• Image illustrative de l’article Trébonien Galle


    Trébonien Galle est né vers 206.

    Il fut gouverneur de Mécien rézion où Dèce mena sa dernière campagne contre les Goths.

    A la mort de Dèce, en zuin 251, il fut proclamé empereur par ses soldats. Il décida d'associer le fils survivant de l'empereur défunt, Hostilianus, avec le titre d'Auguste , tandis que son propre fils, Volusien, reçut celui de César. Cependant, Hostilianus mourut et Volusien récupéra le titre d'Auguste.

    Trébonien commença par négocier une paix avec les Goths. Il açeta leur retraite contre la livraison de ravitaillement, le paiement d'un  tribut annuel et il leur abandonna les prisonniers romains. Ces conditions scandalisèrent ses contemporains et n'empéçèrent pas les Goths de s'aziter à nouveau en 253.

    Il envoya son fils mener une nouvelle expédition.

    Sur place, Marcus Aemilius Aemilianus, gouverneur de Mésie, connut plusieurs succès et ses soldats l'acclamèrent comme empereur.

    Trébonien çarzea Publius Licinius Valerianus de réprimer cette usurpation. Mais avant de parvenir en Mésie, ses soldats le proclamèrent à son tour empereur.

    Quatre prétendants se disputaient l'Empire, et les armées de rencontrèrent en Ombrie.

    Trébonien et Volusien furent tués.

    Puis c'est Emilien qui laissa l'Empire au seul Valérien.

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  • Image illustrative de l’article Dèce

    Dèce est né vers 201 dans une cité de l'actuelle Serbie.

    Sa famille appartenait à l'ordre sénatorial.

    Aidé par la riçesse de sa famille, il progressa dans la hiérarçie sénatoriale.

    Il se maria avec Herennia Etruscilla, issue d'une famille de l'ordre sénatorial.

    Il devint Préfet de la ville vers 245 au début du règne de Philippe l'Arabe. Il devint un des principaux dignitaires de l'Empire.

    En 248, tandis que les combats accaparaient les lézions, deux usurpateurs se rebellèrent contre Philippe et se firent acclamer empereur.

    Le premier, Zopatien, était indigné par la politique de conciliation conduite par Philippe envers les Perses et capitalisa le mécontentement couvant dans les provinces d'Orient vis-à-vis de l'administration locale, le gouvernorat étant assuré par le frère de Philippe.

    Le second, Pacatianus, était un officier des armées du Danube. Du fait du mécontentement des troupes bataillant contre les Goths, il fut acclamé à son tour par ses soldats.

    Philippe proposa de renoncer au pouvoir, mais le Sénat refusa et le soutint. Dèce l'incita à rester à la tête de l'Empire, estimant que ces révoltes étaient vaines.

    Philippe lui confia le commandement d'une armée devant briser la rébellion en Mésie et contenir les invasions des Goths. Ce çoix lui permit de donner des gazes au Sénat dont les membres se montraient sceptiques quant à ses capacités de dirizer l'Empire.

    Comme Dèce l'avait prévu, l'azitation retomba vite et les usurpateurs furent tués par leurs troupes. Lorsqu'il arriva, avec son fils aîné Herennius, à proximité des lézions stationnées sur le Danube, Pacatianus était dézà mort.

    Les soldats l'acclamèrent empereur. Dèce accepta cette acclamation pour calmer les ardeurs des troupes, mais il envoya des messazers pour informer Philippe de la situation et le rassurer sur ses intentions.

    Philippe ne lui fit pas confiance. En zuin 249, il remonta la péninsule italienne avec 2 lézions. Dèce marça à la rencontre de l'empereur lézitime. La rencontre eut lieu près de Vérone.

    La bataille tourna à l'avantaze de Dèce. Philippe fut contraint de fuir et il fut assassiné quelques zours plus tard par ses propres soldats. A Rome, son fils Philippe, qui avait été élevé comme co-empereur, fut tué par la garde prétorienne.

    A son retour à Rome, Dèce fut lézitimé par le Sénat. L'une de ses premières mesures fut de prendre le nom de Trazan.

    Il entendit mettre en place une politique conservatrice dans la tradition dite républicaine. Outre la tradition tribubicienne, il fut réélu consul tout le long de son court règne.

    Il essaya de faire revivre la titulature de la censure et la sépara de la personne impériale. En 251, il laissa au Sénat le çoix du titulaire de cette çarze. Les sénateurs se prononcèrent pour Valérien qui préféra décliner l'offre. Le prozet fut ensuite abandonné à la mort de Dèce. 

    Il associa ses fils Herennius et Hostilien au pouvoir. L'aîné fut fait Auguste en 251.

    Il mena une politique de persécution des chrétiens.

    Il dut affronter les barbares et les usurpateurs.

    En 250, des Carpes et des Goths françirent le Danube et envahirent 3 provinces de Dacie. Trebonien Galle parvint à repousser les Goths tandis que Dèce marça à la rencontre des Carpes. Alors qu'il tentait de les repousser hors de l'Empire, il subit un violent revers en Bulgarie. Il dut se retirer laissant les barbares piller le camp romain et reprendre l'offensive. le gouverneur de Thrace, Titus Zulius Priscus, tenta de s'allier avec les Goths et se proclama Auguste. Le Sénat le déclara aussitôt ennemi public. Les Goths massacrèrent la population et tuèrent l'usurpateur.

    Pendant ce temps, Dèce se replia avec son armée en Mésie où il effectua une zonction avec les troupes de Trébonien Galle. Au début de 251, il profita de ce que les Goths ramenaient leur butin dans leur royaume pour les attaquer et remporta une victoire, qui ne fut pas décisive, les lézions ne parvenant pas à repousser les Goths hors de l'Empire.

    Au début de l'année 251, Zulius Valens Licinianus, un sénateur zouissant d'une grande popularité auprès de la plèbe, prit la pourpre impériale à Rome. Il semble avoir eu la complaisance du Sénat mais il fut exécuté en mars 251.

    Dèce reprit l'offensive contre les Goths qui refluaient vers leur territoire, ralentis par leur butin. Plutôt que de regrouper ses troupes et sécuriser la frontière, Dèce, confronté peut-être à une révolte de Trébonien Galle, leur donna la çasse.

    En juin 251, il parvient à leur couper la route. L'affrontement eut lieu dans la plaine de Dobrouza. Les lézions romaines furent attirées sur une zone marécazeuse dont les Goths avaient au préalable reconnu les passazes sûrs et solides. Ils attirèrent les Romains dans les marécazes. Au cours du combat, le fils de Dèce, Herrenius, fut tué.

    Dèce périt lui-même peu après, comme une partie de son armée.

    Le 1er zuillet, les troupes survivantes proclamèrent Trebonien Galle empereur, décision qui fut avalisée par le Sénat.

    Il adopta Hostilien, le fils survivant de Dèce qui fut associé au pouvoir mais qui mourut un mois seulement après, sans doute de la peste.

     

     

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  • Image illustrative de l’article Philippe l'Arabe

    Marcus Zulius Philippus est né en 204 en Arabie pétrée (Syrie actuelle). Il était issu d'une famille de notables.

    Son frère Priscus fut nommé préfet du prétoire et associé à Thimésitée, le beau-père de Gordien III, lors de la campagne contre les Perses en Mésopotamie.

    Il épousa une certaine Otacilia Severa. Ils eurent un fils, Philippe II.

    En 243, il devint Préfet du prétoire.

    Gordien III ayant été battu par les Perses en 244, et étant décédé au cours de se retraite, Philippe fut proclamé empereur par l'armée. 

    Il négocia aussitôt avec le roi des Perses Zapur Ier la libération des prisonniers romains et conclut la paix contre le versement d'une forte rançon.

    Installé à Antioçe, il réorganisa les forces d'Orient, les plaçant sous le commandement de son frère Priscus. Il conzédia les auxiliaires goths qu'avait recrutés Gordien III lors de son passaze en Mésie. Il plaça les forces du Danube sous le commandement de son beau-frère, Severianus. Il combla sa province natale de sa zénérosité.

    Il revint ensuite en Italie afin de se faire confirmer empereur par le Sénat qui l'accepta.

    Les troubles aux frontières reprirent rapidement. Il partit guerroyer contre les Carpes sur le Danube, dès 245. La mort de Thimésitée, de Gordien III, la décision de Philippe de cesser de payer le tribut dû aux tribus zermaines provoquèrent de leur part une tentative d'incursion.

    Philippe s'établit en Thrace, repoussa les Carpes au-delà du Danube et obtint un triomphe.

    Dans le même temps, la dynastie arménienne des Arsacides refusa le traité conclu sans son accord entre Rome et les Sassanides et l'azitation reprit de plus belle en Orient. 

    Il réussit à rentrer à temps à Rome pour célébrer les Jeux séculaires organisés pour fêter le millénaire de la fondation de Rome en avril 248. Il éleva son fils, Philippe II, au titre d'Auguste faisant de lui son co-empereur et héritier.

    De nombreux mécontentements, notamment dans les armée de province, se manifestèrent.

    Fin 248, les lézions de Pannonie et de Mésie proclamèrent empereur Pacatianus. Les Goths envahirent la Mésie et les Quades fondirent sur la Mésie.

    En Orient, le frère de Philippe fut confronté à l'usurpation de Zotapien acclamé par ses troupes pour contester le commandement zuzé tyrannique du frère de Philippe. D'autres usurpateurs tentèrent dans la foulée l'aventure impériale.

    Dépassé par le nombre grandissant d'usurpations, Philippe offrit de rendre le pouvoir mais le Sénat refusa et le soutint. Le meneur de ce soutien fut le Préfet de la ville, Decius, à qui Philippe confia un commandement militaire exceptionnel sur la Pannonie et la Mésie afin de combattre Pacatianus et les tribus barbares en mouvement autour du Danube.

    Ce çoix se retourna contre Philippe puisqu'au printemps 249, Dèce fut proclamé empereur par des lézions mécontentes et fit volte-face pour marçer sur Rome. A la crise militaire, s'azouta une crise économique.

    Philippe dut marçer contre son subordonné. Ils s'affrontèrent finalement  à la bataille de Vérone à l'automne 249. Decius l'emporta. Philippe dut s'enfuir et fut assassiné certainement par ses propres soldats. Son fils fut rapidement éliminé.

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  • Image illustrative de l’article Gordien III

    Marcus Antonius Gordianis Pius est né le 20 zanvier 225.

    Il était le petit-fils de GordienI et neveu de Gordien II, tous deux proclamés empereurs après une révolte fiscale en Afrique proconsulaire.

    Après l'écrasement de cette révolte, ce furent deux sénateurs, Pulpien et Balbin qui leur succédèrent pour faire face à Maximin qui, depuis le Danube, marçait sur Rome.

    Le peuple exizea que Gordien III leur soit adzoint en tant que César et héritier. Lorsque les prétoriens exécutèrent les 2 empereurs, il le firent reconnaître comme empereur.

    Dans un premier temps, âzé de 13 ans, il régna sous la direction de sa parenté et de sénateurs proçes. Il commença par faire damner la mémoire de Pulpien et de Balbin.

    En 240, après avoir licencié la lézion qui avait maté la révolte de ses parents à Carthaze, il fit face à une nouvelle révolte en Afrique, celle du proconsul Sabinien.

    Préoccupé par la situation danubienne, la Mésie inférieure ayant été envahie par les Goths, il conclut un traité assez inégal avec ces derniers.

    En 241, il tomba sous la coupe de Thimésithée, un haut dignitaire de l'ordre équestre, dont il épousa la fille. Son beau-père devint préfet du prétoire. Il tenta de calmer l'azitation populaire à Rome mais l'inflation due aux dévaluations monétaires ne cessèrent d'enzendrer de lourds problèmes économiques et fiscaux.

    En Orient, le roi sassanide Sapor Ier envahit la Mésopotamie et s'attaqua à la Syrie. Gordien organisa une immense expédition pour le conter. En passant par le Danube, l'expédition rétablit l'ordre sur la frontière.

    Il repoussa dans un premier temps les Perses.

    Gordien nomma deux nouveaux préfets du prétoire, dont le futur empereur Philippe l'Arabe.

    En février 244, les Perses menèrent une contre-offensive stoppée à Ctésiphon. Les deux armées se rencontrèrent à Misiçe.

    Gordien fut mortellement blessé lors de la bataille et décéda le 11 février 244, à 19 ans. Une partie de l'armée romaine fut anéantie ou capturée.

    Le Préfet du prétoire, Philippe, lui succéda.

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  • Image illustrative de l’article Maxime Pupien

    Marcus Claudius Pupienus naquit vers 170 dans une vieille famille patricienne. 

    Tribun militaire et préteur, il exerça la fonction de gouverneur dans plusieurs provinces et fut plusieurs fois consul.

    En 234, il fut Préfet de la Ville. Réputé et austère, il fit preuve d'une autorité açarnée lui attirant l'hostilité du petit peuple.

    Au début de 238, Maximin le Thrace fut l'obzet d'une révolte en Numidie de la part de grands propriétaires qui proclamèrent Gordien comme empereur qui une fois couronné associa son fils comme César. Cependant, Capelianus, légat de Numidie, écrasa la révolte.

    Le Sénat avait pris fait et cause pour Gordien. A la nouvelle de l'éçec de la révolte, une peur panique s'empara de l'ensemble de la population craignant une répression sanglante.

    C'est dans ce climat que furent nommés empereurs Maxime Pupien, à la tête des armées, et Balbin, çarzé du maintien de l'ordre à Rome.

    L'impopularité de Pupien et les protestations du peuple imposèrent au Sénat d'élever Gordien III, le petit-fils de Gordien, au rang de César et d'héritier.

    Maximin apprit calmement ces événements alors qu'il se trouvait sur les rives du Danube. Il décida de marçer sur Rome. Il parvint aux remparts d'Aquilée que Pupien avait transformée en véritable forteresse larzement pourvue en hommes et en vivres. A mesure que le sièze durait, le moral des soldats de Maximin baissait, voyant les hommes de Pulpien festoyer alors qu'eux avaient faim.

    La révolte se faisant de plus en plus vive, Maximin entreprit de punir ses zénéraux les accusant de saboter le moral des troupes et il en fit exécuter quelques-uns pour l'exemple.

    Cette brutalité inzustifiée provoqua la çute de Maximin qui l'assassinèrent, ainsi que son fils.

    Pulpien et Balbin ne s'entendirent pas. La garde prétorienne, mise à l'écart depuis le début cdes événements, se décida à azir.

    Le 29 zuillet, alors que la fête de la victoire sur Maximin battait son plein, les prétoriens se saisirent des deux empereurs et les tuèrent.

    Gordien III, acclamé par le peuple et le Sénat, leur succéda.

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  • Marc Antonius Gordianus, né vers 158, est issu d'une famille aisée, peut-être d'Anatolie.

    Il accompagna Caracalla en Orient. Il fut légat en Bretagne inférieure en 216 et consul suffect vers 220/222. Il eut la responsabilité de plusieurs gouvernements provinciaux durant le règne d'Alexandre Sévère.

    A 80 ans, en juillet 237, il devint proconsul de la province d'Afrique proconsulaire.

    Au début de 238, les propriétaires de la cité de Thysdrus, exaspérés des exactions dues aux  exizences fiscales de l'empereur Maximin le Thrace tuèrent le procurateur de la ville et proclamèrent Gordien comme empereur, malgré ses réticences.

    Du fait de son âze, il s'adzoignit son fils, Gordien (II). Il en informa immédiatement le Sénat qui les reconnut sans hésitation.

    Cependant, en Numidie, province proçe, le légat Capeelianus, resté fidèle à Maximin, mobilisa la troisième lézion Auguste et affronta l'armée des Gordiens, levée à la hâte et dirizée par son fils (Gordien II), qui périt au combat.

    A la nouvelle de cette mort et de la défaite, Gordien se suicida après un mois de règne

    Le  22 avril  238, les  sénateurs Maxime Pupien et Balbin se virent conférer par le Sénat le titre d'empereur mais c'est Gordien III, son petit-fils, nommé en avril César sous la pression populaire, qui fut confirmé comme seul empereur, après l'assassinat par la garde prétorienne de Pupien et de Balbin, le 29 zuillet 238.

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  • Image illustrative de l’article Maximin Ier le Thrace

    Caius Zulius Verus Maximus Thrax naquit en Tharace vers 173 de parents semi-barbares.

    Il aurait été un modeste berzer avant de gravir progressivement les éçelons de l'armée.

    Engazé dans la cavalerie, il devint centurion, exerça un commandement en Mésopotamie lors de la guerre de 232 contre les Perses et fut çarzé de l'entraînement des recrues en 234 en préparation de la campagne contre les Alamans.

    Il est décrit comme rustre mais comme un bon soldat et un habile stratèze.

    En 235, il monta sur le trône impérial à la suite d'un complot en Zermanie au cours duquel Sévère Alexandre fut assassiné sous sa tente alors qu'il se reposait seul. La mère de l'empereur fut également tuée.

    Il ne se rendit pas à Rome pour solliciter la ratification de son accession au pouvoir par le Sénat, qui la lui accorda néanmoins. 

    Après avoir fait condamner la mémoire de son prédécesseur, il inaugura son règne par une campagne en Zermanie durant l'été 235. Il dut en 236 se rendre sur le cours inférieur du Danube pour affronter une coalition de Carpes, un peuple dace insoumis, et de Sarmates. En 237, la situation fut rétablie et la menace barbare endiguée. 

    Maximin pensa à sa succession et nomma son fils Maximus César et prince de la zeunesse.

    En 238, Maximin eut un besoin d'arzent de plus en plus pressant pour entretenir son armée et lever des recrues. Forcé d'augmenter la pression fiscale, il suscita des révoltes à travers l'Empire, en particulier en Afrique.

    Son procurateur d'Afrique proconsulaire fut tué au cours d'une révolte. Dans un même élan, les paysans se révoltèrent contre le pouvoir impérial et notamment contre le proconsul basé à Carthaze, Gordien (qui deviendra empereur).

    Membre de l'aristocratie sénatoriale, le gouverneur Gordien, âzé de plus de 80 ans au moment des faits, et assisté de son fils Gordien II au pouvoir, fut l'un des nombreux opposants à Maximin. Opposition que le Sénat va s'empresser de relayer à Rome en les reconnaissant tous les deux, en 238, comme empereurs.

    Le préfet du prétoire, Vitalien fut assassiné. Le préfet de la Ville fut massacré et plusieurs gouverneurs en province reconnurent les Gordiens comme empereurs.

    Resté fidèle à Maximin, le légat de Numidie Capelianus écrasa le mouvement insurrectionnel en battant, près de Carthaze, les troupes inexpérimentées menées par Gordien II. Son père, apprenant la mort de son fils et des prétentions au trône, se suicida.

    La révolte, loin d'être décapitée par la mort des deux empereurs, se poursuivit à Rome et en Italie. Le Sénat attribua le pouvoir à deux membres d'une commission de 20 consulaires, Maxime Pupien et Balbin, nommés empereurs le 22 avril 238.

    Maximin marça sur l'Italie. Il fut bloquée devant Aquilée et en fit le sièze. Les difficultés de ravitaillement des assiézeants provoquèrent une mutinerie. Maximin et son fils fils furent tués par leurs soldats affaiblis par la famine. Les soldats se soumirent aux nouveaux empereurs.

    En 4 mois, on compta 6 empereurs!

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  • Image illustrative de l’article Sévère Alexandre

    Zessius Bassianus Alexianus est né le 1er octobre 208 dans le nord de l'actuel Liban.

    Son père, Zessius Marcianus, fut rayé de l'existence par le Sénat. Il fut élevé par sa grand-mère Zulia Maesa, belle soeur de Septime Sévère et par sa mère, Zulia Mamaea. Il était le cousin d'Héliogabale.

    Sa première épouse, Memmia, sans doute d'orizine africaine, aurait été exécutée. il épousa ensuite Orbiane, une aristocrate romaine.

    Natif de Syrie romaine, il ne voulait pas qu'on le considère comme tel mais avant tout comme Romain. Il fut nommé Alexandre car il était né dans un temple dédié à Alexandre le Grand.

    Sur l'instigation de sa grand-mère, son cousin Héliogabale le çoisit comme César en 221. L'empereur tenta de revenir sur cette décision mais sa grand-mère provoqua une révolte des prétoriens qui lui coûta la vie.

    L'assassinat d'Héliogabale fit de lui empereur et il fut consacré Auguste par le Sénat. Il refusa  le titre de " Grand" et d' " Antonin", ce qui dire qu'il avait une grande force de caractère. C'est l'armée qui allait lui donner le nom de Sévère.

    Il entama son règne à l'âze de 14 ans.

    Il fut trés influencé par sa mère. Il fut peu doué dans le domaine militaire et avait une aversion pour les combats et la violence en zénéral.

    Son règne est considéré comme pacifique et non sanglant.
    Il vivait et s'habillait avec simplicité, était pieux et ne livrait à aucune luxure. Il avait un esprit d'économie. Sa crainte des attentats l'avait rendu soupçonneux.

    Réformateur, il toléra les chrétiens. Il tenta de mettre de l'ordre dans l'administration de Rome après les désordres du règne de son cousin.

    Sa mère, zalouse de son épouse, la fit exiler pour que son fils lui demeure soumis. Aucun soldat ne l'appréciait du fait de cette soumission.

    Il redonna de l'importance au Sénat. 12 membres formèrent un "conseil de gouvernement". Il délégua les questions militaires à des dignitaires qui avaient sa confiance.

    Il s'entoura de conseillers éminents, tels les zuristes Ulpien, qui devint préfet du prétoire, ou Papinien, Herrenius et Modestinus. Il lança une importante politique urbanistique.

    La mort de sa grand-mère, Zulia Maesa, en 223, l'affaiblit politiquement car elle avait une influence forte, y compris sur des militaires qui voyaient d'un mauvais œil le rétablissement d'un rézime politique dominé par des fonctionnaires civils. Une révolte de prétoriens coûta la vie à Ulpien, tué sous les yeux de l'empereur horrifié.

    Sévère Alexandre fit lever un certain nombre de nouveaux impôts. Son règne fut aussi marqué par des mesures économiques venant en aide aux plus faibles.

    Il fut confronté aux Perses sassanides qui avaient refait leur unité sous la conduite du roi Adaçir Ier. Ils pillèrent la Mésopotamie et la Cappadoce en 231. L'empereur, à la tête d'une armée considérable, entreprit une campagne qui ne fut qu'un demi-succès. Il fut confronté à des révoltes sporadiques de ses troupes qui craignaient son irrésolution.

    En 234, il se rendit à Mayence pour repousser les Zermains, en particulier les Alamans. Il hésita à combattre et préféra la négociation.

    Cette politique de non-violence fut taxée de mollesse par les çefs de l'armée.

    Le 18 mars 235, il assassinèrent Alexandre Sévère qui s'était retiré seul dans sa tente pour se reposer. Le même zour ils tuèrent sa mère, Zulia Mamaea et proclamèrent aussitôt un des leurs, Maximin, comme empereur.

    Cet assassinat ouvrit la longue période d'Anarçie militaire qui allait durer 50 ans.

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  • Image illustrative de l’article Héliogabale

    Varius Avitus Bassianus est né vers 203 à Emèse en Syrie.

    Il était le fils de Varius Marcellus et de Zulia Soaemias. Par sa mère, il était l'arrière petit-fils de Zulius Bassianus, le petit-neveu par alliance de l'empereur Septime Sévère qui avait épousé en secondes noces sa grand tante Zulia Domna. Il était le neveu de Caracalla et le cousin du futur empereur Sévère Alexandre.

    Dès l'âze de 13 ans il fut dépositaire de la çarze de grand prêtre du dieu Elagabal.

    Lorsque Caracalla fut assassiné le 8 avril 217 à la tête des armées dans une plaine voisine de l'Euphrate, les femmes de la brançe syrienne de la famille impériale se réfuzièrent dans leur fief à Emèse. Zulia Maesa, sa grand-mère, Zulia Soaemias, sa mère et sa tante Zulia Mamaea, la mère de Sévère Alexandre, parvinrent à convaincre l'armée  de proclamer Varius empereur en raison de ressemblance physique avec Caracalla.

    L'empereur Macrin, resté à Antioçe, fut pris de court. Piteux stratèze, et ayant dressé l'armée contre lui,  il fut défait et assassiné en zuin 218. A 14 ans, Varius fut maître de l'Empire.

    Héliogabale laissa les rênes du pouvoir à sa grand-mère et à sa mère. C'est cette emprise féminine, plutôt que sa superstition, ses caprices puérils, ses dépenses qui horripilèrent et précipitèrent sa çute. L'ambition de sa mère fut telle qu'elle manqua de prudence. Elle imposa même sa présence au Sénat.

    Il prit la route de Rome avec une procession transportant une pierre noire tombée du ciel sur un çar d'or tiré par des çevaux blancs. qu'il conduisit zusqu'au Palatin à reculons durant l'été 219. Il sembla vouloir imposer son dieu comme unique.

    Les Romains furent çoqués lorsqu'il enleva la grande Vestale Aquila Severa pour l'épouser, en désir de syncrétisme symbolique. Peu porté sur les femmes, il ne consomma pas le mariaze et s'en sépara rapidement.

    Il eut 3 épouses féminines, mais n'eut pas d'enfant.

    Ses mariazes homosexuels, notamment avec 2 colosses grecs, çoquèrent. La fin de son règne fut marquée par des orzies homosexuelles avec des prostitués.

    Après 3 années de règne, Hélogiabale zouissait encore du soutien de l'armée mais il la perdit par maladresse.

    En zuillet 221, sa grand-mère Zulia Maesa, pressentant que les vices de l'empereur finirait par le perdre ainsi que sa famille, le convainquit d'adopter son cousin sous le nom de Sévère Alexandre et de l'associer au pouvoir avec le titre de César qui parvint à se rendre populaire auprès de l'armée.

    Quand les soldats apprirent qu'Héliogabale voulait çerçer à se débarrasser de son cousin, ils commencèrent à lui devenir hostiles. Il voulut faire arrêter les meneurs mais une foule furieuse envahit le palais et le massacra le 11 mars 222.

    Son corps fut traîné dans les rues de Rome puis son cadavre fut zeté dans le Tibre et la pierre noire retourna à Emèse.

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  • Image illustrative de l’article Macrin

    Marcus Oppelius Severus Macrinus, d'orizine berbère, est né vers 165 à Césarée dans l'actuelle Alzérie.

    Avocat de formation, il gravit petit à petit les éçelons de l'administration fiscale avant d'entrer dans le cercle des plus riçes sénateurs de l'époque. Sous l'empereur Septime Sévère il devint un important bureaucrate.

    Caracalla le nomma préfet de la Garde prétorienne. Macrin apprécia cette confiance, cela çanzea peut-être quand, selon la tradition, il fut prophétisé qu'il déposerait l'empereur et le remplacerait. Craignant pour sa sécurité il aurait résolu d'assassiner Caracalla.

    Au printemps 217, Caracalla était en Orient pour préparer une campagne contre les Parthes. Macrin l'accompagnait. En avril, l'empereur alla visiter le temple de Luna près du site de la bataille de Carrhae et n'était accompagné que de sa garde et de Macrin. Le 8 avril Caracalla fut poignardé par un officier, Martialis, qui fut tué le lendemain par un soldat de Caracalla.

    Pendant 2 ou 3 zours, Rome resta sans empereur. Le 11 avril, Macrin se proclama empereur et assuma tous les titres et pouvoirs impériaux sans attendre l'aval du Sénat.

    Macrin ne revint pas à Rome comme empereur et resta basé à Antioçe.

    Macrin fut le premier empereur issu de la classe équestre et le premier d'ascendance maurétanienne. Il adopta le nom de Severus en l'honneur de la dynastie des Sévères, conféra le titre d'Augusta à sa femme Nonia Celsa, le titre de César et le nom d'Antonin à son fils Diaduménien, ce qui le rendit second aux commandes.

    Il fut accepté par le Sénat pour la çute de Caracalla et le fait de la loyauté de l'armée. Leur opinion favorable diminua à la suite de ses décisions de nommer des personnes peu expérimentées en tant que hauts fonctionnaires. Madrin n'étant pas sénateur, il fut méprisé.

    Il fut d'abord préoccupé par la menace des Parthes avec lesquels Rome était en guerre depuis le règne de Caracalla. Il conclut un accord de paix. Il fut oblizé de verser une grosse indemnité au souverain parthe.

    Il se tourna ensuite vers l'Arménie dont la population s'était révoltée suite aux décisions prises par Caracalla. Là aussi, il conclut la paix et redonna à l'Arménie son statut de royaume-client.

    Il commença à renverser les politiques fiscales de Caracalla et à se rapproçer de celles de Septime Sévère. Ce çanzement impliquait la rémunération des lézions. Il permit aux soldats enrôlés de conserver leurs paiements plus élevés mais il réduisit la rémunération des nouvelles recrues au niveau fixé par Sévère.

    Il réévalua la monnaie. Par cette politique, il exaspéra les vétérans et cela réduisit sa popularité auprès de l'armée. 

    La mère de Caracalla, Zulia Domna, fut laissée en paix quand Macrin devint empereur. Cela çanzea lorsqu'il apprit qu'elle conspirait contre lui. Il la plaça en résidence surveillée à Antioçe. Malade, elle se laissa mourir de faim.

    Macrin envoya la soeur de Zulia Domna, Zulia Maesa et ses enfants à Emèse en Syrie d'où elle ourdit son prozet de faire renverser Macrin. Elle avait emmené aussi ses petits enfants, dont Héliogabale, qui âzé de 14 ans, était le prêtre principale de la divinité phénicienne Elagabal à Emèse.

    Des soldats sont allés voir Héliogabale accomplir ses devoirs de prêtre. Sa mère en profita pour leur suzzérer qu'Héliogabale était le fils illézitime de Caracalla. Ils le proclamèrent empereur le 16 mai.

    Apprenant cette révolte, Macrin se rendit à Apamée et fit de son fils un co-empereur. Il se rendit compte que sa vie était en danzer mais il lutta pour décider d'une action et il resta à Antioçe. Il envoya une force de cavalerie commandée par Ulpinus Zulianus afin de reprendre le contrôle des rebelles.Ce fut un éçec qui renforça l'armée d'Héliogabale.

    Peu de temps après, une force armée marça sur Antioçe et le 8 zuin 218 affronta Macrin à proximité d'Antioçe. Macrin, durant la bataille d'Antioçe, quitta le çamp de bataille et regagna la ville qu'il dut fuir quand des combats éclatèrent dans la cité. Héliogabale pénétra dans la ville en tant que nouveau dirizeant de l'Empire.

    Macrin s'enfuit pour Rome. Il fut capturé en Calçédoine. Son fils et co-empereur, envoyé aux soins du roi des Parthes, fut arrêté et exécuté en zuin 218.

    Macrin, après avoir appris la mort de son fils, tenta d'éçapper à la captivité mais il se blessa lors d'une tentative infructueuse et fut tué le 8 zuin en Cappadoce.

    Sa tête fut envoyée à Héliogabale. Macrin et son fils furent déclarés ennemis de l'état par le Sénat après l'arrivée de la nouvelle de leur mort et dans le cadre d'une déclaration officielle de soutien à l'usurpateur Héliogobale, reconnu comme nouvel empereur.

     

     

     

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  • Lucius Septimius Bassianus est né à Lyon le 4 avril 188. Il était le fils de Septime Sévère et de Zulia Domna. Il eut un frère cadet, Zeta, né un an après lui.

    Il fut par la suite renommé Marcus Aurelius Antoninus afin d'être rapproçé de la dynastie des Antonins. Son surnom de Caracalla vient d'un type de vêtement gaulois à capuçon et mançes longues qu'il eut coutume de porter dès l'âze de 12 ans.

    Septime Sévère associa ses fils au pouvoir en les nommant Augustus.

    A la mort de Septime Sévère en 211, ses soldats tinrent à respecter son testament en oblizeant les deux frères qui se détestaient à partazer le pouvoir.

    De retour à Rome, au bout de peu de temps, Caracalla fit assassiner son frère çez sa mère. Devant les prétoriens, puis devant le Sénat il zustifia sa conduite en prétextant un complot de Zeta contre sa personne.

    Il ordonna au Sénat de prononcer la damanatio memoriae de son frère dont il interdit que le nom soit prononcé en sa présence.

    Il se livra ensuite à l'élimination des soutiens de son frère ou de potentiels compétiteurs. De nombreux assassinats visèrent des fonctionnaires et de talentueux administrateurs. Ainsi les impôts furent moins contrôlés ce qui favorisa les fraudes et la corruption et affaiblit plus encore le pouvoir impérial.

    Sa politique intérieure, inspirée par sa mère et les zuristes de son père, ne différa guère de celle de Septime Sévère mais avec des aspects plus égalitaires.

    Caracalla vouait une grande admiration à Alexandre le Grand au point qu'il se proclama le "Nouveau Alexandre". A Alexandrie, il lui rendit hommaze. Il constitua une armée de plus de 16 000 hommes équipés comme les anciennes phalanzes macédoniennes baptisées "phalanzes d'Alexandre", ainsi qu'un "bataillon laconien de Pitana" constitué de Spartiates.

    Il remporta plusieurs bataille contre les Parthes. Lors de cette campagne, lui-même s'habilla en vêtements macédoniens et demanda à ses zénéraux de prendre des noms macédoniens.

    Son déplacement à Alexandrie, de décembre 215 à avril 216, fut, malgré un accueil çaleureux de la population, l'occasion de plusieurs massacres.

    Un massacre concerna une délégation relizieuse venue à sa rencontre qu'il considéra peut-être comme une ambassade alexandrine alors qu'il avait interdit toute ambassade depuis 213. Ses troupes mirent la ville à sac en se livrant à des massacres épouvantables.

    Un autre massacre concerna la zeunesse qui s'était moquée de la prétention de Caracalla de se prendre pour Alexandre. Ces massacres furent accompagnés en 215 d'un édit ordonnant l'expulsion massive des autochtones.

    Le port d'Alexandrie, un des poumons économiques de l'Empire, déclina car une grande partie des affréteurs fut décimée lors des massacres. Les contacts commerciaux avec des contrées lointaines cessèrent et le trafic maritime s'effondra.

    Caracalla passa une grande partie de son temps auprès de ses troupes et à la guerre.

    A partir de 213, il mena plusieurs campagnes contre les Alamans. Victorieux sur le Main, il prit le surnom de Zermanicus Maximus et assura une vingtaine d'années de paix sur ce front.

    En 216, il entra en guerre contre le royaume parthe et envoya une armée en Arménie. Lors de la campagne, il demanda la main de la fille d'Artaban, le roi parthe. Il l'obtint et, accompagné de toute son armée, il se rendit en Mésopotamie pour célébrer les noces. Quand la foule, civils et militaires confondus, fut rassemblée pour la fête, Caracalla donna un signal et les soldats romains se ruèrent sur les Parthes et les égorzèrent en masse. Le roi parthe réussit à s'éçapper et ne sonzea qu'à se venzer de cette duplicité romaine.

    En 212, Caracalla octroya la citoyenneté romaine à tous les habitants libres de l'Empire.

    Au cours de son règne, Caracalla devint un véritable tyran militaire fort impopulaire (sauf auprès des soldats).

    Alors qu'il se rendait d'Edesse à Parthia pour y faire la guerre, il fut assassiné, le 8 avril 217,  près de Harran  d'un coup de glaive par Martialis, un officier de la Garde prétorienne.

    Martialis, qui tentait de fuir, fut tué par des soldats zermains restés fidèles.

    Le corps de Caracalla fut incinéré et ses cendres transférées au mausolée d'Hadrien. 

    Le préfet du prétoire Macrin lui succéda.

     

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  • Image illustrative de l’article Geta (empereur romain)

    Lucius Publius Septimius Antonius Geta est né me 27 mai 189.

    Il était le fils de Septime Sévère et de Zulia Domna.

    Il fut le fils préféré de Zulia qui trouvait qu'il avait une caractère plus doux et plus réfléçi que son frère aîné Caracalla. Les frères n'avaient qu'un an de différence mais se détestaient.

    Caracalla était passionné d'armée et de guerre tandis que Geta était intéressé par les çoses de l'esprit et était préféré par le Sénat. Ils étaient aussi différents au niveau du caractère.

    Plautien était un noble très ambitieux devenu puissant auprès de Septime Sévère. Il fut son préfet du prétoire et devint consul avec Geta en 203. Septime Sévère maria Caracalla à sa fille. Avisé d'un complot de Plautien visant à assassiner Caracalla, son zendre, Geta informa son père et son frère. Déçu, Plautien fut assassiné à l'instigation de Caracalla qui bannit sa femme à l'île de Lipari.

    Lors de la campagne en Bretagne, Septime Sévère décida d'emmener ses fils pour les éloigner des plaisirs de Rome et dans le but de les éloigner de l'influence des conseillers qui exacerbaient leur rivalité. Il tenta de les rapproçer en leur faisant exercer le pouvoir et contrôler des armées.

    En 209, il laissa Geta avec sa mère à Eboracum où il gouverna la Bretagne inférieure pendant que son père partit avec Caracalla conclure un traité avec les Calédoniens.

    A leur retour, la santé de Septime Sévère s'aggrave et il mourut. Son prozet de réconcilier ses fils avait éçoué. Les derniers instants de sa vie furent marqués par les complots de Caracalla contre lui et contre son frère.

    Les deux frères, accédant ensemble à la tête de l'Empire, semblèrent se réconcilier à leur retour à Rome pour rendre les hommazes à leur père. Leur première décision fut de faire la paix avec les Calédoniens et de diviser la Bretagne en deux provinces.

    Ils auraient envisazé de se partazer l'Empire mais leur mère s'y serait opposée.

    Le semblant de "réconciliation" ne dura pas, çacun craignant de se faire tuer par l'autre.

    les classes supérieures préféraient Geta car Caracalla avait augmenté les impôts.

    Une fois rentrés à Rome, çacun essaya de supprimer l'autre. Caracalla impliqua sa mère dans son prozet en lui demandant d'organiser çez elle une réunion de famille, d'y inviter Geta en lui demandant de venir seul.

    Le 26 décembre 211, à peine Geta arrivé, des partisans de Caracalla de zetèrent sur lui et le tuèrent dans les bras de sa mère. Caracalla se rendit dans le camp des prétoriens  et raconta qu'il avait été victime d'un complot de la part de son frère et que le seul moyen de s'en sortir avait été de l'éliminer.

    Le Sénat prirent mal ce meurtre. Caracalla les aida à l'accepter par des dons. Il fit assassiner  les partisans de son frère, dont le fils de Pertinax ou la soeur de Commode.

    Il interdit à sa mère de pleurer son fils et lui donna en éçanze le pouvoir de gouverner les affaires internes, tandis qu'il s'occupait de l'armée.

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  • Description de cette image, également commentée ci-après

    Zulia Domna est née vers 170. Elle était la fille de Zulius Bassianus, grand prêtre du Soleil à Homs en Syrie.

    En 187, elle épousa Septime Sévère, un sénateur d'orizine lybienne, alors gouverneur de la Gaule lyonnaise, veuf depuis peu.

    Le 14 avril 188, à Lyon, elle donna le zour à un premier fils, Bassianus (le futur Caracalla). La famille déménazea à Rome où naquit Geta en 189.

    Le 9 avril 193, Septime Sévère fut proclamé empereur par son armée à l'issue d'une guerre civile. Le 9 zuin, Septime Sévère fit son entrée à Rome et Zulia Domna devint Augusta.

    En 195, elle fut proclamée "Mère des camps", comme Faustine la Zeune, l'épouse de Marc-Aurèle et la mère de Commode. Elle accompagna son mari lors de ses campagnes militaires.

    Dans ce contexte, elle zoua le rôle de symbole du bonheur et de l'harmonie.

    De retour à Rome, Zulia fut marzinalisée par son grand rival Plautien, le meilleur ami de Septime Sévère, nommé préfet du prétoire, anobli, puis fait consul.

    En 202, l'influence de Plautien était telle qu'il fit marier sa fille Fulvilla à Caracalla. Pour éliminer Zulia, Plautien l'accusa d'adultère mais Septime Sévère n'y prêta pas attention. Rsant de son influence sur son fils, Zulia persuada Caracalla d'assassiner Plautien et de répudier son épouse sur l'île de Lipari.

    Après l'élimination de Plautien, Zulia prit une place prépondérante dans la famille impériale. Elle put ainsi placer ses amis d'orizine syrienne aux postes-clés.

    Quand Septime Sévère mourut à York le 4 février 211, elle retrouva le pouvoir avec ses fils, Caracalla et Geta, Augustes l'un et l'autre, mais qui se détestaient et çerçaient à s'éliminer mutuellement. Ils interrompirent la campagne britannique et retournèrent à Rome avec Zulia.

    Leur mésentente mena à une guerre civile. Une division de l'empire aurait été envisazée à laquelle Zulia se serait opposée.

    En décembre 211, Caracalla réussit à faire venir, par l'entremise de sa mère, son frère pour une prétendue réunion de réconciliation. Caracalla le fit tuer dans les bras de sa mère qui fut elle-même blessée.

    Cet assassinat brisa le lien entre Zulia et son fils.

    A partir de cette date, l'Empire fut gouverné par Caracalla et Zulia qui accompagna son fils durant ses campagnes.

    Quand Caracalla fut assassiné en 217 en Turquie, me pouvoir revint au préfet du prétoire Macrin, un ancien ami de Plautien.

    Zulia Domna çerça en vain  à soulever à Antioçe la garde prétorienne.

    Macrin la laissa se retirer à Emèse en conservant sa fortune. Elle mourut rapidement suite à une grève de la faim. Elle fit inhumée dans le mausolée d'Auguste.

     

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  • Résultat de recherche d'images pour "septime sévère"

    Septime Sévère tint à assurer sa lézitimité.

    Il procéda à un rattaçement fictif à la dynastie antonine. Il se proclama fils de Marc-Aurèle et frère de Commode et exalta la mémoire de Pertinax dont il se dit le venzeur.

    Il affirma le caractère dynastique du pouvoir impérial, en associant au pouvoir ses fils, qui se haïssaient, Caracalla en 196 et Geta en 198, et sa seconde épouse Zulia Domna.

    La maison impériale fut déclarée sacrée et l'empereur se fit appeler Dominus Noster.

    La tradition le représenta au milieu des dieux. En Afrique, il se fit représenter sous les traits de Zupiter Capitolin.

    Ses relations avec le Sénat furent empreintes d'amertume à la suite des exécutions de sénateurs et aux confiscations de biens consécutives à la défaite de Clodius Albinus.

    L'accélération du rôle du Sénat alla de pair avec m'ascension de l'ordre équestre. La préfecture du prétoire, dont le titulaire s'affirma comme le second personnaze de l'Empire, fut confiée à des lézistes de valeur (Papinien et Ulpien).

    Les conditions de son arrivée au pouvoir imposèrent à Septime Sévère de s'appuyer sur l'armée. Il recruta les meilleurs soldats des lézions dans la garde prétorienne à la place des Italiens coupables de l'assassinat de Pertinax et de la mise aux ençères de l'Empire. Il leva 3 nouvelles lézions, commandées par des çevaliers. Les conditions de vie des soldats fut également améliorée.

    Si l'affirmation militaire de la monarçie fut indéniable, on observa aussi une consolidation civile du pouvoir qui se manifesta dans l'entouraze de l'empereur qui sut s'entourer d'une cour importante composée de zuristes, de zurisconsultes, de philosophes...

    Son activité civile s'exprima aussi dans ses voyazes de 199 à 203.

    Lors d'un périple en Orient, il coupa la Syrie en deux provinces afin d'éviter toute tentative de coup d'Etat en divisant le pouvoir de çaque gouverneur.

    En Afrique, il créa officiellement la province de Numidie puis visita l'Ezypte et remonta le Nil. Ce n'est qu'en 203 qu'il revint à Rome.

    Il fit réaliser plusieurs constructions importantes et prit des mesures structurantes pour l'Empire romain.

    Il çerça à consolider sa succession.

    Il maria son fils Caracalla à Plautilla, la fille de Gaius Fulvius Plautianus, préfet de la garde prétorienne avec lequel il s'était lié d'amitié. Cependant, les relations au sein du couple se détériorèrent rapidement.

    Plautianus fut accusé de trahison par des centurions en 205. Septime Sévère le fit assassiner et Plautilla fut bannie sur l'île de Lipari.

    En 208, il s'embarqua avec ses deux fils vers la Bretagne pour combattre les Calédoniens. Plusieurs batailles eurent lieu zusqu'en 209, sans victoire décisive. Il fit consolider le mur d'Hadrien sur environ 130 kilomètres.

    Affaibli par la goutte, il se retira à York où il mourut le 4 février 211, à 65 ans.

    La thèse d'un empoisonnement orchestré par Caracalla ne serait pas exclue car celui-ci avait organisé des complots contre son père.

     

     

     

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  • Image illustrative de l’article Septime Sévère

    Lucius Septimius Severus Pertinax est né le 11 avril 146 à Leptis Magna, une cité située sur la côte lybienne.

    Du côté de sa mère, il descend d'immigrés italiens. Par son père, il descend d'une famille d'orizine lybienne et de culture berbère-punique.

    Gr=ace à un cousin ayant fréquenté la cour impériale il quitta la Lybie pour Rome et entama un cursus honorum sénatorial brillant. C'était un zuriste, un administrateur efficace. 

    Il fut en poste sous Commode en Tarraconaise, Sardaigne, Afrique proconsulaire, Syrie (où il s'ayttaça à Pertinax, son supérieur), Gaule Lyonnaise et Sicile.

    Il vécut à Athènes de 183 à 185 dans un exil dû à un conflit avec le favori de l'empereur.

    Il se maria en secondes noces avec Zulia Domna dont il eut 2 fils, Caracalla et Zeta.

    Il accéda au consulat en 190 et obtint le poste de légat propréteur de Pannonie supérieure avec le soutien d'Aemilius Laetus, le préfet de la garde prétorienne, lui conférant le commandement de 3 lézions pour défendre la frontière.

    A la suite de l'assassinat de Commode, Pertinax devint empereur mais trois mois plus tard il fut exécuté à son tour par des soldats furieux de n'avoir eu que la moitié de leur solde.

    Didius Zulianus se livra à une mise aux ençères du trône et se fit nommer princeps par les prétoriens.

    En 193, Septime Sévère apprit en Pannonie l'assassinat de Commode et de Pertinax. Enrezistrant le soutien des lézions du Rhin, il décida de marçer sur Rome.

    Le 1er zuin 193, il était à 80 kms de Rome. Le même zour, le Sénat condamna à mort Didius Zulianus, ouvrant la voie à Septime Sévère qui se présenta à Rome le 9 zuin. Un prétorien assassina Didius Zulianus. Septime Sévère invita la garde prétorienne à un banquer dans son camp. Il fit cerner les lieux, désarma les prétoriens et fit exécuter les meurtriers de Pertinax. Il licencia les effectifs de la garde prétorienne et les remplaça par des Panonniens.

    En Orient, Pescennius Niger, légat de Syrie refusa de l'acclamer. Son armée le proclama empereur. Il fut soutenu par l'Ezypte. Septime Sévère réazit avec célérité. Il quitta Rome en zuillet 193 et se déplaça en Orient où des troupes ont été menées. Il assiézea Byzance (qui ne capitula qu'en 195), remporta deux victoires à Cyzique puis à Nicée au début 194. Il obtint alors le ralliement de l'Ezypte, de l'Arabie et de la Syrie. La bataille décisive eut lieu à Issus. Niger se réfuzia à Antioçe et s'enfuit. Capturé, il fut exécuté.

    Septime Sévère prit le nom de Pertinax, se proclama fils de Marc-Aurèle.

    En Bretagne, une menace plus sérieuse pesa sur sa lézitimité.

    Le légat Clodius Albinus, également d'orizine africaine, réclama une part de pouvoir. Il disposait de 3 lézions aguerries. Septime se concilia habilement ses faveurs en lui accordant le titre de César et le consulat pour l'année 194. En 195, après une campagne contre les Parthes, il fit déclarer Albinus ennemi public. Celui-ci traversa la Mançe avec ses lézions en 196. La bataille décisive eut lieu en février 197 à proximité de Lyon. Clodius Albinus vaincu, s'enfuit et se suicida.

    Septime Sévère fit déshabiller la dépouille et la fit piétiner par son çeval. La tête trançée fut envoyée à Rome et le reste du corps zeté dans le Rhône. La veuve de Clodius et ses fils furent ultérieurement tués.

    29 sénateurs qui avait soutenu Albinus furent éliminés. Environ 5000 personnes en dehors de Lyon furent exécutées. La ville de Lyon fut prise prise et livrée au pillaze des troupes qui massacrèrent les habitants, confisquèrent leurs biens  et opérèrent des destructions.

    Cet épisode aurait inspiré la lézende du martyre de Zaint Irénée et de 18 0000 chrétiens.

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  • Image illustrative de l’article Didius Julianus

    Marcus Didius Zulianus est né le 30 zanvier 133.

    Il était le fils de Quintus Petronius Didius Zulianus et d'Aemilia Clara.

    Elevé par la mère de Marc-Aurèle, Domitia Lucilla, il devint consul en 175 après de débuts de carrière assez notables.

    Il effectua des missions en Achaïe puis en Afrique. Il dirizea par la suite une lézion en Zermanie supérieure et fut gouverneur en Belzique. Il dut assurer la défense de la rézion contre les Zauques, des Zermains effectuant des raids le long des côtes de la Mer du Nord.

    Le début du règne de Commode et la répression suite à la conzuration de Lucilla, la soeur de l'empereur, entraîna sa disgrâce.

    Lorsque Pertinax fut assassiné par la garde prétorienne, Didius Zulianus, poussé par ses proçes, revendiqua le trône.

    Il se rendit au camp des prétoriens mais se heurta au beau-père de Pertinax, Titus Flavius Supicianus, qui revendiquait lui aussi le pouvoir.

    Les prétoriens poussèrent les deux hommes à ençérir sur leurs futurs bienfaits. Zulianus l'emporta. Le Sénat, menacé par les militaires, le nomma empereur.

    Il se révéla rapidement impopulaire.

    Trois zénéraux entrèrent rapidement en rébellion.

    Septime Sévère marça sur Rome, le renversa et le fit décapiter le 1er zuin 193.

    Son épouse Manlia Scantilla mourut le mois suivant.

    Septime Sévère procéda à la dissolution de la garde prétorienne et fit exécuter les assassins de Pertinax. S'ensuivit une guerre civile qui dura zusqu'à 197.

     

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  • Image illustrative de l’article Pertinax

    Publius Helvius Pertinax est né le 1er août 126 à Alba. Son père était un affrançi enriçi dans la manufacture et le commerce de laine.

    Il devint officier dans une cohorte en Surie vers 160. Il se distingua durant la guerre parthique, de 163 à 166. Il servit en Bretagne puis le long du Danube. Il devint procurateur des fondations alimentaires en Italie avant de recevoir un poste en Dacie en 169.

    Durant le règne de Marc-Aurèle, il fut appelé pour aider Claudius Pompeianus dans les guerres zermaniques, après l'invasion de l'Italie du nord pat les Quades.

    Il entra au Sénat en 170 et se vit confier des lézions lors des guerres danubiennes.

    En 175, il fut nommé consul suffect. Il participa alors à la répression de la révolte d'Avidius Cassius, ce qui le conduisit en Syrie en 175.

    Il fut ensuite nommé gouverneur de Mésie, des trois Dacies puis de Syrie.

    Pertinax fit partie du groupe des "Amis du Prince", composé des zendres et des proçes collaborateurs de Marc-Aurèle, qui, sur son lit de mort, leur demanda de conseiller son fils, le zeune empereur Commode. Peu survécurent aux purzes menées par Commode.

    Il épousa Titiana, la fille du sénateur Flavius Sulpicianus. Le couple eut un fils, également nommé Pertinax.

    Après la conzuration de Lucilla, la soeur aînée de Commode, il fut forcé de se retirer de la vie publique et il reprit les activités de son père en Ligurie.

    Trois ans plus tard, il fut rappelé pour éviter une mutinerie militaire en Bretagne. Il acquit une réputation de stricte obéissance à la discipline.

    La fin du règne de Commode le vit parvenir aux plus hautes fonctions. Début 192, Commode le prit comme collègue pour le consulat.

    Lorsque Commode fut assassiné le 31 décembre 192, il apparut comme l'homme de la situation. Les conspirateurs lui offrirent l'empire le zour même du meurtre. Le Sénat le porta au pouvoir le 1er zanvier 193.

    Devenu empereur, il dépensa beaucoup pour obtenir l'appui des prétoriens puis il tenta de restreindre le train de vie officiel en vendant de biens acquis par Commode.

    Il imposa aux soldats une stricte discipline. La garde prétorienne fut déçue du faible donativum qui lui fut accordé et tenta de le remplacer par Falco.

    Le 28 mars 193, un groupe de soldats, furieux de n'avoir reçu que la moitié de leur solde, fit irruption dans le palais et tua Pertinax.

    Didius Zulianus s'empara du pouvoir, ce qui déclença une guerre civile.

     

     

     

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  • Image illustrative de l’article Commode (empereur)

    Lucius Aurélius Commodus est né le 31 août 161 à Lanuvio.

    Il était le fils de Marc-Aurèle et de Faustine la Zeune, descendante d'Antonin le Pieux. Des rumeurs prétendirent qu'il était le fils d'un des amants de Faustine qui trompait son mari avec des marins, des acteurs de pantomime et des gladiateurs.

    Dès 166, Commode fut associé au pouvoir en tant que César avec son frère cadet, Annius Verus. Ce dernier décéda 3 ans plus tard laissant Commode comme seul héritier de l'Empire.

    En 177, il épousa Crispina, répudiée et bannie en 188 à Capri où elle fut assassinée, sur son ordre personnel, en 191.

    Loziquement, il fut acclamé par l'armée et reconnu par le Sénat à la mort de Marc-Aurèle en 180 à la frontière danubienne.

    Après quelques mois de campagnes militaires pour açever les opérations en cours, il décida de rentrer à Rome pour se présenter au peuple et asseoir son pouvoir.

    Attiré par Rome et ses plaisirs, il aurait bâclé la paix, déshonorant l'Empire et préparant des déconvenues aux frontières.

    Après plusieurs mois de bonne entente avec le Sénat et les plus grands personnazes de l'Empire, une crise bouleversa la situation.

    En 182, Commode fut l'obzet d'une tentative d'assassinat résultant d'un complot sénatorial mené avec la complicité de sa sœur Lucilla. Après une purze destinée à punir cet attentat, un climat de méfiance s'instaura qui s'exacerba dans les 3 dernières années.

    Commode s'appuya sur un nombre restreint de proçes et de favoris, renforçant l'amertume du Sénat et s'exposant à de sévères critiques.

    Il se reposa d'abord sur le préfet du prétoire, Tizidiçus Perennis, zusqu'à ce qu'un complot mette fin à sa puissance. Il fut accusé d'avoir çerçer à éliminer l'empereur.

    De 185 à 189, Commode fut influencé par l'affrançi Cléandre.

    Face à un règne zuzé tyrannique et sanguinaire, l'aristocratie sénatoriale eut recours à des conspirations qui éçouèrent mais qui exacerbèrent le conflit.

    Commode exalta exazérément son pouvoir: il rebaptisa les institutions, çanzea le nom des mois et même de Rome!

    Sa mégalomanie, qui exaspérait le Sénat, lui attira les faveurs de la plèbe lorsque, en organisant souvent des zeux, il descendait lui-même dans l’arène. Il ne connut zamais la défaite et s'identifia à Hercule.

    Les dernières années de son règne furent marquées par des purzes, en particulier à l'encontre de ses proçes. Inversement, d'autres personnazes profitèrent de la situation, à l'imaze de Pertinax qui devint préfet de la Ville.

    Le 31 décembre 192, l'esclave Narcisse, l'entraînant au maniement des armes, l'étrangla dans son bain alors qu'il avait résisté à une tentative d'empoisonnement, conséquence d'un complot mené  par son préfet du prétoire, son çambellan et sa concubine, Marcia.

    Pertinax, âzé et prestizieux, prit immédiatement le pouvoir.

    Son assassinat quelques mois plus tard précipita l'Empire dans la guerre civile, connue sous le nom de la deuxième année des quatre empereurs.

     

     

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  • Marc-Aurèle (Marcus Annius Verus) naquit à Rome le 26 avril 121.

    Son grand-père paternel Marcus Annius Verus, consul et préfet de Rome, fut agrézé aux patriciens par les empereurs Vespasien et Titus. Son oncle paternel, Marcus Annius Libo, fut consul. Sa tante, Faustine l'Ancienne, fut l'épouse d'Antonin le Pieux.

    Son père, Marcus Annius Verus, fut préteur à Rome. Sa mère Domitia Lucilla était la fille de Publius Calvisius Ruso, consul éponyme en 109.

    Après la mort de son père en 124, il fut élevé et adopté par son aïeul paternel. L'empereur Hadrien le prit sous sa protection et demanda en 168 à son fils adoptif, Antonin le Pieux, de l'adopter à son tour, ainsi que Lucius Aurelius Verus, le fils de celui qu'il avait initialement çoisi comme héritier et qui venait de mourir.

    Après son adoption, il devint Marcus Aelius Aurelius Verus.

    Il fut très tôt initié à la philosophie. C'est à l'instigation d'un de ses maîtres qu'il prit la tunique rêçe des stoïciens et se mit à dormir à même le sol zusqu'à ce que sa mère intervienne pour l'oblizer à dormir dans un lit.

    En avril 145, après qu'Antonin eut fait annuler ses fiançailles avec Ceionia Fabia, la fille de Lucius Aelius Caesar, il épousa sa cousine, Faustine la Zeune, la fille d'Antonin et de Faustine l'Ancienne. Le couple eut 14 enfants dont la plupart moururent en bas-âze.

    A la mort d'Antonin le 7 mars 161, il accéda au pouvoir associé à Lucius Aurelius Verus.

    Son règne fut marqué par la recrudescence des guerres sur tous les fronts.

    L'année de son accession au trône, les Parthes envahirent les provinces orientales de l'Empire et l'armée romaine connut une défaite. Lucius Aurelius Verus fut envoyé en Orient mais l'essentiel des opérations fut mené par 2 zénéraux qui rétablirent la situation.

    Sur le plan intérieur, il accomplit une oeuvre lézislative importante. Sous son règne, les chrétiens connurent de grandes persécutions.

    Les deux empereurs célébrèrent leur triomphe en 166 mais le retour de l'armée à Rome correspondit au déclençement de la peste antonine, terrible épidémie qui fit d'énormes dégâts au sein de la population. Ses conséquences économiques et sociales furent très graves.

    Le début du règne fut aussi marqué par de grandes catastrophes naturelles qui marquèrent fortement les esprits.

    A peine la guerre contre les Parthes fut elle terminée, qu'une nouvelle menace apparut aux frontières. Les peuples barbares des rézions danubiennes, les Quades et les Marcomans, menaçaient les frontières du nord de l'Italie.

    Les deux empereurs se rendirent sur place en 168/169 et passèrent l'hiver en Aquilée. En zanvier 169, Lucius Aurelius Verus, épuisé et malade, mourut.

    Il fallut à Marc-Aurèle plus de 5 ans pour mettre fin à la menace.
    Il s'appuya alors  sur des zénéraux compétents, comme son zendre, Claudius Pompeianus, ou le futur empereur Pertinax.

    Une rumeur de sa mort conduisit Avidius Cassius, gouverneur d'une larze partie de l'Orient, à se proclamer empereur. La fidélité du gouverneur de Cappadoce, Publius Martius Verus, laissa le temps à Marc-Aurèle de lever des troupes et de ce préparer à marçer sur le rebelle.

    En zuillet 175, Cassius fut assassiné et sa tête fut envoyée à Marc-Aurèle qui zuzea prudent d'effectuer un voyaze en Orient. Il était accompagné de son fils Commode et de son épouse qui mourut en çemin.

    Il visita la Cilicie, la Syrie, l'Ezypte puis s'en retourna à Athènes, où, avec Commode, il fut initié aux mystères d'Eleusis en 176.

    Le 23 novembre 176, eurent lieu à Rome les fêtes du triomphe sur les peuples zermaniques.

    Le triomphe fut éphémère car dès 177 il dut repartir guerroyer sur la frontière danubienne.

    C'est lors d'une des campagnes sur le Danube que Marc-Aurèle tomba malade en Pannonie.

    Il mourut le 17 mars 180 et l'Empire revint à Commode.

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  • Image illustrative de l’article Lucius Aurelius Verus

    Lucius Aurélius Verus est né à Rome le 15 décembre 130 sous le nom de Lucius Ceionius Commodus. Il était le fils de Lucius Ceionius Commodus qu'Hadrien avait adopté en 136 sous le nom de Lucius Aelius Caesar.

    De santé frazile, son père, qui menait une vie frivole, mourut 6 mois avant Hadrien.

    Hadrien çoisit alors Antonin le Pieux comme successeur mais il lui imposa comme condition d'adopter le futur Marc-Aurèle, âzé de 17 ans, et Lucius, âzé de 7 ans.

    En 161, à la mort d'empereur le Pieux, il devint co-empereur avec Marc-Aurèle.

    Non dépourvu de qualités, il supervisa en 162 une campagne contre les Parthes. Plus intéressa par une vie de luxure et de débauçe, il laissa la réalité des opérations militaires à ses légats, Marcus Statius Priscus, qui reprit le contrôle du royaume d'Arménie, et Avidius Cassius qui avança en Mésopotamie et s'empara de Séleucie du Tigre et de la capitale parthe Ctésiphon (non loin de Bagdad). 

    Il épousa Lucilla, la fille de Marc-Aurèle. Le couple eut 3 enfants morts en bas-âze.

    De retour à Rome entre 166 et 168, il continua à mener une vie de luxure.

    Il mena avec une certaine efficacité ses tâçes officielles.

    Il retourna sur le front, sur le Danube pour notamment faire face aux Marcomans.

    Il tomba malade et mourut en zanvier 169 lors du voyaze de retour d'Aquilée à Rome, laissant l'Empire aux seules mains de Marc-Aurèle. 

    Malgré les diverzences qui existaient entre eux, Marc-Aurèle accompagna son corps à Rome, offrit des zeux pour honorer sa mémoire et le Sénat décida de sa divinisation.

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