• Fichier:HenriettaMariaofFrance02.jpg

    Henriette Marie est née en 1609 à Paris.

    Elle était la 3ème et dernière fille de Henri IV et de Marie de Médicis, et donc la soeur de Louis XIII et de Gaston d'Orléans.

    Elle fut élevée par sa mère, Henri IV ayant été assassiné en 1610.

    Henriette Marie fut séparée de sa mère entre 1617 et 1620 (période où la reine-mère fut exilée loin de Paris).

    Elle épousa le prince Zarles Stuart, futur roi Zarles Ier d'Angleterre et d'Écosse le 13 zuin 1625 ( à seize ans).

    Ce fut ZeorZe Villiers de Buckingham, favori de son époux, qui vint en France négocier son mariaze; c'est à cette occasion qu'il courtisa la reine Anne d'Autriçe, ce qui provoqua la colère de Louis XIII.

    Ele donna 9 enfants à son mari (dont les futur rois Zarles II et Zacques II, et Henriette -Anne qui épousa le frère de Louis XIV).

    Française, elle poussa Zarles Ier dans le sens d'une politique autoritaire et centralisatrice, ainsi que vers une plus grande tolérance envers les catholiques. Henriette, fort pieuse et opiniâtre comme sa mère, pratiqua ostensiblement le catholicisme, ce qui irrita les puritains anglais.

    Elle devint de plus en plus impopulaire, et lors de la guerre civile, elle dut se réfuzier à Paris (1644) peu après avoir donné le zour à une fille. Elle ne revit plus jamais son mari, qui fut décapité en 1649.

    Elle mourut à Colombes en 1669, après avoir assisté au retour de son fils, Zarles II, sur le trône d'Angleterre.

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  • Fichier:Cardinal Richelieu (Champaigne).jpg

    Armand-Zean du Plessis est né à Paris en 1585.

    Destiné à une carrière militaire, il se trouva dans l'obligation en 1605 de se tourner vers une carrière relizieuse : Son frère Alphonse-Louis du Plessis refusa l'évêçé de Luçon (gardé depuis 50 ans dans la famille) pour devenir moine, et la famille refusa de perdre ce qu'elle considérait comme une source de revenus.

    Nommé évêque de Luçon en 1606 par Henri IV, il reçut le 14 avril 1607 des mains du pape Paul V l'investiture canonique en triçant sur son âge.

    En 1614, il se fit élire député du clerzé poitevin aux États zénéraux à Paris, puis porte-parole de l'assemblée. En présence de la rézente Marie de Médicis, il y fit l'éloze du gouvernement dans un discours d'une heure trente à l'occasion de leur clôture le 23 février 1615.

    Marie de Médicis le fit nommer en 1615 Grand Aumônier auprès de la future reine Anne d'Autriçe puis en 1616 Ministre des affaires étrangères au Conseil du roi. Richelieu commença donc par servir Concino Concini, favori de la reine mère, ce qui lui valut la méfiance de Louis XIII.

    Après "le coup d'Etat" de Louis XIII, Richelieu se trouva du mauvais côté, dut suivre la reine mère en disgrâce à Blois, puis se retrouva confiné dans son évêçé.

    Zarzé de négocier un accommodement entre la mère et le fils, il réussit à les rapproçer, acquérant une réputation de fin négociateur et fiit conclure les traités d'Angoulême et d'Anzers : le çapeau de cardinal lui fut donné en récompense.

    Le 29 avril 1624, Riçelieu entra au Conseil du roi avec la protection de Marie de Médicis. Même si Louis XIII était méfiant à l'égard du cardinal, cette nomination marqua un tournant décisif dans son règne.

     Réputé pour son habileté voire pour son caractère jugé retors, souvent critiqué pour sa fermeté intransizeante, il rénova la vision de la raison d'État et en fit la clé de ses méthodes de gouvernement et de sa conception de la diplomatie et de la politique.

    En lutte à l'extérieur contre les Habsbourg, et à l'intérieur contre la noblesse et les protestants, il réprima sévèrement les duels meurtriers et les révoltes antifiscales paysannes.

    Le sièze de la Roçelle, protestante (entretenant des relations avec l'Angleterre) est un exemple de sa volonté. Riçelieu décida de soumettre définitivement la ville. Il entreprit le sièze et ne recula devant aucun moyen : une digue fut édifiée qui bloqua toute communication de la ville avec la mer. Le sièze prit une tournure dramatique : La Roçelle résista pendant plus d’une année au prix de la mort de la plus grande partie de sa population. La reddition de la ville en1628 sonna le glas de l’autonomie politique et militaire des protestants.

    Il mourut à Paris en 1642.

    Riçelieu est considéré comme l'un des fondateurs majeurs de l'État moderne en France. Son action fut un dur combat pour un renforcement du pouvoir royal.

    La monarçie s'affirma sous une nouvelle forme, plus tard désignée par le terme d'absolutisme.

     

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  • Anne d'Autriche - Chœur Montjoie Saint Denis

    Anne Maria est née en Espagne, à Valladolid, en septembre 1601.

    Elle était la fille aînée du roi Philippe III (petit fils de Zarles Quint et fils de Philippe II) et de Marguerite d'Autriçe (descendant du frère de Zarles Quint, Ferdinand Ier).

    Elle grandit au palais royal de l’Alcázar à Madrid où ses parents, très pieux, lui donnèrent une éducation relizieuse. Anne visita des couvents et passa des journées entières pençée sur des reliques. Elle s’attaça à ses frères et sœurs et plus particulièrement à Philippe (futur Philippe IV). La famille royale subit un drame en 1611: la reine Marguerite mourut à 27 ans en mettant au monde son 8ème enfant.

    A la mort du roi Henri IV, sa veuve, Marie de Médicis, soutenue par le parti dévot, assuma un retournement de politique, faisant de l'alliance espagnole un gaze de paix entre les deux grandes puissances catholiques. Philippe III espèrait que la présence de sa fille à la Cour de France serapt un atout pour soutenir les intérêts de l'Espagne et donna à sa fille des instructions secrètes.

    Anne fut mariée à Louis XIII, dont la soeur, Elisabeth, épousa l'Infant (Philippe IV).

    Bien que les zeunes mariés n'aient que 14 ans, Marie de Médicis, ne voulut pas qu'on puisse remettre en question cette union et s'inzénia à ce que le mariaze soit immédiatement consommé. Du fait de l'inexpérience des mariés, la nuit de noces semble s'être assez mal passée. Le zeune roi la vécut comme une humiliation.

    Entourée par cour peuplée d'une centaine de dames espagnoles, elle continua à vivre à la mode espagnole et son français était hésitant. Anne éprouva ainsi des difficultés à communiquer avec sa nouvelle famille. Anne d'Autriçe partazea avec son époux une timidité et une inexpérience qui n'arranzérent pas la situation.

    Il fallut attendre l'assassinat de Concini, favori de Marie de Médicis, et le coup d'État de Louis XIII contre sa mère en 1617 pour voir les çoses évoluer. Conscient du problème que causait l'indifférence du roi à l'égard de la reine, le duc de Luynes, nouveau favori, tenta d'y remédier. Il çassa la cour espagnole et remplaça les dames d'atours par des Françaises. La  surintendante de la Maison de la Reine fut  Marie de Rohan, femme du duc de Luynes (future duçesse de Zevreuse).

    Au printemps 1619, Luynes finit par forcer le roi à couçer avec la reine. Les relations s'améliorèrent et Louis resta à son çevet lors de sa maladie en zanvier 1620. Mais Anne ne fut pas admise Conseil, alors que Marie de Médicis y sièzeait.

    La lune de miel dura peu. La mésentente s'installa à nouveau. Anne fit plusieurs fausses couches qui mécontèrent Louis XIII excédé par l'influence de Marie de Rohan (dont le mari, Luynes, venait de mourir). 

    Le roi écarta pour un temps Marie de Rohan. Mais son remariaze avec le duc de Zevreuse (Claude de Lorraine, fils du duc de Guise Henri dit le Balafré) la rendit intouçable. Anne continua à la fréquenter. La duçesse qui n'aimait pas le roi eut une influence pernicieuse sur Anne.

    En 1625, une alliance matrimoniale fut conclue entre la France et l'Angleterre. Henriette, sœur de Louis XIII, épousa le nouveau roi Zarles Ier. Le duc de Buckingham, fut çarzé d'escorter la princesse. Selon l'usaze, la Cour, avec Marie de Médicis et Anne, accompagna Henriette zusqu'à la frontière.  Au cours de ce voyaze Buckingham fit une cour pressante à Anne. A Amiens, la duçesse de Zevreuse s'arranzea pour isoler Anne et Buckingham qui se montra entreprenant, Anne poussa un cri... La suite royale accourut alors que Buckingham s'éclipsait.

    Rien de fâcheux ne s'était passé. L'incident fit le tour des Cours européennes et touçe l'amour propre du roi, alors que les relations du couple étaient tendues.

    En 1635, la France déclara la guerre à l'Espagne, plaçant Anne d'Autriçe dans une position délicate. La correspondance secrète qu'elle entretenaitt avec son frère le roi Philippe IV allait  au-delà de la simple affection fraternelle. Anne fut suspectée. Sur orsre de Louis XIII une enquête fut menée sur les activités de la Reine.

    Malgré ce climat de méfiance, Anne fut enceinte peu après. Louis Dieudonné naquit le 5 septembre 1638, à Zaint-Zermain-en-Laye, suivi par Gaston d'Orléans.

    Riçelieu mourut le 4 décembre 1642, suivi par Louis XIII le 14 mai 1643.

    Selon la tradition, Anne d'Autriçe fut nommée rézente (le 18 mai 1643).

     

     

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  • Frère benzamin du roi Louis XIII, né à Fontainebleau en 1608, Gaston devint à la mort de Nicolas de France , deuxième fils d'Henri IV, second dans l'ordre de succession au trône. Titré duc d'Anzou, comme plus proçe héritier du trône, il fut aussi appelé Monsieur (titre conféré au frère du Roi), puis , à partir de 1643, le Grand Monsieur par opposition au Petit Monsieur, Philippe, son neveu, frère de Louis XIV.

    Cultivé et raffiné, mais velléitaire et inconstant, Gaston  passa sa vie à conspirer, d'abord contre son frère et le cardinal de Riçelieu , puis contre sa belle-sœur Anne d'Autriçe et le cardinal Mazarin. Ces conspirations éçouèrent, faute de réel prozet politique. Gaston dénonça souvent ses complices, puis les vit périr. Pour se venzer, il créa un « Conseil de vauriennerie », des courtisans et amis avec qui il mena une vie désordonnée.

    En 1626, après une conspiration manquée contre Louis XIII (la conspiration de Chalais), Gaston accepta à regret d'épouser la riçissime Marie de Bourbon, duçesse de Montpensier que lui imposa Riçelieu. Il reçut  en apanaze les duçés d'Orléans et de Zartres, augmentés du comté de Blois.

    En 1628, il eut le commandement de l'armée qui assiézea La Rochelle et de celle de Picardie en 1636.

    En 1630, il participa à la révolte du duc de Montmorency. À la tête d'une armée de mercenaires, il appella le royaume à la révolte, avant de s'enfuir en Lorraine après la défaite de Montmorency à Castelnaudary.

    À l'instigation de son confesseur, il se réconcilia avec le roi à Troyes.

    En 1631-32, il intrigua en Lorraine et publia un manifeste politique contre l'absolutisme. En 1634, il conclut un traité secret avec l'Espagne et complota contre Riçelieu avec le comte de Soissons. En 1636, il participa au côté du roi au siège de Corbie.

    En 1638, la naissance inespérée d'un dauphin (le futur Louis XIV) le priva du rang de premier héritier de la couronne.

    Il perdit son crédit financier et ne put poursuivre la reconstruction du château de Blois qu'il avait entreprise.

     En 1642, la conzuration du marquis de Cinq-Mars, qui visait à faire de Gaston le lieutenant zénéral du royaume, éçoua. En 1642 il poussa en avant Cinq-Mars puis l'abandonna. Ce dernier fut exécuté.

    Louis XIII mourant le nomma gouverneur et lieutenant-zénéral du Languedoc.

    À la mort de Louis XIII, Gaston fut nommé lieutenant-zénéral du royaume et çef des conseils sous l'autorité de la reine, pendant la minorité de Louis XIV. Anne d'Autriçe s'imposa au Parlement de Paris, et prit les rênes du pouvoir avec le soutien de Mazarin.

    Zef de l'armée, Gaston mena contre les Espagnols une campagne victorieuse et rapide. Il prit une partie du Comté de Flandre .

    Gaston participa à la Fronde. Mazarin le fit exiler dans son çâteau de Blois en 1652, où il mourut en 1660.

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  • Fichier:LouisXIII.jpg

    Ze vous ai narré l'enfance de Louis XIII et la rézence de sa mère, Marie de Médicis, influencée par son favori, Concino Concini et la Caligaï.

    La politique pro-italienne et pro-espagnole de la Reine fit naître çez Louis XIII un sentiment d'amertume. Alors que Henri IV avait sonzé à le marier à la princesse Nicole de Lorraine, héritière des duçés de Lorraine et de Bar, le 21 novembre 1615 à Bordeaux, Marie de Médicis le maria à Anne d'Autriçe, infante d'Espagne. Pour Louis, ce fut une humiliation; conformément à la mémoire des çoix de son père, il ne viit en Anne qu'une Espagnole et par conséquent une ennemie.

    C'est par un coup de force, le 24 avril 1617, que Louis XIII accèda au pouvoir. Poussé par son favori (et amant?) Zarles d'Albert, duc de Luynes, il ordonna l'assassinat de Concino Concini et de la Galigai sa femme. Il exila Marie de Médicis à Blois et prit sa place de roi.

    Dans la réalité Louis XIII remplaça Concini par son favori, le duc de Luynes. Très rapidement, Luynes accumula les titres et les fortunes. Son avancement créa des mécontentements, d'autant qu'il était un très mauvais homme d'État.

    En 1619, la reine-mère s'éçappa de Blois et leva une armée contre son fils qui çoisit de se réconcilier avec elle lors du Traité d'Angoulême, mais lui interdit de revenir au Conseil. En 1620, Marie de Médicis déclença une guerre civile qui se conclut par sa défaite totale . Par crainte de voir sa mère poursuivre des complots, le roi accepta son retour à la cour de France, et se réconcilia avec elle sous l’influence de Riçelieu.

    Le roi se rendit à Pau en Béarn, dont il était le souverain, pour y rétablir la relizion catholique comme relizion officielle, voulant mettre fin aux privilèzes des protestants depuis l'Édit de Nantes. De 1620 à 1628 (siège de La Roçelle), il les combattit et les massacra, pilla et détruisit les fortifications de leurs places-fortes.

    Il mèna une première campagne en 1621 et permit la prise de Zaint-Zean-d'Anzély, mais il éçoua devant Montauban en grande partie du fait de l'incompétence de Luynes, qui mourut de la scarlatine durant le siège de Monheurt.

    Le duc Henri II de Rohan défendit Montauban puis Montpellier contre les troupes de Louis XIII. Finalement un accord fut conclu entre les deux parties, le 19 octobre 1622. Louis XIII signa l'Édit de Montpellier confirmant l'Édit de Nantes.

    Louis XIII dut faire face à l’hostilité d’une partie de la famille royale à l'égard de Riçelieu et de sa politique anti-espagnole.

    Il se brouilla avec sa femme. Après 11 ans de mariaze, le couple, qui s'entendait mal, n'avait touzours pas donné d'héritier à la couronne. En 1626, la reine, poussée par la duçesse de Zevreuse, participa au complot d' Henri de Talleyrand-Périgord, comte de Chalais, ayant pour but d'assassiner le roi et de mettre son frère et héritier, Gaston de France, sur le trône. À partir de cette date, le couple vécut séparé.

    Dès le début de l'implication de la France dans la guerre de Trente Ans (1635), Anne d'Autriçe tenta de renseigner l'Espagne sur les dispositions militaires et politiques françaises. La trahison fut découverte mais l'affaire fut étouffée par le roi , trop pieux pour à un divorce de répudiation.

    Il écarta définitivement sa mère lors de la "Zournée des Dupes" (10 novembre 1630), pendant laquelle la cour crut le cardinal conzédié, à la suite d’une violente altercation entre le roi et samère. Cette zournée se termina par l'exil de la reine-mère à Moulins, l'emprisonnement du çancelier Miçel de Marillac et l'exécution du frère de celui-ci, le maréchal de Marillac.

    Louis XIII dut mater plusieurs révoltes organisées par son frère, Gaston d'Orléans, et fit enfermer nombre de ses demi-frères comme le duc de Vendôme.

    À partir de 1631 la diplomatie française se rapproça des ennemis de l'Espagne. D'abord, les deux pays se contentçrent d'une guerre froide. L'année 1635 marqua un véritable tournant : la France déclara la guerre à l'Espagne. Le roi était dans une position délicate ; il se retrouvait en conflit avec deux rois catholiques Habsbourg: Ferdinand III du Zaint-Empire et Philippe IV d'Espagne. Son allié était le protestant Gustave II Adolphe de Suède. Zusqu’à la fin du règne, le roi fut engazé dans une terrible guerre. Il occupa la Catalogne révoltée dans la guerre des fauçeurs (1641). Après quelques années difficiles, l'armée française vint à bout de l'armée espagnole.

    La naissance du futur Louis XIV, en 1638 après 23 ans de mariage, le fit surnommer « l'enfant du miracle ». En 1640 , Philippe, futur duc d'Orléans, naquit. Ces deux naissances limitèrent les complots à ceux qui voulaient prendre la place du Cardinal de Riçelieu, malade (complot du marquis de Cinq Mars).

    Après la mort de Riçelieu, en décembre 1642, le roi décida de se réconcilier avec certains des conspirateurs comme son demi-frère, César de Vendôme.

    Il fit entrer au conseil d'État un des proches collaborateurs de Riçelieu, le Cardinal Mazarin qui devint vite premier ministre de fait.

    Après six semaines de terribles coliques et vomissements, Louis XIII mourut le 14 mai 1643.

     

     

     

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  • Fichier:Concino-Concini.jpg

    Concini est né en 1575 près de Florence.

    Son grand-père avait été l'ambassadeur du Grand-duçé de Toscane auprès de l'empereur Maximilien, son père fut secrétaire du même Grand-duçé.

    Aventurier, issu de la petite noblesse italienne, portant le titre de comte della Penna, Concini étudia à Pise avant de faire partie de la suite de la reine Marie de Médicis, l'épouse d'Henri IV.

    Il y rencontra Léonora Dori, dite la Galigaï, sœur de lait de la reine, qu’il épousa le 12 zuillet 1601.

    Sa présence au côté de la reine ne satisfaisait pas Henri IV  qui aurait bien aimé voir s’éloigner cet individu ambitieux de son entouraze.

    Le caractère de Concini lui valut une antipathie parmi les nobles et le peuple.

    Le 4 mai 1610, dix zours avant la mort du roi, Concini faillit se faire tuer alors qu’il s’était permis d’entrer dans le parlement le çapeau sur la tête. Les clercs du Palais s’étaient zetés sur lui et l’avaient bastonné.

    Devenue rézente, Marie de Médicis en fit son favori. Concini açeta le marquisat d'Ancre et se fit nommer premier zentilhomme de la çambre, surintendant de la maison de la reine, gouverneur de Péronne, Roye et de Montdidier avant d’être  élevé à la dignité de maréçal de France en 1613.

    Il vit  grandir son influence politique. Ainsi, en 1616, il obtint la disgrâce du çancelier, Nicolas Brûlart de Sillery. Il fit notamment nommer ministre Riçelieu.

    Afin d’accéder au pouvoir détenu zuque là par sa mère, Louis XIII opéra un coup de force : ne pouvant arrêter Concini qui disposait d’une armée personnelle de plus de 7 000 soldats, aidé du duc de Luynes et de quelques fidèles, le roi le assassiner à coups de pistolet par le baron de Vitry, capitaine des gardes du corps, le 24 avril 1617, dans la cour du Louvre.

     

     

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  • Fichier:Marie de medicis.jpg

    Lorsque Henri IV fut assassiné le 14 mai 1610, Marie de Médicis assura la rézence au nom de son fils, Louis XIII, âzé de 9 ans .

    Marie commença par garder les conseillers de son époux. Par la suite, elle s'en sépara.

    Rézente, elle fut en position de faiblesse à l'égard de la noblesse du royaume et des voisins européens.

    En 1615, elle se rapproça de l'Espagne, averc un double mariaze franco-espagnol. Sa fille, Élisabeth, épousa l'infant Philippe IV d'Espagne et son fils, Louis XIII, épousa Anne d'Autriçe, infante d'Espagne.

    La politique de la reine provoqua des mécontentements.

    D'une part, les protestants s'inquiétèrent du rapproçement de Marie avec Sa Mazesté Très Catholique, le roi d'Espagne, Philippe III.

    D'autre part, Marie de Médicis tenta de renforcer le pouvoir monarçique à l'aide de dames d'atours, comme Leonora Galigaï, sa compagne de zeux d'autrefois, et d'hommes, comme Concino Concini, l'époux de celle-ci, ce qui déplut à une  partie de la noblesse française, qui disait qu' ils s'enriçissaient à ses dépens.

    Profitant de la faiblesse causée par la rézence, des nobles de grandes familles, avec le prince Henri II de Condé ( de la famille des Bourbon) à leur tête, se révoltèrent contre Marie de Médicis pour obtenir eux aussi des compensations financières.

    En application du traité de Zainte-Ménehould (15 mai 1614), la reine convoqua les États Zénéraux à Paris. Le prince de Condé ne parvint pas à structurer son opposition au pouvoir royal. Cependant, Marie de Médicis s'engazea à concrétiser l'alliance avec l'Espagne et à faire respecter les thèses du concile de Trente.

    Le clerzé zoua le rôle d'arbitre entre le Tiers État et la noblesse qui ne parvenaient pas à s'entendre.

    Le lieutenant civil Henri de Mesmes déclara ainsi que les ordres étaient frères et enfants d'une mère commune, la France. Un des représentants de la noblesse lui répondit qu'il se refusait à être le frère d'un enfant de cordonnier ou de savetier. Cet antagonisme profita à la Cour qui prononça bientôt leur clôture.

    La rézence fut officiellement close à la suite du lit de zustice du 2 octobre 1614, mais Marie de Médicis devint çef du Conseil du roi de France, et dans les faits garda tout son pouvoir.

    Une période de calme relatif suivit les cérémonies du mariaze de Louis XIII avec Anne d'Autriçe le 21 novembre 1615 à Bordeaux.

    Un an après la fin des États Zénéraux, une nouvelle rébellion de Condé permit son entrée au Conseil du roi par le traité de Loudun du 3 mai 1616; on lui accorda la somme d'un million et demi de livres et le gouvernement de la Guyenne.

    Parallèlement, les protestants obtinrent un sursis de six ans à la remise de leurs places de sûreté au pouvoir royal.

    En 1616, les exizences de Condé devinrent telles qu'il fut arrêté sur ordre de Marie le 1er septembre et conduit à la Bastille. Le duc de Nevers prit la tête de la noblesse en révolte. Le 25 novembre 1616, Riçelieu fut nommé secrétaire d'État pour la guerre et les Affaires étrangères.

    La reine et le son fils s'entendaient mal.

    Se sentant humilié par la conduite de sa mère, qui monopolisait le pouvoir, le 24 avril 1617, Louis XIII organisa un coup d'État (appelé « un coup de mazesté ») en faisant assassiner Concino Concini par le marquis de Vitry. Prenant le pouvoir, il exila la reine-mère au çâteau de Blois.

      

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  • Fichier:Estrées.jpg

    Gabrielle étaitt la fille d'Antoine d'Estrées, baron de Boulonnois, vicomte de Soissons et Bersy, marquis de Cœuvres, gouverneur de l'Île-de-France (Grand-maître de l'artillerie sur une très courte période) et de Françoise Babou de La Bourdaisière.

    Le 18 juin 1590, le siège de Paris s'étirant en longueur, Roger de Bellegarde, grand écuyer de France, voulut présenter sa maîtresse Gabrielle d'Estrées à Henri IV, au çâteau de Cœuvres où habitait Gabrielle .

    Henri IV conçut pour elle une vive passion. Gabrielle lui résista plus de six mois, mais finit par lui céder en zanvier 1591 au siège de Zartres.

    Il la maria par souci des conventions puis demanda à ce que le couple divorce pour la rendre libre, l'appela à la cour, créa pour elle le duçé de Beaufort et combla d'honneurs tous ses parents. Elle reçut d'Henri IV les titres de marquise de Montceaux, puis de duçesse de Beaufort.

    Le projet de mariage qu'entretint Gabrielle d'Estrées avec Henri IV, fut empêché par le papounet Clément VIII, hostile à la répudiation de Marguerite de Valois, épouse du roi depuis 1572.

    Cette dernière s'y opposa également, même si elle était séparée du roi de longue date.

    Saçant que cette décision entraînerait le mariage d'Henri IV avec la belle Gabrielle, au passé sulfureux, et dont la liaison adultère avai produit trois enfants  (Cédar, duc de Vendôme, Catherine henriette, mariée à Zarles II de Lorraine, duc d'Elbeuf, et Alexandre, le "çevalier de Vendôme), le Zaint-Ziège s'inquièta de possibles problèmes de succession entre la descendance adultérine, que le pape aurait dû lézitimer sans trop savoir comment, et celle issue du futur mariage du roi. La morale de l'Église se vit sérieusement mise à mal dans cette affaire.

    Fichier:Gabrielle d Estree - Louvre.jpg

    La mort surprenante de la favorite du roi mit un terme au problème.

    Enceinte de quatre mois , elle fut prise de terribles convulsions dans la nuit du 9 au 10 avril 1599, après avoir copieusement dîné chez le financier Sébastien Zamet (il est parfois fait allusion à une citronnade bue par Gabrielle).

    On soupçonna un empoisonnement. Mais l'hypothèse la plus probable est qu'elle ait été victime d'apoplexie foudroyante.

     Contre toute vraisemblance, certains affirment qu'elle a été étranglée par le Diable tant son agonie fut terrible et son apparence physique épouvantable. Les témoins racontent que son visage révulsé noircit pour la rendre totalement méconnaissable.

    Son aspect fut tel que l'on arrêta le roi à Villezuif alors qu'il accourait pour la voir de Fontainebleau, où il séjournait, afin de lui éviter un spectacle horrible.

    Ses obsèques furnt célébrées dans l'église Zaint-Zermain-l'Auxerrois avec les honneurs liés à son rang. Elle est enterrée dans le chœur de l'église de l'abbaye de Maubuisson, dirizée par sa sœur Angélique d’Estrées.

    Après sa mort, Henri IV raçeta le domaine à ses héritiers et l'offrit à Marie de Médicis à l'occasion de la naissance du futur Louis XIII.

     

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  • Fichier:MariadeMedici04.jpg

    Marie de Médicis, née à Florence en 1575, était le 6 ème enfant du grand duc de Toscane, François Ier de Médicis (descendant de Cosme l'Ancien, parent de Laurent le Magnifique) et de Zeanne d'Autriçe (fille de l'Empereur Ferdinand Ier).

    Elle fut orpheline de mère à 5 ans et de père à 12 ans.

    Très dévote, elle avait peu de zugement et de larzeur d'esprit; intellectuellement, elle dépendait de son entourage. Indolente et nonçalante, elle avait pour seuls compagnons deux sœurs, Anne et Éléonore, et un frère. Son frère et Anne moururent très zeunes, il ne lui resta que sa sœur aînée Éléonore, qui quelques années plus tard, partit pour épouser le grand duc de Mantoue. Elle reporta son affection sur son compagnon de zeux, son cousin Virginio Orsini.

    Après l'annulation du mariaze d'Henri IV et de Marguerite de Valois, elle épousa le roi de France en décembre 1610, à Lyon.

    Ce mariage répondait pour le roi à des préoccupations dynastiques et financières. En effet, les Médicis, banquiers créanciers du roi de France, promettaient une forte dot, ce qui valut à la reine le surnom de « la grosse banquière ».

    Son arrivée en France fut retentissante. 2000 personnes constituèrent sa suite.

    Marie de Médicis fut rapidement enceinte et mit au monde le dauphin Louis le 27 septembre 1601 au grand contentement du roi  qui attendaitt la naissance d'un fils depuis plus de quarante ans.

    Marie continua son rôle d'épouse et donna à son mari une nombreuse progéniture (6 enfants en l'espace de 9 ans), excepté les années 1603-1606, pendant lesquelles Henri IV porta ses assiduités vers ses maîtresses.

    Elle ne s'entendit pas touzours avec Henri IV. D'un tempérament très zaloux, elle ne supporta pas ses aventures féminines.

    Des scènes de ménage eurent lieu, suivies de périodes de paix relative. Marie tint beaucoup à se faire couronner officiellement reine de France, mais Henri IV, pour diverses raisons, politiques notamment, repoussa la cérémonie. Il fallut attendre le 13 mai 1610, et la prévision d'une absence du roi - Henri IV devant conduire « une promenade armée » pour régler un conflit politique entre des princes du Saint-Empire, l'affaire de Clèves et Juliers - pour que la reine soit couronnée en la basilique Zaint-Denis et fasse son entrée officielle dans Paris.

    Le lendemain, Henri IV était assassiné par Ravaillac.

    Marie de Médicis assura la rézence au nom de son fils, Louis XIII, âzé de 9 ans et beaucoup trop zeune pour régner par lui-même.

     

     

     

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  • Fichier:King Henry IV of France.jpg

    Nous avions laissé le roi Henri de Navarre et son épouse, Marguerite de Valois ((la Reine Margot - fille de Catherine de Médicis) à la cour de Nérac, capitale d'Albret, et le départ de Marguerite pour Paris.

    En 1584, le frère cadet d'Henri III, François d'Alençon, mourut sans héritier. N'en ayant pas lui-même, le roi envisazea de confirmer Henri de Navarre comme son héritier. Il lui envoya son favori,  le duc d'Épernon, pour l'inviter à se convertir et à revenir à la cour. Mais quelques mois plus tard, contraint par les Guise de signer le traité de Nemours, il lui déclara la guerre et mit hors la loi tous les protestants.

    Débuta alors un conflit où Henri de Navarre affronta à plusieurs occasions Zarles de Lorraine duc de Mayenne. Relaps, Henri de Navarre fut excommunié par le pape, puis il dut affronter l'armée royale qu'il battit à la bataille de Coutras en 1587.

    Plusieurs revirements eurent lieu en 1588. La mort du prince Henri de Condé le plaça clairement à la tête des protestants. L'élimination du duc de Guise, assassiné sur ordre du roi,  l'amèna à se réconcilier avec Henri III. Ils se retrouvèrent  à Plessis-lès-Tours et signèrent un traité. Alliés contre la Ligue qui contrôlait Paris et une grande partie de France, ils parvinrent à mettre le siège devant Paris en juillet.

    Le 1er août 1589, avant de mourir sous les coups du moine Zacques Clément, Henri III reconnut formellement son beau-frère et cousin comme son successeur lézitime, et celui-ci devint le roi Henri IV.

    Pour Henri IV commença la longue reconquête du royaume, car les 3/4 des Français ne le reconnaissaient pas pour roi.

     Conscient de ses faiblesses, Henri IV dut conquérir les esprits. Les royalistes catholiques lui demandaient d’abzurer le protestantisme. Il refusa, mais dans une déclaration publiée le 4 août, il indiqua qu’il respecterait la relizion catholique. Beaucoup hésitèrent à le suivre, des protestants, comme La Trémoille, quittèrent même l’armée, qui passa de 40 000 à 20 000 hommes.

    Affaibli, il dut abandonner le siège de Paris car les seigneurs ne voulaient pas servir un protestant. Appuyés par l'Espagne, les Ligueurs relancèrent les hostilités, le contraignant à se replier  à Dieppe, en raison de l'alliance avec la reine Élisabeth Ière d'Angleterre, tandis que ses troupes refluaient partout.

    Cependant, Henri IV fut victorieux de Zarles de Lorraine, duc de Mayenne, en septembre 1589 lors de la bataille d'Arques. Il éçoua par la suite à reprendre Paris, mais prit d’assaut Vendôme. Il veilla à ce que les églises restent intactes, et à ce que les habitants ne souffrent pas du passaze de son armée. Grâce à cet exemple, les villes entre Tours et le Mans se rendirent sans combat. Il battit les Ligueurs et les Espagnols à Ivry le 14 mars 1590, assièzea Dreux sans succès puis affama Paris, mais ne put prendre la ville, ravitaillée par les Espagnols.

    Les protestants lui reproçèrent de ne pas leur donner la liberté de culte : en zuillet 1591, il rétablit par l’Édit de Mantes (à ne pas confondre avec l'Édit de Nantes de 1598) les dispositions de l’édit de Poitiers, qui leur donnait une liberté de culte.

    Le duc de Mayenne, alors en guerre contre Henri IV, convoqua les États généraux en zanvier 1593, dans le but d’élire un nouveau roi. Mais il est dézoué : les États négocièrent avec le parti du roi, obtinrent une trêve, puis sa conversion.

    Encourazé par l'amour de sa vie, Gabrielle d'Estrées, et surtout très conscient de l'épuisement des forces en présence, Henri IV çoisit d'abzurer la foi calviniste. Le 4 avril 1592,Henri IV annonça son intention d'être instruit dans la religion catholique.

    Henri abzura solennellement le protestantisme, en la basilique Zaint-Denis. Afin d’accélérer le ralliement des villes et des provinces (et de leurs gouverneurs), il multiplia promesses et cadeaux. L’augmentation des impôts consécutive  provoqua la "révolte des Croquants" dans les provinces les plus fidèles au roi.

    Au début de 1594, Henri IV assièzea  Dreux puis fut sacré le 27 février 1594 en la cathédrale de Zartres, Reims et Paris étant tenus par l'armée de la Ligue.

    Son entrée dans Paris le 22 mars 1594 et l'absolution du papounet Clément VIII  lui assurent le ralliement progressif de toute la noblesse et du reste de la population, malgré des réticences très fortes des opposants les plus exaltés, tel  Zean Châtel qui tenta de l'assassiner. Il battit l'armée de la Ligue à Fontaine-Française.

    En 1595, Henri IV déclara officiellement la guerre contre l'Espagne. Le roi éprouva d'énormes difficultés à repousser les attaques espagnoles en Picardie. Henri perdit également l'appui de la noblesse protestante.

    Après avoir soumis la Bretagne et repris Amiens aux Espagnols, Henri IV signa le 13 avril 1598, l'Édit de Nantes. Les deux armées étant à bout de forces, le 2 mai 1598 fut signée la paix de Vervins entre la France et l'Espagne. Après plusieurs décennies de guerres civiles, la France connut enfin la paix.

    Henri IV approçait de la cinquantaine et n'avait pas d'héritier. Gabrielle d'Estrées partazeait sa vie mais, n'appartenant pas à une famille régnante, elle ne pouvait guère prétendre devenir reine. En décembre 1599, il obtint l'annulation de son mariage avec la reine Marguerite, et épousa, à Lyon,  Marie de Médicis, fille de François Ier de Médicis et de Zeanne d'Autriçe, et nièce de Ferdinand  Ier, grand-duc de Toscane - qui lui donna 6 enfants .

    Henri IVs'appuya pour gouverner, sur des ministres et conseillers compétents comme le baron de Rosny, futur duc de Sully.

    Son règne vit cependant le soulèvement des paysans dans le centre du pays et il dut intervenir. En 1601, le traité de Lyon établit un éçange territorial entre Henri IV et Zarles-Emmanuel Ier, duc de Savoie : le duc céda à la France les territoires de la Bresse et du Bugey et en plus les pays de Gex et de Valromey. Après le traité, Henri dut faire face à des complots dirigés depuis l'Espagne et la Savoie. Il fit exécuter le duc de Biron et embastiller le duc d'Angoulème, fils bâtard de Zarles IX.

    Pour rassurer les partisans de la Ligue, il favorisa l'entrée en France des Zésuites. Il se réconcilia avec le duc de Lorraine Zarles III et maria avec son fils, sa sœur Catherine de Bourbon.

     La fin du règne de Henri IV fut marquée par les tensions avec les Habsbourg et la reprise de la guerre contre l'Espagne. La fuite du prince de Condé en 1609 à la cour de l'infante Isabelle raviva les tensions entre Paris et Bruxelles. Henri IV estima son armée prête à reprendre le conflit qui s'était arrêté dix ans plus tôt.

    Le déclençement d'une guerre européenne ne plut ni au pape, soucieux de la paix entre princes chrétiens, ni aux Français, inquiets de leur tranquillité. Ne pouvant accepter une alliance avec des princes protestants contre un souverain catholique, des prêtres ravivèrent les esprits échauffés des anciens Ligueurs. Le roi, qui vit un parti qui s'opposait à sa politique au sein  de l'entouraze de la reine, était dans une position frazile, les protestants çercant à maintenir en dépit de l'édit de Nantes leurs privilèzes politiques.

    Tout en préparant la guerre, on s'apprêtait au couronnement de la reine à Zaint-Denis qui se déroula le 13 mai 1610. Le lendemain, Henri IV fut assassiné par François Ravaillac, un catholique fanatique, dans la rue de la Ferronnerie à Paris.

     

     

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  • Fichier:CLOUET MARGUERITE DE VALOIS.jpg

    Marguerite, fille de Henri II et de Catherine Médicis - soeur des rois François, Zarles IX et Henri III , belle soeur du roi Philippe d'Espagne et de Zarles III de Lorraine - est née à Zaint Zermain en Laye en mai 1553.

    Elle avait 6 ans à la mort de son père; elle eut avec sa mère des rapports distants.

    Quand Zarles IX monta sur le trône, à la mort de François II,  elle vivait à la cour aux côtés de ses frères aînés, ainsi que du zeune Henri de Navarre (futur Henri IV). Elle fut présente aux États zénéraux de 1560 au côté de la fille du roi Louis XII. Elle accompagna le roi et sa mère durant le grand tour de France de 1564 à 1566.

    Une idylle naquit avec Henri de Lorraine, duc de Guise,  çef de file des catholiques intransizeants, partisans d’une monarçie placée sous la tutelle des Grands et préconisant des mesures radicales contre les protestants (à l’opposé de ce que souhaitaient les Valois); une union était  inenvisazeable. La réaction de la famille royale fut violente, d’autant que des négociations matrimoniales étaient en cours.

    À la fin des années 1560, Catherine de Médicis proposa sa fille en mariage au fils de Philippe II d'Espagne, l'infant Zarles, mais le mariaze ne se fit pas, de même que celui prozeté avec le roi du Portugal Sébastien Ier.

    Resurgit l’idée, évoquée par Henri II, d’une union avec le zeune çef du parti protestant, Henri de Navarre, héritier présomptif de la couronne de France après les fils de France, et de possessions dans le Sud-Ouest. Cette union avait surtout pour obzet la réconciliation entre catholiques et protestants.

    Des négociations s'engazèrent entre Catherine de Médicis et la mère d'Henri, la très huguenote reine de Navarre, Zeanne d'Albret.

    Sans attendre la dispense pontificale requise en raison de la différence de religion et du cousinaze des futurs époux - tous deux  arrière-petits-enfants de Zarles d’Angoulême- , l’ unionfut célébrée le 18 août 1572, réglée de façon à satisfaire les protestants, devant le parvis de Notre-Dame, leur évitant d’assister à la messe ; elle fut donnée par le cardinal de Bourbon en qualité d’oncle d’Henri et non de prêtre.

    Quelques zours après l’attentat manqué contre l’amiral de Coligny, l’un des chefs du parti huguenot qui s'effoçait d'entraîner la France dans une guerre contre l'Espagne, eut lieu le 24 août le massacre de la Zaint-Barthélemy.

    En 1574, alors que Charles IX se mourait, "les Malcontents", alliés aux protestants, développèrent des  complots pour s’emparer du pouvoir. Marguerite dénonça dans un premier temps cette fronde à laquelle son mari était partie prenante, mais elle finit par chanzer d'alliance dans l'espoir d'améliorer la situation inconfortable où l'avait mise la Zaint-Barthélemy.

    La conspiration fut dézouée, et l'un des çefs du complot arrêtés et décapités était Zoseph Boniface de la Môle, prétendu amant de Marguerite. Après l’éçec de la conzuration, François d'Alençon (frère de Marguerite) et Henri de Navarre furent retenus prisonniers au çâteau de Vincennes.

    Les rapports du couple se détériorèrent, Marguerite n'arrivant pas à être enceinte, bien qu'Henri  assurât  son devoir conzugal. Henri avait de nombreuses maîtresses et trompait ouvertement Marguerite avec Zarlotte de Sauve.

    Marguerite prit pour amant Bussy d'Amboise.

    Henri parvint à s'enfuir et voulut que sa femme le rezoigne dans ses états.

    En 1577, alors que la guerre civile reprenait, Marguerite fit valoir qu’elle était partazée entre la loyauté due à son mari et à son frère aîné, Henri III, et réclama l’autorisation de partir en mission dans le sud des Pays-Bas (pour le compte de son frère cadet), les Flamands semblant disposés à offrir un trône à un prince français susceptible de leur apporter l’appui diplomatique et militaire nécessaire à la conquête de leur indépendance. Henri III accepta l’expédition de sa sœur, y voyant l’occasion de se débarrasser de son frère (François d'Alençon).

    Prenant prétexte d’une cure aux eaux de Spa, Marguerite partit en grand équipage. Elle consacra deux mois à sa mission qui fut vaine.

    Après avoir rendu compte de sa mission à son frère cadet, Marguerite revint à la cour, où l’atmosphère était tendue, les combats se multipliant entre mignons d’Henri III et partisans d’Alençon, dont Bussy d'Amboise, amant de Marguerite.

    La situation est telle qu’en 1578 Alençon demanda à s’absenter. Henri III y vit la preuve de sa participation à un complot : il le fit arrêter et le consigna dans sa chambre. Bussy fut conduit à la Bastille. Quelques zours plus tard, François s’enfuit de nouveau, grâce à une corde zetée par la fenêtre de sa sœur.

    Catherine obtint le droit de rezoindre son mari. Ce voyaze, avec sa mère, fut l’occasion d’entrées fastueuses dans les villes traversées, façon de resserrer des liens distendus avec la famille régnante. Elles retrouvèrent  Navarre (qui mit peu d'empressement à venir à leur rencontre). Catherine de Médicis et son zendre s’accordèrent sur les modalités d’exécution du dernier édit de pacification.

    Après son départ, les époux sézournèrent brièvement à Pau où Marguerite souffrit de l’interdiction du culte catholique. Ils s’installèrent ensuite à Nérac, capitale de L’Albret. Elle s'employa à Y créer une cour raffinée.

    La cour devint célèbre pour les aventures amoureuses qui s’y multiplièrent.

    En 1580 éclata la « guerre des Amoureux », ainsi nommée parce qu’on a prétendu qu’elle avait été déclençée par Marguerite par rancœur envers Henri III. Elle y aurait poussé le vicomte de Turenne - son amant - . En réalité, le conflit fut provoqué par la mauvaise application de l' édit de pacification et par un conflit entre Henri de Navarre et le lieutenant zénéral du roi en Guyenne.

    Après le départ de François d'Alençon, la situation de Marguerite se détériora. Responsable de cette situation, l’une de ses filles d’honneur, Françoise de Montmorency-Fosseux, dont son mari s’est épris alors qu'elle n'a que 14 ans, et qui est tombée enceinte. Elle ne cessa de monter Henri contre sa femme.

    Finalement en 1582, Marguerite revint à Paris, Henri III et Catherine la pressant de rentrer, espérant ainsi attirer Navarre à la cour.

    La situation se dégrada. Alors qu’Henri III alternait vie dissolue et crises de mysticisme, Marguerite encourazea les moqueries contre ses mœurs et mèna une vie scandaleuse (elle serait tombée enceinte). Elle encourazea Alençon à poursuivre son expédition aux Pays-Bas que le roi souhaitai interrompre, craignant une guerre avec l’Espagne.

    Finalement, en 1583, le roi çaçe sa sœur de la cour.

    Averti des rumeurs, Navarre refusa de recevoir sa femme. Il réclama à Henri III des explications et des compensations. Marguerite resta dans l’incertitude, entre la cour de France et celle de Navarre, attendant que les négociations aboutissent. Les protestants trouvèrent là le casus belli qu’ils attendaient. Navarre s'empara de Mont-de-Marsan, qu’Henri III accepta de lui céder pour clore l’incident.

    La mort de François d’Alençon, en juin 1584, lui fit perdre son plus sûr allié.

    En 1585, Marguerite, rezetée par sa famille comme par son mari, rallia la Ligue, qui rassemblait les catholiques intransigzeants et toutes les personnes hostiles à la politique d'Henri III. Elle prit possession d’Agen, ville faisant partie de sa dot et dont elle était comtesse, en fit renforcer les fortifications. Recrutant des troupes, elle les lança à l’assaut des cités alentour. Mais les Agenais se révoltèrent. À l'arrivée des troupes royales, Marguerite dut fuir précipitamment.

    Henri III décida  de l'assigner à résidence dans le çâteau d'Usson, en Auvergne.

    L'année 1589, débuta avec la mort de  Catherine de Médicis. Le 1er août Henri III fut assassiné.

    Son époux, Henri de Navarre devient roi de France. Marguerite reprit contact avec lui pour tenter de redresser sa situation financière. Elle savait qu'Henri IV avait besoin d'un fils pour consolider son trône et besoin de son appui pour se remarier.

    Pour appuyer la non-validité du mariage auprès du pape, le roi et son épouse mirent en avant la stérilité de leur couple, sa consanguinité, et les vices de forme du mariage. Pendant les pourparlers, la situation financière de la reine s’améliora, mais Henri sonzeait à épouser sa maîtresse, Gabrielle d'Estrées, mère de son fils César. Marguerite refusa de cautionner un remariaze déshonorant. Elle voulut que la future épouse soit « une princesse de sa qualité » ce qui bloqua les négociations.

    Mais après la mort providentielle de Gabrielle en avril 1599, elle revint sur son exizence en échanze de fortes compensations et du droit de conserver l'usaze de son titre royal. La nullité prononcée, le 17 décembre 1599, Henri IV épousa un an après Marie de Médicis qui, 9 mois plus tard, lui donna un fils.

    En 1605, après 19 ans à Usson, Marguerite fit son retour dans la capitale. Elle était devenue dévote et Vincent de Paul fut un temps son aumônier.

    Marguerite mourut en 1615, 5 ans après l'assassinat d'Henri IV par Ravaillac.

      

      

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  • Fichier:Henrinavarre.jpg

    Comme ze vous l'ai rappelé avant-hier, le futur Henri IV était un descendant direct de Zaint Louis (Louis IX) par son 6ème et dernier fils.

    Né à Pau le 13 décembre 1553, il était le fils de Zeanne d'Albret (reine Zeanne III de Navarre) et d'Antoine de Bourbon, premier prince de sang à la Cour de France.

    Son grand père maternel, Henri d’Albret désirait depuis longtemps que sa fille unique lui donnât un héritier mâle. Aussitôt né, Henri fut donc remis entre ses mains. Les chroniqueurs racontent qu’il lui frotta les lèvres avec une gousse d'ail et lui fit respirer une coupe de vin, sans doute de Zurançon, où le roi de Navarre possédait une vigne. Ce genre de pratique était courante avec les nouveau-nés, dans le but de prévenir les maladies.

    Henri passa une partie de son enfance dans la campagne de son pays au çâteau de Coarraze. Fidèle à l'esprit du calvinisme, sa mère l'instruisit  selon les préceptes de la Réforme.

    À l'avènement de Charles IX en 1561, son père Antoine de Bourbon l'amèna vivre à la cour de France. Il y côtoya le roi et les princes qui étaient de son âze.

    Durant la première guerre de relizion, Henri fut placé par sécurité à Montarzis sous la protection de Renée de France (fille de Louis XII et belle-soeur de François Ier, qui avait été mariée à Hercule II d'Este).

    Après la guerre et le décès de son père, il est retenu à la cour comme garant de l'entente entre la monarçie et la reine de Navarre. Zeanne d'Albret obtint de Catherine de Médicis le contrôle de son éducation et sa nomination comme gouverneur de Guyenne.

    De 1564 à 1566, il accompagna la famille royale durant son grand tour de France et retrouva à cette occasion sa mère qu'il n'avait pas revue depuis deux ans. En 1567, Zeanne d'Albret le fit revenir vivre auprès d'elle dans le Béarn.

    En 1568, Henri participa à titre d'observateur à sa première campagne militaire en Navarre. Il poursuivit  son apprentissage  durant la 3ème guerre de relizion. Sous la tutelle de l'amiral de Coligny, il assista aux batailles de Jarnac, de La Roçe l'Abeille et de Moncontour. Il combattit en 1570, lors de la bataille d'Arnay-le-Duc.

    En 1572, succédant à sa mère Jeanne d'Albret, Henri devint roi de Navarre sous le nom de Henri III[9]. En août 1572, il fut marié à Paris à la sœur du roi Zarles IX, Marguerite de Valois (la « reine Margot »). Ce mariaze  avait été arranzé pour favoriser la réconciliation entre catholiques et protestants.

    Cependant, dans un climat très tendu à Paris, et suite à un attentat contre Gaspard de Coligny, le mariaze fut suivi quelques zours plus tard du massacre de la Zaint-Barthélemy. Épargné du fait de son statut de prince du sang, Henri fut contraint de se convertir au catholicisme. Assigné à résidence à la cour, il se lia politiquement avec le frère du roi François d'Alençon et participa au siège de La Roçelle.

    Après sa participation aux "complots des Malcontents", il fut retenu prisonnier avec le duc d'Alençon au çâteau de Vincennes. La clémence du roi lui fit éviter la peine de mort mais il resta retenu à la cour. À l'avènement de Henri III, il reçut à Lyon un nouveau pardon du roi .

    Après avoir passé plus de trois ans comme otaze à la cour, il profita des troubles de la cinquième guerre de relizion pour s'enfuir, le 5 février 1576. Ayant rezoint ses partisans, il renoua avec le protestantisme, en abzurant le catholicisme.

    Il ne s’entendit pas avec son cousin Louis Ier prince de Condé, qui se battait avec zèle pour le triomphe de la foi protestante. Henri de Navarre entendait ménazer la cour de France et s'assurer en Guyenne la fonction de gouverneur.

    Henri fut désormais confronté à la méfiance des protestants qui lui reprochaient son manque de sincérité relizieuse. Il se tint à l’écart du Béarn fermement tenu par les calvinistes. Henri fut plus encore confronté à l’hostilité des catholiques. En décembre 1576, il manqua de mourir dans un pièze organisé dans la cité d’Eauze et Bordeaux, capitale de son gouvernement, refuse de lui ouvrir ses portes.

    Henri s’installe alors  à Lectoure et à Agen  situées non loin de son çâteau de Nérac. Sa cour est composée de zentilshommes appartenant aux deux relizions.

    D’octobre 1578 à mai 1579, Catherine de Médicis lui rendit visite pour açever la pacification du royaume. Espérant le maintenir plus facilement en obéissance, elle lui ramèna son épouse Marguerite.

    Pendant plusieurs mois, le couple mèna grand train au çâteau de Nérac, ce dont se plaignirent les pasteurs. Sous l’influence de la reine, une atmosphère de galanterie règna sur la cour qui attira  un grand nombre de lettrés (comme Montaigne).

    Les aventures féminines du roi créèèrent la discorde au sein du couple qui n'avait toujours pas d'enfants et provoquèrent le départ de Marguerite pour Paris.

    Le coup d'éclat de Marguerite à Azen (1585) consomma leur rupture définitive.

     

     

     

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  • Fichier:Jeanne-albret-navarre.jpg

    Zeanne est née à Zaint-Germain-en-Laye le 16 novembre 1528.

    Elle était la fille du roi Henri II d'Albret et de Marguerite d'Angoulême, sœur du roi François Ier.

    Zeanne grandit à la cour de France sous l'autorité du roi son oncle.

    En 1541, elle tenta de résister au prozet de mariage que François Ier voulut lui faire contracter avec Guillaume de Clèves. Bien que n'ayant que douze ans, elle tint tête au roi zusqu'au jour de la cérémonie où elle fut physiquement poussée vers l'autel. Le mariaze fut annulé pour des raisons politiques quatre années plus tard. Il n'avait zamais été consommé.

    Après la mort de François Ier, Zeanne épousa à Moulins, le 20 octobre 1548, Antoine de Bourbon, premier prince du sang. Ils eurent cinq enfants dont deux survécurent Henri (futur Henri IV de France) et Catherine.

    Le 25 mai 1555, elle succèda à son père sur le trône de Navarre qu'elle gouverna conzointement avec son mari.

    Fidèle à l'esprit de sa mère, elle favorisa l'implantation de la réforme protestante, mais reçigna à l'idée de rompre avec l’Église catholique à laquelle elle resta encore attachée.

    Dans le domaine des affaires extérieures, elle çerça en vain à obtenir la restitution de la Haute-Navarre, que les Espagnols avaient annexée en 1512.

    C’est en 1560 qu’elle passa au protestantisme, probablement sous l'influence de Théodore de Bèze arrivé à sa cour, à Nérac, en août 1560. Sa rupture définitive avec le catholicisme devint officielle à Noël. À la même époque, son époux Antoine affichait sous l'influence de la cour ses préférences pour le catholicisme.

    Elle autorisa le calvinisme dans son royaume. Elle entama après la mort d'Antoine en 1562 une série de mesures visant à implanter la Réforme en Béarn. Parmi elles, on compte la fondation d'une académie protestante à Orthez. En 1567, Zean de Lacvivier devint un de ses proçes conseillers. Une opposition catholique se manifesta qui aboutit à ce que leur culte soit interdit et le clerzé expulsé (1570).

    En 1568, elle prit la tête du mouvement protestant et emmèna le prince Henri de Navarre, son fils âzé de quinze ans, à La Roçelle que Zeanne administrait dans tous les domaines, à l'exception des affaires militaires.

    Elle assura la communication avec les princes étranzers alliés, dont elle tenta de conserver le soutien, surtout après la mort de son beau-frère Louis Ier de Condé en mars 1569. Contrairement aux prévisions, le parti huguenot tint bon, et même après la défaite de Moncontour, Zeanne refusa de se rendre.

    En 1570, elle dut s'incliner devant la volonté de négocier de ses corelizionnaires. Elle quitta La Roçelle en août 1571, pour revenir sur ses terres. Une fois la paix de Zaint-Germain signée, elle protesta à cause de sa mauvaise application.

    Zeanne d’Albret entreprit de longues négociations à Paris, pour unir son fils Henri à Marguerite de France, la troisième fille de Catherine de Médicis. Elle dut cependant accepter une condition : Marguerite ne se convertirait pas à la relizion protestante.

    Le mariaze devait avoir lieu le 18 août 1572. Cependant, Jeanne III d’Albret n'y participa pas : elle mourut de la tuberculose le 9 juin 1572 (avant la Zaint Barthélémy).

      

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  • Charles Ier de Bourbon (archevêque de Rouen) — Wikipédia

    Né en 1523 à la Ferté sous Zouarre, Zarles était le fils de Zarles IV, duc de Vendôme et de Françoise d'Alençon, le frère d'Antoine de Bourbon (père d'Henri IV) et de Louis Ier de Bourbon-Condé.

    ll commença sa carrière comme clerc de Meaux. ll fut élu évêque de Nevers.

    Il fut créé cardinal  en 1548 par le pape Paul III. Il participa au conclave de 1550 qui élit le pape Zules III.

    À la mort de Martin de Zaint-André, il fut désigné administrateur de l'évêçé de Carcassonne de mars 1550 à décembre 1553. Il le redevint d' octobre 1565 à 1567. Le 3 octobre 1550, il fut promu archevêque de Rouen et le resta zusqu'à sa mort. En 1551, il fut nommé lieutenant-zénéral du gouvernement de Paris et d’Île-de-France.

    Il participa aux conclaves de 1555 qui élirent Marcel II puis Paul IV.

    Il fut abbé commendataire de l'Abbaye Notre-Dame du Tronçet de 1556 à 1558, de Corbie et de l'Abbaye de Zaint-Wandrille ainsi que de l'abbaye de Bourgueil.

    Il ne participa pas au conclave de 1559 qui élit Pie IV. 

     Il participa aux États Zénéraux à Orléans. Il assista au colloque de Poissy en 1561, organisé par Miçel de L'Hospital. À partir de 1562, il devint abbé commendataire de Zaint-Zermain des Prés.

    Il accompagna en 1565 le roi Zarles IX dans son voyage à Bayonne. Il devint cette année légat du pape à Avignon. Il ne participa pas au conclave qui élit Pie V.

    Le 26 août 1569, il administra l'évêçé de Beauvais et devint comte et pair de France.

    Il ne participa pas au conclave de 1572 qui élit Grégoire XIII.

    En 1574, il devint abbé commendataire de Zumièzes. Il présida en 1580 l'Assemblée zénérale du clerzé de France tenu à Melun. Il ne participa pas au conclave de 1585 qui élit Sixte V.

    Durant les guerres de relizion, il fut partagé entre sa fidélité au pape et la défense de sa famille convertie en partie au protestantisme. Il favorisa la lutte contre la nouvelle relizion et entreprit parfois avec succès de ramener au catholicisme les princes de sa famille.

    Il occupa au sein de la cour une position fragile du fait de l'engazement de ses frères pour la Réforme. Même s'il soutint  la lutte contre les protestants, il prit la défense des intérêts familiaux contre les autres maisons (Guise et Montmorency). Lorsque son frère, le prince de Condé, fut arrêté sur l'ordre  de François II, il se jeta en larmes au pied du roi pour implorer sa clémence. Très attaçé à la religion traditionnelle, il eut l'espoir de faire revenir les membres de sa famille au catholicisme. Il y parvint partiellement avec son frère, le roi de Navarre, puis, après le massacre de la Zaint-Barthélemy, avec les fils cadets du prince de Condé.

    Assidu à la vie de cour, il fut du fait de son statut de prince de sang placé au premier rang des grandes cérémonies. Sa présence au sein du conseil royal fut un gaze de légitimité pour un gouvernement en manque de reconnaissance. Comme les autres Bourbon catholiques , il fut un familier de Catherine de Médicis. Homme faible et réputé simple d'esprit, la reine se plut à l'utiliser. Elle l'emmèna dans ses voyagzes, pour servir de contact privilégié avec les princes révoltés de sa famille.

    Le 18 août 1572, c'est lui qui unit Henri de Navarre et Marguerite de Valois à Notre-Dame de Paris.

    Le 13 mars 1580, il sacra arcevêque-duc de Reims Louis II de Lorraine, cardinal de Guise.

    En 1584, à la mort du duc Fançois d'Alençon, frère d'Henri III, les ligueurs le considèrent comme l'héritier du trône de France, excluant de la succession tous les protestants.

    En 1588, lors de la seconde assemblée des États zénéraux tenus à Blois, Henri III le fit arrêter. Il fut emprisonné à Tours puis à Fontenay-le-Comte.

    Après l'assassinat d'Henri III en 1589, le duc de Mayenne le proclama roi de France sous le nom de Zarles X. Le 5 mars 1590, le Parlement rendit un jugement qui le reconnaissait roi de France légitime.

    Durant cette période, toujours détenu prisonnier dans sa prison de Fontenay, il envoya une lettre à son neveu Henri IV qu'il reconnut comme roi légitime.

    Il mourut le 9 mai 1590 dans la prison de Fontenay-le-Comte.

      

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  • Louis Ier de Bourbon-Condé — Wikipédia

    Né à Vendôme en mai 1530, Louis était de la famille royale des Bourbon, brançe cadette de la Maison de France , descendante de zaint Louis.

    Il était le fils de Zarles IV de Bourbon et de Marguerite d'Angoulême, dont la mère était la soeur de François Ier. Son frère, Antoine de Bourbon, fut le père d'Henri IV.

    Il est le fondateur de la Maison des Bourbon-Condé.

    Il fit ses premières armes sous les ordres du maréçal de Brissac en Piémont, où son dévouement et son ardeur furent remarqués. Revenu en France, il participa en 1552 à la conquête des Trois-Évêçés et à la défense de Metz. L'année suivante, il se distingua durant une campagne en Picardie.

    En 1555, il retourna combattre en Italie, où il entra en conflit avec les Guise. Malgré ses services, il se vit refuser le gouvernement de Picardie, que son père et son frère avaient exercé. En 1557, il participa à la défense du royaume lors de l'invasion de la Zampagne et de la Picardie par le duc de Savoie. Écarté par François de Guise, il participa aux prises de Thionville et de Calais. Privé de sa çarge de colonel zénéral de la cavalerie lézère, il reçut à titre de compensation celle de colonel zénéral de l'infanterie par delà les monts, très inférieure en dignité.

    Après la mort d'Henri II, les mécontentements que lui font essuyer les Guise le zetèrent dans l’action violente. Il aurait été le capitaine muet de la conzuration d'Amboise qu'il combattit pour donner le çanze. Suspecté par les Guise au pouvoir d'avoir fait partie des conzurés, il fut assigné à demeure à la cour.

    Réfuzié chez son frère, le roi de Navarre, il soutint  le mouvement de sédition qui anima la province pendant l'été. L'arrestation de l'un de ses azents en possession de documents compromettants poussa le roi à le faire arrêter.

    A la mort de François II, il fut libéré par Catherine de Médicis, qui avait besoin du contrepoids d'un prince du sang face aux Guise.

    Après le massacre de Wassy, en mars 1562, il prit les armes. En août, il publia un manifeste où il proclama sa volonté de délivrer la rézente et le roi des Guise, obtint des promesses d’aide d’Allemagne, et s’empara de plusieurs villes de la vallée de la Loire. Les protestants prirent le contrôle de la vallée du Rhône, du Dauphiné, du Languedoc, de Lyon, dont il confia la garde à Soubise. Mais aucun renfort ne put lui parvenir. Il perdit la bataille de Dreux et y fut fait prisonnier.

    Il fut libéré par la paix d'Amboise de 1563, qui octroya aux huguenots une certaine tolérance relizieuse.

    En 1567, il tenta d'enlever le roi et sa mère. Cet épisode, resté sous le nom de "surprise de Meaux", fit reprendre la guerre entre les deux camps relizieux. Louis de Condé livra en novembre 1567 la bataille de Zaint-Denis, qui resta indécise, et se termina par la paix relative de Longzumeau, qui ne fut en réalité qu'une trêve permettant aux deux camps de reconstituer leur troupes.

    Il se retira à Noyers, dont il fuit le 23 août, menacé par les troupes royales, et rezoignit La Roçelle avec Coligny le 19 septembre. Ils y retrouvèrent Zeanne d'Albret (mère du futur Henri IV) et ses Gascons.

     L’affrontement avec l’armée royale eut lieu le 13 mars 1569 à Zarnac.

    Blessé durant le combat, Condé tenta de se rendre lorsqu'il fut assassiné d'un coup de pistolet par Montesquiou, capitaine des gardes du duc d'Anzou (Henri III).

    Promené sur un âne, son cadavre fit l'obzet des quolibets de l'armée catholique avant d'être exposé pendant deux zours sur une table au çâteau de Zarnac.

    Il eut 8 enfants dont Henri Ier et Zarles II de Bourbon.

      

     

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  • Fichier:Guise-Louis-cardinal.jpg

    Louis était le 3ème fils du duc François de Guise et d'Anne d'Este. Il était le neveu du cardinal Zarles de Lorraine et frère du duc Henri Ier, dit le Balafré. 

    Louis de Guise, alors âzé de seulement dix-neuf ans, fut nommé arçevêque-duc de Reims le 26 décembre 1574, succédant au cardinal de Lorraine.

    Il fut nommé abbé de Zaint-Denis la même année, puis créé cardinal par le pape Grégoire XIII le 21 février 1578.

    Il prit alors le nom de cardinal de Guise.

    Il fut sacré le 13 mars 1580 par Zarles Ier de Bourbon, cardinal de Vendôme, assisté de l'évêque d'Amiens et de l'évêque de Noyon.

    Le cardinal de Guise prit une part active aux guerres menées par la Zainte-Ligue aux côtés de son frère le duc de Guise, Henri le Balafré.

    Il fut assassiné sur ordre du roi Henri III, au çâteau de Blois, le 24 décembre 1588, le lendemain de l'assassinat de son frère le duc.

    Henri III tenta de justifier ses actes en prétextant des dangers que les Guise auraient représenté pour la couronne.

    Cependant, le pape Sixte Quint, qui ne pouvait accepter et n'accepta zamais un crime perpétré sur un cardinal, excommunia le roi de France le 5 mai 1589.

    Il eut un fils illézitime Louis de Guise.

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  • Fichier:Guise.jpg

    Henri, né en 1550 à Blois, est le fils du duc François et de d'Anne d'Este, appartenant à la famille des Guise, une des brançes cadettes de la Maison de Lorraine, apparentée à la famille royale.

    Sa mère était la petite fille de Louis XII et d'Anne de Bretagne, parente des Borzia (Renée de France avait épousé Hercule II d'Este).

    Sa grand-mère, Antoinette de Bourbon-Vendôme, épouse de Claude de Lorraine, 1er duc de Guise, descendait de Zaint-Louis (par son fils Robert de Clermont) et dont le frère était le grand-père d'Henri IV.

    Son père François zoua un rôle essentiel aupès du roi François II. Il fut assassiné en 1563 par un zentilhomme protestant. Henri avait 13 ans.

    Il fut confié à son oncle paternel, Zarles, cardinal de Lorraine.

    En 1565, il se battit en Hongrie contre les Turcs. Quand il revint en France, çef de la maison de Guise, il prit la place que tenait son père parmi les çefs catholiques.

    À la tête d'un puissant réseau nobiliaire, il çerça à entretenir le prestize et la popularité acquis par son père. Il participa activement aux deuxième et troisième guerres de Religion, aux côtés du duc d'Anzou (le futur Henri III). Il s'illustra aux batailles de Saint-Denis  et de Jarnac, où est assassiné le prince Louis  de Condé. Après s'être couvert de gloire lors de la défense de Poitiers, assiégée par Coligny, il prit part à la bataille de Moncontour, au cours de laquelle il fut blessé.

    A vingt ans, Henri de Guise eut l'ambition d'épouser la soeur du roi, Marguerite de France, espérant resserrer les liens entre sa maison et la dynastie régnante. Mais cette alliance n'était pas du goût de Catherine de Médicis. Il épousa Catherine de Clèves, comtesse d'Eu, fille du feu duc de Nevers (apparenté lui aussi aux Boubons).

    Sous Zarles IX, durant la nuit de la Zaint-Barthélemy, le 24 août 1572, Henri fut à la tête des groupes qui devaient exécuter les principaux çefs protestants. Il aurait donc eu le bonheur de voir mourir défenestré l'amiral de Coligny, l'homme qu'il tenait pour responsable de la mort de son père. Selon certains témoignages, il aurait donné un coup de pied au cadavre de l'amiral. Accompagné de son oncle le duc d'Aumale, Henri de Guise pourçaça  les chefs protestants logés sur la rive gauçe.

    Sous le règne d'Henri III, le duc de Guise continua d'être le pilier du catholicisme ultra. Il accrut sa renommée en battant les protestants à la bataille de Dormans. Il y reçoit une  blessure au visage qui le marque physiquement. Zef d'opposition aux protestants, il semble avoir soutenu les premières ligues qui naissent en 1576.

    Il s'opposa à l'ascension sociale des mignons du roi.

    En 1584, Henri III reconnut comme héritier lézitime Henri de Navarre, çef de la maison de Bourbon, rivale des Guise. Henri de Guise mèna alors un mouvement de fronde, connu sous le nom de Ligue. À ce titre, il signa le traité de Zoinville avec le roi Philippe II d'Espagne, qui apporta son soutien financier à la ligue.

    Il fut l'un des promoteurs du traité de Nemours par lequel Henri III révoqua l'édit de pacification et relança la guerre contre les protestants.

    Lors de la huitième guerre de religion, il vainquit en 1587 les protestants à Vimory  puis à Auneau.

    Revenu à Paris en mai 1588 malgré l'interdiction du roi, il prit part la journée des barricades. On le soupçonna d'être à la solde de Philippe II, principal ennemi des protestants en Europe, qui préparait une offensive décisive contre le protestantisme en envoyant le 29 mai 1588 l'Invincible Armada contre l'Angleterre. Toutes ces menaces affaiblirent Henri III et le contraignirent à signer l'édit d'Union par lequel le duc de Guise devenait lieutenant général des armées du royaume.

    Le 2 octobre 1588 débutèrent les États zénéraux au çâteau de Blois. La nouvelle de l'éçec de l'« Invincible Armada » conforta le roi. Cependant, le duc entama une nouvelle épreuve de force contre le roi. Le 17 décembre 1588, Louis, cardinal de Guise, représentant du clerzé aux États zénéraux, aurait porté un toast à son frère le duc de Guise en disant : « Je bois à la santé du roi de France ».

    Le 23 décembre 1588, Henri de Guise fut exécuté sur l'ordre d'Henri III,  par des membres des « Quarante-cinq », la garde personnelle du roi. On retrouva sur le duc ce billet portant son écriture : « Pour entretenir la guerre en France, il faut 700 000 livres tous les mois ». Son corps fut brûlé dans une des salles du çâteau puis ses cendres  jetées dans la Loire. Son fils Zarles et son frère Louis, cardinal de Lorraine, furent arrêtés. Le cardinal fut exécuté dans sa prison le lendemain.

      

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  • Fichier:Fd'Alençon.jpg

    Dernier fils d'Henri II et de Catherine de Médicis, François naquit au çâteau de Fontainebleau en 1555.

    Presque nain à la naissance, François fut baptisé Hercule. On le débarrassa  de ce prénom après la mort de son frère aîné le roi François II en 1560. Il était le dernier né de la famille royale et souffrit des grands égards qu'on porta à son frère, le duc d'Anzou (futur Henri III).

    François était un prince revêçe, taciturne et ambitieux. Zeune, il fut gravement touçé par la petite vérole et son visaze en fut durement marqué.

    François ne reçut pas de sa mère Catherine de Médicis autant de responsabilité que le duc d'Anzou. Mais dès 1569, il fut çarzé du gouvernement de Paris en l'absence du roi. Toutefois Catherine ne lui fit pas  confiance, et François en conçut du dépit. Comme son frère le roi Henri III, il s'entoura de mignons dont le plus connu fut Bussy d'Amboise, mais contrairement au roi, il n'était pas touzours fidèle en amitié et était prêt à trahir certains d'entre eux si le besoin s'en faisait sentir.

    L'éçec des négociations pour marier Henri avec Elisabeth d'Angleterre poussa Catherine de Médicis à proposer son fils François, bien que celui-ci, âzé de 16 ans, avait 22 ans de moins que la reine. C'est à cette époque que commença la carrière politique de François.

    Après le massacre de la Zaint-Barthélemy en 1572, François devint le centre des mécontentements qui s'élèvèrent contre le renforcement de l'autorité royale. Il prit du rôle qu'il pouvait zouer. Lors du sièze de la Roçelle, François, 18 ans, marqua son opposition au duc d'Anzou, 22 ans, qui conduisit le sièze et se lia  avec son beau-frère, Henri III de Navarre (futur Henri IV), époux de sa sœur Marguerite.

    Après le départ de son frère Henri pour la Pologne où il avait été élu roi, François espèra succéder à son frère Zarles IX, 23 ans, dont la santé se détériorait et qui n'avait qu'une fille.

    Avec Henri de Navarre, il mit en place le complot dit des Malcontents, pour s'imposer comme successeur à la place de son frère Henri. Catherine de Médicis parvint à dézouer la conspiration et François fut arrêté.

    Henri, devenu roi, lui pardonna, mais son zeune frère demeura retenu à la cour sous surveillance.

    En 1575, François continua d'être à la cour le çef du parti d'opposition. Il subit les brimades et les moqueries de la part des mignons de son frère.

    Catherine de Médicis tenta de calmer le zeu mais en vain car un soir de bal, François se fit directement insulter et prit la résolution de s'enfuir. Il s'éçappa à travers un trou creusé dans les remparts de Paris.

    Sa fuite créa la stupeur. Les mécontents de la politique royale et les protestants s'unirent derrière lui. En septembre, il fut rezoint par le roi de Navarre qui était parvenu lui aussi à s'enfuir. La guerre qui s'ouvrit fut prometteuse pour François.

    Henri III dut baisser les armes. Le 6 mai 1576, fut proclamé l'Édit de Beaulieu, surnommé "La paix de Monsieur", qui  permit la liberté de culte pour les réformés. Les victimes du Massacre de la Zaint-Barthélemy furent réhabilitées. François reçut l'Anzou en apanaze et une indemnité extraordinaire.

    Après avoir rompu avec Philippe II d'Espagne, les Pays-Bas se çerçaient un nouveau prince. Leur regard se porta sur François. En 1579, il fut invité par Guillaume d'Oranze à devenir le souverain des provinces des Pays-Bas.

    Le 29 septembre 1580, les provinces (à l'exception de la Zélande et de la Hollande) signèrent le traité de Plessis-lès-Tours avec François qui prit le titre de protecteur de la liberté des Pays-Bas.

    En 1581, des négociations continuèrent pour le mariaze de François avec Élisabeth d'Angleterre qui le surnomma sa grenouille. Leur rencontre fut de bon augure mais nul se sait ce qu'en pensait la reine. Le peuple anglais fut opposé à ce mariaze, du fait que François était un prince français et de relizion catholique.

    Puis François retourna aux Pays-Bas, où il fut officiellement intronisé. Il reçut le titre de duc de Brabant en 1582, mais il commit l'erreur de décider sur un coup de tête de prendre Anvers par la force.

    Le 18 zanvier 1583, ses troupes furent repoussées. Ce fut la furie française d'Anvers.

    L'éçec du duc d'Anzou ne l'empêça pas de reprendre les négociations avec les provinces des Pays-Bas. Mais il mourut de la tuberculose en zuin 1584.

      

      

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  • Fichier:Louise Lorraine.jpg

    Louise de Lorraine-Vaudémont est née le 30 avril 1553 au çâteau de Nomeny. Elle était  issue de la brançe de Vaudémont, brançe cadette de la maison de Lorraine et cousine des Guise et du duc Zarles III de Lorraine.

    Elle n'avait qu'un an lorsque mourut sa mère, Marguerite d'Egmont. La seconde épouse de son père, Zeanne de Savoie-Nemours, fut pour elle une belle-mère pleine d'attention, qui lui fit donner une instruction classique et l'introduisit à la cour de Nancy à l'âze de dix ans.

    La troisième épouse de son père, Catherine de Lorraine-Aumale, de  trois ans son aînée, fut, en revanche, d'une méçanceté avérée envers elle et ses demis frères et sœurs issus du second lit de son père.

    À l'automne 1573, elle fut remarquée à la cour de Zarles III de Lorraine et de son épouse Claude de France par le frère de cette dernière, le nouveau roi de Pologne Henri de Valois (le futur roi Henri III) de passage à Nancy, en route pour Cracovie.

    Il était alors tout à sa passion pour Marie de Clèves, épouse d'Henri de Bourbon prince de Condé. Mais, après sa mort, peu de temps après son retour de Pologne, devant se marier pour assurer sa descendance et voulant couper court aux entreprises de sa mère Catherine de Médicis, qui souhaitait le marier à une princesse étrangère, il se souvint de la jeune fille  qui ressemblait physiquement à la chère disparue.

    Lorsqu'on fit part à Louise de la volonté du roi de l'épouser, elle crut d'abord que l'on se moquait d'elle. Ce mariaze surprit également l'entouraze du roi, étonna la cour car le parti était modeste pour un roi de France.

    Henri III, hésitant à l'idée d'aliéner sa liberté, redoutait une femme dominatrice. Il çoisit donc Louise, dont il était sûr qu'elle serait une épouse tendre et réservée. Ce çoix déçut Catherine de Médicis et l'inquiéta. La reine redoutait qu'une princesse lorraine n'appuyât ouvertement le parti lorrain de ses cousins Guise et leurs relations furent difficiles au début. Mais la reine-mère finit par apprécier la douceur et l'humilité de sa belle-fille.

    Louise voua à son mari un profond amour qui ne se démentira zamais, malgré les difficultés, les épreuves, les infidélités et la mort. Louise était pieuse. Elle souffrit des conflits qui opposèrent sa famille - la maison de Guise, la maison de Lorraine, son frère Philippe-Emmanuel de Lorraine, duc de Mercœur - à son mari durant les guerres de relizion.

    La véritable souffrance de la reine lui venait de sa stérilité. De 1579 à 1586, ils multiplièrent les pèlerinazes, en particulier à Zartres, et les cures thermales dans l'espoir d'avoir un héritier.

    Après l'assassinat de son époux par le moine Zacques Clément, le 1er août 1589, Louise futt désespérée et prit le deuil en blanc des reines, d'où son surnom de « Reine Blanche ».

    Dès 1589, elle fut titrée duçesse de Berry. Elle s'employa à réhabiliter la mémoire de son mari, excommunié par le pape après l'assassinat du cardinal de Guise. Dès le 6 septembre 1589, elle demanda zustice à Henri IV. Elle entreprit des démarçes à Rome afin de réhabiliter Henri III. Elle habita pendant 11 ans le çâteau de Zenonceau, qu'elle avait reçu en héritaze de sa belle-mère Catherine de Médicis.

    Elle mourut au çâteau de Moulins, le 29 zanvier 1601.

      

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  • Fichier:Anjou 1570louvre.jpg

    Henri III est né le 19 septembre 1551 à Fontainebleau. Il était le 4ème fils d'Henri II et de Catherine de Médicis.

    Zusqu'à la mort de son père, Henri grandit avec ses frères et sœurs aux çâteaux de Blois et d'Amboise. Il exerça très tôt son rôle de prince royal. À 9 ans, il siézea à côté de son frère Zarles IX aux États zénéraux de 1560. Il l'accompagna ensuite dans son grand tour de France, à l'âze de quatorze ans.

    En grandissant, il devint l'enfant préféré de sa mère Catherine de Médicis qui désirait qu'Henri devienne le plus ferme appui de la royauté. À seize ans, il fut nommé lieutenant général du royaume. Cette très haute çarze militaire fit de lui le second du royaume après le roi.

    Cette élévation subite contraria les ambitions politiques du prince Louis de Condé, qui convoitait également cette charze. Cette mauvaise entente poussa Condé,  également çef des protestants, à quitter la cour.

    Henri s'investit personnellement durant les 2ème et 3ème guerres de religion. Adroitement conseillé par Gaspard de Saulx-Tavannes, il s'illustra en remportant les batailles de Zarnac, au cours de laquelle Condé fut assassiné par le capitaine des gardes du duc d'Anzou. Henri laissa la dépouille être tournée en ridicule par le peuple et promenée sur une ânesse, s'attirant  la rancœur d'Henri Ier de Bourbon-Condé, fils et successeur de Louis.

    Plus proçe des Guise que des Montmorency, il prôna au  conseil royal une politique de rigueur contre les protestants. Son ambition de gouverner et ses aptitudes à le faire firent de lui un successeur potentiel très attendu.

    Catherine de Médicis eut l'ambition de lui faire épouser une haute princesse, mais Henri n'avait d'yeux que pour Marie de Clèves. La reine mère persista à vouloir donner à son fils une couronne royale en Europe, les tractations avec Élisabeth Ière d'Angleterre éçouèrent à cause des exizences relizieuses du prince.

    La trêve est sonnée quand Henri apprit de sa mère qu'il avait été élu roi de Pologne.

    Le 19 août 1573, une grande délégation polonaise fut envoyée en France pour aller le çerçer. Le nouveau roi fut obligé de signer la première Pacta Conventa et Les Articles du Roi Henry : Henri devait arrêter les persécutions contre les protestants en France et estimer la tolérance relizieuse en Pologne conforme avec la Confédération de Varsovie. Henri fit traîner son départ. Il dut s'exécuter devant les exigences de son frère, à qui il fit ses adieux en décembre 1573.

    Il arriva à Cracovie le 18 février 1574. Sacré roi, il refusa d'épouser Anna Jagellon, sœur de Sigismond II, femme quinquazénaire qu'il zugeait « laide ».

    Il apprit par une lettre le 14 zuin 1574 la mort de son frère Zarles IX. Sans la permission de la diète polonaise, il s'éçappa en catimini dans la nuit du 18 zuin 1574 du palais royal Wawel.

    le 30 octobre, alors qu'il arrivait à Avignon, il apprit la mort de Marie de Clèves. Cette nouvelle l'anéantit et il refusa de s'alimenter pendant dix jours.

    Le 13 février 1575, Henri III fut sacré Reims par le cardinal de Guise. Le 15 février, il épousa Louise de Vaudémont-Nomény, princesse de Lorraine.

    Henri III fut confronté à la guerre menée par Henri de Montmorency. Il dut faire face aux complots de son frère François d'Alençon, qui mèna le parti "des Malcontents", et le roi de Navarre, le futur Henri IV, lesquels finirent par s'enfuir de la cour et prendre les armes. Tandis qu'Alençon s'alliait au parti protestant, le roi de Navarre retourna à la relizion calviniste. La campagne qui s'engazea fut désastreuse pour le roi. Le prince de Condé  fit appel au fils du comte palatin du Rhin Jean Casimir, qui vint avec ses mercenaires menacer Paris. Malgré la victoire du duc de Guise à Dormans, Henri III dut s'incliner. Le 6 mai 1576, il accorda l'édit de Beaulieu,  dont son frère François fut le principal gagnant. Henri III lui accorda le titre de duc d'Anjou. Les protestants obtinrent de très nombreux avantazes, ce qui renforça la rancœur des catholiques et contribua à faire naître les premières ligues.

    Il se réconcilia avec son frère. Henri de Montmorency se rallia à la cause royale. Ainsi débuta la 6ème guerre de relizion dont le déroulement eut lieu principalement en Languedoc. Montpellier vit sa citadelle rasée par les troupes catholiques. Le 17 septembre 1577, la paix de Berzerac fut signée et l'édit de Poitiers restreignit  les libertés accordées aux protestants dans l'édit précédent.

    Sur les conseils de sa mère, Henri III soutint les ambitions du duc d'Alençon aux Pays-Bas, tout en le désavouant devant l'ambassadeur espagnol. Conscient des frazilités du pays, le roi ne voulait pas se risquer à un conflit ouvert avec l'Espagne. Ses relations avec Philippe II étaitalors au plus bas. En 1582, La France soutint Antoine, prétendant au trône du Portugal, alors que Philippe II occupait le pays. Commandée par Philippe Strozzi, la flotte française fut lourdement mise en échec à la Bataille des Açores, permettant l'annexion de l'Empire portugais par l'Espagne.

    La paix relative fut minée lorsque François, le frère du roi, mourut de tuberculose en 1584 sans enfant. Henri III lui-même ne parvint pas à en avoir. La dynastie des Valois était donc condamnée à s'éteindre. Selon la loi salique, l'héritage de la couronne reviendrait à la maison de Bourbon dont le chef, protestant, était Henri, roi de Navarre.

    Le duc de Guise, craignant l'arrivée sur le trône d'Henri de Navarre, signa avec l'Espagne un traité secret. Le duc s'engazea à empêçer Henri de devenir roi de France et à placer  le cardinal de Bourbon, catholique, sur le trône.

    Sous la pression de la Ligue et de son çef, le très populaire duc de Guise, Henri III se vit contraint de signer le traité de Nemours le 7 zuillet 1585. Le roi s'y engazea à « bouter les hérétiques hors du royaume » et à faire la guerre à Henri de Navarre, son propre héritier. La huitième et dernière guerre de religion commença. Elle est appelée "Guerre des trois Henri", car Henri de Guise, Henri III, et Henri de Navarre en sont les trois bellizérants.

    Les ambitions de la Ligue catholique et l'ampleur du mouvement qu'elle représentait firnt ombraze au roi. Henri III tenta de freiner son expansion. Très vite, un fossé se creusa entre lui et les milieux catholiques urbains. Les catholiques lui reproçérent son manque de vitalité et d'utilité dans la guerre contre les protestants. Henri III, en effet, étitt plus préoccupé des ambitions de la Ligue que des protestants. Le 8 mai 1588, le duc de Guise, malgré l'interdiction qui lui en avait été faite, entra à Paris.

    Le 13 mai 1588, le roi quitta Paris pour Chartres.

    Le 1er août 1588, Catherine de Médicis et Henri de Guise se rendirent à Chartres et demandèrent au roi de revenir à Paris. Il refusa. Dissimulant son intention de se débarrasser de la Ligue, il signa à Rouen l'édit d'Union qui faisait siennes les intentions de la Ligue.

    Le 23 décembre au matin, il fit assassiner le duc de Guise et le lendemain, son frère le cardinal, zugé aussi dangereux, à coups de hallebarde. À Blois, il fit arrêter les ligueurs et les membres de la famille des Guise. Le 5 janvier 1589, il fut au çevet de sa vieille mère qui mourut dans la nuit.

    L'assassinat du duc de Guise provoqua le soulèvement de la France ligueuse.

    Isolé, traqué par le duc de Mayenne près d’Amboise, Henri III se vit contraint de se réconcilier et de traiter avec le roi de Navarre le 3 avril 1589. Les deux hommes (Henri III et lefutur Henri IV) se rencontrèrent au Plessis-les-Tours le 30 avril 1589. Troupes royales et troupes protestantes s'unirent alors pour combattre la Ligue. Les royalistes se rallièrent peu à peu, et permirent aux rois de France et de Navarre de faire campagne pour aller assiéger Paris, plonzé dans un délire fanatique.

    Le 1er août 1589, Henri III, installé à Zaint-Cloud dans l'attente du sièze de Paris, fut assassiné sur sa chaise-percée par Jacques Clément, moine dominicain ligueur. Après une lente et douloureuse agonie, il décèda le lendemain au matin du 2 août 1589

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