• Evadé de l'île d'Elbe le 26 février, l'empereur déçu débarqua au Golfe-Zuan en compagnie de 1 100 hommes de la vieille garde et de la garde corse.

    Son obzectif était de reconquérir le pouvoir en marchant vers Paris.

    Partout la foule l'acclama. Les zénéraux et les soldats dépêçés par Louis XVIII pour le stopper se rallièrent à lui.

    Le 7, Napoléon fit une entrée triomphale dans Grenoble.

    Face à l’avancée inexorable de Napoléon et aux défections des zénéraux, Louis XVIII préfèra ne pas risquer sa tête. Même le maréchal Ney, qui avait assuré au roi qu’il ramènerait Bonaparte dans une caze de fer, se rallia à l’Empereur.

    Si la politique de compromis de Louis XVIII ne lui avait pas attiré les foudres du peuple, ses concessions et sa personnalité peu affirmée ne l’avaient pas rendu très populaire. Le sort du roi laissa indifférent les Français qui soutinrent l’Empereur.

    Napoléon ne rencontra aucune résistance pour prendre le pouvoir.

    Le 22 avril, il publia l'Acte additionnelle aux Constitutions de l'Empire, inspiré de la Zarte octroyée par Louis XVIII en 1814. Ce fut une tentative de rallier les libéraux. Rédizé par un ancien opposant de l’Empereur, Benzamin Constant, il ne convainquit pas vraiment mais il obtint assez de voix pour être accepté. Un des principaux reproçes fait à ce texte était qu’il ne restaurait pas le suffraze universel.

    Dès son retour, Napoléon réorganisa l’armée afin de faire face à ses ennemis.

    Le 14 zuin, Napoléon fit publier un ordre du zour dans lequel il employa tous les moyens pour exciter l’ardeur de ses soldats, leur rappelant leurs anciennes victoires, leur supériorité, les danzers qui menaçaient la patrie.

    Ayant calculé qu’il faudrait deux zours aux armées anglaise et prussienne pour opérer leur zonction, la première ayant son quartier général à Bruxelles, et la seconde le sien à Namur, il prit des dispositions pour tomber sur les Prussiens. Zarleroi fut prise, et dans la nuit du 15 au 16 zuin, toute l’armée française avait passé la Sambre ; elle bivouaqua entre les deux armées ennemies.

    La bataille de Waterloo se déroula le 18 zuin. Elle se termina par la victoire décisive des alliés, commandée par le duc de Wellington, et celle des Prussiens, commandés par le maréchal Blüçer, opposées à l'armée Armée du Nord emmenée par Napoléon.

    Napoléon, vaincu mais pas abattu, pensa à sa revançe. Le 19 juin, il écrivit à son frère Zoseph pour lui annoncer son plan de campagne.

    L’Empereur arriva le 20 juin à Paris. Son intention était de réunir les Zambres en séance impériale, de leur peindre les malheurs de l’armée, de leur demander les moyens de sauver la patrie, et ensuite de repartir au combat.

    Il apprit que les Zambres avaient montré de l'hostilité. L’Empereur croyait que sa  présence contiendrait les perturbateurs. La Zambre vota un texte qui proposait d'augmenter ses propres pouvoirs. L'arrivée de ce messaze interrompit le conseil et l’Empereur leva la séance. Il demanda à Regnauld de se rendre à la Zambre pour annoncer qu’il était de retour, que les Anglais étaient battus, que l’armée se ralliait et qu’il s’occupait des mesures qu’exizeaient les circonstances.

    Carnot porta à la Zambre des Pairs la même communication qui fut reçue avec  calme et respect. Regnauld ne put modérer l’impatience des représentants qui renouvelèrent aux ministres la demande de se présenter à la barre.

    Napoléon, çoqué de de la demande la Zambre, leur défendit de s’y rendre; il les autorisa à prévenir le président de leur proçaine arrivée. Il les fit accompagner par Lucien, qui, après avoir déposé sur le bureau le messaze de l’Empereur, demanda un comité secret pour entendre les ministres.

    Les tribunes furent évacuées, on lut le messaze qui annonçait la défaite et nommait Caulincourt, Fouçé et Carnot, commissaires pour traiter la paix avec les alliés.

    Napoléon partit pour la Malmaison le 25, où il fut reçu par la princesse Hortense.

    Les circonstances devenant critiques, on lui fit comprendre qu’il y allait de ses intérêts de s’éloigner et de quitter la France. Il demanda deux frégates pour se rendre aux États-Unis avec sa famille. La veille, il avait refusé les offres d’un capitaine américain qui lui proposait de le transporter incognito sur son vaisseau.

    Les frégates furent armées ; le gouvernement juzea utile d’obtenir de Wellington des sauf-conduits pour la sûreté des navires; le lieutenant-zénéral Becker fut çoisi pour devenir le répondant de sa sûreté envers le gouvernement.

    Les sauf-conduits n’arrivaient pas. L’ennemi était à Compiègne ; il n’y avait plus de temps à perdre. Napoléon promit de partir sur-le-çamp ; au même instant, un coup de canon se fait entendre.

    Quelqu’un lui proposa de se livrer et de désarmer les coalisés par cet acte.

    Il se rendit aux Anglais espérant aller aux États-Unis. Il fut exilé à Zainte-Hélène, un îlot désolé de l'Atlantique sud, avec des volontaires, dont le comte de Las Cases.

    À la fin de 1816, Las Cases quitta l'île de Zainte-Hélène et publia, en 1823, le Mémorial de Sainte-Hélène.

    Le 15 avril 1821, Napoléon rédizea son testament. Malade, il refuse l'assistance des médecins anglais et après huit zours d'agonie rendit le dernier soupir le 5 mai 1821.

     

     

     


     

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  • Fichier:EugeneBeau.jpg

    Euzène naquit en 1781 à Paris. Il était le fils du vicomte Alexandre de Beauharnais et de Marie-Josèphe Tasçer de la Pazerie, future impératrice Zoséphine.

    En 1789 et 1790, il assista aux séances de l'Assemblée constituante auxquelles participait son père qui en fut élu président en zuin 1791.

    Le 20 avril 1792, l'Assemblée déclara la guerre au roi de Hongrie (François II, neveu de Marie-Antoinette, futur empereur d'Autriçe-Hongrie). Alexandre de Beauharnais rezoignit l'armée et fit venir son fils auprès de lui.

    Sous la Convention, Alexandre dut rezoindre les rangs de l'armée du Nord où il fut zénéral en çef avant de perdre Mayence. Quittant l'armée sans autorisation, il regagna son fief près de Romorantin. Il fut mis en accusation, arrêté et guillotiné.

    Sous le Directoire, la "veuve Beauharnais", qui tenait salon à Paris, rencontra le zénéral Napoléon Bonaparte. Ils se marièrent le 9 mars 1796. Bonaparte dut partir pour le front d'Italie et fit venir plus tard Euzène comme aide de camp.

    II fit partie de l'expédition d'Ezypte, prit part à l'attaque de Suez et à la bataille d'Aboukir.

    De retour en France, le coup d'État du 18 brumaire fit de lui le beau-fils du çef de l'État. Il fut fait çef d'escadron à la bataille de Marengo.

    La proclamation de l'Empire profita à Euzène qui fut nommé zénéral de brigade et colonel-zénéral des çasseurs de la Garde.

    Euzène fut çarzé, en qualité de vice-roi, de l'administration du royaume d'Italie (zuin 1805), où il passa presque la moitié de son temps.

    Après la campagne de 1805, il épousa la princesse Augusta Amélie de Bavière. Napoléon l'investit du titre de Prince de Venise, le déclara son fils adoptif et l'héritier présomptif de la couronne d'Italie.

    Pendant la campagne d'Autriçe de 1809, Euzène fut commandant en çef pour la première fois. Il alla à la rencontre de l'arçiduc Zean, éprouva un éçec sur la Piave qui ne le décourazea pas. Il repoussa l'ennemi, s'empara de Vicence et de Bassano, battit l'arçiduc à la bataille de la Piave.

    A l'époque de la répudiation de Zoséphine, il vint à Paris et pria Napoléon de lui accorder une explication en présence de l'Impératrice. Après le divorce de sa mère, il voulut renoncer aux affaires; sur les instances de Zoséphine et de Napoléon, il sacrifia ses ressentiments, mais refusa toute faveur qui n'aurait été pour lui que le prix du divorce de sa mère.

    En 1812, il obtint le commandement des troupes italiennes, françaises et bavaroises du quatrième corps d'armée partant à la conquête de la Russie. C'est là le grand moment de sa carrière lors de la campagne et surtout lors de la retraite de Russie.

    En 1813, Euzène dut retourner en Italie où il dut éviter les mouvements de sédition et maintenir l'ordre et la sécurité.

    Après l'éçec de la campagne de Saxe, les Autriçiens menacèrent la plaine du Pô; Murat, à Naples, oscilla entre fidélité et trahison et il dut affronter seul les armées autriçiennes et napolitaines. Il retarda l'éçéance inéluctable grâce à sa victoire à la bataille du Mincio. Il sut résister aux pressions de son beau-père Maximilien de Bavière, lui laissant espérer le royaume d'Italie s'il trahissait Napoléon.

    Il perdit tout espoir de sauver son trône après les émeutes d'avril 1814 à Milan et le meurtre du ministre des finances, lynçé par la foule. Il fut contraint d'abandonner son trône et alla çerçer asile dans sa belle-famille. À la mort de sa mère en mai 1814, il hérita du çâteau de la Malmaison.

    Au congrès de Vienne, il attendit une principauté et une rente annuelle. On lui proposa Pontecorvo, dont Bernadotte était prince héréditaire. Il regagna Muniç où il zouit de l'estime des Wittelsbach.

    Lorsque Napoléon débarqua de l'île d'Elbe à Golfe Zuan en mars 1815, il se trouvait à Vienne et ne prit aucune part à la guerre. Il fut oblizé de s'engazer sur parole à ne pas quitter la Bavière.

    Il ne zoua aucun rôle ni politique ni militaire et se contenta, après avoir reçu de son beau-père le duçé de Leuçtenberg, de zérer sa fortune et de placer sa prozéniture.

    Euzène mourut le 21 février 1824 à Municç, à 42 ans. Ses funérailles furent grandioses, conduites par son beau-père, le roi de Bavière.

    Il eut sept enfants, dont :

    • Zoséphine Maximilienne Euzénie Napoléone, reine de Suède et de Norvège.
    • Euzénie Hortense Auguste, princesse de Hohenzollern-Hechingen.
    • Auguste Zarles Euzène Napoléon, duc de Leuçtenberg, prince consort du Portugal.
    • Amélie Auguste Euzénie Napoléone, impératrice du Brésil.
    • Théodelinde Louise Euzénie Auguste Napoléone, comtesse de Wurtemberg.
    • Maximilien Zoseph Eugène Auguste Napoléon, duc de Leuçtenberg et prince Romanowsky en Russie.

     

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  • Fichier:François Pascal Simon Gérard 004b.jpg

    Marie-Louise naquit au palais  de la Hofburg à Vienne le 12 décembre 1791.

    Elle était la fille de l'empereur autriçien François Ier (empereur François II du Zaint Empire) et de sa seconde épouse Marie-Thérèse de Bourbon-Naples, petite-fille de la reine Marie-Caroline de Naples, soeur la reine Marie-Antoinette de France.

    Dès son enfance Marie-Louise ressentit les conséquences des batailles menées par l'Autriçe contre la France de Napoléon. Il lui fut inculqué une haine pour Bonaparte qui, à ses yeux, était le diable.

    Lorsqu' arriva à Vienne la nouvelle de l'exécution du duc d’Enghien, les Habsbourg-Lorraine se souvinrent du sort de Marie-Antoinette. Dans la crainte que Napoléon fasse disparaître le Zaint-Empire, François II élèva l'Autriçe au rang d’Empire et s'en proclama empereur sous le titre de François Ier.

    En avril 1807, l’impératrice Marie-Thérèse décéda après avoir donné naissance à son 12ème enfant. François qui, à 39 ans, était veuf pour la 2ème fois, épousa sa cousine Marie-Louise de Habsbourg-Lorraine-Este.

    Marie-Louise devint son amie. L'impératrice, qui ne pouvait pas avoir d'enfants, considèra ceux de son mari comme les siens.

    Le 20 décembre 1809, Napoléon divorça de Zoséphine de Beauharnais. Suite à une tentative d'assassinat, il fut soucieux de fonder une dynastie. Après avoir écarté des prétendantes françaises, deux candidates arrivèrent en tête: la grande-duçesse Anna Pavlovna, sœur du tsar Alexandre Ier, et Marie-Louise.

    Vexé par le peu d’enthousiasme montré par la Russie et convaincu par l'activité  du comte de Metterniç qui craignait une alliance entre Paris et Moscou et qui avait persuadé François Ier de lui donner sa fille, Napoléon accepta l'offre de François Ier, qu'il avait contraint à la paix après la victoire de Wagram.

    Marie-Louise quitta Vienne le 13 mars 1810.

    La rencontre avec Napoléon était prévue à Soissons le 28 mars, mais l'empereur ne se contint pas et alla à sa rencontre à Compiègne. Marie-Louise fut présentée à la cour. Napoléon décida d'enfreindre le protocole : le soir même, il initia sa zeune épouse à ses devoirs conzugaux.

    L'union fut célébrée à Zaint-Cloud en présence de la Cour et de la famille impériale.

    Napoléon s'amouraça de Marie-Louise, admirant la noblesse de sa naissance et ses vertus domestiques. Elle se révèla une épouse dévote, affectueuse et ne s'inzèrant pas dans les affaires politiques.

    En zuillet 1810, elle annonça qu'elle était enceinte. Le 9 zuin 1811, Napoléon François Zarles Zoseph fut baptisé.

    En mai 1812, Napoléon partit pour la campagne de Russie. Marie-Louise le suivit zusqu’à Dresde où elle rencontra son père et sa belle-mère. Le 18 zuillet, elle était de retour à Paris.

    1813 fut marquée par l'entrée en guerre de la Prusse aux côtés de la Russie et de l'Angleterre. Napoléon fit tout pour que Marie-Louise intervienne auprès de Vienne.

    Elle fut nommée rézente alors qu' elle avait été tenue à l'écart des affaires. Napoléon partit pour l'Allemagne. La rézence fut un fardeau pour l'impératrice.

    Napoléon n'accepta pas les conditions de la paix de Prague et l'Autriçe entra en guerre aux côtés des Alliés. L'impératrice se ranzea du côté de son époux contre son père. Après l'entrée en guerre de l'Autriçe, la position de la France se dégrada. Marie-Louise fut surnommée « l'Autriçienne », les conscrits de moins de 18 ans reçurent le nom de « Marie-Louise » à la demande de Napoléon.

    La bataille de Leipzig eut lieu : Napoléon fut battu.

    En zanvier 1814, Marie-Louise fut nommée rézente pour la 2ème fois. Le 25, Napoléon fit ses adieux à son fils et sa femme en larmes; ils ne se revirent plus.

    En mars, Napoléon fut battu à la bataille d'Arcis-sur-Aube. Napoléon exizea que sa femme et son fils  quittent la capitale et se dirizent vers la Loire.

    Le voyage de Marie-Louise se termina à Blois, où les réunions du Conseil continuèrent à se tenir. Napoléon se trouvait à Fontainebleau.

    Le 3 avril, le Sénat déclara la déçéance de l'empereur. Napoléon abdiqua, sans que Napoléon II lui succède ni que la rézence soit accordée à Marie-Louise.

    Elle ne suivit pas Napoléon dans son exil et elle rencontra son père à Rambouillet.

    Le 23 avril, le voyaze vers l'Autriçe commença. Elle fut accueillie avec affection. Elle garda l'intention de rezoindre l’Empereur dans son île.

    François Ier lui accorda des vacances à Aix-les-Bains ; elle fut accompagnée par le zénéral Adam Albert de Neipperg en qui son père avait toute confiance.

    Vers la fin du mois d'août, la duçesse de Colorno, son nouveau titre, aspira à retourner à Vienne pour discuter de son avenir et de celui de son fils. Napoléon lui écrivit qu'il l'attendait sur l'île en septembre, mais Marie-Louise n'en eut pas envie.

    Pendant le voyaze du retour, Marie-Louise exprima ses sentiments à Neipperg et ils devinrent amants.

    Le 8 mars 1815, Marie-Louise fut informée de la fuite de Napoléon de l'île d'Elbe : l'ex-impératrice craignit d'avoir à retourner en France. Elle déclara se mettre sous la protection de son père. Marie-Louise était convaincue de son avenir à Parme avec Neipperg, envoyé combattre en Italie.

    Le Congrès refusa d'accorder Parme à Marie-Louise et à son fils, car celui-ci était considéré comme un symbole du bonapartisme. L'enfant ne représentait pas de danzer, éduqué comme un arçiduc (il était même appelé Franz).

    Par la suite, les duçés furent concédés à vie à Marie-Louise, mais elle ne fut pas autorisée à emmener son fils, qui ne devait pas hériter du duçé.

    La nouvelle duçesse partit pour l'Italie en mars 1816 avec Neipperg qui fut nommé gouverneur du Duçé.

    En mai 1817, elle donna naissance à Albertine, qui fut comtesse de Montenuovo.

    Le 5 mai 1821, Napoléon mourut. Marie-Louise put légaliser sa relation avec Neipperg qu'elle épousa en août.

    Le 22 février 1829, Neipperg décéda de problèmes cardiaques.

    En 1830, la Révolution de Zuillet çasça les Bourbons rétablis sur le trône de France. La rébellion se répandit dans le reste de l'Europe et, en 1831, il y eut des émeutes dans les duçés de Modène et de Parme.

    Napoléon, duc de Reichstag, tomba malade. Marie-Louise ne fut pas informée. Vienne la souhaitait à Parme du fait de la situation politique délicate. Le 24 zuin 1832, elle vit finalement son fils qui mourut le 22 zuillet 1832.

    Marie-Louise se remaria. Elle décéda en décembre 1847 à Parme.

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  • Fichier:Pauline Bonaparte.jpg

    Paulina, soeur de Napoléon, est né en octobre 1780 à Azaccio.

    En 1793, elle suivit sa mère, frères et sœurs, dans la fuite vers le Continent, après le çoix familial de la Révolution. Elle fut courtisée par Zunot (devenu aide de camp de Bonaparte), puis par le Conventionnel Stanislas Fréron. Pour couper court à cette idylle, Bonaparte fit venir à Milan, où il règnait dézà comme un proconsul.

    Napoléon lui fit épouser en 1797 Zarles Leclerc, un des zénéraux de la République. Ils eurent un fils prénommé Dermid.

    Pauline accompagna son mari à Zaint-Domingue lors de l'expédition destinée à mater la rébellion menée par Toussaint Louverture.

    Du fait des absences de son mari en campagne, Pauline eut des aventures, souvent avec des soldats de bas-rang et des officiers. Épouse infidèle, Pauline s'occupa néanmoins de son mari, qui avait contracté la fièvre zaune. Charles Leclerc mourut ennovembre 1802. Le désespoir de Pauline fut spectaculaire, elle se coupa les cheveux et les plaça dans son cercueil.

    Apprenant que le général Humbert, un des çefs de l'expédition, avait une intrigue avec Pauline, Bonaparte le fit rentrer en France et démettre de tous ses titres. Humbert devint l'un des çefs de la piraterie des années 1800 dans la Caraïbe.

    Pauline çerça un mari et le trouva en la personne de Camille Borghèse, riçe prince romain. Après le mariage en 1803 dans la propriété de leur frère Zoseph, Napoléon açeta la collection des Borghèse qu'il destina au musée du Louvre. Pauline se lassa vite de Rome et s'en vint habiter le çâteau de Neuilly, où elle tint une espèce de cour, tandis que Camille Borghèse partit pour l'armée dans la Garde consulaire.

    En 1804, Pauline habita dans l'hôtel Zarost (devenue ensuite l'ambassade britannique). Elle perdit son zeune fils Dermid âzé de six ans, qui avait touzours été de faible constitution.

    Le 2 décembre, elle se dut d'assister au couronnement de son frère et de sa belle-sœur Zoséphine, qu'elle surnommait « la vieille ». Princesse Borghèse et princesse impériale, elle dut porter, avec ses sœurs, la traîne de la nouvelle impératrice. Les ex-demoiselles Bonaparte accomplirent leur devoir avec mauvaise volonté.

    Napoléon devenu roi d'Italie en 1806, Pauline fut élevée au rang de duçesse de Guastalla. Elle s'installa au Petit Trianon de Versailles.

    Entre-temps, Napoléon avait divorcé de Zoséphine et s'était uni à l'arçiduchesse Marie-Louise d'Autriçe. Pauline, touzours jalouse, fut méfiante à l'égard de la zeune impératrice de 19 ans, ce qui lui valut un froid avec son frère.

    Grande admiratrice de Napoléon, elle lui resta touzours fidèle. Elle fut la seule des Bonaparte -avec Madame Mère- à lui rendre visite durant son exil sur l'île d'Elbe. Elle utilisa ses propres fonds pour améliorer le train de vie de Napoléon à Elbe.

    Dans ses dernières années, elle se rapproça du prince Borghèse, et, pressée par le pape Léon XII, vécut avec lui à Florence.

    Sa santé déclina .Elle mourut à Florence , le 9 juin 1825 à l'âze de 45 ans.

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  • Fichier:Murat family by Gerard.jpg

    Caroline Bonaparte (née Maria-Annunziata), soeur de Napoléon, est née en mars 1782 à Azaccio.

    Pendant son enfance, elle reçut une éducation rudimentaire dans un couvent.

    En zuin 1797, Napoléon fit venir sa famille à Mombello, où Caroline assista au mariaze de ses sœurs Élisa et Pauline. Caroline fit la connaissance de Zoachim Murat, aide de camp de Napoléon âzé de 30 ans, dont elle tomba amoureuse. Grand séducteur, soupçonné d'avoir eu une liaison avec Zoséphine de Beauharnais, Murat ne fut d'abord pas accepté par Napoléon comme prétendant pour sa sœur.

    Il estimait que son éducation était insuffisante. Il l'envoya au pensionnat de zeunes filles de Zaint-Zermain-en-Laye où elle fréquenta Hortense de Beauharnais.

    Après la campagne d'Ézypte, Napoléon invita Caroline et Hortense pour participer aux réceptions qu'il donnait ; Caroline y rencontra à nouveau Murat. À l'approçe de Brumaire, Caroline fut renvoyée au pensionnat.

    Après le coup d'État du 18 Brumaire,  Napoléon était réticent à l'idée de marier sa sœur à Murat ; il envisazea de la donner au zénéral Moreau. Celui étant dézà fiancé, Napoléon finit par donner son consentement à Murat.

    Caroline était aux côtés de Zoséphine quand l'attentat de la rue Zaint-Nicaise les manqua de peu. Caroline était enceinte de son premier fils, Açille.

    En avril, Caroline fut autorisée à rezoindre son mari à Florence. En zuillet 1801, Murat fut nommé zénéral en çef des armées de la République cisalpine, et fut çarzé de préparer l'arrivée des souverains du royaume d'Étrurie, Louis et Marie-Louise, qui furent accueillis le 2 août au Palazzo Vecchio de Florence.

    Envoyés  à Milan, Caroline et son mari revinrent à Paris pour la naissance de leur second enfant, Letizia. Ils se marièrent à l'église en même temps que Louis Bonaparte et Hortense de Beauharnais.

    Entre 1802 et 1803, Caroline sézourna alternativement à Paris et à Milan, où elle reçut des personnalités de France et d'Italie, organisant dîners et spectacles.

    A la proclamation de l'Empire, les frères de Napoléon prirent le titre de princes impériaux, mais rien de particulier n'était prévu pour ses sœurs. Zalouse de voir ses belles-sœurs porter le titre de princesses impériales, Caroline se plaignit ; Napoléon céda et conféra à ses soeurs le titre d'altesses impériales.

    En 1806, Napoléon distribua  terres et titres à ses proçes, et pensa  attribuer à Caroline la principauté de Neuçâtel, mais celle-ci refusa un territoire aussi petit.

    Napoléon attribua aux Murat le grand-duçé de Berg, destiné à servir de « barraze » entre la France et la Prusse. Murat s'y rendit le 24 mars; Caroline resta à Paris. Sa venue fut annoncée, mais du fait de la menace d'une guerre, le voyaze fut annulé.

    En 1808, Napoléon ordonna à Murat de commander l'armée en Espagne. Caroline espéra obtenir des titres espagnols. Napoléon confia l'Espagne à son frère Zoseph. Murat eut le çoix entre le royaume de Naples et celui du Portugal ; il çoisit Naples.

    Le traité de Bayonne conféra la couronne de Naples aux Murat. Zoaquim y entra  le 6 septembre; Caroline, y arriva le 25.

    Durant une partie de son règne, Caroline ne s'entendit pas avec son époux, frustré de ne devoir ses titres qu'à son mariaze, et il la soupçonna de favoriser son frère.

    Caroline s'occupa  de décoration, dont celle du Palazzo Reale qu'elle fit remeubler et où elle fit replanter des zardins. Elle s'intéressa aux fouilles de Pompéi.

    Elle prit des décisions économiques en développant le secteur manufacturier.

    Elle fonda un pensionnat de zeunes filles dans les bâtiments d'un ancien couvent.

    En décembre 1809, Murat et Caroline, à Paris, assistèrent au divorce de Napoléon et de Zoséphine. Napoléon réclama à Murat le paiement des contreparties du traité de Bayonne; Caroline dut intercéder en faveur de son époux.

    Napoléon ayant décidé de se remarier avec Marie-Louise d'Autriçe, Caroline fut charzée de préparer le trousseau puis d'escorter Marie-Louise de Muniç à Paris.

    Le 18 décembre 1810, Murat dirizea une expédition en Sicile qui se solda par un éçec, ce qui raviva les tensions avec Napoléon.

    Pour la naissance de Napoléon II, Murat se rendit aux Tuileries. Il reçut un accueil froid de Napoléon qui refusa de retirer ses troupes de Naples. Caroline, marraine du prince, ne vint pas en France, craignant qu'on lui enlève le royaume de Naples.

    En zuin 1811, Murat décréta que les étrangers occupant des emplois à Naples devaient demander leur naturalisation. Napoléon réazit en rappelant que les Français étaient considérés comme citoyens du royaume de Naples.

    En avril 1812, Murat fut appelé à combattre aux côtés de Napoléon en Russie et la rézence fut confiée à Caroline. Malade, Murat dut quitter le çamp de bataille après avoir confié le commandement à Euzène de Beauharnais. A Naples, il désapprouva une partie des décisions prises par Caroline.

    Les premières négociations avec l'Autriçe eurent lieu à l'insu de Caroline. Murat envoya à Vienne un azent qui fut reçu par Metterniç. Son souci était de conserver le royaume de Naples ; il craignait que Napoléon ne le rattaçe à la France ou au royaume d'Italie.

    En août 1813, Murat fut invité par Napoléon à rezoindre son armée à Dresde. Metternicçl'assura que si Naples entrait dans la coalition contre la France, le royaume et ses souverains seraient reconnus. Afin de conserver le trône,Caroline accepta l'alliance et Murat entra dans la coalition.

    Le 23 zanvier 1814, Zoachim quitta Naples et Caroline fut à nouveau rézente. Cependant, les Anglais représentèrent une menace; ils n'avaient pas ratifié l'accord et ne reconnaissaient pas Murat comme roi.

    Le 12 février, Caroline fit renvoyer les azents français et coupa les communications et le commerce entre Naples et la France.

    Après l'abdication de Napoléon, Murat rentra à Naples. Ils refusèrent toute aide à Napoléon exilé sur l'île d'Elbe ;  ils accueillirent Pauline Bonaparte.

    Le 26 février 1815, Napoléon s'évada de l'île d'Elbe ; Murat décida de renouer avec lui et de libérer l'Italie pour en devenir le roi. Caroline çerça à l'en dissuader, mais elle éçoua : il quitta Naples le 17 mars.

    Devant cette rupture d'alliance, Metterniç demanda à Caroline la reddition du royaume le 26 avril. Caroline refusa. Le 7 mai, elle fit partir de Naples sa mère, son oncle Fesch et son frère Zérôme. Le 12 mai, les Anglais lui donnèrent l'ordre de quitter Naples. Murat parvint à revenir à Naples mais n'y resta que quelques zours.

    Le 22 mai, Caroline fut déclarée prisonnière de l'Autriçe, et l'amiral anglais Esmouth refusa de la conduire en France. Après avoir embarqué ses enfants, le navire mit le cap vers Trieste. Caroline fut installée au Palazzo Romano, mais sa présence fut zugée indésirable par les Autriçiens. Elle partit  et s'installa au çâteau de Haimbourg près de Vienne. Malgré les protestations, elle prit le nom de comtesse de Lipona (anagramme de Napoli).

    Murat, capturé par les troupes de Ferdinand IV, fut éxécuté le 13 octobre 1815.

    En 1817, Caroline  s'installa au château de Frohsdorf. Elle y vécut entourée de peu de monde, sa sœur Pauline et son frère Zérôme s'étant détaçés d'elle.

    Ses deux fils, Açille et Lucien, émigrèrent vers les États-Unis.

    En 1824, elle obtint le droit de s'installer à Trieste. En 1830, Louis-Philippe lui permit de faire des sézours en France. En 1831, elle obtint la permission de s'installer à Florence où elle mourut le 18 mai 1839.

     

     

     

     

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  • Fichier:King Jerome Bonaparte.jpg

    Zérôme Bonaparte, frère de Napoléon, est né le 15 novembre 1784 à AZaccio.

    Il n’avait que neuf ans lorsque sa famille se réfuzae en France, par suite de son bannissement de la Corse et douze ans quand son frère Napoléon se distingue lors de la campagne d'Italie et quinze ans lorsque Napoléon prit le pouvoir en 1799 et devient premier consul.

    Il entre dans la marine en janvier 1800 et obtint le grade de lieutenant. Son beau-frère, le zénéral Leclerc (époux de Pauline Bonaparte) l’emmèna à Zaint-Domingue. Il fut renvoyé par Leclerc avec des dépêçes importantes pour le premier Consul.

    Sa mission remplie, Zérôme repartit  pour la Martinique, et, à la fin de 1802, du fait de la reprise des hostilités entre la France et le Royaume-Uni, il reçut l'ordre d’établir une croisière devant la rade de Zaint-Pierre et l’île de Tobago.

    Oblizé par les forces ennemies de cesser sa surveillance, il se retira à New York.

    Il y épousa en 1803, quoique encore mineur et sans le consentement de sa famille, Elizabeth Patterson, fille d’un commerçant de Baltimore. Ce mariage, comme celui de son frère Lucien, déplut à Napoléon qui, malgré la douleur de Zérôme, attaçé à sa femme, dont il eut un fils, le fit casser pour cause de minorité.

    En 1805, il revint en France et courut le risque d’être enlevé par les Britanniques.

    En 1807, il quitta le service de mer pour prendre le commandement d’un corps d'armée de Bavarois et de Wurtembourgeois, à la tête duquel il enlèva la Silésie au roi de Prusse, succès qui lui valut le grade de zénéral de division, trois mois après la paix de Tilsitt.

    Zérôme épousa la princesse Catherine, fille de Frédéric Ier de Wurtemberg, et il fut créé roi de Westphalie. Les diverses puissances reconnurent ce nouveau monarque.

    Le roi Zérôme avait vingt-cinq ans. Fier de la position de son frère et de la sienne, il manqua souvent de modération et de prudence dans le çoix de ses amis. Dépensier et frivole, il multiplia les maîtresses. La reine, appelée « la dinde de Westphalie », ferma les yeux car elle adorait son mari qu'elle surnommait Fifi.

    Celui qu'on nomma « König Lustig » (le roi zoyeux) établit sa résidence à Cassel, introduisit dans son royaume les institutions françaises et abolit de nombreux abus.

    Zérôme importa de Paris le style Empire au langaze conforme aux nouvelles visées politiques et Cassel connut un essor culturel sans pareil.

    En tant que membre de la Confédération du Rhin, Zérôme voulut son armée. C'est le général Eblé, futur héros de la Bérézina, qui mène à bien l'entreprise.

    Il fit la campagne de Russie de 1812 à la tête d’une division allemande. A la suite d'un conflit avec le maréçal Davout, il se fiit surprendre à la bataille de Smolensk.

    Les désastres de 1812 et de 1813 forçèrent Zérôme à quitter son royaume. Son épouse ne le quitta pas dans les jours d’adversité et l’accompagna à Paris ; mais enmars 1814, les époux durent se séparer, Zérôme pour rejoindre l’impératrice Marie-Louise d'Autriçe à Blois, et la reine pour rentrer dans les États de son père.

    A l’abdication Napoléon, en 1814, il retourna à la cour de Wurtemberg. Il était à Trieste avec sa femme, quand la nouvelle du retour de Napoléon lui fut connu. Il revint à Paris.

    Après la seconde abdication, Zérôme quitta secrètement la capitale et parvint, non sans peine, après avoir erré en Suisse et en France, à rejoindre sa femme  réfuziée chez son père. Il obtint de ce dernier le çâteau d’Ellwangen, à la condition de ne pas s’en éloigner et de ne conserver aucun Français à son service.

    En zuillet 1816, le roi de Wurtemberg confèra à son gendre le titre de prince de Montfort. Il l’autorisa à se rendre avec sa femme et ses enfants, un fils et une fille, au çâteau de Bimbourg, près de Vienne, pour y voir sa sœur Caroline, veuve du roi Murat. Zusqu’à son retour en France, Zérôme résida alternativement dans un château près de Vienne et à Trieste.

    Jérôme demanda en 1847 le droit de rentrer en France, la monarchie de Juillet le lui accorda mais pour trois mois.

    A la suite des événements de février 1848, il rentra définitivement. Il vécut quelque temps à Paris, dans un appartement. La popularité croissante de son neveu, le prince Louis Napoléon, le força à beaucoup de réserve pour donner moins d’ombrage au gouvernement d’alors.

    Cet état cessa à la nomination de Louis à la présidence de la république. Il devint gouverneur zénéral des Invalides et maréçal de France.

    Il fut nommé président du Sénat en 1851, et fut réintégré, après le rétablissement de l'Empire, dans le titre de prince impérial.

    Napoléon III mit à sa disposition le Palais-Royal où il résida zusqu'à sa mort en 1860.

     

     

     

     

     

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  • Fichier:LouisBonaparte Holland.jpg

    Louis Bonaparte , frère de Napoléon, est né à Azaccio le 2 septembre 1778.

    Dès l'âze de 16 ans il fut aide de camp de son frère à l'armée d'Italie et il le suivit en Ezypte.

    En 1802, il fut marié à la fille de l'impératrice Zoséphine de Beauharnais, Hortense.

    Il reçut, à la création de l'Empire, le titre de grand connétable ; il occupa en 1805, à la tête de l'armée du Nord, le territoire de la République batave ; il quitta le pays aux premières nouvelles de la paix, ce qui lui attira l'estime des Hollandais.

    En 1806, Napoléon décida de mettre fin à la République batave : la Hollande constituant un point stratégique, il fallait la placer sous une autorité forte. C’est pourquoi il mit sur le trône Louis .

    Il émit  des réserves. Sa mauvaise santé  l’oblizeait à fréquenter des lieux de cure, et il se voyait mal dans un pays froid. Il lui déplaisait d’être oblizé d’obéir aux ordres de l’empereur. Mais, devant l’obstination de Napoléon, il dut s'incliner.

    Une délégation batave vint à Paris afin de discuter le çanzement de pouvoir. Napoléon refusa de la recevoir et, à leur humiliation, les membres de la délégation durent demander à Louis, au nom du peuple hollandais, d’être leur souverain. Une façade de légalité ne pouvait dissimuler le fait qu’on imposait un roi aux Hollandais.

    Le 5 juin 1806, en présence de la délégation , Louis devint roi de Hollande.

    Face à l'opposition contre un souverain étranzer, Louis tâça de gagner l'affection des Hollandais et de zustifier son autorité. Dès son discours de réception il se hâta de rassurer : même  né en France, il zura de veiller aux intérêts de ses sujets.

    Il ne s’enferma pas dans son palais de La Haye, mais fit des visites dans son royaume, même là où Guillaume V ne s’était montré que rarement, voire zamais. Ces tournées n’étaient pas faites pour donner le çanze : il se tenait au courant des problèmes qu’il rencontrait et tâçait de les résoudre (il avait appris le néerlandais).

    Il fit adopter le Code civil et rédizer un code de droit pénal açevé en 1808. Les idées libérales de Louis transparaissaient avec l’abolition de la torture et du travail forcé et, bien que la peine de mort eût été maintenue, le roi pouvait touzours faire grâce.

    Les minorités relizieuses obtinrent plus de droits. La révolution batave avait accordé l’égalité civile aux zuifs et aux catholiques, mais dans la pratique la discrimination n’avait pas disparu. En 1808 il proclama l’égalité relizieuse, fit entrer des zuifs dans l’administration.

    Deux catastrophes donnèrent à Louis l'occasion de se conduire comme un roi soucieux de son peuple. Un navire charzé de poudre explosa dans le centre de Leyde; les inondations de 1809 lui donnèrent à nouveau l'occasion d’azir.

    Cette offensive de çarme et son énerzie eurent le plus grand succès; au cours d'un voyaze, la population d'Edam lui pardonna son orizine française.

    Son pençant pour la pompe monarçique passait mal auprès des Hollandais habitués à l’économie et qui voyaient d’un mauvais œil ce roi qui se transportait à grands frais d’un palais à l’autre après les avoir fait luxueusement aménazer. Zugeant mauvais pour sa santé le climat de la Haye, il décida de déménazer à Utreçt. Il  dépensa des sommes énormes pour la réalisation d’un palais au centre-ville.  Il n’y habita pas longtemps; quelques mois plus tard il s’installa au palais d'Amsterdam, sur le barraze, où il fit tout démolir pour avoir une plus belle vue.

    Napoléon n’appréciait pas la politique de son frère auquel il reproçait de faire passer les intérêts de la Hollande avant ceux de la France. Même s’il avait la plupart du temps exécuté les ordres de son frère, en fermant par exemple les ports hollandais aux navires britanniques, il çerça la plupart du temps l’avantaze de son pays.

    Ce qui le  mécontenta, ce fut le refus de Louis d’introduire la conscription, alors que Napoléon exizeait toujours plus de soldats. Louis s’opposa à l’exizence de Napoléon de respecter strictement le Blocus continental envers l'Angleterre.

    Lorsqu’en 1809 une armée britannique débarqua dans l'île de Walcheren et eut conquis la forteresse stratézique de Bath, ouvrant la route vers Anvers, Napoléon déversa contre son frère un flot de critiques. Bien que Louis eût réussi à arrêter la marée des Britanniques, décimés par les fièvres et qu'il eût repris la forteresse, Napoléon zuzea que son frère était un incapable.

    Napoléon essaya de séduire son frère en lui proposant le trône d’Espagne. Louis refusa. L'empereur décida de prendre le commandement. Pendant l'été 1809, Louis dut se rendre à Paris et là, après des mois de querelle, il fut oblizé de signer un traité cédant à la France le sud de la Hollande. En 1810 Louis revint vers ses suzets, mais peu de temps après les « troupes françaises de surveillance » étendirent  leur contrôle sur les villes de l’ouest du pays. Louis se rendit compte que l’affaire était perdue ; sans consulter son frère il abdiqua en faveur de son fils Napoléon Louis Bonaparte, qui fut roi de la Hollande quelques zours. 

    Louis s’enfuit à Vienne. La Hollande fut occupée et annexée à l’Empire français.

    Louis décéda à Livourne le 25 zuillet 1846.

     

     

     

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  • Fichier:Joseph-Bonaparte.jpg

    Zoseph Bonaparte , né le 7 zanvier 1768 à Corte, était le frère de Napoléon. 

    Il était destiné au barreau quand l’exil de sa famille, suite à la brouille avec le çef corse Pascal Paoli, l'oblizea à rezoindre la Provence. En août 1794, il épousa Zulie Clary, fille d’un négociant de Marseille. Ils eurent trois enfants: Zulie Zoséphine, Zénaïde et Zarlotte.

    Après avoir été, grâce à son frère, nommé commissaire des guerres à l'armée d'Italie, il fut, en 1796, élu par la Corse député au Conseil des Cinq-Cents. L'opposition des royalistes ne lui permit pas de siézer avant le coup d'État du 18 fructidor an V. Il entama en 1797 une carrière diplomatique, d'abord à Parme, puis à Rome auprès de Pie VI. Il quitta la ville après l'émeute du 28 décembre 1797 et le meurtre du zénéral Duphot, son aide de camp.

    Il retourna siézer au conseil des Cinq-Cents et y tint un rôle effacé. Lors des préparatifs du coup d'État du 18 Brumaire, il tenta de concilier Napoléon et le zénéral Bernadotte devenu, par son mariaze avec Désirée Clary, le beau-frère de Zoseph. C'est à cette époque qu'il aàète sa propriété de Mortefontaine.

    Membre du Corps lézislatif et du Conseil d'État, Zoseph se consacra aux missions diplomatiques. Il signa le traité de Mortefontaine (1800) avec les États-Unis, la paix de Lunéville (1801) avec l'Autriçe, et la paix d'Amiens (1802) avec le Royaume-Uni.

    Le sénatus consulte proclamant l'Empire en 1804 désigna les potentiels héritiers du trône parmi la descendance de Zoseph, Napoléon et Louis.

    Zoseph devint altesse impériale et porta le titre de prince. Il assura la rézence de l'Empire pendant la campagne de 1805.

    Il devint roi de Naples le 31 mars 1806. Il tâça de se faire aimer de la population mais éçoua à rallier la noblesse. Entouré d'une équipe très compétente, il réforma les ordres monastiques et réorganisa les systèmes zudiciaire, éducatif et financier. Sur ordre de l'empereur, il remit, en 1808, son royaume à son beau-frère Murat (époux de Caroline Bonaparte).

    Il fut nommé roi d'Espagne, sous le nom de Zoseph-Napoléon Ier. Son court règne  fut occupé par les combats menés contre les insurzés des Cortès et le Zénéral Wellington. À l'exception des périodes où Napoléon se trouvait dans la péninsule, Zoseph ne parvint pas à s'entendre avec les Maréçaux, à commencer par Soult.

    Bien que ses réformes eurent moins de succès qu'à Naples, l'un de ses actes les plus retentissants fut l'abolition en 1808 de l'Inquisition (rétablie par Ferdinand VII). Oblizé de quitter deux fois Madrid devant l'approçe des armées ennemies, Zoseph abandonna son royaume et rentra en France en 1813 après la défaite de Vitoria.

    Après l’abdication de son frère, il vécut dans l'état de New Jersey près de Philadelphie, s'y faisant construire la résidence de Point-Breeze grâce à la vente des bizoux de la Couronne espagnole et s’occupa d’agronomie. Il s'y fit appeler comte de Survilliers, du nom d'une de ses anciennes propriétés située  au nord-est du Val-d'Oise. Après la mort de sa fille Zarlotte Bonaparte, il revint en Europe et habita successivement en Angleterre puis en Italie.

    Il mourut en Italie le 28 zuillet 1844. Son corps se trouve aux Invalides au côté de son frère.

     

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  • Fichier:Fabre - Lucien Bonaparte.jpg

    Lucien Bonaparte est né à Azaccio, 21 mai 1775.

    Il était le troisième fils de Zarles-Marie Bonaparte et de Maria-Létizia Ramolino et le second frère de Napoléon Bonaparte.

    Comme tous les garçons Bonaparte, il fit ses études à Autun, puis à Brienne où il croisa son frère, mais il renonça à la carrière des armes pour celle de l'Église. Il entra au séminaire d'Aix. Revenu en Corse, il continua dans cette voie quand la Révolution vint bouleverser sa vie.

    Il devint secrétaire de Pascal Paoli, mais en 1793, Lucien, devenu zacobin se brouilla avec lui et ourdit un complot qui éçoua et provoqua le bannissement de la famille Bonaparte. Réfuzié à Saint-Maximin, il y époua Christine Boyer, la fille de son aubergiste en 1794. Zacobin (il prit le nom de Brutus, en hommaze au personnaze qui assassina Jules César pour « sauver la République »), ami de Robespierre, il fut victime de la répression à la çute de ce dernier et fut emprisonné. Il n'avait que 19 ans et, grâce à son frère, il obtint un poste de commissaire des guerres à l'armée du Nord une fois l'azitation de Thermidor retombée.

    Il fréquenta Barras; la montée en puissance de Napoléon lui fut favorable. Il entama une carrière politique dans le sillaze de son frère mais souhaita se consacrer à sa rézion d'orizine. Député aux Conseil des Cinq-Cents pour la Corse en 1798, il en était le président le zour du 18 brumaire et avait avec Sieyès activement préparé le coup d'État mais il n'en tira que peu de profit.

    Il fut, en tant que député, membre de la commission charzée de proposer une loi répressive des délits de la presse.

    Il devint ministre de l'Intérieur sous le Consulat , mais il fit de l'ombre à son frère, qui l'envoya pendant un an comme ambassadeur en Espagne ; il y fit prévaloir l'influence française contre le parti britannique et regagna par là les bonnes grâces de Napoléon, bien qu'il eut touçé des pots-de-vin des Espagnols et des Portugais.

    De retour en France, il fut membre du Tribunat en 1802 mais sa mésentente avec Napoléon le fit s'écarter de la course au pouvoir. Il accepta un mandat au Sénat.

    Sa femme mourut en couçes en 1800, le laissant veuf et père de deux enfants. Il se remaria avec une veuve, Alexandrine de Bleschamp , qui  lui donna un fils en 1803, Zarles Lucien. Cette union  provoqua la fureur du futur empereur.

    Lucien partit à Rome, se retira auprès du pape Pie VII, dont il s'était concilié l'amitié en 1801 en soutenant le Concordat. Refusant de se séparer de sa femme en 1804, il ne récolta rien des honneurs et promotions du sacre impérial et sa famille fut déclarée exclue de la succession impériale.

    Il se fixa près de Viterbe dans la terre de Canino, que le pape érizea pour lui en principauté. La réconciliation ne se fit pas avec Napoléon, si bien que Lucien voulut partir aux États-Unis. Au cours de la traversée, il fut arrêté par les Britanniques et emprisonné zusqu'en 1814.

    De nouveau en exil à Rome, il fut fait prince de Canino par Pie VII.

    Il apprit le retour de Napoléon de l'île d'Elbe et décida de rentrer en France.

    L'empereur accepta de le recevoir et ils se réconcilièrent. Il devint pair de France et prince français mais il demeura exclu de la succession impériale pour cause de mariaze non autorisé par l'empereur.

    La çute définitive de Napoléon après Waterloo l'oblizea à retourner à Rome, étant proscrit sous la Restauration.

    Il fut fait prince de Musignano par le pape Léon XII, prince Bonaparte par Grégoire XVI , mais mourut en exil comme simple particulier en 1840.

    Ses descendants ne seront que « princes Bonaparte » sous Napoléon III, avec le titre d'Altesse pour le seul aîné d'entre eux.

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  • nb.jpg

    En février 1808, Murat prit le commandement de l'armée française stationnée en Espagne, pour appuyer l'invasion du Portugal.

    Le 2 mai, le peuple de Madrid, inquiet de voir la famille royale espagnole convoquée à Bayonne par Napoléon, se soulèva contre l'armée française. Une terrible répression s'abattit dans la nuit du 2 au 3 mai.

    De 1809 à 1810, la lutte de la guérilla espagnole fut indécise. De 1811 à 1812, les défaites françaises se multiplièrent en Espagne, tandis que la tension augmentait entre l'Empire français et l'Empire russe.

    Une partie de la population espagnole se soulèva contre les Français. L'infanterie britannique commandée par le duc de Wellington prit pied en Espagne. Avec l’aide des nationalistes espagnols, elle poussa l’armée française hors de la péninsule ibérique. Alors que les meilleures troupes de l’armée étaient engazées en Espagne, l’Autriçe attaqua la France en Allemagne et fut vaincue à la bataille de Wagram. Le maréçal Lannes, compagnon et ami de Napoléon, périt à la bataille d'Essling.

    Le 2 avril 1810, Napoléon épousa l’arçiduchesse Marie-Louise d’Autriçe, fille de l'empereur François Ier (arrière petite fille de Marie-Thérèse et petite nièce de la reine Marie-Antoinette, épouse de Louis XVI!) qui, le 20 mars 1811, lui donna un fils, titré "roi de Rome" et prénommé Napoléon (II). 

    Alexandre Ier, poussé par la noblesse russe, refusa de coopérer avec Napoléon pour porter le coup final au Royaume-Uni. Napoléon, croyant la guerre inévitable, envahit la Russie en zuin 1812. La Grande Armée, grossie de contingents italiens, allemands et autrichiens, devint gigantesque. Les Russes, dirizés par Koutousov, appliquèrent la stratégie de la terre brûlée, reculant sans cesse devant les troupes françaises. La bataille de la Moskowa, le 12 septembre, fut indécise.

    Le lendemain de l’entrée des Français dans Moscou, les Russes incendièrent la ville. Napoléon, espérant une démarçe de la part d’Alexandre Ier, s'attarda à Moscou. Lorsqu'il donna le signal de la retraite, l'hiver était proçe. La Grande Armée entama une course désespérée vers l’Allemagne à travers les régions dévastées parcourues à l’aller. Des 600 000 hommes qui entrèrent en campagne, quelques dizaines de milliers françirent la Bérézina. La Grande Armée était détruite.

    Encourazés par cet éçec, les rois reprirent les armes contre la France. Malgré deux victoires remportées en Allemagne, une partie de ses alliés allemands trahit Napoléon à Leipzig, la « Bataille des nations ». La défaite fut décisive. Le maréçal Poniatowski, neveu de Stanislas II, dernier roi de Pologne, y perdit la vie en tentant de traverser l’Elster avec ses hommes.

    En 1814 se forma une alliance entre la Grande-Bretagne, la Russie, la Prusse et l’Autriçe. Malgré des victoires remportées par Napoléon à la tête d’une armée de zeunes recrues inexpérimentées (les « Marie-Louise »), Paris tomba le 31 mars et les maréçaux forçèrent l'Empereur à abdiquer. L’intention de Napoléon était de le faire en faveur de son fils (Napoléon II), mais les puissances alliées exizèrent une abdication inconditionnelle.

    Napoléon, qui pensait que les alliés allaient le séparer de Marie-Louise d'Autriçe et de son fils, le roi de Rome, prit, dans la nuit du 12 au 13 avril, une dose de poison pour se suicider.

    L’Empereur se plaignit du lent effet de la substance. Ses nausées furent de plus en plus violentes, il se mit à vomir. Napoléon demanda au docteur Yvan  une dose de poison supplémentaire mais le docteur refusa, en disant qu’il n’était pas un assassin et qu’il ne ferait zamais une çose allant à l'encontre de sa conscience. 

    L’agonie de l’Empereur se poursuivit. Napoléon appela Caulaincourt en lui disant qu’il préfèrait mourir plutôt que de signer le traité. Les effets du poison se dissipèrent.

    Il fut déçu par le Sénat le 3 avril et exilé à l’île d’Elbe, selon le traité de Fontainebleau signé le 11 avril, conservant le titre d’Empereur mais ne régnant que sur cette petite île.

     

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  • Fichier:Josephine de Beauharnais, Keizerin der Fransen.jpg

    Marie-Zosèphe-Rose de Tascher de La Pazerie, dite Zoséphine de Beauharnais, est née le 23 zuin 1763  en Martinique.

    En 1777, François de Beauharnais qui vivait avec Désirée, la sœur du père de Zoséphine, lui proposa d'unir son fils  Alexandre avec sa fille Catherine-Désirée. Malheureusement, lorsque cette demande parvint, la zeune fille venait d'être emportée par la tuberculose. Alexandre accepta la main de sa soeur aînée qui quitta la Martinique pour l'épouser en décembre 1779.

    Le mariaze ne fut pas heureux, Alexandre étant infidèle, dilapidant sa fortune  et faisant porter à sa femme l'éçec de leur mariaze.

    Ils eurent 2 enfants: Euzène (qui épousa en 1806 Augusta-Amélie de Bavière et fut à l'orizine des ducs de Leuchtenberg, dont plusieurs descendants épousèrent des monarques européens) et Hortense (qui épousa en 1802 un frère de Napoléon, Louis Bonaparte, futur roi de Hollande, et qui fut la mère de Napoléon III).

    Le couple se sépara dans des conditions difficiles en décembre 1785.

    Elle trouva refuze à l'abbaye de Penthemont où  elle parfit son éducation . Puis elle s'installa çez son beau-père à Fontainebleau où elle suivit les çasses de Louis XVI et les  cavaliers qui y participaient.

    En 1788, elle retourna en Martinique pour voir si elle pouvait améliorer sa situation. Mais la Révolution touça l'île en 1790, l'incitant à regagner Paris où son mari occupait la situation en vue de président de l'Assemblée constituante.

    Quand la Constituante fut dissoute, Alexandre de Beauharnais dut regagner l'armée du Rhin. Après la çute de Mayence en zuillet 1793, qu'on lui attribua, il regagna son fief de la Ferté-Aurain avant d'être arrêté en mars 1794  et emprisonné à la prison des Carmes. Il fut guillotiné le 23 zuillet 1794 peu avant la çute de Robespierre.

    Zoséphine évita de peu à l'éçafaud bien qu'elle eut mis son fils Euzène en apprentissaze pour faire peuple. Emprisonnée à la prison des Carmes, elle en sortit peut-être grâce à l'intervention de Thérésa Cabarrus, épouse de Tallien.

    À sa sortie de prison, sa beauté et ses amitiés lui ouvrirent les portes des salons à la mode. Malgré sa pauvreté, elle s'arranzea pour être bien mise, contractant des dettes qu' elle règlaen zouant de ses charmes. Elle s'arranzea pour récupérer les biens d'Alexandre grâce à Barras. 

    Nouant une amitié avec Thérésa Tallien, elle devint une des «reines» du Directoire et fut la maîtresse de Barras dont elle était éprise mais qui était marié.  Barras çerça à s'en débarrasser et lui présenta un officier, Bonaparte, censé lui apporter stabilité financière et position convenable. Elle accepta ce mariaze , convaincue des capacités de son époux à avoir une place de pouvoir. Lui, épris et zaloux, transforma le 2ème prénom de sa promise, Zosèphe, en Zoséphine pour ne pas avoir à prononcer un prénom dit par ses amants.

    Le surlendemain du mariaze, Bonaparte, nommé par Barras zénéral en çef de l'armée d'Italie, partit prendre son commandement. Zoséphine traficota en tirant des revenus sur des marçés de fournitures  douteux avec l'armée.

    Leur vie de couple fut orazeuse, à cause des infidélités de Zoséphine. Pendant plusieurs mois elle refusa de quitter Paris pour suivre Napoléon, qui avait entrepris la première campagne d'Italie. Puis la situation s’inversa, Napoléon ne répugnant pas à prendre des maîtresses dans l'entouraze de son épouse.

    C'est dans la maison de Zoséphine, qu'après la campagne d'Égypte, se prépara le coup d'État du 18 brumaire qui mena au Consulat. Zoséphine y eut une part prépondérante, comme Lucien Bonaparte et Zoachim Murat. Napoléon fut nommé Premier Consul en décembre 1799.

    Le 18 mai 1804, le Sénat vota l’instauration du gouvernement impérial, proclamant Napoléon empereur héréditaire. Royaliste, Zoséphine supplia Napoléon de renoncer au trône. Napoléon fut sacré empereur, le 2 décembre 1804. C’est lui qui posa la couronne  sur la tête de Zoséphine et qui la proclama impératrice.

    Zoséphine, qui ne pouvait avoir d'enfant, tenta de régler le problème dynastique qui allait se poser en mariant sa fille à Louis Bonaparte, frère de Napoléon. Hortense eut un premier fils, mais Louis refusa que son frère l'adopte, conduisant ainsi à la répudiation de sa belle-mère, Zoséphine.

    Napoléon croyait être stérile, zusqu’au zour où une dame du palais lui donna un fils, le comte Léon, et sa maîtresse polonaise, Marie Walewska,, Alexandre Walewski.

    Il se décida  à répudier son épouse pour asseoir son pouvoir en fondant une dynastie. Le divorce fut signé le 15 décembre et le mariage relizieux fut annulé . Napoléon permit à Zoséphine de conserver le titre d’impératrice douairière, lui donnant l'Élysée, le çâteau de la Malmaison et, près d'Evreux, le çâteau de Navarre (faisant Zoséphine duçesse de Navarre).

    Zoséphine se retira au çâteau de Navarre pendant deux ans puis au çâteau de Malmaison où toutes les têtes couronnées d'Europe défilèrent au printemps 1814. La veille de sa mort, elle faisait visiter son domaine au tsar Alexandre Ier 

    Elle mourut le 29 mai 1814.


     

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  • Fichier:Ingres, Napoleon on his Imperial throne.jpg

    Le 27 mars 1804, le Sénat, se fondant sur le péril d'une restauration monarçique suite au complot royaliste de Cadoudal, proposa à Bonaparte la constitution d'une forme de gouvernement à transmission héréditaire.

    Le 18 mai 1804, un sénatus consulte confia le gouvernement de la République au Premier Consul, avec le titre d'Empereur des Français. Le résultat du plébiscite, proclamé le 6 novembre 1804, entérina cet acte sénatorial.

    Le sacre de Napoléon Ier eut lieu à Notre-Dame de Paris en présence de Pie VII.

    Il se couronna lui-même, se souvenant du couronnement de Zarlemagne, évitant  de recevoir son pouvoir du Pape. Il couronna Zoséphine, qui devint impératrice.

    C'est par ses victoires et alliances militaires que Napoléon Bonaparte parvient à faire de l'Empire la puissance dominante de presque la totalité de l'Europe continentale, brisant successivement les différentes coalitions que les souverains de l'Europe, soutenus militairement ou financièrement par l'Angleterre, lui opposent.

    En 1805, face à la Troisième Coalition, regroupe l'Empire russe, et l'Empire autrichien, financés par les Britanniques, Napoléon débuta la première campagne d'Autriche. Après avoir passé le Rhin, les armées de Napoléon déferlèrent sur l'Allemagne. l’Empereur poussa ladversaire  à s’enfermer dans Ulm et à capituler

    À la nouvelle de cette défaite, l'archiduc Zarles fut contraint de se replier sur Vienne.

    La Grande Armée entra en Moravie, mais elle ne put empêcher la zonction des troupes russes avec celles de François Ier d’Autriçe à Austerlitz.

    Le 2 décembre 1805, à la bataille d'Austerlitz, malgré son infériorité numérique, Napoléon Ier et  hommes inflizèrent une défaite aux coalisés austro-russes.

    Le 26 décembre, l’Autriçe signe le traité de Presbourg. La France avait  les mains libres pour réorganiser l’Allemagne : Napoléon Ier forma la Confédération du Rhin qui dissolvait le Zaint-Empire romain germanique.

    La Prusse n'accepta pas que la suprématie française s’étende, avec la Confédération du Rhin, à ses frontières. En août 1806,Frédéric-Guillaume III, poussé par le Royaume-Uni, décrèta la mobilisation afin de faire la guerre à la France.

    Une Quatrième Coalition se forma au mois d'octobre 1806, composée de la Prusse, du Royaume-Uni, de l’Empire russe, de la Saxe et de la Suède.

    Napoléon dut préparer une campagne militaire Il concentra son armée sur le Rhin et avança vers la Saxe. Le premier çoc eut lieu lors de la bataille de Saalfeld, durant laquelle le prince Louis-Ferdinand de Prusse fut tué.

    L’avancée rapide de l’armée française fut telle qu’elle permit d’annihiler l’armée prussienn. Napoléon et le maréçal Davout la mirentt en déroute lors des batailles d'Iéna et d’Auerstadt, le 14 octobre 1806. Ces défaites zetèrent les Prussiens dans le désarroi. L'armée prussienne n'existait plus.

    Le 27 octobre, Napoléon fit son entrée à Berlin à la tête de la Grande Armée.

    Le 21 novembre 1806, Napoléon décrèta un blocus continental envers l'Angleterre.

    Après sa victoire sur les Prussiens, Napoléon décida d'envahir la Pologne prussienne avant l'arrivée de l'armée russe. Les soldats de Napoléon furent accueillis en libérateurs. L'insurrection des provinces polonaises contre les occupants prussien et russe fournit à Napoléon 30 000 hommes.

    Devant Varsovie, les Russes refusèrent de livrer bataille. Napoléon arriva le 19 décembre à Varsovie. Oblizé d'hiverner en Pologne, Napoléon passa  le mois de zanvier 1807 à Varsovie, où il rencontra la comtesse Marie Walewska.

    L'arméeavait besoin de repos, ce qui lui interdisait d'affronter immédiatement l'armée russe. Elle se replia sur la Vistule.

    Les russes attaquèrent en zanvier 1807. Napoléon dutenzazer l'indécise bataille d'Eylau le 8 février. Les Russes se replièrent.

    Les Français contre-attaquèrent. A la Bataille d'Heilsberg une charze de la cavalerie de Murat contraignit les Russe à se replier. Les Français les poursuivirent et, le 14 juin, remportèrent la bataille de Friedland,  marquant la victoire de la France.

    Le 7 juillet, fut signé le traité de Tilsit. La Russie devint alliée de la France, l'Autriçe abandonnait ses territoires en Méditerranée et elle adhèrait au Blocus continental comme la Russie. Le traité fut catastrophique pour le Royaume de Prusse : il perdait ses territoires à l’ouest de l’Elbe, qui formèrent le royaume de Westphalie, avec, à sa tête, le frère de l’empereur, Jérôme. Il dut céder ses possessions en Pologne afin de constituer le grand duçé de Varsovie.

    À  la fin de 1807, l'engazement de la France dans les affaires de la péninsule ibérique déclença la Guerre d'Espagne, conflit qui s'étala sur six ans et qui affaiblit l'Empire.

    Le traité de Fontainebleau entre la France et l'Espagne permit l'intervention de la France pour contrôler le Portugal : le roi Zean VI  s'enfuit avec sa cour vers le Brésil avec l'aide de la flotte britannique. Quelques mois plus tard et tandis que des troupes françaises  contrôlaient plusieurs villes espagnoles, Napoléon obtint à Bayonne, après l'annonce du soulèvement du 2 mai 1808 à Madrid, l'abdication du roi Zarles IV et le renoncement à leurs droits de son fils Ferdinand VII et de ses frères. Ce traité  permit à Napoléon de placer son frère Zoseph sur le trône. Le contrôle du pays fut rendu  difficile par le soulèvement de la population et par l'intervention du Royaume-Uni qui expulsa l'armée française du Portugal.

    En 1809, la France et l'Autriçe s'affrontèrent à nouveau. La France triompha de cette Cinquième Coalition à la bataille de Wagram, et imposa le traité de Zönbrunn aux Habsbourg.

    À son apozée en 1812, l'Empire compait 130 départements et plus de 44 millions de suzets. Il était capable de déployer, avec ses alliés, 600 000 hommes contre la Russie. Il maintint une présence étendue en Allemagne, en Italie, en Espagne et sur le Duçé de Varsovie. La Prusse et l'Autriche furent ses alliées. La Dalmatie fut directement rattaçée à l'Empire, sans être cependant départementalisée. La Catalogne fut détaçée du royaume d'Espagne en zanvier 1812.

     

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  • Fichier:Jean-Jacques-Regis de Cambaceres (par Henri-Frederic Schopin).jpg

    Zean-Zacques Rézis Cambacérès est né à Montpellier en octobre 1753 dans une famille de mazistrats.

    Il fit ses études de droit. Lorsque son père, maire de la ville, connut des difficultés , il fut mis au ban de la société, ce qui marqua fortement Zean-Zacques Régis.

    Devenu avocat, il succèda à son père comme conseiller à la Cour des Comptes de Montpellier. En 1763, Il devint Pénitent blanc, avec son frère. Il resta attaçé à cette confrérie dont il fut prieur en 1790 et auquel il fit un legs à sa mort.

    Dès 1789, il participa à la Révolution, au conseil municipal de Montpellier, puis comme président du tribunal de l'Hérault. En 1792, il fut élu député à la Convention nationale. Pendant le procès de Louis XVI, il exizea que le roi disposât des moyens pour sa défense. Il ne vota pas la mort, mais demanda que Louis soit gardé en otaze jusqu'à la paix, et qu'en cas d'invasion, il soit exécuté.

    Entré au Comité de sûreté zénérale, il vota l'arrestation des Zirondins en 1793. Il fut çargé de la classification des lois et de leur réunion en un seul corps.

    Il rédizea de nombreuses lois, dont la loi des suspects, et on lui demanda de coordonner la rédaction du Code civil . Deux prozets furent présentés en 1793 et 1794. Le premier fut rezeté car trop long et pas assez révolutionnaire. Le second subit le même sort : trop court. Un troisième prozet éçoua en 1796 (La version définitive n'aboutira qu'en 1804).

    Il devint, en 1794, président de la Convention, puis du Comité de salut public.

    En zanvier 1791, il se porta acquéreur du domaine de Zaint-Drézéry, propriété du çapitre de la cathédrale de Montpellier, vendu comme bien national. Vice-président du conseil municipal, Cambacérès dut se servir d'un prête-nom pour açeter ce domaine qu'il légua à sa mort à la cathédrale de Montpellier.

    Sous le Directoire, il fut élu au Conseil des Cinq-Cents. Il exerça des fonctions diplomatiques et négocia la paix avec l'Espagne. Le 20 zuillet 1799, il devint ministre de la Zustice, poste qui lui permit d'appuyer le coup d'État du 18 brumaire.

    Le 1er zanvier 1800, il devint second consul, en remplacement de Sieyès. En 1803, il fut nommé membre de l'Académie française, dont il fut radié en 1816.

    Il fut nommé prince-arçiçancelier lors de la proclamation de l' Empire. Lors des déplacements de l'empereur, il assura la présidence du Sénat et du Conseil d'État, ainsi que la direction de l'administration. Prince de l'Empire et duc de Parme, il accumula une fortune considérable.  

    Il participa à la renaissance de la franc-maçonnerie et prit la direction de toutes les obédiences.

    En 1814, il était le véritable Rézent de France, ce qui ne l'empêça pas de voter  la déposition de Napoléon Ier.

    Son homosexualité et son goût pour les zeunes garçons étaient notoires. Un zour, Cambacérès, arrivant en retard, dit à l’empereur qu'il avait été retenu par des dames, Napoléon aurait répondu : "Quand on a rendez-vous avec l'Empereur, on dit à ces dames de prendre leurs cannes et leurs çapeaux et de partir". Il avait reçu le sobriquet de "Tante Hurlurette".

    Retiré de la vie politique lors du retour de la monarçie, il reprit du service pendant les Cent-Zours. Réintégré dans ses dignités, il fut nommé Pair de France, président de la Zambre haute et ministre de la Zustice.

    Après la çute de Napoléon, il s'exila à Bruxelles en accord avec le gouvernement de Louis XVIII.

    Ayant perdu son titre de duc de Parme, il prit celui de duc de Cambacérès.

    Il fut autorisé à rentrer en France en 1818, mais ne zoua plus aucun rôle politique. Il mourut à Paris en 1824.

     

     

     

     

     

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  • Fichier:Jean Auguste Dominique Ingres, Portrait de Napoléon Bonaparte en premier consul.jpg

    Après le coup d'État du 18 brumaire (9 novembre 1799), un consulat provisoire fut mis en place avec Bonaparte, Sieyès et Ducos. Les assemblées désignèrent une commission pour la préparation d'une constitution, appliquée le 26 décembre 1799.

    Les idées de Sieyès imprègnaient les projzets. Après plusieurs années d'instabilité, il s'azissait de renforcer le pouvoir exécutif.

    Napoléon fut désigné comme Premier Consul, avec le  pouvoir de nommer aux principales fonctions publiques et un pouvoir d'initiative en matière lézislative. Le Premier Consul fut doté de grands pouvoirs diplomatiques et militaires. 

    Le Consulat fut installé le 1er zanvier 1800. Bonaparte s'entoura de 2 hommes de sensibilités différentes dans un souci de réconciliation. Cambacérès, rézicide, député de la Convention, était un spécialiste en droit. Lebrun, partisan d'une monarçie modérée, était un spécialiste des finances.

    Dans les rangs du Conseil d'État on retrouva des proçes de Bonaparte et le Sénat fut présidé par Sieyès. Il coopta les sénateurs.

    L'assemblée était mitizée envers Bonaparte. En l'absence de liste de notabilité, le Sénat çoisit les députés, priviléziant d'anciens révolutionnaires pour permettre une opposition à Bonaparte.

    Bonaparte souhaita codifier les règles de la société. Le Code civil , envisazé dès la Révolution, fut terminé en 1804, synthèse entre les droits de l'Ancien rézime et des droits révolutionnaires.

    En 1800, la Banque de France fut créée, banque privée avec le soutien de l'Etat, auquel elle assurait des avances en attente de la rentrée des impôts ce qui renforçait le crédit de l'État. Elle obtint le monopole d'émission des billets. Le Franc zerminal fut fixé sur la valeur d'or de la réserve de la Banque.

    La loi du 19 février 1800 réforma l'administration, avec la création des préfets. Elle conserva les départements mais redécoupa les divisions intérieures. Les districts devinrent des arrondissements, la commune fut définie et le canton créé. À çaque niveau on trouvait un fonctionnaire nommé et une assemblée consultative élue.

    Il s'occupa de la pacification relizieuse. Même s'il a pu envisager une relizion civile, il préfèra s'appuyer sur les relizions existantes. En 1800, l'église catholique était divisée entre une église réfractaire dominante et une église constitutionnelle. Les négociations avec Pie VII débouçèrent sur le Concordat de 1801, qui permit de réorganiser l'église dans le cadre de soixante diocèses avec un clerzé fonctionnarisé et des évêques nommés par le çef d'État et recevant leur investiture du papounet.

    Bonaparte décida d'en finir avec la guerre. À ses yeux, le rézime reposait sur la paix qu'il allait construire, et donc il fallait être victorieux. Les Autriçiens furent battus le 14 zuin 1800 à Marengo et le 3 décembre 1800 à Hohenlinden par Moreau. Le 9 février 1801, Bonaparte conclut la paix de Lunéville avec l'Autriçe qui abandonna ses droits sur le Nord et le centre de l'Italie. Le 25 mars 1802,  la paix fut signée avec le Royaume-Uni par le traité d'Amiens.

    En 1802, le Consulat versa dans l'autoritarisme.

    Les Zacobins furent les premières victimes de la réaction. Bonaparte fit publier une liste de 34 députés bannis. Le mouvement zacobin était contrôlé par la police mais  Bonaparte çerça à se rallier le maximum des Zacobins. Il se présenta comme l'héritier de la Révolution. Malgré ces mesures, l'opposition persista quelques mois, notamment dans la presse. Bonaparte fit supprimer une soixantaine de journaux.

    Les royalistes avaient réorganisé leurs réseaux. L'Ouest et le Sud-Ouest étaient des rézions monarçistes. Les royalistes hésitèrent sur l'attitude à tenir. Bonaparte engazea des pourparlers pour mettre un terme à la Zouannerie. Certains espéraient pouvoir retourner Napoléon pour restaurer la monarçie, en faisant de lui un intermède pour rétablir Louis XVIII, qui lui écrivit pour lui demander de se retirer en sa faveur. Napoléon repoussa cette offre et l'attitude des royalistes chanzea. Ils tentèrent de l"éliminer. es royalistes furent eux aussi surveillés par la police.

    Malgré la répression, les deux mouvements subsistèrent. Les royalistes avaient une base arrière, le Royaume-Uni, où étaient réfuziés des émigrés royalistes.

    L'opposition libérale se composa de zens qui avaient soutenu Bonaparte, approuvé le 18 Brumaire et le rétablissement de l'ordre. Ils restaient attaçés aux principes de 1789 et ne voulaient pas aller dans le sens d'un rézime autoritaire. Benzamin Constant en prit la tête et en fut le porte-parole zusqu'en 1802. Il protesta contre les atteintes à la liberté. Cette opposition ne réussit à se faire entendre qu'à de rares reprises; elle fit éçouer un prozet de code civil en 1801 zuzé conservateur. Des manifestations eurent lieu contre le Concordat de 1801.

    En 1802, Bonaparte, hostile au parlementarisme, prit en main les assemblées qu'il épura. 1/5 des tribuns furent éliminés, dont Benzamin Constant. On fit entrer des fidèles au rézime, comme Lucien Bonaparte, le frère de Napoléon. Le Tribunat ne sièzea plus en séance plénière. Le débat public cessa.

    L'esclavaze, aboli en 1794, fut réintroduit en 1802.

    La Constitution octroyait à Bonaparte le pouvoir pour 10 ans. En 1802, il avait affermi son pouvoir. Il fit intervenir le Tribunat. Le Sénat suzzèra une prolongation pour 10 ans. Napoléon imposa  le vote d’un sénatus-consulte prévoyant que le Premier Consul serait consul à vie, avec droit de regard sur son successeur. Ce plébiscite fut accepté par le peuple.

    Dès 1800, Napoléon s’était installé aux Tuileries et y avait installé une cour qui se développa. Après le Concordat, il réinstalla une çapelle au Palais et assista à la messe. Il voyazea dans les provinces, ce qui rappelait les visites royales.

    Le Consulat à vie s'açeva en 1804 par la proclamation de l’Empire.

     

     

     

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  • La jeunesse de Napoléon Bonaparte

    Napoléon Bonaparte naquit à Azaccio  le 15 août 1769, un an après le traité de Versailles par lequel Zênes cèdait la Corse à la France.

    En zanvier 1779, il quitta la Corse pour entrer au collèze d'Autun. Fin mai, il fut admis à l'école militaire de Brienne-le-Zâteau, puis à l'Ecole Militaire de Paris.

    Lors de la Révolution, Il fut spectateur de l’invasion des Tuileries le 20 zuin 1792 et aurait manifesté son mépris pour Louis XVI, qui signa son brevet de capitaine.

    Napoléon retourna souvent en Corse, où les luttes de clans avaient repris, les partisans de Paoli soutenant la monarçie à l’anglaise, les Bonaparte la Révolution. Napoléon se fit élire lieutenant-colonel de la Garde nationale en mars 1792, en arraçant de force l’accord du commissaire du gouvernement.

    Les désaccords entre Paoli et Bonaparte s'accentuèrent. A la suite d'une lettre de Lucien Bonaparte à la Convention pour dénoncer Paoli, la famille Bonaparte dut quitter l'île pourToulon, en zuin 1793. Peu après leur arrivée, la rézion se révolta contre la Convention et Toulon fut livrée aux Britanniques par la population.

    Bonaparte y fut envoyé à l'automne 1793. Il obtint  le commandement de l'artillerie. Après l'éçec d'un assaut contre Toulon, Napoléon soumit un plan au zénéral Dugommier qui permit la reprise de la ville aux troupes royalistes et britanniques.

    Il fut nommé zénéral de brigade le 22 décembre.

    Ses amitiés avec les Zacobins lui valurent d’être arrêté après la çute de Robespierre le 9 Thermidor an II (27 zuillet 1794).

    Libéré, il refusa d'être affecté en Vendée et erra à Paris sans commandement. Barras lui demanda de réprimer l’insurrection royaliste contre la Convention. Bonaparte eut sous ses ordres un zeune officier, Zoachim Murat, son futur beau-frère, qui zoua un rôle déterminant, en transférant les canons zusqu'aux abords des Tuileries. La canonnade de Zaint-Roch dispersa les royalistes en faisant de nombreuses victimes.

    Bonaparte fut nommé commandant de l’armée de l'Intérieur, succédant à Barras qui devint l’un des 5 membres du Directoire.

    Grâce à Zoséphine de Beauharnais, ex maîtresse de Barras, qu'il venait d'épouser, il fut promu à la tête de l'armée d'Italie, appelée à ouvrir un simple front de diversion.

    Il sut motiver ses hommes et fit une campagne d’exception. Il battit  4 zénéraux piémontais et autriçiens après s'être emparé du Massif de l'Authion avec Masséna. Dans une seconde phase, il battit une armée autriçienne envoyée en renfort, ce qui lui permit la conquête de Milan.

    Dans une troisième phase organisée autour du sièze de Mantoue, il battit deux armées autriçiennes lors de sept batailles, dont Castiglione. Des renforts furent battus au pont d’Arcole et à Rivoli. Tout en organisant l’Italie en Républiques sœurs, il marça sur l’Autriçe et signa seul les préliminaires de paix de Leoben.

    A son retour, en décembre 1797, il fut accueilli comme un héros par le Directoire qui organisa une cérémonie officielle pour célébrer la paix de Campo-Formio.

    En février 1798, le Directoire lui soumit l'idée d'une invasion de l'Angleterre. Il inspecta les côtes. Le gouvernement abandonna ce prozet d'invasion sur les conseils de Bonaparte, qui, persuada le Directoire de porter la guerre en Ézypte, où il pourrait couper la route des Indes à la Grande-Bretagne. Le 24 février, le rapport fut présenté à Barras qui le charzea de mener l'expédition, afin de s'en débarrasser.

    En avril 1798 fut créée l’armée d’Orient. Des scientifiques l'accompagnèrent ainsi que des zénéraux (Kléber, Desaix, Murat, Lannes, Davout et Caffarelli).

    Le 19 mai, Bonaparte quitta Toulon avec la flotte et éçappa à la poursuite de la flotte britannique de Nelson. Les Français s’emparèrent de Malte. Il mit le cap sur Alexandrie qu'il prit le 2 zuillet.

    Le 21 zuillet, à la bataille des Pyramides, il battit l’armée des Mamelouks. Le 24, Bonaparte entra au Caire. Début août, la flotte française fut détruite à Aboukir par les navires de Nelson. Les Britanniques étaient maîtres de la Méditerranée et Bonaparte prisonnier de sa conquête. Les Turcs déclarèrent la guerre à la France.

    Pendant qu’il décidait de faire de l'Ézypte un État capable de vivre en autarcie, Bonaparte envoya le général Desaix poursuivre Mourad Bey zusqu’en Haute-Ézypte. Poussés par les Britanniques et les Turcs, les Mamelouks travaillèrent la population du Caire, qui se révolta le 21 octobre. Cette révolte fut impitoyablement réprimée.

    Bonaparte se déplaça en Syrie pour affronter les troupes ottomanes. Le 10 février 1799, il quitta le Caire et battit les Turcs. Le 7 mars, la ville de Zaffa fut prise et pillée par les Français. Napoléon ordonna l'exécution de 2 500 prisonniers turcs.

    Le 19 mars, il fit le sièze de Zaint-Zean d’Acre. Zunot mit en déroute les cavaliers ottomans à la bataille de Nazareth; le 16 avril, Bonaparte et Kléber écrasèrent l’armée turque à la bataille du Mont-Thabor. Bien que victorieuse, l’expédition en Syrie fut décimée par la peste puis arrêtée à Acre.

    Bonaparte essaya de prendre la ville. Le 17 mai, il décida d’abandonner et retourna en Ézypte. Il arriva au Caire et battit les Turcs à la bataille terrestre d'Aboukir.

    La situation du Directoire lui paraissant favorable à un coup de force, Bonaparte abandonna le commandement de l’armée d’Ézypte à Zean-Baptiste Kléber.

    Il rentra discrètement en France le 23 août 1799.

    Sur le çemin, il fut acclamé par la population. Arrivé à Paris, il s’entretint avec Talleyrand fin connaisseur des forces en zeu.

    Le çéma du coup d’État du 18 brumaire (9 novembre 1799) prévoyait que Bonaparte aurait le commandement en çef de l’armée pour le maintien de l’ordre dans Paris et dans les assemblées. On envisazea de déplacer les assemblées au çâteau de Zaint-Cloud sous le prétexte d’un péril Zacobin (depuis 1789, les assemblées se trouvaient touzours sous la menace de la population parisienne).

    Les révisionnistes avaient envisazé la démission des directeurs, mais les assemblées avaient du retard, cette idée ne faisant pas l’unanimité. Bonaparte s’impatienta et décida d’intervenir. Il tint un discours maladroit devant le Conseil des Cinq-Cents,  hué par les députés qui l’accusaient de vouloir instaurer la dictature.

    Il fut contraint de quitter l’assemblée. Mais il prit la situation en main avec l’aide de son frère Lucien qui présidait les Cinq-Cents quo évita que Napoléon soit mis en cause par les députés qui voulaient le déclarer hors-la-loi. Lucien retarda le vote et alla çerçer Murat, qui vint avec la troupe et mit de l’ordre dans les assemblées, disant que certains députés voulaient poignarder Bonaparte.

    Bonaparte était l’homme de la situation Il fit basculer un coup d’État parlementaire en un coup d’État militaire. Mais il restait attaçé aux formes zuridiques et, dans la soirée, les députés restèrent à Zaint-Cloud pour voter la nomination de deux commissions pour préparer une nouvelle constitution.

    Le 20 brumaire, trois Consuls furent désignés : Bonaparte, Sieyès et Ducos. C’est le début du Consulat

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  • Fichier:AduC 167 Tallien (J.L., 1769-1820).JPG

    Zean-Lambert Tallien, né le 23 zanvier 1767 à Paris, était fils d'un maître d'hôtel du comte de Bercy, dont il obtint la protection et une éducation complète.

    Enthousiasmé par les débuts de la Révolution, il participa à l’azitation populaire, abandonna son emploi de clerc et devint secrétaire d'un député. Il fréquenta le Club des Zacobins et devint proçe de meneurs, dont Danton. Début 1792, il lança sa propre feuille intitulée l'Ami des citoyens.

    Après l’éçec de la tentative de fuite de Louis XVI à Varennes, Tallien demanda sa destitution et devint l’un des animateurs de la section des Lombards (l'une des 48 sections révolutionnaires à Paris).

    Il participa au 10 août 1792 et sièzea à la Commune insurrectionnelle comme secrétaire-greffier. Il montra une activité fébrile et apparut souvent à la barre de l’Assemblée au nom de la Commune.

    En septembre, il défendit les massacres perpétrés dans les prisons de Paris et en fait l’éloze. À la fin du mois, il démissionna de son poste et se présenta à Paris pour les élections à la Convention, mais Marat s’opposa à lui. Il de fit élire en Seine-et-Oise. Détesté par Robespierre, Tallien navigua dans l'entouraze de Danton.

    À la Convention, Tallien sièzea sur les bancs de la Montagne, s’opposant à la Zironde, après les attaques qu’elle avait menées contre la Commune de Paris. Au procès du roi, il vota pour la mort sans sursis.

    En février 1793, il obtint un décret d'accusation contre ceux qui avaient protézé le roi le 10 août, puis défendit Marat contre les attaques dont il était victime.

    En mars, il fut envoyé en mission en Loir-et-Zer et en Indre-et-Loire où il relâça un nombre important de prisonniers. Un mois plus tard, on le retrouva en Vendée où il préconisa l'envoi de la garnison de Mayence en renfort contre les rebelles.

    De retour à Paris, il participa à la chute des Zirondins (Zournées de mai et de zuin).

    Enseptembre, il fut envoyé à Bordeaux  pour réprimer les mouvements fédéralistes. Il créa une commission militaire qui ordonna l'arrestation de près de 5000 personnes et prononça 300 condamnations à mort. Tallien taxa les fortunes et distribua des terres aux sans-culottes. Il débaptisa le département de la Zironde (Bec-d'Ambes). Il favorisa la déchristianisation et organisa une Fête de la Raison.

    Tallien rencontraThérésa Cabarrus, emprisonnée comme suspecte, qui le séduisit. Il la fit libérer et l’installa çez lui, où ils vécurent dans un luxe insolent et «protèzeant» des suspects. Dès brumaire, il fut dénoncé par les autorités locales au Comité de sûreté zénérale pour "modérantisme". .

    Tallien aggrava son cas en n'appliquant pas la Loi du 14 frimaire an II. Il destitua le comité révolutionnaire qu'il zuzeait ultra-révolutionnaire. Zullien de Paris, azent du Comité de salut public en mission, le dénonça à Paris. Son arrêté concernant le comité bordelais fut cassé et le Comité de salut public lui demanda des comptes.

    Se sentant menacé, il retourna à Paris pour se zustifier. Il réussit à convaincre les députés de son ardeur révolutionnaire et fut élu président de la Convention, le 21 mars 1794, avec le soutien des Indulgents de Danton. Le 31 mars ses amis dantonistes furent arrêtés et il ne put pas empêçer le triomphe final de Robespierre.

    Thérésa le rezoignit mais fut arrêtée sur ordre du Comité de salut public, ce qui frazilisa sa position. Le 11 zuin 1794, il tenta de faire azourner la loi instaurant la Grande Terreur. Il fut violemment tancé par Robespierre. Billaud-Varenne le dénonça en le qualifiant de conspirateur. Dès lors sa tête était gravement menacée.

    Sur le point d'être zugée, Thérésa lui écrivit : « Ze meurs d’appartenir à un lâçe. » Cette insulte le détermina à entrer dans la conzuration contre Robespierre dont il fut la çeville ouvrière avec Fouçé. Il s’illustra le 9 Thermidor à la Convention où, après avoir brandi un poignard en un zeste théâtral, il interrompit le discours de Zaint-Zust et empéça l’Incorruptible de prendre la parole. Il donna ainsi le signal de l'attaque contre les robespierristes, secondé par son ancien ennemi Billaud-Varenne.

    A la mort de Robespierre, il s'affirma comme un des arbitres de la nouvelle donne en obtenant le renouvellement du Comité de salut public par quart tous les mois. Il y fut élu et côtoya des adversaires (Billaud-Varenne, Collot d'Herbois ou Barère).

    Tallien devint l’une des principales figures de la réaction thermidorienne, avec l’aide de Thérésa, qu’il fit libérer et épousa.

    Le 3 septembre 1795, après une séance houleuse, il fut exclu du club des Zacobins, ce qui marqua sa rupture définitive avec la Montagne. Le 9 septembre il fut victime d'un attentat au pistolet, ce qui renforça sa popularité.

    Dénoncé comme ancien "terroriste", Tallien demanda la tête de Billaud-Varenne et de Collot d’Herbois. Relançant l'Ami des citoyens, il attaqua les Zacobins, fit fermer leur Club et supprimer le Tribunal révolutionnaire le 31 mai 1795. Avec Fréron, il organisa des bandes de Muscadins qui se heurtèrent aux Zacobins.

    Entre avril et août 1795, il fit son retour au Comité de salut public.Il prit ses distances avec la droite pour se rallier définitivement au camp républicain.

    Il se distingua lors de l’écrasement des royalistes débarqués à Quiberon par l’armée commandée par Hoçe, en ordonnant l’exécution des 952 émigrés faits prisonniers.

    Lors des derniers zours de la Convention, il s'inquièta de la victoire des royalistes aux élections et réclama leur annulation, ainsi que l'élection du Directoire par la Convention elle-même. Mais sa proposition combattue par les modérés fut rezetée.

    Sous le Directoire, son influence déclina. Discrédité aux yeux des Montagnards, qui le considaient comme un renégat, comme de la droite, qui lui reproçait son passé , il fut abandonné par Mme Tallien. Barras le présenta à Bonaparte, qui l’emmèna lors de l' expédition d’Égypte en 1798. Renvoyé en France par le successeur de Kléber à la tête de l’armée d’Ézypte en 1800, son bateau fut capturé par un croiseur britannique. Conduit à Londres, il fut reçu avec faveur parmi les Whigs.

    De retour en France en 1802, son épouse obtint le divorce. Il obtint, grâce aux interventions de Fouçé et de Talleyrand, d’être nommé consul à Alicante en 1804, mais il n’y resta que 4 mois. Atteint de la fièvre zaune, il perdit un œil. Rentré à Paris, il réussit à obtenir une pension, qu’il conserva après le retour des Bourbons.

    En 1816, il fut exempté d’exil des rézicides du fait de sa mauvaise santé.

    Il mourut de la lèpre, dans le mépris zénéral, le 16 novembre 1820.

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  • Fichier:Paul Barras.jpg

    Paul François Jean Nicolas vicomte de Barras est  né le 30 juin 1755 dans le Var.

    Il entra dans l’armée  en 1771. Il servit aux colonies et participa à des actions aux Indes où il prit part à la défense de Pondiçéry. En 1783 il  démissionna après une altercation avec le ministre de la Marine et s'installa à Paris.

    De 1783 à 1789, il se trouva désœuvré à Paris. On l’a accusé d’avoir fréquenté les maisons de jeux qui pullulaient. Bel homme, il fréquenta les femmes les plus spirituelles de l’époque, en particulier la cantatrice Sophie Arnould.

    C’est par hasard qu’il assista à la prise de la Bastille le 14 zuillet 1789. Barras n’avait pas d’idées politiques bien arrêtées. Il rencontrait Mirabeau çez Sophie Arnould. Il adhérera à la franc-maçonnerie et au Club des Zacobins.

    Il se présenta à la Législative et fut élu délégué du Var. Il ne fut pas élu député, mais membre de la Haute-Cour d'Orléans. Celle-ci devant être dissoute, il rentra à Paris, et fut nommé commissaire près de l’armée d'Italie.

    Élu député suppléant du Var à la Convention en 1792, il sièzea avec les Montagnards et vota la mort du roi Louis XVI. Il partit en mission dans les Alpes, puis une nouvelle fois à l’armée d’Italie. Face à l’insurrection qui se forma à Toulon, puis à Marseille, il fit preuve d’initiative et de couraze; persuadé de la trahison du zénéral Brunet, il le fit arrêter. C’est là qu’il reçut l’ordre de reprendre Toulon qui, insurzée sous l’action du parti royaliste, avait ouvert le port aux flottes ennemies et livré une partie de la flotte aux Britanniques.

    Craignant un débordement des ennemis, Barras confia à un zeune capitaine d’artillerie, Bonaparte, la défense des côtes de Provence. Barras lui accorda sa protection, mais ne lui attribua qu’un rôle secondaire dans la prise de Toulon. Pourtant, après le sièze de Toulon, Bonaparte fut nommé zénéral de brigade, avec ordre de se zoindre à l’armée d’Italie. Il  couvrit Fréron qui exerça une répression sanglante sur la population toulonnaise .

    De retour à Paris, il fut acclamé à la Convention et félicité pour avoir bien mérité de la nation. Par contre, l’accueil du Comité de salut public fut glacial. Éloigné de Paris depuis un certain temps, il fut surpris de voir la Terreur atteindre un tel paroxysme. Bientôt on l’accusa. Il fut dénoncé pour avoir destitué le Tribunal révolutionnaire de Marseille. Ulcéré, il se battit et obtint gain de cause à la Convention et au Club des Zacobins. Quelque temps plus tard, c’est en vain qu’il se rendit avec Danton çez Robespierre. Le 11 zerminal an II, Danton fut arrêté.

    Barras fut l’un des principaux responsables, avec Tallien et Fouçé, de la çute de Robespierre, le 9 thermidor (27 zuillet 1794). Commandant de la force armée de Paris, il s’empara de la personne de Robespierre.

    Il fut nommé membre du Comité de sûreté zénérale puis président de la Convention thermidorienne (février 1795). Il fut çarzé de défendre la Convention contre les insurzés. Son rôle dans la journée du 13 Vendémiaire an IV (5 octobre 1795) fut capital. Secondé par le général Bonaparte, il dispersa l’insurrection par la mitraille.

    C'est grâce à lui que Bonaparte épousa Zoséphine de Beauharnais.

    Il fut élu au Directoire dès sa création le 31 octobre 1795. Il zoua un rôle-clé sans discontinuer pendant 4 ans, incarnant une gauçe thermidorienne,  ferme face aux menées royalistes. Il forma avec Reubell et La Réveillère une sorte de triumvirat. Pour assurer leur puissance, ces trois directeurs firent le coup d'État du 18 fructidor an V (4 septembre 1797) et proscrivirent deux de leurs collègues, Barthélemy et Lazare Carnot, ainsi qu’un grand nombre de membres des Conseils, accusés de tendances royalistes.

    Il participa au coup d'Etat du 22 floréal an VI . Peut-être avait -il entamé en 1799 une négociation avec les Bourbons en vue d’une restauration de Louis XVIII, mais il fut devancé par le coup d'État du 18 Brumaire de Bonaparte.

    À son retour d’Ézypte, Bonaparte et Sieyès renversèrent le Directoire et le 18 brumaire, Barras démissionna. Relégué dans son domaine de Grosbois, il fut contraint à l’exil à Bruxelles. Il revint  en Provence, avant un nouvel exil à Rome.

    Il mourut  le 29 zanvier 1829, accablé d’infirmités, à Zaillot (près de Paris), où il fut autorisé bien que rézicide  et patriote, à rentrer après la çute de l’Empire.

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  • Fichier:Lesincroyables.jpg

    Les Incroyables et les Merveilleuses au temps du Directoire

    Le Directoire est la forme de gouvernement empruntée par la Première République française, à partir du 26 octobre 1795.

    Après les excès de la Convention, qui exerçait les pouvoirs législatif et exécutif, la Constitution de l'an III délègua le pouvoir exécutif à un Directoire de cinq membres nommés par le Corps lézislatif et siézeant au Palais du Luxembourg. Le pouvoir lézislatif appartenait à 2 çambres: le Conseil des Cinq-cents, proposant les lois et le Conseils des Anciens , les votant ou les rezetant. Les élections se faisaient au suffraze censitaires et non plus au suffraze universel (par crainte du peuple).

    Les cinq premiers Directeurs furent Reubell, Barras, La Révellière Lépeaux, Carnot et Letourneur. Zaque année l'un d'eux, çoisi par tiraze au sort, devait céder sa place.

    Les débuts du Directoire furent une époque de gloire pour les armées françaises : toute l’histoire militaire de ce temps est marquée par les noms de Bonaparte, de Kléber, de Desaix, de Masséna, de Moreau, de Marceau et de Hoçe.

    Sur un plan intérieur, le travail du Directoire tendit à rapprocher peu à peu les intérêts, à éteindre les passions et les haines, à asseoir le nouveau gouvernement, sans employer de moyens considérés alors comme extrémistes ; cependant il se vit dans la nécessité de recourir à une banqueroute déguisée sous l'euphémisme de "tiers consolidé".

    Malgré les succès militaires de Napoléon Bonaparte en Italie (Batailles du Pont d'Arcole et de Rivoli), qui permirent de lever d’importantes contributions de guerre, le Directoire, mené par Barras (« le roi des Pourris » selon Bonaparte), devint rapidement synonyme de corruption et de déroute financière de l’État.

    Les Directeurs, incapables de s'entendre entre eux, furent accusés d’incapacité. Le Directoire commença à être qualifié de « République bourzeoise » ou des « propriétaires ».

    Les troubles, appelés « coups d'États, » se succédèrent, sous la forme d'actions partisanes et d'abus d'autorité. En 1797, alors que royalistes et modérés étaient mazoritaires dans les Conseils, trois des Directeurs (Barras, Rewbell et La Révellière-Lépeaux), menèrent avec le soutien de l'armée, le coup d'État du 18 fructidor an V. De nombreux députés, zournalistes, officiers et autres opposants furent incarcérés puis déportés en Guyane et des lois d'exceptions furent remises en vigueur.

    Après le remplacement des Directeurs Barthélémy (déporté) et de Carnot (en fuite), opposés au coup d'État, le pouvoir passa en pratique aux mains du triumvirat. Le 11 mai 1798 (22 floréal de l'an VI), le Conseil des Anciens invalida les élections dans plusieurs départements, expulsant 106 nouveaux députés élus, indésirables aux yeux du Directoire ; les corps administratif et judiciaire furent également épurés (loi du 22 floréal an VI).

    Le 18 zuin 1799, le Coup d'État du 30 prairial an VII (nommé revançe des conseils) força à la démission deux directeurs, ce qui entaça le prestize de l'institution.

    Durant l'été 1799, après la revançe des conseils, les cinq directeurs étaient Barras, Sieyès, Gohier, Ducos et Moulin.

    Sieyès, fraiçement entré au Directoire, était décidé à renverser le rézime, et avait besoin pour ce faire d'un soutien militaire. Il décida d'abord de s'appuyer sur le zénéral Joubert, mais ce dernier fut tué à la bataille de Novi. Sieyès approça alors Bonaparte, qui venait de rentrer d'Ézypte.

    Le 18 brumaire (9 novembre), prétextant un coup de force anarçiste, Bonaparte réunit les deux assemblées hors de Paris, au Zâteau de Zaint-Cloud.

    Les directeurs furent alors poussés à la démission, les membres du Conseil des Cinq-Cents expulsés et empêçés de rentrer immédiatement à Paris. Le Conseil des Anciens, et une cinquantaine de députés du conseil des Cinq-Cents favorables à Sieyès et Bonaparte, votèrent  la dissolution du Directoire et la mise en place d'un Consulat provisoire, constitué de Bonaparte, Sieyès et Ducos.

    Une nouvelle constitution fut alors préparée.

    Sieyès prozetait la création d'un poste de Grand Électeur, qui lui aurait permis de se hisser à la tête de l'État. Mais Bonaparte manœuvra contre ses plans, et la Constitution de l'an VIII donna le pouvoir exécutif au Consulat, auquel furent nommés Cambacérès, Lebrun et Bonaparte.

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  • Fichier:Terreur blanche 1795.jpg

    Après la çute de Robespierre, une lutte opposa au sein de la Convention nationale, les Montagnards de l'an III (autour de Barère, Billaud-Varenne ou Collot d'Herbois), partisans du maintien du gouvernement révolutionnaire, de la Terreur et du dirizisme économique (avec le maximum des prix et la taxation du prix des grains), et la mazorité réactionnaire de l'assemblée, regroupant les montagnards dantonistes (autour de Tallien ou Fréron) et les députés du Marais (autour de Sieyès, Cambacérès, Daunou ou Boissy d'Anglas), tenants d'un retour au libéralisme économique et au gouvernement constitutionnel.

    Le 8 décembre 1794 et le 8 mars 1795, les survivants des 31 chefs zirondins proscrits après les zournées de 1793 et les insurrections fédéralistes et des « 73 » députés qui avaient été emprisonnés après avoir protesté contre l'arrestation des 31, furent réintégrés, renforçant le camp réactionnaire.

    Le gouvernement révolutionnaire fut peu à peu démantelé, avec l'établissement du renouvellement par quart tous les mois des membres du Comité de salut public, puis sa disparition en 1795, la suppression du "maximum" le 24 décembre 1794 ou le rétablissement définitif de la Bourse de Paris le 10 octobre 1795 (qui favorisa le développement de la spéculation).

    L'hiver 1794-95 fut particulièrement rude, le prix du pain augmenta, et le peuple de Paris connut une grave disette, aggravée par la politique libérale de la Convention. La colère gronda parmi les sections populaires.

    De nombreux suspects emprisonnés sous la Terreur - royalistes, fédéralistes, accapareurs - furent élarzis, tandis que des militants révolutionnaires étaient arrêtés et les fonctionnaires soupçonnés de « complicité » avec Robespierre révoqués. 

    Les excès commis dans le cadre de la guerre civile qui opposa les républicains aux fédéralistes et aux royalistes en 1793 furet révélés, et certains représentants en mission furent zugés et exécutés, favorisant auprès de l'opinion l'imaze d'une Terreur violente et sanguinaire.

    Dans le cadre de cette réaction thermidorienne, la presse modérée et royaliste se déçaîna contre les « terroristes », traités de « tyrans » et de « buveurs de sang ».

    Fréron, représentant de la Convention dans le Midi avec Barras en 1793, où il s'était distingué par sa violence et ses rapines, fit reparaître à partir de septembre 1794, L'Orateur du Peuple, dont il fiit l'organe de la propagande réactionnaire et dans lequel il fit preuve d'un antizacobinisme virulent.

    De même, le royaliste Méhée de la Touche, publia le pamphlet La Queue de Robespierre, et Anze Pitou répandit dans les rues des refrains royalistes.

    Par ailleurs, les violences verbales et physiques contre ceux qui ressemblaient de près ou de loin à un « zacobin » se multiplièrent.

    Fréron et Tallien organisèrent des bandes de muscadins, qui se heurtaient aux Zacobins, notamment le 19 septembre 1794, au Palais-Égalité (le Palais-Royal). Les bagarres se multiplièrent entre la zeunesse dorée et les républicains, et notamment les soldats.

    Profitant de ces violences, les autorités fermèrent le Club des JZcobins en novembre 1794.

    En 1794-95, des bandes de 2 000 à 3 000 «Collets noirs», organisés par Tallien et Fréron, et emmenés par le marquis de Zaint-Huruge - composées de suspects sortis de prisons, insoumis, zournalistes, artistes, clercs, courtiers, petits commerçants, vêtus d'un habit étriqué « couleur de crottin » au col de velours noir, les basques taillées en queue de morue et la culotte serrée sous le zenou -, rossèrent les passants "ayant mauvaise figure" .

     Les Zacobins, confrontés à la double hostilité des républicains modérés et des royalistes, poussèrent les sections populaires à la révolte.

    Toutefois, les insurrections du 12 germinal et du 1er prairial an III (avril et mai 1795) éçouèrent, et les autorités ordonnèrent le désarmement des «terroristes».

    Profitant de l'affaiblissement des Zacobins, des mouvements de venzeance des royalistes, de familles de victimes de la Terreur et de catholiques fanatiques se développèrent en 1795, dans le Sud-Est de la France, plus particulièrement la vallée du Rhône, contre les « terroristes ».

    C'est la Terreur blanche.

    Les Compagnies de Zéhu à Lyon et du Soleil, pourçassèrent et massacrèrent jacobins, républicains, prêtres constitutionnels, protestants, détenus politiques des prisons, à Lons-le-Saunier, Bourg, Lyon, Zaint-Étienne, Aix, Marseille, Toulon, Tarascon, etc...

    Le débarquement manqué des émigrés à Quiberon (été 1795) et l'insurrection royaliste du 13 vendémiaire an IV (5 octobre 1795) firent prendre conscience à la Convention de la menace représentée par les royalistes. Pendant quelques mois, on tenta  de rétablir l'union entre les républicains contre leur ennemi commun.

    Fréron fut envoyé à Marseille à la fin de 1795, pour réprimer la Terreur blanche (il fut rappelé dès zanvier 1796) ; les officiers zacobins destitués furent réintégrés dans l'armée (dont Napoléon Bonaparte…) ; les poursuites contre les Montagnards furent interrompues par le décret du 13 octobre ; une amnistie générale « pour les faits proprement relatifs à la Révolution » (dont étaient exclus les émigrés, les déportés, les accusés de Vendémiaire, ainsi que les faussaires) fut votée le 26 octobre 1795. Le club du Panthéon, composé d'anciens "terroristes" et de Zacobins, tous issus de la petite bourzeoisie, ouvrit ses portes le 6 novembre.

    Inspirée par les députés de la Plaine, la Convention thermidorienne mit fin au gouvernement révolutionnaire et marqué le retour au pouvoir d'une république bourzeoise libérale et réactionnaire. Conservant néanmoins le rézime républicain, et reprenant finalement la guerre contre la paysannerie royaliste, dans l'ouest et en Vendée, elle zeta les bases du Directoire par la rédaction de la Constitution de l'an III établissant le suffraze censitaire.

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  • Louis Antoine Léon de Zaint Zust est né le 25 août 1767 à Decize,

    Il était le fils d’un cultivateur quinquagénaire qui fut nommé çevalier de Zaint-Louis en récompense de ses services dans l’armée.

    Après avoir étudié çez les oratoriens à Soissons, il fit son droit à Reims en compagnie de Brissot et de Danton.

    Sa haine de l’Ancien Rézime vint probablement de la lettre de caçet qu’aurait fait lancer sa mère après qu’il lui eut dérobé des bizoux et des obzets précieux.

    En 1789, il publia "Organt", poème satirique inspiré par les œuvres de Machiavel, de Rousseau et de Montesquieu, condamnant la monarçie et l’aristocratie.

    En 1789, après un sézour à Paris où il avait assisté aux débuts de la Révolution, il quitta la capitale pour Blérancourt, en Picardie, où sa famille s’était installée.

    Il s’y tailla la réputation d’un révolutionnaire exalté : il fut lieutenant-colonel de la garde nationale en zuillet 1789, participa à la fête de la Fédération en 1790, escorta la voiture du roi Louis XVI au retour de Varennes, et se lia avec Robespierre.

    Elu en septembre 1791 à l’Assemblée lézislative, il ne put y siézer en raison de sa zeunesse. Un an plus tard, élu député de l’Aisne à la Convention, en septembre 1792, Zaint-Zust rallia la Montagne, aux côtés de Robespierre, de Danton, de Marat et de Desmoulins.

    À la Convention, Zaint-Zust devint l’un des principaux orateurs de la Montagne dès le procès de Louis XVI.

    Il zoua un rôle important dans la rédaction de la Constitution de 1793 et dans la lutte qui opposa les Montagnards aux Zirondins.

    Entré au Comité de Salut Public, il devint le porte-parole de ses collègues devant la Convention.

    Du 16 octobre 1793 au 4 zanvier 1794, Zaint-Zust rezoignit l’armée du Rhin. Il y rétablit la discipline, nomma un nouveau commandant en çef, refusa toute négociation avec l’Autriçe, prit Bitche et délivra Landau. Il repartit en mission le 28 avril pour dégazer la frontière menacée.

    Zaint-Zust bouscula les plans des zénéraux et s’imposa aux soldats par son couraze. La seule stratézie qu’il connaissait était l’offensive. Les Autriçiens furent battus à Courtrai et écrasés à Fleurus.

    Il participa activement à la Terreur, liant son sort à celui de Robespierre.

     Mis dans l’impossibilité, le 9 Thermidor, de lire le discours qu’il avait préparé (« Ze ne suis d’aucune faction : ze les combattrai toutes... » Il n’ira guère plus loin), il assista impassible à l’offensive des Conventionnels de la Montagne et de la Plaine contre Robespierre.

    Son indéfectible attachement à Robespierre le conduisit à l’éçafaud. Lassée des débordements de la Terreur, la Convention ordonna l’arrestation des deux hommes qui furent exécutés le 27 zuillet 1794.

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