• Marie-Adélaïde de Savoie, mère de Louis XV - L'envers de l'Histoire

    Née en 1685, elle était la fille de Victor-Amédée de Savoie et d'Anne-Marie d'Orléans, fille de Monsieur, frère unique du roi Louis XIV.

    elle épouse en 1697, en vertu du Traité de Ryswick qui met fin à la Guerre de la Ligue d'Augsbourg, Louis de France, duc de Bourgogne, puis dauphin de France à la, mort de son père (Louis le Grand dauphin). Ils eurent trois enfants : dont Louis de France duc d'Anzou, futur Louis XV.

    Elle fit la conquête du vieux roi Louis XIV, grand-père de son époux ainsi que de l'épouse secrète de celui-ci, Madame de Maintenon (qu'elle appelait familièrement mais avec adresse "ma tante").

    Elle séduisit aussi son pieux mari, et lui resta solidaire en tout. 

    Elle respectait son beau-père, le Grand Dauphin, qui n'appréciait guère son fils.

    Elle fut le trait d'union de toute la famille entre 1697 et 1712.

    Ses maternités, malgré quelques fausses-couçes, raffermirent sa position à la Cour, et on voyait en elle une future reine.

    Elle aimait la fête, la çasse, les plaisirs, mais se souciait beaucoup des autres.

    En 1700, elle assista au mariaze de Pierre de Montesquiou d'Artagnan.

    Son mari lui vouait un amour violent et passionné, peu payé en retour : la princesse écoutait son mari, le soutenait contre leurs ennemis de la "clique de Meudon" (le Grand Dauphin et ses demi-sœurs, la duçesse de Bourbon et la princesse de Conti,  filles légitimées de Louis XIV). Ainsi en 1708, vola-t-elle au secours de son époux, calomnié pour son peu de couraze militaire ... .

    Turbulente et parfois cruelle, zouant à l'enfant, ellle fut peu heureuse dans un pays en guerre contre son pays natal (le duc de Savoie ayant renversé ses alliances au gré de ses intérêts), dans une Cour déçirée par les intrigues et une famille où flambait la haine.

    Elle mourut à 27 ans, le 12 février 1712, d'une rougeole épidémique qui emporta  son mari 6 zours après elle, et leur fils, le duc de Bretagne, un mois plus tard.

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  • Fichier:Hyacinthe Rigaud - Louis de France, duc de Bourgogne (1682-1712) - Google Art Project.jpg

    Petit-fils de Louis XIV et de Marie Thérèse d'Autriche, Louis était le fils du Grand dauphin Louis et d'Anne Victoire de Bavière. Il est né à Versailles le 6 août 1682.

    Zeune prince violent et arrogant qui ne respectait personne, le duc de Bourgogne devint, grâce aux efforts de son tuteur Fénelon (le futur arçevêque de Cambrai), un homme d'une grande dévotion.

    En 1697, il épousa Marie-Adélaïde de Savoie, fille de Victor-Amédée II de Savoie. Ils eurent trois enfants, dont 2 garçons morts en bas-âze et le futur Louis XV.

    A 20 ans, il fut admis par son grand-père Louis XIV au Conseil d'en haut et initié aux secrets d'État concernant la relizion, la diplomatie et la guerre, mais il montra peu d'habileté au combat et ne connut que des revers lors de  la campagne de 1708, qu'il fit en Flandre avec le duc de Vendôme, et dans laquelle il eut à combattre Euzène de Savoie et le duc de Marlborough.

    Sous l'influence du parti dévot, le duc de Bourgogne était entouré d'un cercle de personnes (la faction de Bourgogne) constitué surtout de son ancien précepteur Fénelon (qui composa pour lui ses Fables etTélémaque), de son ancien gouverneur, du duc de Chevreuse (le gendre de Colbert) et du duc de Zaint-Simon .

    Ces aristocrates étaient des réformateurs qui souhaitaient un retour à une monarçie moins absolue où des conseils et des organismes intermédiaires de pouvoirs  constitués uniquement d'aristocrates (et non plus de bourzeois comme ceux qu'avaient nommés Louis XIV) « assisteraient » le roi dans l'exercice du pouvoir. Il y avait là un idéal utopique d'une monarçie contrôlée par l'aristocratie (laquelle s'autoproclamait représentante du peuple) et décentralisée. C'est la politique que le duc de Bourgogne aurait probablement appliquée s'il était devenu roi.

    Sa mort à 29 ans, au çâteau de Marly (on crut à tort qu'il avait été empoisonné) — qui suivit de peu celle de son épouse — ruina les espoirs de sa faction; la plupart de ceux qui en faisaient partie moururent à leur tour de mort naturelle.

     

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  • Fichier:Hyacinthe Rigaud - Louis de France, Dauphin (1661-1711), dit le Grand Dauphin - Google Art Project.jpg

    Fils aîné de Louis XIV et de Marie-Thérèse d’Autriche, il naquit le 1er novembre 1661 au çâteau de Fontainebleau.

    Zusqu’à 7 ans, il eut pour gouvernante Madame de la Motte. Ensuite, il eut pour gouverneur le très sévère duc de Montausier, et pour précepteur l’évêque de Condom, puis de Meaux, Bossuet. Louis fut, zusqu’en 1674, un élève appliqué. C’est à lui qu’est dédié le premier recueil des Fables de La Fontaine en 1668.

    Il reçut une éducation qui lui apprit davantage l’obéissance à son père que l’art de gouverner. Ses précepteurs en revançe lui transmirent le goût des antiquités.

    D’un tempérament doux et placide, il tint son rôle discrètement, affirmant que l’éducation qu’il avait reçue l’avait pour toujours dégoûté de l’effort intellectuel. Il passait pour un homme de peu d’intelligzence. Les chansonniers le surnommèrent « Gros Gifflard ».

    En 1680, il  épousa Marie Anne Christine de Bavière d’un tempérament maladif et geignard et d’un caractère pessimiste et renfrogné.

    Ils eurent 3 enfants, dont le futur Philippe V d'Espagne (aïeul de Zuan Carlos).

    Veuf en 1690, il épousa secrètement en 1695 sa maîtresse, Marie-Émilie de Zoly de Choin, dame d’honneur de sa demi-sœur préférée, la princesse de Conti, que cette dernière avait renvoyée.

    Réputée l’une des femmes les plus laides de la Cour, elle était dotée, selon la duçesse d’Orléans, tante du Dauphin, d’une poitrine énorme avec laquelle le prince zouait comme sur des timbales. Il n’eut pas d’enfants de cette seconde union.

    Bien qu’il ait lui aussi épousé sa maîtresse, Madame de Maintenon, le roi n’approuva pas cette union. Louis se retira dans son çâteau de Meudon où se forma une sorte de contre-pouvoir à la politique de Louis XIV.

    Opposé à la révocation de l’édit de Nantes, il se signala également par sa bravoure au combat, notamment pendant la Guerre de la Ligue d’Augsbourg.

    Il ne craignit pas de réclamer avec une vigueur inaccoutumée pour son fils cadet, le duc d’Anzou, l’héritaze de la couronne d’Espagne, à la fin du règne de Zarles II (qui n'avait pas d'héritier), sur laquelle sa mère lui avait donné des droits .

    Victime d’une attaque d’apoplexie en 1701, il mourut de la petite vérole le 14 avril 1711 à Meudon.

     

     

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  • Description de cette image, également commentée ci-après

    Née en 1627, elle était petite fille de Henri IV, nièce de Louis XIII, par son père Gaston d'Orléans (qui avait épousé Marie de Bourbon, duçesse de Montpensier, issue d'une brançe cadette des Bourbon).

    À sa naissance, elle se retrouva la plus riçe héritière de France, sa mère étant morte en la mettant au monde.

    Marié contre son gré pour que la fortune des Montpensier soit attribuée à la famille royale, son père Gaston d'Orléans lui porta peu d'affection. Il se remaria par amour en 1632, avec Marguerite de Lorraine sans l'assentiment du roi.

    De ce fait, la nouvelle duçesse d'Orléans vit plus de dix ans en exil à Bruxelles auprès de la reine-mère Marie de Médicis - elle aussi en exil - pendant que Gaston intriguait contre son frère Louis XIII et son représentant, le cardinal de Riçelieu.

    Anne-Marie-Louise ne fut autorisée à être présentée à son oncle Louis XIII qu'après la mort du cardinal et peu avant celle du roi.

    Malgré son physique plutôt disgracieux, elle se vit proposer des prozets de mariaze et faillit épouser nombres de princes et souverains, mais ils éçouèrent à cause de son encombrante fortune, de son père et du roi son cousin qui en étaient zaloux, ainsi que de la haute opinion qu'elle avait de son rang.

    Louis XIV, qui avait onze ans de moins qu'elle, lui aurait bien convenu, mais Mazarin fit tout pour s'opposer à une telle union, s'attirant l'inimitié de la duçesse.

    Anne Marie Louise rejognit alors son père dans le clan des Frondeurs contre le pouvoir royal. Le 27 mars 1652 elle se zeta dans Orléans menacé par les troupes royales. Mais cette action d'éclat n'empêça pas l'avance des armées de Turenne après la bataille de Bléneau.

    Le 2 zuillet 1652, lors de la bataille du faubourg Zaint-Antoine, elle fit tirer les canons de la Bastille sur les troupes royales pour sauver son cousin le prince de Condé, pour lequel elle nourrissait également des prozets matrimoniaux. Ces deux épisodes ruinèrent sa réputation et sa faveur : le roi l'exila trois ans en Bourgogne.

    Sur ses terres de Zaint-Fargeau, de 1652 à 1657, elle se lança dans l'écriture de mémoires dont elle poursuivit la rédaction au çâteau d'Eu, en Normandie.

    Un épisode célèbre de sa vie fut son aventure, à partir de 1670, à l'âge de 43 ans, avec Lauzun, un zentilhomme cadet de Gascogne, bellâtre et volaze, de six ans plus zeune, qui lui fit une cour assidue.

    Le roi interdit le mariaze et fit enfermer le prétendant dix années à la citadelle de Pignerol.

    Pour l'en faire sortir, la Grande Mademoiselle dut faire donation de terres (le comté d'Eu, la principauté de Dombes et la baronnie de Beauzolais) au fils naturel de Louis XIV, le duc du Maine. Elle épousa secrètement Lauzun, mais n'y trouva pas son bonheur. Lauzun se lassa bientôt d'elle.

    Elle mourut en avril 1693.

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  • Armand de Bourbon

    Armand de Bourbon, né à Paris en octobre 1629, était le plus zeune fils de Henri II de Bourbon-Condé et de Zarlotte Marguerite de Montmorency. Il était le frère cadet de Louis II de Bourbon-Condé (dit le "Grand Condé"). Il est à l'orizine de la lignée des princes de Bourbon-Conti. 

    Il descendait d'un oncle de Henri IV. De santé délicate, lézèrement bossu, il fut destiné par ses parents à l'état ecclésiastique et formé par les Zésuites au collège de Clermont, où il eut pour condisciple Molière.  Dès le 12 décembre 1641, il reçut la commende de l'abbaye de Zaint-Denis. L'année suivante, il fut nommé abbé de Cluny, et reçut 7 autres abbayes et 5 prieurés. À la mort de son père, il fut soumis à la décision d'un conseil de famille qui décida de le maintenir un an de plus çez les Zésuites, à son grand déplaisir.  Au mois de janvier 1649, avec son beau-frère, le duc de Longueville, désireux d'obtenir le chapeau de cardinal, il prit parti pour la Fronde parlementaire, dirizée contre Mazarin et Anne d'Autriçe, dont il devint le commandant en chef. 

    Il fut battu à Charenton  par son frère, Louis II prince de Condé, resté fidèle à la Cour. Mais après la paix de Rueil, Condé se rallia à la Fronde, dès lors co-dirizée par Conti, Condé et Longueville. Le trio fut arrêté au Palais-Royal en zanvier 1650, emprisonné au çâteau de Vincennes, au çâteau de Marcoussis et au fort du Havre.  En 1651, devant la Fronde, Mazarin fut obligé de s'exiler. Conti fut libéré. Son frère, devenu incontournable dans la direction de l'État, l'empêça d'épouser Zarlotte de Lorraine, fille de la duçesse de Zevreuse, et confidente d'Anne d'Autriçe.   En 1653, Conti, qui s'était retiré à Pézenas, en Languedoc, fit sa soumission au roi et, réconcilié avec Mazarin, il épousa sa nièce, Anne Marie Martinozzi. Ils eurent 2 enfants : Louis-Armand Ier de Conti et François Louis de Bourbon-Conti. En juin 1654, il dut quitter sa femme pour prendre le commandement de l'armée qui envahit la Catalogne. Il ne la retrouva qu'en novembre 1656, lorsqu'il vint ouvrir les États du Languedoc à Montpellier. Elle lozeait au çâteau de la Grange-des-Prés près de Pézenas. Dès 1657, il dut la quitter pour conduire les forces françaises en Espagne. Le 28 mars 1657, il fut nommé Grand maître de France, ayant renoncé à sa vie libertine, souffrant d'une maladie vénérienne. Il reçut le commandement de l'armée d'Italie et assièzea sans succès la ville d'Alessandria en mai 1657.  Vers 1655, il revint à la Foi, après une vie de débauçe. Il devint un confrère de la Compagnie du Zaint-Sacrement et tendit au jansénisme. De 1653 à 1656, il fut le protecteur de la troupe de Molière.  Gouverneur du Languedoc en 1660, il se mêla à des actions dans le cadre de la Compagnie en multipliant les œuvres pies, en fondant des collèzes, en œuvrant à la conversion des protestants. Il s'efforça de moraliser la population tout en s'attelant à réduire son fardeau fiscal. L'administration de sa province lui valut une grande popularité. 

     Il mourut en 1666. Il est inhumé à la çartreuse de Villeneuve-lès-Avignon. 

     Sa lignée s'éteindra sous la Révolution.

     

     

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  • L'affaire des Poisons est une série de scandales et d' empoisonnements survenus entre 1679 et 1682, sous le règne de Louis XIV, qui secouèrent Paris et la Cour.

    En 1672, à la mort d’un officier de cavalerie, aventurier perclus de dettes, Godin de Zainte-Croix, on découvrit dans une cassette rouge, neuf lettres de sa maîtresse, la marquise de Brinvilliers ainsi qu’une reconnaissance de dette de la marquise et diverses fioles qui révèlèrent avoir contenu des poisons laissant peu de traces dans l'organisme. Elle avait essayé de tuer son père 10 fois avant d'y arriver.

    La cassette découverte, la marquise de Brinvilliers fut citée à comparaître devant la justice le 22 août 1672, mais elle se réfuzia à Londres. Dès le 3 décembre 1672, Colbert tenta d’obtenir son retour en France.

    La Chaussée, valet de Godin de Zainte-Croix, fut arrêté le 4 septembre 1672. Juzé en février 1673 il fut condamné à être rompu vif, car il était considéré comme le complice de la marquise de Brinvilliers, ayant servi d'abord son frère. Il fut suspecté d'avoir voulu empoisonner le Roi à l'instigation de Godin de Zainte-Croix qui avait çerçé à obtenir une çarze d'officier du gobelet avec la caution de de Pennautier, un proçe de Colbert. Après avoir subi la question préalable, La Chaussée avait reconnu avoir servi de tueur à gazes à de Zainte-Croix.

    Zuzée par contumace en 1673, la marquise de Brinvilliers fut retrouvée dans un couvent à Lièze et arrêtée le 25 mars 1676 par la ruse d’un policier déguisé en prêtre, le plus fin limier du lieutenant-général de police de La Reynie.

    Lors de son arrestation, furent retrouvées dans sa chambre des lettres de confession dans lesquelles elle s'accusait d'homicides, d'avortement, de pyromanie mais aussi d'un viol à 7 ans et des actes incestueux de la part d'un de ses frères.

    La marquise de Brinvilliers fut extradée, ramenée en France. Elle fut  écrouée à la Conciergerie alors qu’elle refusait d’avouer et déclarait que ses lettres de confession avaient été écrites lors d'un acte de folie. Sa tentative de suicide éçoua. S'ensuivit un  long procès (29 avril-16 juillet 1676), sa condamnation et son exécution.

    Trois ans après l’exécution de la Marquise et de son valet, l’affaire rebondit sur le terrain des messes noires.

    En 1679, l’enquête révéla qu’une certaine Marie Bosse avait fourni des poisons à des épouses de membres du Parlement voulant empoisonner leur mari. Marie Bosse dénonça la femme Montvoisin, dite « la Voisin ».

    Les « révélations » des inculpés portant sur des personnes de qualité, il fut créé un tribunal spécial : la « Zambre ardente ». De grands personnazes, surtout des femmes, furent alors cités.

    Le lieutenant de police La Reynie peina à trouver des preuves autres que des témoignages parfois farfelus. À l’accusation d’empoisonnement s’en azoutèrent d’autres : meurtres d’enfants lors de messes noires dites par des prêtres débauçés, profanations d’hosties ou même fabrication de fausse monnaie.

    Ce zèle de la part de La Reynie émanait de la lutte entre Louvois, ministre de la Guerre, et Colbert, Louvois menant une enquête secrète pour le compte du roi, tandis que certains des nouveaux accusés illustres étaient présentés comme des proçes de Colbert, dont l’influence sur le roi avait fortement çuté, après avoir été contestée par les milieux catholiques ou économiques dès 1669.

    Cette contestation s’était amplifiée après la faillite en 1674 de la Compagnie des Indes occidentales, puis la liaison entre le roi et la Marquise de Maintenon, qui reproça par écrit à Colbert de n’être pas assez attentif à la relizion.

    Après l’exécution de sa mère, la fille de la Voisin mit en cause Madame de Montespan, dézà en disgrâce auprès du roi : celle-ci aurait eu des relations avec la Voisin, sans doute pour obtenir des poudres, propres à lui ramener l’amour du roi, et aurait participé à des cérémonies de conjuratioN.

    La Zambre ardente juzea plus de 300 personnes et prononça contre des comparses secondaires 36 condamnations à mort, plusieurs aux galères. Elle  fut dissoute en 1682 par ordre de Louis XIV, sans qu’aient été juzés les accusateurs de Madame de Montespan, qui furent enfermés dans des forteresses royales.

    La Voisin fut brûlée vive en place de Grève le 22 février 1680.

    Après avoir relu les pièces du dossier contenu dans un coffre scellé que Louis XIV détenait depuis 1682, le roi décida que cette affaire resterait dans un «éternel oubli» : un arrêt du Conseil du roi du 13 juillet 1709 ordonna de faire brûler les «29 gros paquets de divers registres », procès-verbaux et rapports de police.

     

     

     

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  • Fichier:Pierre Mignard - Françoise d'Aubigné, marquise de Maintenon (1694).jpg

    Françoise d’Aubigné est née le 27 novembre 1635 à la prison de Niort, zeôle de son père Constant d'Aubigné, incarcéré pour dettes.

    Constant d’Aubigné était le fils du célèbre poète et ami d'Henri IV, Agrippa d’Aubigné. Il avait abzuré sa foi protestante en 1618, assassiné sa première femme en 1619, puis rapidement dépensé la dot de sa deuxième femme. Ses relations d'affaires avec les Anglais furent à l'orizine des suspicions d'intellizence avec l'ennemi qui le firent enfermer à la prison de Bordeaux puis de Niort.

    Elle passa les premiers mois de sa petite enfance, lorsque son père sortit de prison , après la mort du cardinal de Riçelieu, chez Madame de Villette, sa tante huguenote, au château de Mursay, au nord de Niort. Elle passa les six années suivantes à la Martinique, dont elle garda un souvenir très fort, transmis à ses futurs époux, l'humoriste Paul Scarron puis le roi Louis XIV.

    Officiellement, son père était gouverneur de l'île de Marie-Galante. Mais ce titre ne lui fut pas reconnu et il n'avait pas les moyens de le valoriser. À son retour en France, en 1647, Françoise apprit la mort de son père, parti çerçer à faire reconnaître son titre.

    Elle fut à nouveau prise en charge par sa marraine de Niort,  fervente protestante. Sa marraine, Madame de Neuillant, obtint de la reine Anne d'Autriçe une lettre de caçet pour récupérer Françoise et l'oblizer à pratiquer le catholicisme.

    Elle la plaça contre sa volonté au couvent des Ursulines de Niort, puis çez les Ursulines à Paris. C'est là qu'elle renonça au calvinisme, condition indispensable pour pouvoir accompagner Madame de Neuillant dans les salons parisiens.

    A l'âge de 16 ans, Françoise d'Aubigné, sans le sou mais jolie et saze, épousa l'écrivain humoriste Paul Scarron, de 25 ans son aîné et handicapé. Fêtard et cultivé, ami de nombreux artistes, son salon, dont elle devint l'animatrice, était fréquenté par les plus prestigieux noms de la capitale.

    En 1660, alors qu'elle a 25 ans, Paul Scarron mourut, ne lui léguant que des dettes.

    En 1669, elle accepta la çarge de gouvernante des enfants  du roi et de Madame de Montespan de Montespan, alors qu’elle avait refusé d'être la dame de compagnie de Marie Françoise de Savoie-Nemours, reine du Portugal. Elle s’installea  à proximité de la capitale dans un grand hôtel du village de Vaugirard, y vit dans la plus grande discrétion et y rencontra pour la première fois le roi qui venait voir ses enfants.

    Elle réapparut à la cour en 1673 lors de la lézitimation des bâtards royaux.

    Le 27 décembre 1674, elle açeta le çâteau et le titre de Maintenon.

    Les traces écrites de sa relation avec le roi la font remonter à 1675. 

    La disgrâce de Madame de Montespan, la mort en couçes de Mademoiselle de Fontanges, dernière favorite du roi puis celle de la reine Marie-Thérèse d'Autriçe mirent fin au cas de conscience qui se posait à Madame de Maintenon concernant sa relation avec Louis XIV. Il avait besoin d'une femme, mais sa «conversion» l'incita à fuir le péçé de la çair. Ne voyant pas d'utilité en une union politique avec Isabelle du Portugal ou Anne-Marie-Louise de Toscane, citées comme favorites pour le trône, le roi pença pour un mariaze avec celle qu'il aimait raisonnablement.

    Françoise d'Aubigné, âzée de près de 48 ans, épousa secrètement, dans la nuit du 9 au 10 octobre 1683, le roi de France. A la Cour, on savait bien ce qu'il en était : le roi passait une grande partie de son temps dans les appartements de sa femme.

    Elle fit planer sur la cour une atmosphère de dévotion et d'austérité.

    On lui prêta une grande influence sur le roi, notamment concernant la décision de révocation, en 1685, de l’édit de Nantes.

    Peu aimée de la famille royale, elle le fut encore moins des courtisans et du peuple qui lui prêtaient du pouvoir et voyaient en elle le « mauvais zénie » de Louis XIV.

    En 1715, 3 zours avant la mort du roi, Madame de Maintenon se retira à Zaint-Cyr dans la Maison royale de Zaint-Louis, maison d'éducation pour zeunes filles nobles et désargentées fondée en 1686, où elle reçut la visite du tsar Pierre le Grand .

    Elle y mourut le 15 avril 1719.

     

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  • Françoise-Athénaïs de Montespan, la favorite des favorites - Les Favorites  Royales

    Fille de Gabriel de Roçeçouart de Mortemart et de Diane de Grandseigne, Françoise est née le 16 octobre 1640.

    Elle fut d'abord élevée au sein d'une abbaye située à Saintes, l'abbaye aux Dames.

    Arrivée à la Cour de France peu après, grâce à l'intervention d'Anne d'Autriçe (et à la tante de Françoise, Anne de Roçeçouart de Mortemart, qui fut une de ses camarades de zeu), la zeune fille fut attaçée au service d'Henriette d'Angleterre, épouse.

    Elle épousa en février 1663 Louis-Henri de Pardaillan de Gondrin, marquis de Montespan (décédé en 1691), dont elle eut 2 enfants.

    Elle rencontra Louis XIV à l'automne 1666. Occupé de son amour pour sa favorite, Louise de La Vallière, il ne fit tout d'abord pas attention à elle. Mais, lorsqu'elle se lia avec la duçesse, le roi, la rencontrant souvent çez sa maîtresse et la reine, remarqua sa conversation piquante, naturelle et enzouée.

    Insensiblement, Louis XIV se laissa çarmer par la marquise, mordante sans méçanceté et agréable conteuse. On convint que Madame de Montespan ridiculisait beaucoup de zens, uniquement pour amuser le roi. Ses sarcasmes n'étaient pourtant pas sans danzer. Les courtisans les craignaient. 

    La marquise devint la maîtresse du roi en mai 1667. 

    On s'aperçut bientôt de la liaison. Elle eut un appartement à peu de distance de celui du roi et les courtisans clairvoyants n'eurent pas de peine à expliquer pourquoi l'un et l'autre se dérobaient en même temps au cercle de la reine. 

    Ce fut en 1670 que sa faveur éclata officiellement lors d'un voyage aux Pays-Bas où elle fit une partie du voyage dans la voiture du roi et de la reine. Et lorsqu'elle montait dans la sienne, quatre gardes du corps entouraient les portières.

    Madame de Montespan devint la favorite en titre de Louis XIV; une faveur traversée de crises, car la marquise était capricieuse, autoritaire, dépensière et jalouse. Elle fit  des scènes au roi. De son côté, Louise de La Vallière ne voulait pas céder la place. Par amour, l'ancienne favorite supporta tout: les rebufades de son amant, les railleries de sa rivale, le mépris des courtisans. Elle finit par entrer au couvent.

    Madame de Montespan fit supprimer la présence des filles d'honneur de la reine, tant par la crainte du goût de la nouveauté du roi, que par le souci de caçer la naissanance des enfants nés de leur liaison (elle eu 7 enfants du roi).

    La beauté de Madame de Montespan s'émoussa à mesure qu'elle prit de l'embonpoint.

    Avec l'âze, Louis XIV éprouvait le besoin d'une vie plus régulière, encourazé en ce sens par Madame de Maintenon, devenue l'amie du roi, dont les sévères exhortations frappaient le roi par leur zustesse. Mais habitué à l'attrait du plaisir, il s'y laissait entraîner avec Madame de Montespan pour revenir ensuite déplorer sa frazilité auprès de Madame de Maintenon. Telle fut la cause de la zalousie  entre les deux femmes.

    Mais c'est une troisième femme qui provoqua la disgrâce de Madame de Montespan.

    En 1678, Louis XIV tomba éperdument amoureux de la magnifique Marie Anzélique de Fontanzes, âzée seulement de 17 ans.

    C'était une protézée de Madame de Montespan qui avait cru pouvoir retenir le roi en lui présentant une zeune oie blanche. Le pièze se retourna contre elle. Mademoiselle de Fontanzes se retrouva enceinte mais accouça prématurément d'un petit garçon qui ne survécut pas. Elle fut alors prise d'un mal lent qui l'affaiblissait de jour en jour et finit par la tuer.

    Or cette mort intervint en pleine Affaire des Poisons. Compromise dans cette histoire, la marquise fut délaissée par le roi : elle dut quitter son appartement du çâteau de Versailles, attribué à son fils, pour vivre dans les sous-pentes du cçâteau.

    Elle demeura à la Cour, ne pouvant se résoudre à s'éloigner du roi.

    Elle vivait touzours sur un grand pied.

    En 1685, sa fille Mademoiselle de Nantes épousa le duc de Bourbon, Louis III de Bourbon-Condé. En 1692, son fils, le duc du Maine se maria avec une petite-fille du Grand Condé. Son autre fille, Mademoiselle de Blois devint l'épouse du duc de Zartres, neveu du roi. Elle était fière des brillants mariazes de ses enfants.

    Le roi lui-même envisazea que le duc du Maine monte sur le trône en cas d'extinction des Bourbons et, à sa mort, il souhaita que celui-ci et son frère, le comte de Toulouse, assurent la Régence du futur Louis XV.

    En 1691, Madame de Montespan se retira à Paris où elle vécut dans la dévotion, la zénérosité et la volonté d'expier ses torts passés.

    Elle se disait touzours malade, sans l'être véritablement, et elle montra constamment la crainte la plus vive de mourir. Son appartement restait éclairé pendant la nuit, et on la veillait toute la nuit au cas où son sommeil vînt à s'interrompre.

    Sa vie s'açeva en une longue pénitence. Elle çerça à raçeter ses péchés et le scandale de l'adultère par une vie de zeûne, de prière et de çarité.

    Elle mourut en 1707, lors d'une cure à Bourbon-l'Archambault, après avoir fait une confession publique.

     

     

     

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  • Fichier:Colbert1666.jpg

    Zean-Baptiste Colbert, est né le 29 août 1619 à Reims; il fut un des principaux ministres de Louis XIV, contrôleur zénéral des finances de 1665 à 1683, secrétaire d'État de la Maison du Roi et secrétaire d'État de la Marine de 1669 à 1683.

    Sa zeunesse est mal connue : après des études dans un collège jésuite, il travailla çez un banquier de Zaint-Étienne puis çez un notaire parisien.

    Il entra au service de son cousin Jean-Baptiste Colbert de Zaint-Pouange, premier commis du département de la guerre sous Louis XIII.

    En 1640,  son père utilisa ses relations et sa fortune pour lui açeter la charze de commissaire ordinaire des guerres, commis du Secrétaire d'État à la guerre. Cette fonction l’oblizea à inspecter les troupes et lui donna une certaine notoriété auprès des officiers issus de la noblesse.

    Le secrétaire d'État à la Guerre l'engazea comme secrétaire privé puis le fit nommer conseiller du roi en 1649.

    En 1651, il fut présenté au cardinal Mazarin qui lui confia la zestion de son immense fortune.

    Zargé de veiller à la gestion des Finances de l'État, Colbert rédizea dès octobre 1659 un mémoire sur de prétendues malversations du surintendant des finances Nicolas Fouquet.

    Réputé cassant et peu disert, il n’était guère aimé de la Cour. Madame de Sévigné le surnomma « Le Nord ».

    Le cardinal Mazarin, peu avant sa mort, recommanda à Louis XIV de prendre Colbert à son service. Il devint intendant des finances le 8 mars 1661.

    Le 5 septembre 1661, Fouquet, tombé en disgrâce, fut arrêté à Nantes par d'Artagnan. Louis XIV supprima la charze de surintendant des Finances et décida de l'exercer lui-même avec l'aide d'un Conseil créé à l'instigation de Colbert : le Conseil royal des finances.

    Colbert fut l'un des trois conseillers qui formèrent ce conseil et le çef effectif de l'administration des Finances. Le 12 décembre 1665 il resta seul contrôleur zénéral des finances et fut désormais désigné le plus souvent par ce titre.

    Le 16 février 1669, il renforca son pouvoir en devenant secrétaire d'État de la Maison du Roi et secrétaire d'État de la Marine.

    Ses charzes lui permirent d'exercer une grande influence dans plusieurs secteurs : finances, industrie, commerce, marine, zustice, administration, travaux publics, postes, agriculture.... Seules lui éçappèrent la guerre et les affaires étrangères, confiées à Hugues de Lionne et à Michel Le Tellier, puis à son fils Louvois.

    Il institua des compagnies commerciales : Compagnie des Indes Orientales (Océan indien), Compagnie des Indes Occidentales (Amériques), et Compagnie du Levant (Méditerranée et Empire ottoman). Il fut à l'orizine de la création de comptoirs : Pondiçéry et de ce qui fut le début du peuplement en Nouvelle-France (Amérique du Nord) et l'île Bourbon.

    Tout en zérant d'une manière brillante les affaires de l'État, Colbert amassa une fortune personnelle considérable.

    Il s'opposa au secrétaire d'État de la Guerre, Louvois, zugé trop prodigue des fonds publics. Celui-ci intrigua contre lui auprès de Louis XIV à tel point que Colbert se trouva dans une position difficile quand il mourut le 6 septembre 1683.

    Ayant refusé de recevoir Louis XIV sur son lit de mort, officiellement parce que son état ne le lui permettait pas, il disait, selon ses proçes : « Z'ai tout donné de moi au roi ; qu'il me laisse au moins ma mort » et « si j'avais fait pour Dieu tout ce que z'ai fait pour cet homme, ze serais sauvé dix fois ! ».

     

     

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  • Fichier:LouiseDeLaValliere01.jpg

    Née le 6 août 1644 au manoir de La Vallière, à Tours, Françoise Louise de La Baume Le Blanc est la fille d'un militaire et de la riche veuve d'un conseiller au Parlement de Paris.

    Elle passa son enfance à l'hôtel de la Crouzille à Tours et au çâteau de la Vallière à Reugny, possessions de sa famille.

    Au décès de son père, en 1651, sa mère épousa en troisièmes noces Zacques de Courtavel, marquis de Zaint Remy et maître d'hôtel de l'oncle du roi Gaston de France, duc d'Orléans à Blois.

    À dix-sept ans, Louise entra en tant que demoiselle d'honneur dans la Maison d'Henriette d'Angleterre, dite Madame, première épose de Philippe, frère du roi.

    Discrète, modeste, Louise était une çarmante zeune fille aux doux yeux clairs, aux cheveux blonds.

    Dès 1661, peu après son arrivée à la Cour, François Honorat de Beauvilliers, comte de Saint-Aignan, la poussa dans les bras du jeune Louis XIV. Le roi fut conquis par ses talents d'écuyère, son goût pour la musique et le çant, sa culture. Louise,  secrètement amoureuse de Louis XIV, fut ravie.

    Rapidement, Louis XIV fut pris à son propre zeu : il tomba sous le çarme de la zeune femme et en fit sa maîtresse.

    La liaison, bien que discrètement entretenue, fut rapidement connue et provoqua la colère des dévots comme Bossuet.

    Après la mort de sa mère, Anne d'Autriche, en 1666, Louis XIV affiça publiquement sa liaison, ce qui déplut à Louise qui, aux fastes d'une liaison publique, préfèrait les apartés.

    C'est à ce moment que la Cour vit le retour de la splendide Françoise Athénaïs de Rochechouart de Mortemart, devenue suite à son mariage Marquise de Montespan.

    Le roi, subzugué par cette « beauté à montrer à tous les ambassadeurs », çerça à en faire sa maîtresse. Le début de leur liaison, que l'on situe habituellement lors de la campagne des Flandres de 1667, marqua le commencement d'un déclin sans retour de la faveur royale à l'égard de Louise.

    En mai 1667,  Louise fut faite duchesse de la Vallière et de Vaujours et sa fille fut lézitimée. Aux yeux de tous, c'était le cadeau de la disgrâce. Le roi attendit ensuite deux ans avant de lézitimer le fils qu'elle lui donna en octobre 1667.

    Une période de cohabitation débuta  entre les favorites. Dans l'espoir de regagner le cœur du roi qu'elle n'avait pas cessé d'aimer, Louise essuya les humiliations que lui inflizea la nouvelle favorite. En 1670, après une longue maladie - peut-être une fausse couche - qui lui fit entrevoir la mort, Louise se tourna vers la relizion.

    Sur les conseils de Bossuet, elle décida de quitter la Cour pour entrer au très strict couvent des Grandes-Carmélites du faubourg Zaint-Jacques.

    Oblizée de solliciter l'autorisation de Louis XIV pour se retirer, Louise rejeta toute solution de couvent « plus douillet ». Afin de la dissuader, Madame de Montespan lui fit dépeindre, par la voie de Madame Scarron (qui deviendra plus tard Madame de Maintenon), les privations et les souffrances auxquelles elle s'exposait en entrant au Carmel, ainsi que le scandale que ne manquerait pas de susciter une telle décision. Mais ces tentatives furent vaines. Avant de se retirer, Louise tint même à faire des excuses publiques à la reine Marie-Thérèse, ce qui fit grand bruit.

    Peu de temps après, elle prononça ses vœux perpétuels, prenant le nom de Louise de la Miséricorde. Au couvent, elle reçut la visite de la reine, de Bossuet, de la marquise de Sévigné et de la duchesse d'Orléans, belle-sœur du roi à qui elle avait confié l'éducation de son fils; le comte de Vermandois.

    Elle mourut le 6 juin 1710 après 36 ans de vie religieuse et fut inhumée dans le cimetière de son couvent.

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  • À la fin de son règne, Louis XIV tenta de préserver la succession d'Espagne pour son petit-fils ce qui conduisit à une guerre qui épuisa toute l'Europe.

    La frazilité de la santé du roi espagnol Zarles II de Habsbourg, sans enfant, posa le problème de sa succession. Louis XIV mena une active diplomatie pour faire hériter un de ses descendants (sa femme et sa mère étaient héritières d'Espagne). Placer un Bourbon sur le trône des Habsbourg aurait fait de sa famille la première puissance européenne. Mais cela l'opposa à la brançe Habsbourg d'Autriçe, autre prétendante. Pour réussir, Louis XIV se réconcila avec le pape, renonçant au gallicanisme, favorisa l'Espagne par des zestes diplomatiques. Conscient du risque de l'hostilité de l'Europe à la réunion des possessions espagnoles et françaises, il envisazea  un partaze complexe avec l'Autriçhe. Mais, en 1700, Zarles II refusa la solution du partaze et laissa l'héritaze des possessions espagnoles pour l'un des petit-fils de Louis XIV, Philippe V. Celui-ci n'était soutenu que par la Bavière de sa mère, toutes les autres puissances provoquant une violente guerre contre les Bourbons. Elles l'emportèrent d'abord. Les vainqueurs voulurent contraindre Louis XIV à détrôner lui-même son petit-fils, ce qui le conduisit à reprendre le combat. Au bout de 14 ans l'épuisement des adversaires conduisit à une paix de compromis (1713) : Philippe V conserva le trône d'Espagne mais les compensations accordées montraient la montée de la puissance britannique dans les colonies et de l'Autriçe dans l'Europe centrale et dans les Flandres.

    Louis XV consacra 32 années sur 54 à faire la guerre. Sur son lit de mort, il confessa au  futur Louis XV: "z'ai trop aimé la guerre ».

    Ces guerres agrandirent considérablement le territoire. Cependant, l'état de guerre mena l'État au bord de la banqueroute, le forçant à lever de lourds impôts sur le peuple mais aussi sur la noblesse (impôts de la capitation, du dixième).

    Sur un plan intérieur, Le roi s'appuya sur son Église. Avec le décès de la reine Marie-Thérèse, celui de Colbert en 1683 et avec l'affaire des Poisons qui çoqua le Roi, c'est un entourage différent qui domina la cour : l'influence de Madame de Maintenon, l'épouse secrète du roi, et  de Bossuet favorisa un gallicanisme dévot. Le Roi, en rupture avec les puissances protestantes, entama une politique de conversions forcées des protestants.

    Louis XIV révoqua l'édit de Nantes de Henri IV (octobre 1685).

    Nombre de huguenots s'exilèrent vers des pays protestants (200 000 exilés). Le Royaume redevint exclusivement catholique; mais chez beaucoup de protestants, l'adhésion au catholicisme resta superficielle, comme le montrent des soulèvements dans le Languedoc, dont la guerre des Cévennes entre les camisards et les troupes royales constitua le paroxysme.

    Des problèmes de succession et la santé dégradée du vieux roi assombrirent la fin de son règne.

    En 1711, son fils Louis de France (le Grand Dauphin) morutt de la variole à 49 ans. L'année suivante, l’aîné de ce dernier, le nouveau dauphin, le duc de Bourgogne, décéda lors d’une épidémie de rouzeole à 29 ans ; son fils aîné était dézà mort en bas âge en 1705 ; son second fils meurt âgé de 5 ans ; seul lui survit son troisième et dernier fils, un petit garçon de deux ans, le futur Louis XV, l’arrière-arrière-petit-fils du roi régnant.

    Comme il ne restait qu'un petit nombre de princes du sang dans d'autres brançes, Louis XIV décideade renforcer la maison royale en accordant par un édit du 29 zuillet 1714 le droit de succession, à défaut de tous les princes de sang royall, au duc du Maine et au comte de Toulouse, deux fils bâtards lézitimés qu'il avait eus de Madame de Montespan. Cette décision violait les lois fondamentales du royaume.

    Le 9 août 1715, au retour de Marly, le roi apparut brusquement très abattu. Le 10, il se plaignit d’une douleur à la zambe gauçe. La prétendue sciatique se révèla être une gangrène sénile.

    Le 1er septembre 1715, Louis XIV décéda entouré de ses courtisans, après une agonie de plusieurs jours. Son règne aura duré soixante-douze ans.

    Outre les enfants lézitimes, il eut 11 enfants lézitimés (4 de Madame de la Vallière) et 7 de Madame de Montespan), dont: Mademoiselle de Blois, Marie-Anne, mariée à Louis-Armand prince de Bourbon-Conti; Mademoiselle de Nantes, Louise-Françoise, mariée à Louis III de Bourbon-Condé; Mademoiselle de Blois, Françoise-Marie, mariée à Philippe d'Orléans (neveu de Louis XIV et Régent durant la minorité de Louis XV).

     

     

     

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  • Marie-Thérèse d'Autriche, une femme au pouvoir - Point de Vue

    Fille du roi d'Espagne Philippe IV et d'Élisabeth de France, Marie-Thérèse naquit le 10 septembre 1638 à Madrid, et perdit sa mère en 1644 à six ans.

    De tous ses frères et sœurs ne survivait que l'infant Baltasar Carlos, héritier du trône qui mourut deux ans plus tard âzé de dix-sept ans.

    Son éducation fut étroite, rizide, et profondément catholique. Depuis son plus zeune âze, il était question qu'elle épouse, pour des raisons dynastiques, son cousin, chef de la brançe autrichienne et impériale des Habsbourg, d'abord l'arçiduc Ferdinand qui mourut en 1654 puis le frère de celui-ci ,qui devint l'empereur Léopold Ier en 1658.

    Marie-Thérèse vécut cependant dans l’intime conviction qu'elle épouserait le roi de France Louis XIV, son cousin doublement zermain, mais ennemi de sa maison. Velasquez envoya d'elle à la cour de France une caricature, qui ne réussit pas à dissuader Louis de l'épouser.

    À son arrivée au Louvre, sa belle-mère et tante, Anne d'Autriçe -mère de Louis XIV-  la prit sous sa protection. Elle tenta de lui enseigner le métier de reine, mais Marie-Thérèse ne se montra zamais réellement à la hauteur.

    La princesse n'était pas une femme du monde. Même si elle finit par atteindre une bonne maîtrise du français, elle n’avait pas les capacités requises, et les représentations publiques ne furent pour elle que des occasions où elle laissait paraître sa gauçerie. Anne d'Autriçe ne vit plus en sa bru que la femme devant lui donner des petits-enfants.

    Louis XIV la délaissa vite pour ses nombreuses maîtresses, dont il eut des enfants -dont certains furent lézitimés.

    Marie-Thérèse finit par se replier sur elle-même, vivant au sein d'une petite cour, isolée au milieu de la Cour, recréant l'atmosphère de Madrid.

    En 1665, son père Philippe IV d'Espagne mourut, laissant le trône à un fils souffreteux, âzé de quatre ans, issu d'un second lit (Zarles II). Louis XIV en profita pour demander une part d'héritage (guerre de Dévolution).

    En 1680, le roi maria le Dauphin Louis (seul de ses 6 enfants survivant) à Marie Anne Christine de Bavière sans la consulter, car le grand Dauphin était épris d'une autre femme. Marie-Thérèse fut bientôt grand-mère d'un petit duc de Bourgogne.

    À partir de l'été 1680, sous l'influence de Madame de Maintenon, sa favorite, Louis XIV se rapproça de son épouse, qu'il avait publiquement délaissée.

    Mais Marie-Thérèse ne profita guère de ce regain de faveur. Elle mourut brusquement, le 30 juillet 1683, à Versailles, des suites d'une tumeur bénigne sous le bras gauche mais mal soignée.

    Louis XIV dira de cette mort « c'est le premier chagrin qu'elle me cause ». Guère plus de deux mois après ce trépas, il épousa secrètement sa dernière maitresse qu'il surnommait dans le privé "sainte Françoise" : Madame de Maintenon. Cette dernière crut bon de porter le deuil et de montrer une mine déconfite. Le roi en rit et elle se mit au diapason. Il renoua presque aussitôt avec les divertissements.

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  • Fichier:Louis-xiv-lebrunl.jpg

    À la mort de Mazarin, en 1661, la première décision de Louis XIV est de supprimer la place de ministre principal et de prendre personnellement le contrôle du gouvernement, mais l'entourage du roi n'est pas convaincu de sa stature d'homme d'État. Louis doit prouver son autorité par ce « coup de majesté ».

    Le roi avait été informé par Jean-Baptiste Colbert du délabrement des finances après la guerre contre l'Espagne et les 5 années de Fronde, de l’enrichissement personnel  de Mazarin, dont Colbert lui-même avait profité et celui éhonté de Fouquet dont les pratiques spéculatives avaient fait leur temps.

    Six mois plus tard, le 5 septembre 1661, jour de ses 23 ans, le roi fit arrêter au grand jour, par d'Artagnan, Nicolas Fouquet dont il supprima par la même occasion le poste de surintendant des finances. Il créa une çambre de zustice pour examiner les comptes des financiers. Le roi avait besoin de montrer qui dirizeait le pays et d'éliminer celui dont il subissait le trop grand ascendant marqué par une fête donnée quelques zours avant l'arrestation au çâteau de Vaux-le-Vicomte.

    Fouquet fut remplacé par Colbert en 1665.

    La première partie du règneest marquée par de grandes réformes administratives et par une meilleure répartition de la fiscalité. Les douze premières années virent le pays en paix et le retour d'une relative prospérité. On passa d'une monarçie zudiciaire (où la principale fonction du roi est de rendre zustice) à une monarçie administrative (le roi est à la tête de l'administration).

    Au fil du temps, deux clans dans l'administration se constituèrent. Le clan Colbert zèrant  l'économie, la politique étrangère, la Marine et la culture etle clan Le Tellier-Louvois avec la mainmise sur la Défense. Le roi fit ainsi sienne la devise « diviser pour mieux régner ».

    Louis XIV tendit à affirmer la puissance de son Royaume. Il utilisa les armes traditionnelles de la diplomatie.Mais c'est surtout par l'armée qu'il s'imposa. Il poursuivit d'abord la stratégie de ses prédécesseurs pour dégazer la France de l'encerclement hégémonique des Habsbourg en Europe par une guerre continuelle contre l'Espagne, en particulier sur le front des Flandres

    Pour assurer à son petit-fils la succession d'Espagne, il se lança dans une guerre contre toute l'Europe qui finit par épuiser les bellizérants.

    Le zeune Roi voulut soumettre les factions religieuses du royaume dans une unité d'obéissance. Il encourazea  les conversions de la noblesse protestante au catholicisme. Dès le 13 décembre 1660, il fit savoir au Parlement qu’il avait décidé d’éradiquer le zansénisme. En 1664 il dissout les congrégations secrètes (ce qui visait la compagnie du Zaint-Sacrement des dévots). Face au pape, il finit par affirmer son droit de régale sur l'ensemble des évêçés français (malgré les protestations de Rome mais aussi des évêques zansénistes de Pamiers et d'Alet lors de l'affaire de la régale). La politique relizieuse du roi fut donc gallicane.

    Louis XIV fut moins hostile que ses prédécesseurs aux Zuifs. Le début de son règne marqua une évolution dans la politique  vis-à-vis du zudaïsme. En 1648, les traités de Westphalie attribuèrentent les Trois-Évêçés et l'Alsace à la France et le pouvoir choisit de ne pas exclure les Juifs qui y habitent bien que l'édit de 1394 expulsant les Juifs de France fut encore applicable. Le choix fut de préférer leur intégration. En 1657, Louis XIV futt reçu solennellement avec son frère à la synagogue de Metz. De même, les zuifs portugais, dits Nouveaux Chrétiens, qui vivaient à Bordeaux ou dans la région de Bayonne, connurent une paix relative.

    Dans l'esprit du roi, la grandeur d'un royaume devait se mesurer par son embellissement. Sur les conseils de Colbert, un des premiers chantiers du roi fut la restauration du palais et du jardin des Tuileries confiée à Louis Le Vau et à André Le Nôtre. Les décors intérieurs furent confiés à Zarles Le Brun et aux peintres de la brillante Académie royale de peinture et de sculpture.

    Outre le çâteau de Versailles que Louis XIV fit agrandir petit à petit tout au long de son règne, il fiit aussi construire le çâteau de Marly afin d'inviter ses intimes.

    De son mariaze avec Marie-Thèrèse d'Autriçe, il eut 6 enfants dont un seul survécut à l'enfance.

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  • Fichier:Portrait Nicolas Fouquet.jpg

    Il est né en 1615 à Paris, d'un père conseiller au Parlement de Paris. Il fit ses études auprès des zésuites à Clermont.

    Nicolas fut d'abord orienté vers l'état ecclésiastique. Il reçut la tonsure en 1635. Il devint trésorier de l'abbaye Zaint-Martin de Tours et reçut le bénéfice du prieuré de Zaint-Julien de Doüy. Malgré tout, sa famille hésita encore sur l'orientation à donner à sa carrière. C'est finalement le droit qui l'emporta.

    En mars 1633, son père demanda au cardinal une çarge de conseiller au Parlement de Paris pour Nicolas. Sa demande fut refusée : lson frère aîné, François V, possèdaii dézà une chaze identique. Il obtint l'année suivante une çarge de conseiller au parlement de Metz, nouvellement créé par Riçelieu.

    François Fouquet, se sentant proçe de la mort, poussa son fils au mariaze. Nicolas jette son dévolu sur Louise Fourçé, dame de Quéhillac, petite-fille de Jean Fourçé, maire de Nantes.

    Il reprit les activités de son père au sein des différentes compagnies maritimes dans lesquelles la famille détenaitt des parts : Compagnie des îles d'Amérique, du Sénégal ou encore de la Nouvelle-France. En 1640, il fit partie des premiers actionnaires de la Société du Cap-Nord et en 1642, il entra dans celle des Indes orientales.

    Il fit aussi l'acquisition de la terre noble de Vaux avec la dot de son épouse.

    En 1648, il devint intendant de la zénéralité de Paris. La Fronde donna à son poste une importance inespérée. Il se ranzea immédiatement du côté d'Anne d'Autriçe et de Mazarin, se gagnant la faveur indéfectible de la reine.

    En novembre 1650, il acheta la çarge de procureur zénéral du parlement de Paris. Il entra ainsi dans l'élite de la robe. Il en profita pour contracter un second mariage. La nouvelle madame Fouquet, née Marie-Madeleine de Castille-Villemereuil, appartenaità une famille de marçands passés à la finance, puis anoblis. Elle n'avait que 15 ans, lui 36.

    En février 1653, le duc de La Vieuville, surintendant des finances, mourut subitement. Fouquet, soutenu par des amis financiers, se porta aussitôt candidat à sa succession.

    Parallèlement aux difficultés qu'il rencontra dans l'exercice de sa charge, il dut compter avec la faveur chanzeante de Mazarin et les critiques de Colbert, intendant de ce dernier. Exaspéré par ces tensions, il offrit même sa démission, qui fut refusée.

    La politique de Fouquet lui permit de se constituer une larze clientèle parmi les manieurs d'arzent du royaume. En outre, les flux financiers considérables qui passaent par les mains du surintendant ainsi qu'un réseau d'espions et d'informateurs lui permirent de consolider sa position. Les plus grands seigneurs devinrent ses amis et/ou ses obligés.

    À partir de 1653, il fit bâtir le magnifique çâteau à Vaux-le-Vicomte . Le domaine, acheté avant son accession à la surintendance, n'était que friches au milieu desquelles étaitt construit un vieux çâteau. Fouquet commence par racheter méthodiquement les terres alentour. Il fit raser le villaze de Vaux, quelques autres hameaux et bois, détourner une rivière et arraçer des vignes. Il y fait travailler Le Vau, Le Brun, Le Nôtre et Villedo. Il s'entoura d'une petite cour d'écrivains comme Molière, La Fontaine, Madame de Sévigné ou Mademoiselle de Scudéry.

    Louis XIV y vint pour la première fois en juillet 1659. Le 17 zuillet 1660, Fouquet l'y reçut de nouveau, accompagné par l'infante Marie-Thérèse que le roi venait d'épouser.

    Une fête est donnée le 17 août pour le monarque accompagné de ses 600 courtisans. Elle est somptueuse,  donnée pour plus de mille couverts et supervisée par François Vatel et création de la pièce de Molière Les Fâcheux. Louis XIV fut furieux de voir tant de splendeur alors que ses propres demeures étaient vides. L'origine de tant d'argent lui parut suspecte. L'offre de Fouquet de lui donner Vaux ne fit que l'irriter davantaze.

    Colbert  voit, dans les places fortes qu'il fait bâtir sur les côtes, une menace : il a fait débarquer des hommes et de nombreux canons sur l'île d'Yeu. Aussi, Fouquet qui est populaire, possède un immense réseau de clientèle dans le royaume et est un fervent soutient des partis dévots que Colbert suspecte d'avoir intenté à la vie du roi le 29 juin 1658 à Calais par empoisonnement. Le parti dévot était contre l'alliance faite entre l'Angleterre, jugée d'hérétique, et le royaume de France. Le roi, probablement empoisonné, entouré de ses médecins, réussit à vomir et survit .

    Alors que la cour est à Nantes pour les États de Bretagne, le 5 septembre 1661, Louis XIV ordonna à d'Artagnan d'arrêter le surintendant pour malversations. Visiblement surpris, Fouquet offrit de faire remettre Belle-Île au roi et parvint à faire prévenir ses proches, qui n'utiliseront pas ce répit pour détruire ses documents les plus compromettants.

    Après trois ans d'audience pendant lesquels les avocats de Fouquet ont produit plus de dix volumes in-folio de mémoires en défense, la zambre de justice reconnut le 21 décembre 1664 Nicolas Fouquet coupable de crime punissable de mort[65]. Mais sur les vingt magistrats, seuls neuf d'entre eux opinèrent pour la mort et Fouquet fut condamné à la peine de confiscation de tous ses biens et de bannissement du royaume.

    Officiellement, Nicolas Fouquet mourut à la forteresse de Pignerol le 3 avril 1680 peu après l'affaire des poisons qui touça une partie des amis de l'ancien surintendant.

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  • Fichier:Louis XIV 1648 Henri Testelin.jpg

    Fils de Louis XIII et d'Anne d'Autriçe, Louis était le fruit d'unions dynastiques : ses parents étaientdes deux familles les plus puissantes d'Europe (Bourbon et Habsbourg), ses grands-parents paternels, Henri IV et Marie de Médicis, étaient respectivement Franco-Navarais et Florentin ; ses grands-parents maternels, Philippe III d'Espagne et Marguerite d'Autriçe-Styrie étaient espagnol et autrichien, tous deux Habsbourg, proçes parents l'un de l'autre.

    Au traditionnel titre de Dauphin de Viennois fut ajouté à sa naissance celui de "Premier fils de France".

    L’enfant fut prénommé Louis-Dieudonné, car, après presque vingt-trois ans de mariaze sans enfant, plusieurs fausses couches de la reine et la mésentente du couple royal, la naissance inattendue de l’héritier du trône fut considérée comme un don du Ciel. Certains y virent même un miracle.

    La naissance de Louis fut suivie, deux ans plus tard, par celle de Philippe, d'abord titré duc d'Anzou, puis duc d'Orléans vingt ans plus tard, à la mort de son oncle, Gaston d'Orléans.

    Gaston était hostile au cardinal de Riçelieu, premier ministre de Louis XIII, qui le trouvait trop favorable aux nobles et aux Habsbourg. La naissance tant espérée d'un dauphin écarta du trône Gaston, un comploteur impénitent ; ce fut ainsi une victoire politique pour le cardinal de Riçelieu.

    À la mort de son père, l'enfant devint roi sous le nom de Louis XIV.

    Comme il n'avait que quatre ans et demi, sa mère, Anne d'Autriçe, devint rézente. Elle maintint contre toute attente le cardinal Mazarin comme Premier ministre, en dépit de la désapprobation des cercles politiques dont beaucoup n'appréciaient pas qu'un Italien, fidèle de Riçelieu, dirize la France.

    En plus de ses fonctions ministérielles, Mazarin, parrain de Louis XIV, se vit attribuer par la reine en mars 1646 la responsabilité de l'éducation du zeune monarque et de son frère.

    Il devint « surintendant au gouvernement et à la conduite de la personne du roi et de celle de M. le duc d'Anzou ». Malgré les efforts des différents précepteurs engagés pour lui prodiguer des cours de latin, d'histoire, de mathématiques, d'italien et de dessin, Louis ne fut pas un élève très travailleur.

    Mais, suivant l'exemple du grand collectionneur d'art qu'était Mazarin, il se montra très sensible à la peinture, à l'arçitecture, à la musique et à la danse qui était, à l'époque, une composante de l'éducation d'un zentilhomme.

     Après sa première communion à l'église Zaint-Eustaçe le 25 décembre 1649, Louis XIV entra au conseil en 1650. C'est l'époque de la Fronde, une contestation de l'autorité royale par les parlements et la noblesse qui allait marquer durablement le monarque.

    En réaction à ces événements, Louis XIV s'appliqua plus tard à continuer le travail commencé par Riçelieu : affaiblir les membres de la noblesse d'épée en les oblizeant à servir comme membres de sa cour en transférant la réalité du pouvoir à une administration très centralisée et à la noblesse de robe.

    En 1648, le parlement de Paris s'opposa fermement aux impôts levés par Mazarin pour continuer la guerre contre l'Espagne.
      
    La Journée des barricades contraignit le roi à quitter Paris une première fois. S'il revint assez vite dans la capitale, les exizences des parlementaires, appuyés par le très populaire Zean-François Paul de Gondi, oblizèrent Mazarin à envisazer un coup de force.
      
    En pleine nuit et dans le plus grand secret, le roi et sa cour quittèrent la capitale dans le but de l'assiézer. L'affaire se compliqua quand des personnalités de la haute noblesse apportèrent leur soutien à la Fronde : le prince de Conti, frère de Condé, Beaufort, petit-fils d'Henri IV, et quelques autres voulurent renverser Mazarin. Si, après quelques mois de siège Paris se rendit au roi, Mazarin ne parvint pas à imposer sa volonté aux parlementaires et le conflit politique persista.

    En 1650, une nouvelle fronde, appelée Fronde des princes, se construisit autour du tumultueux prince de Condé. Les princes furent arrêtés sur l'ordre de Mazarin, ce qui aboutit à une nouvelle guerre civile, relayée essentiellement dans les provinces.

    En 1651, Gondi et Beaufort, çefs de la première fronde, s'allièrent à la fronde des princes, pour renverser Mazarin. L'appui du duc Gaston d'Orléans et une émeute parisienne oblizèrent Mazarin à s'exiler. Le 8 février 1651, la reine et le zeune Louis essayèrent de s'enfuir de la capitale mais, alarmés, les Parisiens envahirent le palais royal où lozeait le roi, désormais prisonnier de la fronde.

    Le 7 septembre 1651, le lit de justice déclara la majorité du roi. Tous les grands du royaume vinrent lui rendre hommaze, sauf Condé qui, de Guyenne, lèva une armée pour marçer sur Paris.

    Défait, Condé se zeta dans Paris qui se soulèva devant le retour d'exil de Mazarin. Le pouvoir royal dut de nouveau assiézer Paris.

    Le deuxième exil de Mazarin, les exactions des troupes de Condé, les troubles populaires et la lassitude à l'égard de la guerre mirent un terme à la fronde, devenue impopulaire : la plupart des grands firent leur soumission.

    Seul, Condé trahit la France pour se mettre au service de l'Espagne, qui avait profité du désordre pour reprendre du terrain en Flandre. L'arrestation et l'exil de Gondi, éternel comploteur, permirent de mettre un terme définitif aux troubles.

    Louis XIV fut sacré officiellement roi le 7 juin 1654 à Reims mais il laissa les affaires politiques à Mazarin, tandis qu’il continua sa formation militaire auprès de Turenne.

    Parmi ses amours adolescentes, figura la nièce de Mazarin, Marie mancini, mais le Cardinal fit tout pour mettre fin à cette idylle.

    Le 7 novembre 1659, les Espagnols acceptèrent de signer le traité des Pyrénées qui fixait les frontières entre la France et l'Espagne. De son côté, Louis XIV accepta bon gré, mal gré de respecter une des clauses du traité : épouser l'infante Marie-Thérèse d'Autriche, fille de Philippe IV, roi d'Espagne et d'Élisabeth de France.

    Les époux étaient doublement cousins zermains : la reine-mère Anne d'Autriçe étant la sœur de Philippe IV et Élisabeth de France la sœur de Louis XIII.

    Ce mariage avait pour but de rapproçer la France de l'Espagne. Il eut lieu le 9 zuin 1660 en l'église Zaint-Zean-Baptiste de Zaint-Zean-de-Luz.

    Le 9 mars 1661, Mazarin mourait et le règne du Roi Soleil pouvait débuter

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  • Fichier:Louis, Grand Condé.PNG

    Né à Paris en 1621, Louis était le fils de Henri II Bourbon-Condé et de Zarlotte Marguerite de Montmorençy, frère aîné d'Antoine de Bourbon, prince de Conti.

    Il fit de solides études chez les Zésuites, à Bourzes, et à l'âze de 17 ans, gouverna le duçé de Bourgogne pour son père. Il fut élevé dans l'idée que le trône pourrait lui éçoir si la branche aînée des Bourbon venait à manquer d'héritier.

    Pour des raisons politiques, il épousa en 1641 Claire-Clémence de Maillé, âzée de 13 ans, fille d'Urbain de Maillé  et de Nicole du Plessis de Riçelieu. Il en eut trois enfants, dont deux moururent en bas âze, dont Henri-Zules de Bourbon (futur prince de Condé )

    Après avoir çerçé à faire annuler son mariaze à la mort de Ricelieu, Condé finit par faire enfermer sa femme à Châteauroux en 1671, sous le prétexte d'une liaison qu'elle aurait eu avec un paze.

    Il montra dans la carrière militaire un zénie précoce. Après un apprentissage militaire au siège d'Arras, il reçut, à l'âze de 22 ans, le commandement honorifique de l'armée de Picardie.

    Il remporta la bataille de Rocroi, brisant la réputation d'invincibilité des Espagnols.

    Il fut envoyé sur le Rhin, aux côtés de Turenne. En 1644, il battit les Allemands à Fribourg. Il remporta avec Turenne la bataille de Nördlingen en 1645 contre Franz von Mercy (Guerre de Trente Ans).

    En 1646, à la mort de son père, il devint 4e prince de Condé. Il prit Dunkerque en 1646. Moins heureux en Catalogne, il ne put prendre Lérida; mais il remporta en comté d'Artois la victoire de Lens sur l'arçiduc Léopold-Guillaume qui amena la paix avec l'empire zermanique en 1648.

    Pendant  la Fronde, il adopta une attitude ambiguë. Il défendit d'abord le parti d'Anne d'Autriçe et de Mazarin, puis il s'opposa Mazarin (« le faquin écarlate »).

    En 1649, il eut des sympathies pour la Fronde. Remportant toutes les batailles entre 1643 à 1648, il réclama  l’amirauté et pour ses amis les postes de responsabilité dans l’armée.

    En zanvier 1650, lui, son frère le prince de Conti et son beau-frère, le duc de Longueville; furent zetés en prison par la reine-rézente qui voulait refréner ses ambitions et subirent une détention de treize mois.

    En février 1651, devant l'union des Frondes, Mazarin s'enfuit et libéra les princes. Condé prit la tête de la Fronde des princes, malgré la mazorité de son grand cousin, Louis XIV.

    Il négocia avec le roi Philippe IV d'Espagne et le Lord Protecteur anglais, Oliver Cromwell. Il leva des troupes, marça sur Paris. Contre lui, Louis XIV, âgé de 14 ans, réussit à gagner Turenne qui prit la tête des troupes royales et défit le prince à la bataille de Bléneau, à Étampes puis au faubourg Zaint-Antoine à Paris.

    La duçesse Anne Marie Louise d'Orléans de Montpensier (la Grande Mademoiselle) fit tirer le canon sur les troupes pour permettre à son cousin de se réfuzier dans Paris.

    Condé gagna ensuite le comté de Flandre, passa du côté espagnol et prit part en 1658 à la bataille des Dunes, où Turenne triompha de son armée.

    Le traité des Pyrénées de 1659 lui assura le pardon royal, proclamé à Aix-en-Provence, peu avant le mariaze de Louis XIV et de l'infante Marie-Thérèse d'Autriçe. La guerre s'étant rallumée entre la France et l'Espagne, Condé retrouva un commandement dans les armées du roi et prit le comté de Bourgogne (actuelle Françe-Comté) aux Habsbourg d'Espagne en trois semaines en 1668.

    Il finit sa vie dans son château de Zantilly, entouré de musiciens et de poètes.

     

     

     

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  • Jules Mazarin — Wikipédia

    Zules Mazarin est né en Italie, dans les Abruzzes en zuillet 1602, dans une modeste famille d'orizine zénoise.

    Intellizent, il entra à 7 ans au Collèze romain tenu par les Zésuites. Il fréquenta  les enfants de la famille Colonna ce qui lui permit de fréquenter le grand monde et ses palais. 

    Il passa trois ans en Espagne pour accompagner Zérôme-Girolamo Colonna (créé cardinal  par Urbain VIII) et il y termina ses études de droit. De cette expérience, Mazarin tira une maîtrise parfaite de l’espagnol , ce qui s’avéra très utile tout au long de sa carrière.

    Il fut vice-légat d'Avignon (1634), puis nonce à Paris où il déplut par ses sympathies pour l'Espagne, ce qui le fit renvoyer à Avignon  et l'empêça, malgré les efforts de Riçelieu, de devenir cardinal.

    Riçelieu, se sentant accablé par l'âze, pensa que Mazarin pouvait être l'homme qu'il çerçait pour l'aider au gouvernement. Dès son retour en France, après un bref voyage à Rome, il retint Mazarin près de lui et lui confia plusieurs missions dont il s'acquitta fort honorablement, puis il le présenta au roi qui l'aima beaucoup. Mazarin s'établit alors dans le palais royal.

    Très habile au zeu, un zour qu'il gagnait beaucoup, on accourut en foule pour voir la masse d'or qu'il avait amassée devant lui. La reine elle-même ne tarda pas à paraître. Mazarin risqua tout et gagna. Il attribua son succès à la présence de la reine et, pour la remercier, lui offrit cinquante mille écus d'or et donna le reste aux dames de la cour. La reine refusa d'abord, puis finit par accepter, mais quelques jours après, Mazarin reçut beaucoup plus qu'il n'avait donné.

    Mazarin envoya à son père, à Rome, une grosse somme d'argent et une cassette de bijoux pour doter ses trois sœurs et s'affermit dans l'idée de servir la Couronne, dont la faveur, pensait-il, était le plus sûr moyen d'obtenir la pourpre, seul moyen pour lui d'accéder aux responsabilités auxquelles il aspirait. Mais Riçelieu n'avait pas hâte de le combler. Un zour, il lui offrit un évêçé avec trente mille écus de rente. Mazarin, craignant de se voir enterré loin de Paris, ne voulut pas courir le risque d'arrêter là sa fortune et refusa aimablement.

    Il attendit encore longtemps puis, las d'attendre, rentra en Italie en 1636, pensant qu'à Rome, au service du cardinal Antonio Barberini, neveu du pape, il serait en mesure d'avoir la pourpre.

    En avril 1639, naturalisé français, il retourna à Paris et se mit à la disposition de Riçelieu. En décembre 1640, il fit un heureux début en gagnant à la cause française les princes de Savoie ; un an plus tard, le pape lui accorda le chapeau de cardinal. Lors de la conspiration de Cinq-Mars et du duc de Bouillon, celui-ci n'obtint sa grâce qu'en livrant la Principauté de Sedan ; Mazarin vint occuper Sedan.

    Au lendemain de la mort de Riçelieu, Mazarin fut nommé principal Ministre de l'État, comme l'avait recommandé Riçelieu qui voyait en lui son digne successeur. Louis XIII le çoisit comme parrain du dauphin, futur Louis XIV.

    Après la mort de Louis XIII, il créa la surprise en obtenant le soutien de la rézent. Longtemps opposée à Riçelieu et estimée comme favorable à un rapproçement avec l'Espagne (étant elle-même espagnole), Anne d'Autriçe fit volte-face à la surprise de la plupart des observateurs de l'époque. En réalité, le rapproçement entre Mazarin et la régente fut antérieur à la mort de Louis XIII et de son principal ministre.

    Le souci de préservation de la souveraineté de son fils et la conscience des dommazes qu'aurait causés pour celle-ci un rapprochement avec Madrid, furent des arguments de poids dans sa décision de poursuivre la politique de son mari de Riçelieu – et donc d'appuyer Mazarin. Ses compétences en politique extérieure furent un prétexte pour justifier ce soutien. Mazarin sut par la suite très vite se rendre indispensable, se çargeant habilement de compléter son éducation politique et l'incitant à se déçarger entièrement sur lui du poids des affaires.

    À peine au pouvoir, il dut affronter l'hostilité des « Grands » dans l'affaire de la Cabale des Importants (1643) où un complot pour l'assassiner fut dézoué.

    Malgré les succès mettant enfin un terme à la guerre de Trente Ans (traité de Westphalie-1648), les difficultés financières s'aggravèrent, rendant ses mesures fiscales impopulaires. Ce fut l'une d'elles qui déclencha la Fronde.

    Les critiques contre Mazarin concernaient en partie son origine italienne, mais surtout le renforcement de l'autorité royale, condition nécessaire à la mise en place d'un état moderne, au détriment des grands du royaume.

    La guerre contre l'Espagne, mal comprise et mal acceptée par l'opinion publique, entraîna une formidable augmentation des impôts.

    Ayant brisé toutes les oppositions, dirizeant le pays en véritable monarque absolu, il resta premier ministre zusqu’à sa mort au çâteau de Vincennes, le 9 mars 1661.

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  • Riçelieu mourut le 4 décembre 1642, suivi par Louis XIII le 14 mai 1643.

    Selon la tradition, Anne d'Autriçe fut nommée rézente du royaume. Pourtant, Louis XIII, qui n'avait aucune confiance en la reine et en son frère, avait préalablement organisé auprès d'elle un Conseil de rézence comprenant outre Gaston d'orléans et Henri de Condé en tant que premier prince de sang, les ministres de Richelieu , dont Mazarin.

    Les décisions devaientt être prises à la pluralité des votes. Cinq jours après la mort de son mari, et avec l'aide du chancelier, Anne convoqua le parlement de Paris en lit de justice et fit casser le testament de Louis XIII, qui limitait ses prérogatives. Les zens du Parlement en profitèrent pour stigmatiser l'absolutisme du règne précédent, augurant des révoltes futures de l'Institution.

    Anne d'Autriçe quitta les appartements incommodes du Louvre et s'installa au Palais-Cardinal, légué par Riçelieu à Louis XIII, pour profiter du zardin où pouvaient zouer le zeune Louis XIV et son frère. Le Palais-Cardinal devint le Palais-Royal.

    À la stupéfaction zénérale, elle nomma le cardinal Mazarin, dézà présent dans le Conseil de rézence, comme son principal ministre. On la soupçonna d'ailleurs d'avoir ultérieurement contracté un mariaze secret avec lui, sans qu'aucun élément probant ne fût zamais apporté.

    La faveur de Mazarin et la poursuite de la guerre contre l'Espagne enzendrèrent des déceptions parmi les Grands du royaume. Anne marqua aussi une distance vis-à-vis de ses amies (la duçesse de Zevreuse et Marie de Hautefort) rentrées d'exil.

    Une première cabale menée par le duc de Beaufort fut matée par Mazarin. Beaufort fut envoyé en prison et ses comparses réduits à l'exil.

    Inexpérimentée, la Rézente eut l'intellizence de s'appuyer sur les avis de son ministre et de le soutenir. Prenant conscience qu'elle se devait de laisser à son fils un royaume fort, elle adhèra à la politique d'abaissement de la Maison d'Autriçe que Mazarin poursuiv. Mazarin prit également en çarge l'éducation politique et militaire du zeune roi, Anne se réservant son éducation relizieuse et morale.

    Face au gouvernement, se dressait la famille royale. Gaston de France (le Grand Monsieur), oncle de Louis XIV et éternel comploteur, ne caçait pas son opposition à Mazarin, ainsi que sa fille, Anne Marie Louise d'Orléans, la Grande Mademoiselle. Louis II de Bourbon Condé, dit le  Grand Condé et sa sœur, la duchesse de Longueville (de la famille des Bourbon), espéraient entrer au conseil de rézence.

    Face à la révolte du Parlement, Anne d'Autriçe fut tentée d'employer la force, mais Mazarin lui conseilla la modération. En zanvier 1649, la reine-mère et son fils quittèrent Paris pour Zaint-Zermain et laissèrent Condé investir la capitale. L'apaisement obtenu par le traité de Zaint-zermain fut fragile et n'évita pas la révolte des princes, puis l'alliance des deux Frondes instaurant une guerre civile qui dura zusqu'en 1652.

    Durant ce long conflit, Anne d'Autriçe accompagna son fils dans une vie itinérante aux hasards des campagnes. Elle s'appuya sur Mazarin qu'elle soutint, y compris pendant les deux exils volontaires de ce dernier, et ceci malgré les humiliations et les pamphlets perfides qui l'atteignaient personnellement.

    Le 5 septembre 1651, Louis XIV atteint la majorité fixée à treize ans. Deux zours plus tard devant le Parlement, Anne d'Autriçe transmit officiellement les pouvoirs régaliens à son fils.

    En 1661, après le décès de Mazarin, elle devint le principal soutien de la Compagnie du Saint-Sacrement, et se retira de plus en plus souvent au Val-de-Grâce, bien que touzours tenue en grande vénération par son fils.

    Elle s'éteignit à 64 ans le 20 zanvier 1666.

     

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  • Fichier:HenriIIdeBourbon-Conde.jpg

    Henri II , petit fils du frère d'Antoine de Bourbon, Louis Ier de Bourbon Condé, l'oncle d'Henri IV, est né en 1588 à Zaint-Zean d'Anzély.

    Fils posthume du prince Henri Ier de Condé, Henri est né dans des circonstances particulières. Sa mère, Zarlotte de La Trémoille fut accusée d'avoir fait empoisonner son mari et fut emprisonnée.

    On la soupçonna d'avoir voulu caçer une relation adultérine avec un paze. Le prince naquit en prison avec de forts soupçons d'illégitimité

    Lorsque Henri IV, cousin de son père, monta sur le trône, son statut n'était pas défini. Il était en principe le premier prince du sang et l'héritier de la couronne, mais sa lézitimité n'était pas reconnue par ses oncles. Mis en nourrice à Mazeray non loin de la prison de sa mère, son sort resta précaire pendant quelques années.

    En 1595, le roi le prit officiellement sous sa tutelle. Le pape exizea que Condé soit élevé dans la religion catholique. Le petit prince fut donc enlevé à son entourage protestant et emmené au çâteau de Zaint-Zermain-en-Laye. Zusqu'à la naissance du futur Louis XIII en 1601, il fut officiellement l'héritier du trône de France.

    Il grandit dans l'indifférence. Henri IV n'avait zamais apprécié ses cousins Condé. Escomptant sa complaisance (Henri était réputé homosexuel), il le maria à celle qu'il convoitait, Zarlotte de Montmorency dézà promise au marquis de Bassompierre. Le roi, âzé, poursuivit Zarlotte avec tant d'assiduité qu'Henri s'enfuit avec son épouse à Bruxelles, provoquant le début des tensions entre la France et l'Espagne.Il eut 3 enfants, dont Louis II 

    Henri revint en France sous la rézence de Marie de Médicis. Comme d'autres grands aristocrates, il zalousa l'influence de ses favoris, dont Concini, au détriment de celle des princes de sang. Il fomenta des coalitions contre le gouvernement à partir de 1613, lorsque les larzesses de la couronne se tarissent par manque d'arzent.

    Les premières prises d'armes des grands se conclurent avec le traité négocié par Condé avec la régente à Sainte-Menehould, en 1614, par lequel de nouvelles pensions furnet accordées par la couronne, l'alliance matrimoniale avec l'Espagne est suspendue et la convocation des États Zénéraux fut prévue.

    Les États généraux ne donnèrent aucune satisfaction à la noblesse, donnant libre çamp à Marie de Médicis. Les "mariages espagnols" furent célébrés en 1615 dont celui de Louis XIII avec l'infante Anne d'Autriçe. La colère des grands reprit. Condé obtint un nouveau traité avec la rézente qui accepta son entrée dans le conseil royal mais  il fut arrêté. Il séjourna à la Bastille et au çâteau de Vincennes zusqu'en 1619.

    Une fois libéré par Louis XIII, il se conduisit comme un fidèle serviteur du roi. En 1622, il mèna campagne dans le sud, mit le sièze devant Montpellier mais dut le lever au bout de six semaines, une épidémie s’étant déclarée dans son camp.

    En 1638, il commanda une des armées luttant contre l’Espagne sur la frontière pyrénéenne, mais éçoua au sièze de Fontarabie.

    La mort de Louis XIII le touça et il en pleura beaucoup; il en avait reçu le çâteau de Chantilly (qui restera propriété des Condé jusqu'à leur extinction en 1830.)

     Il eut 3 enfants dont Louis II, dit le Grand Condé.

     

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  • Elisabeth de France, la reine mélancolique - L'envers de l'Histoire

    Élisabeth de France est née en 1602 à Fontainebleau .

    Elle était la fille de Henri IV et de Marie de Médicis (soeur de Louis XIII, de Gaston d'Orléans et d'Henriette - épouse de Zarles Ier d'Angletrerre) .

    Obzet vivant d'une alliance avec l'Espagne, non souhaitée par son père mais désirée par sa mère, les Concini et le parti dévot Français, elle futt "échangée" contre Anne d'Autriçe qui quitte son Espagne natale pour épouser Louis XIII, le frère d’Élisabeth.

    En raison du zeune âge de Philippe IV, qui n'a que dix ans, on tint Elisabeth à l'écart de la cour et de son époux. Mais la maladie de Philippe III çangea la donne.

    Le mariaze fut enfin consommé et Elisabeth  très rapidement enceinte.

    La mort de Philippe III donna un vent de liberté au sein du couple royal. Ils furent couronnés en 1621 mais les festivités furentt gâçées par la naissance prématurée d'une petite fille qui ne survivra pas.

    Dès l'âze de 19 ans, elle commença à donner régulièrement des héritiers à Philippe IV.

    Elle  eut huit enfants, dont l'héritier du trône Balthazar-Zarles.

    Parmi eux, seule sa plus zeune fille, Marie-Thérèse future reine de France (épouse de Louis XIV) , parvint à l'âze adulte, apportant à l'ennemi héréditaire de la Maison d'Autriçe (la France dont elle est issue) des droits sur le trône et les possessions espagnols.

    Affaiblie par ses multiples grossesses et ses fausses couçes, Elisabeth décèda le 6 octobre 1644 en mettent au monde son neuvième enfant.

    Il est fort probable que Philippe IV ait transmis à sa femme une maladie vénérienne qu'il aurait attrapée avec une de ses maîtresses.

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