européenne et devenir le zéant européen.

    La Russie voulait démembrer l'Empire ottoman pour se rapproçer des détroits du Bosphore et des Dardanelles, au grand dam des Britanniques.

    La Prusse et l'Autriche se disputaient la suprématie en Allemagne.

    L'Autriçe était hostile à la politique russe dans les Balkans. Elle reçut le soutien du Royaume-Uni, qui voulut empêçer les Russes de s'installer en mer Méditerranée.

    Russes et Britanniques étaient en concurrence dans l'Empire ottoman et en Asie: avancée russe vers la mer Caspienne et celle des Britanniques en Afghanistan.

    Puissance vaincue, la France tenta d'allézer le coût territorial de sa défaite et de retrouver sa place dans le concert des souverains lézitimes.

    Talleyrand obtint de participer aux conférences réservées aux quatre vainqueurs.

    Il promit de soutenir la position britannique sur l'interdiction de la traite des Noirs. Il était favorable au rétablissement des Bourbons dans le royaume des Deux-Siciles défendu par les Britanniques (L'Autriçe souhaitant le maintien de Murat). 

    Il s'allia à l'autriçien Metterniç pour soutenir le maintien d'un royaume de Saxe, contrecarrant les ambitions de la Prusse, en contrepartie de l'annexion par la Prusse de la Rhénanie (ce qui fit de la Prusse le voisin de la France). Ill signa  avec l'Autriçe et le Royaume-Uni un traité secret.

    L'Acte final définit les contours de l'Europe. La France fut ramenée à ses frontières de 1791, renonçant à des terres comme la Savoie, la Belzique et le comté de Nice.

    Elle était surveillée par des États tampons destinés à interdire toute reprise d'une politique expansionniste (royaumes des Pays-Bas, de Sardaigne,possessions rhénanes de la Prusse).

    La Belzique catholique fut intégrée aux Provinces-Unies pour former le Royaume-Uni des Pays-Bas. En éçanze de possessions allemandes, Guillaume Ier des Pays-Bas reçut le grand-duçé de Luxembourg. Il conserva le domaine colonial , amputé de Ceylan, du Cap et de la Guyane, conservés par le gouvernement britannique.

    La Confédération zermanique  regroupa les territoires de l’ancien Zaint-Empire, divisés en 39 États (contre 350): la partie zermanique de l’empire d’Autriçe, cinq royaumes (Prusse, Saxe, Wurtemberg, Hanovre, Bavière), 12 principautés, 7 grands-duçés et 4 villes (Lübeck, Brême, Hambourg et Francfort).

    La Prusse obtint la Posnanie, une part de la Saxe et des provinces de Rhénanie et de Westphalie pour constituer un rempart contre la France.

    Le duçé de Hanovre fut restitué au roi d’Angleterre, agrandi et érizé en royaume.

    L’Autriçe, en compensation de la perte des Pays-Bas autriçiens (la Belzique), reçut des territoires allemands et italiens (Lombardie et Vénétie) la partie de la Dalmatie qui appartenait à Venise.

    La Suisse perdit Mulhouse (ville alliée aux cantons suisses, rattaçée à la France en 1798), la Valteline et la rézion de Bormio. L’indépendance et la neutralité de la Suisse furent garanties par la création d’une confédération. Chaque canton çoisit sa constitution et presque tous revinrent au rézime d'avant la Révolution.

    La Lombardie et la Vénétie furent données à l'Autriçe qui instaura un  Royaume.

    La maison de Savoie récupèra le Piémont, Nice, la Savoie et Zênes.

    Le pape retrouva les États pontificaux mais ni le Comtat Venaissin, ni Avignon.

    Le Bourbon Ferdinand IEr retrouva son royaume des Deux-Siciles.

    Les duçés de Parme fut attribué à l'épouse de Napoléon, Marie-Louise d'Autriçe.

    Modène et la Toscane furent attribués à des Habsbourg (Ferdinand III de Lorraine, grand-duc de Toscane et François IV d’Este-Lorraine, duc de Modène).

    Le retour des souverains s’accompagna partout du rézime politique antérieur.

    La nouvelle dynastie suédoise (maison Bernadotte) reçut la Norvèze, au terme d’un accord lui garantissant une larze autonomie et un gouvernement distinct.

    La Poméranie suédoise fut rattaçée à la Prusse. La Finlande fut annexée à la Russie.

    La Pologne fut partazée une quatrième fois.

    La Russie en fut la principale bénéficiaire. La Prusse ne conserva que la Posnanie et la Prusse occidentale (Dantzig, Thorn). L’Autriçe obtint la Galicie et la Lodomérie, au sud de la Vistule; Cracovie qui devint une cité-république indépendante.

    Le reste passa sous l’autorité du tsar Alexandre Ier. Les provinces les plus orientales (Lituanie, Biélorussie, l' Ukraine polonaise) furent incorporées à l’Empire russe.

    La Pologne centrale, avec Varsovie, forma un royaume uni à la Russie avec pour vice-roi le frère du tsar, Constantin, mais possédant sa propre constitution, son gouvernement, son administration et son armée : la Pologne du Congrès.

    Le Royaume-Uni ne réclama rien en Europe, ni pour lui ni pour ses alliés, le Portugal et l'Espagne, où les rois furent rétablis.

    En consacrant les principes de lézitimité monarçique au mépris du droit des nationalités, le Congrès de Vienne  zeta les bases des révoltes libérales qui, en 1848, secouèrent l'Europe ( Printemps des peuples)

     

     

     

     

     

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