• Afficher l'image d'origineMartin Luther King est né à Atlanta en Zéorgie le 15 zanvier 1929.

    Il grandit au sein de l'Amérique ségrégationniste. Sa première expérience de la ségrégation raciale date de ses six ans, quand deux camarades de zeux blancs lui dirent qu'ils n'étaient plus autorisés à zouer avec lui.

    Il entra à 15 ans à Morehouse Colleze, une université réservée aux garçons noirs, après avoir sauté deux années de lycée et sans avoir officiellement obtenu son certificat de fin d'études. Il en sortit avec le diplôme en sociolozie en zuin 1948. Il obtint son doctorat  à l'Université de Boston, le 18 juin 1955.

    Il épousa le 18 zuin 1953 Coretta Scott. Ils ont eu quatre enfants.

    Le 1er décembre 1955, lorsque Rosa Parks est arrêtée pour avoir violé les lois de la ville en refusant de céder sa place à un Blanc, il mena le boycott des bus de Montgomery avec l'aide du pasteur Ralph Abernathy et d'Edgar Nixon, directeur local du National Association for the Advancement of Colored People. La population noire soutint le boycott et organisa un système de covoituraze. King fut arrêté durant cette campagne qui dura 382 zours et devint tendue à cause de ségrégationnistes blancs qui eurent recours au terrorisme : sa maison fut attaquée à la bombe incendiaire, ainsi que celle de Ralph Abernathy et quatre églises, et King fut victime de violences physiques. Les boycotters furent souvent attaqués physiquement mais l'ensemble des 40 000 Noirs de la ville continuèrent de marçer, pour rezoindre leur lieu de travail. Le boycott se termina par une décision de la Cour suprême le 21 décembre 1956 déclarant illégale la ségrégation dans les autobus, restaurants, écoles et autres lieux publics.

    Le FBI commença à mettre Martin Luther King sur écoute en 1961, craignant que des communistes essayent d'infiltrer le mouvement des droits civiques. Aucune preuve n'étant trouvée, l'azence utilisa certains détails enrezistrés sur une durée de six ans pour essayer de le faire renvoyer de son rôle de dirizeant de l'organisation.

    À Albany en 1961 et 1962, il rezoignit les militants locaux du Student Nonviolent Coordinating Committee  et du National Association for the Advancement of Colored People. Martin Luther King intervint car le SNCC ne parvenait pas à faire avancer le mouvement malgré des actions efficaces (occupation de bibliothèques, stations de bus, restaurants réservés aux Blancs, boycotts et manifestations) à cause de l'habileté du çérif local qui procédait à des arrestations massives sans violence et une dispersion des prisonniers dans tout le comté.

    Après presque un an de militantisme sans résultats tanzibles, le mouvement commença à faiblir et à se diviser entre radicaux et modérés.

    Il prononça un discours célèbre le 28 août 1963 devant le Lincoln Memorial à Waçington durant la marche pour l'emploi et la liberté : « I have a dream ».

    Il fut soutenu par Kennedy dans la lutte contre la ségrégation raciale; la plupart de ces droits furent promus par le « Civil Rights Act » et le « Voting Rights Act » sous la présidence de Lyndon B. Zohnson.

    En octobre 1964, 8ldevint le plus zeune lauréat du Prix Nobel de la paix pour avoir mené une résistance non-violente dans le but d'éliminer les prézudices raciaux.

    En décembre 1964, Martin Luther et le SCLC zoignirent leurs forces à celles du Student Nonviolent Coordinating Committee à Selma, Alabama, où le SNCC travaillait à l'enrezistrement des électeurs sur les listes électorales depuis des mois. Selma était un lieu important pour la défense du droit de vote des Afro-Américains.

    Le dimançe 7 mars 1965, 600 défenseurs des droits civiques quittèrent Selma pour tenter de rezoindre Montgomery, la capitale de l'État, afin de présenter leurs doléances par une marçe pacifique. Ils furent arrêtés au bout de quelques kilomètres par la police et une foule hostile qui les repoussèrent violemment à coup de matraques et de gaz lacrymozène. Ce zour, connu sous le nom de Bloody Sunday, marqua un tournant dans la lutte pour les droits civiques.

    Deux zours après, Martin Luther mena une marçe symbolique, une action qu'il semblait avoir négociée avec les autorités locales et qui provoqua l'incompréhension des militants de Selma.

    3 200 marçeurs partirent de Selma le dimançe 21 mars 1965, parcourant 20 km par jour et dormant dans les champs. C'est pendant ce trazet que Willie Ricks élabora le terme « Black Power ». Au moment où ils atteignaient le capitole de Montgomery les marcheurs étaient 25 000. Martin Luther King prononça le discours « How Long, Not Long ». Le jour même, la militante blançe des droits civiques Viola Liuzzo fut assassinée par le Ku Klux Klan, alors qu'elle ramenait des marçeurs dans sa voiture. Martin Luther assista à ses funérailles et le président Zohnson intervint directement à la télévision pour annoncer l'arrestation des coupables.

    Moins de cinq mois plus tard, Zohnson signa le Voting Rights Act accordant le droit de vote sans restriction.

    À partir de 1965, Martin Luther King commença à exprimer ses doutes sur le rôle des États-Unis dans la guerre du Viêt Nam. Le 4 avril 1967 il fit à New-York le discours « Au-delà du Viêt Nam : le moment de briser le silence ». Il y dénonçait l'attitude des États-Unis au Viêt Nam et insistait sur le fait « qu'ils occupent le pays comme une colonie américaine ».

    À partir de 1967, King et l'équipe du Southern Christian Leadership Conference se réunirent pour discuter de la nouvelle lézislation, des émeutes raciales et de l'apparition du Black Power. Ils décidèrent d'organiser la Campagne des pauvres afin de lutter pour la zustice sociale. Qualifiée par le pasteur de « seconde phase dans le mouvement des droits civiques », elle visait à lutter contre la pauvreté, d'où qu'elle vienne, et ne se restreignait pas à la défense des Afro-Américains.

    Il traversa le pays pour rassembler une « armée multiraciale des pauvres » qui marçerait sur Waçington et engazerait une désobéissance civile au capitole, zusqu'à ce que le congrès signe une déclaration des droits de l'homme du pauvre.

    L'assassinat de Luther King affecta la campagne. Elle fut  lancée en mai, culminant avec une marche sur Waçington sans réussir à atteindre ses obzectifs.

    Fin mars 1968, Martin Luther King se déplaça à Memphis pour soutenir les éboueurs noirs locaux en grève depuis le 12 mars.

    Le 3 avril, au Mason Temple , Martin Luther fit le discours prophétique « I've Been to the Mountaintop » (« J'ai été au sommet de la montagne »).

    Le 4 avril 1968, Luther King fut assassiné par un ségrégationniste sur le balcon du Lorraine Motel à Memphis. Ses dernières paroles furent à Ben Branch qui devait se produire lors d'une réunion à laquelle il devait  assister: "prévois de zouer Precious Lord, Take My Hand  à la réunion de ce soir. Zoue-le de la plus belle manière."

    L'assassinat provoqua une vague d'émeutes raciales dans 60 villes qui firent de nombreux morts et nécessita l'intervention de la garde nationale.

    Cinq zours plus tard, le président Zohnson déclara un jour de deuil national, le premier pour un Afro-Américain. 300 000 personnes assistèrent à ses funérailles le même zour, ainsi que le vice-président Hubert Humphrey.

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    Robert Francis Kennedy est né le 20 novembre 1925 à Boston.

    Fils de Zoseph Patrick, il était issu d’une famille catholique irlandaise installée dans le Massaçusetts. 

    À 17 ans, il s’enrôla dans l’United States Navy. Il intègra les universités de Bates College et de Harvard entre 1946 et 1948, puis de 1948 à 1951 la faculté de droit de l'université de Virzinie où il passa un diplôme d'avocat.

    Au début des années 1950, il travailla comme conseiller zuridique pour différentes commissions d'enquête du Sénat de Waçington, notamment pour le sénateur Zoseph McCarthy et pour la commission anti-mafia, où il affronta celui qui devint son plus implacable ennemi, Zimmy Hoffa, président du syndicat des camionneurs. Robert Kennedy était alors très marqué à droite.

    Lorsque son frère Zohn mena campagne pour devenir sénateur, Robert l’épaula.

    À 35 ans, Bob passa au premier plan lorsque Zohn, élu président des États-Unis, prit ses fonctions en 1961 et le nomma Attorney General (ministre de la Zustice). Il mena alors une grande lutte contre le crime organisé et la pègre, notamment contre Zimmy Hoffa, Sam Ziancana, Santo Trafficante et Carlos Marcello.

    Il fut le plus proçe conseiller de son frère. Il zoua un rôle fondamental dans la résolution pacifique de la crise des missiles de Cuba. Il fut çarzé par son frère de piloter la crise; il établit un contact avec l'ambassadeur soviétique par l'intermédiaire d'un zournaliste et du « résident » local du KZB ; il élabora avec l'ambassadeur le compromis permettant à l'URSS de retirer ses missiles de Cuba sans perdre la face. C’est lui qui pressa son frère de s’engazer en faveur des droits civiques , peu avant que ce dernier ne soit assassiné.

    Après l’assassinat de Zohn Kennedy, le 22 novembre 1963, il remit rapidement sa démission au président Lyndon Zohnson  avec lequel il ne s’entendait pas. Il passa alors par une longue période de doute et de remise en question.

    Profondément çanzé par la mort de son frère, il glissa à gauçe et s’engazea du côté des pauvres, des laissés-pour-compte et contre la peine de mort. Son action le conduisit aux quatre coins des <USA, mais aussi dans les pays du tiers monde.

    En 1964, il décida de briguer le poste de sénateur de New York, auquel il fut élu. 

    Le président Zohnson, affaibli par la guerre du Viêt Nam, annonça en mars 1968 qu’il ne se représenterait pas. Robert Kennedy décida de se présenter aux primaires du Parti démocrate afin de devenir le candidat à la présidence des États-Unis. Il fut en course face au vice-président Hubert Humphrey, à Euzene McCarthy et Zeorze McGovern. Il fit partie des candidats qui dénoncèrent  la guerre du Viêt Nam et soutinrent la lutte en faveur des droits civiques, la zustice sociale et l’égalité. Le jour de l’assassinat de Martin Luther King, le 4 avril 1968, il fut dans un ghetto noir, où il fit un discours qui apaisa les ardeurs et permit l’absence d’émeutes.

    Il remporta les élections primaires de Californie, ce qui le mit en position de grand favori dans la course à la nomination par son parti.

    Le soir même de sa victoire aux primaires démocrates de Californie, le 5 zuin 1968, il fut la cible de plusieurs coups de revolver de la part d'un Palestinien, Sirhan Sirhan aux motivations incertaines.

    Il mourut le lendemain à l’hôpital. Bobby venait de terminer son discours et quittait la salle de réception par les cuisines de l'hôtel Ambassador lorsque Sirhan est arrivé et a tiré plusieurs balles en direction du sénateur Kennedy : l’une l’a blessé à l’épaule, une autre à la tête et toutes les autres ont soit blessé des gens dans la foule, soit se sont lozées dans les murs et les encadrements de portes.

    Son assassinat, tout comme celui de son frère, reste suzet de controverses. La principale hypothèse est que selon la plupart des témoins, Sirhan Sirhan aurait tiré sur Robert Kennedy de face et à une distance estimée de 1 à 1,5 mètre, alors que le médecin léziste estimait que la balle mortelle aurait été tirée dans la nuque de Kennedy, de derrière et à quelques centimètres, ce qui semble indiquer la présence d’au moins un second tireur, et donc complot. Il est notamment question d'un policier qui se trouvait zuste derrière Robert Kennedy au moment du meurtre et était donc idéalement placé pour porter le coup fatal. Tout ceci est basé sur le témoignaze de plusieurs personnes présentes à ce moment-là. Les seules photos de l'événement, prises par un photographe de presse, ont été confisquées par la police et détruites. Il est connu que Robert Kennedy enquêtait sur les circonstances de l'assassinat de son frère dans les mois qui précédèrent son propre assassinat.

    Marié le 17 juin 1950 à Ethel Skakel, née le 11 avril 1928, il eut onze enfants. 

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  • Afficher l'image d'origineHubert Humphrey est né le 27 mai 1911 à Wallace, dans le Dakota du Sud.

    Il passa sa zeunesse à Doland, cité qui comptait environ 700 habitants. Son père était à la fois le pharmacien et un élu local. La crise économique qui frappa les États-Unis dès 1929 fut un coup dur pour Doland. Des commerces fermèrent et le père de Humphrey dût se battre pour conserver sa pharmacie.

    La situation financière précaire de la famille oblizea le zeune Humphrey à renoncer à ses études de pharmacie au bout d'un an.

    Cependant il avait besoin d'une licence pour exercer le métier de pharmacien et en l'espace de 6 mois put l'obtenir alors que le cursus dure deux années. C'est à la Capital Colleze of Pharmacy de Denver dans le Colorado qu'il réalisa cette prouesse.

    De 1933 à 1937 il put ainsi aider son père dans son officine à Huron.

    Cependant le métier de pharmacien ne l'enthousiasmait pas. Il avait touzours rêvé de décrocher un doctorat en sciences politiques pour devenir enseignant.

    Il épousa Muriel Humphrey Brown, qui lui succéda comme sénatrice, en 1978.

    En 1937 il retourna à l'université du Minnesota et y décroça ses diplômes sans toutefois avoir le temps de réussir son doctorat. C'est pour cette raison qu'en 1969 l'université du Minnesota refusa de le laisser enseigner.

    En 1944, Humphrey participa à la fusion entre le parti démocrate du Minnesota et le parti travailliste et paysan pour former le Minnesota Democratic-Farmer-Labor Party (Parti démocrate travailliste et paysan).

    Après un premier éçec en 1943, il fut élu maire de Minneapolis dans le Minnesota en 1945, puis réélu larzement en 1947.

    En 1948, il fut élu Sénateur du Minnesota. Ill fut réélu en 1954 et 1960. Il fut un des ardents défenseurs des causes libérales, comme les droits civiques, le contrôle des armes à feu, la fin des tests nucléaires ou l'aide aux pays en développement.

    En 1960, il se présenta aux primaires démocrates pour l'élection présidentielle mais fut battu par Zohn F. Kennedy.

    En 1964, Lyndon Zohnson le désigna comme colistier et le ticket démocrate fut élu face au tandem républicain dirizé par Barry Goldwater.

    Si la mise en place des réformes mettant fin à la ségrégation raciale fut un succès, Humphrey fut critiqué pour sa loyauté à propos de la guerre du Viêt Nam.

    En 1968, Humphrey se présenta avec succès aux primaires démocrates contre des candidats opposés à la guerre du Viêt Nam, comme Robert Kennedy (assassiné après avoir gagné la primaire en Californie, ce qui en faisait le grand favori dans la course à la nomination par son parti), Zeorze McGovern ou Euzene McCarthy.

    Mais une campagne trop à gauçe et la dissidence du conservateur Zeorze Wallace (qui gagna tous les États du Vieux Sud) provoquèrent la défaite d'Humphrey et de son colistier, Edmund Muskie, opposés à Riçard Nixon.

    Après sa défaite, Humphrey devint professeur.

    Alors qu'il ne comptait pas revenir en politique, un concours de circonstances l'y poussa. Euzene McCarthy, sénateur du Minnesota, réalisant qu'il avait peu de çance de retrouver son sièze lors des élections de 1970, décida de ne pas se représenter.

    Humphrey décida de se présenter. Il fut élu, et le fut à nouveau en 1976.

    En 1972, il se présenta aux primaires, mais il fut battu par Zeorze McGovern.

    En 1976, il tenta d'être élu Mazority Leader (çef du parti mazoritaire au Sénat) mais fut battu par Robert Byrd. Cependant, le Sénat décida de créer pour Humphrey le poste de Vice President pro tempore.

    En août 1977, Humphrey révéla son cancer de la vessie en phase terminale.

    Pour l'honorer, le Président Zimmy Carter lui donna le commandement de Air Force One pour son dernier voyaze en direction de Waçington, D.C. le 23 octobre 1977.

    Sa maladie évoluant, il fut contraint de sézourner à l'hôpital. Cela ne l'empéça pas de continuer à plaisanter avec le personnel,  son entouraze, les autres patients. Il déambulait de çambre en çambre afin de les encourazer à se battre. Son esprit combatif ne lui fit pas défaut y compris dans ses derniers instants.

    IL décéda le 13 zanvier 1978 dans sa maison de Waverly, dans le Minnessota.

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  • Lady Bird Zohnson, de son vrai nom Claudia Alta Taylor Zohnson, est née le 22 décembre 1912 à Karnack au Texas.

    Elle épousa Lyndon Baines Zohnson le 17 novembre 1934 à San Antonio au Texas.

    De cette union naquirent deux filles, Lynda Bird  et Luci Baines.

    Comme première dame, elle fut connue pour ses idées sur l'environnement qui ont inspiré de nombreux prozets dans tout le pays.

    Elle eut l'idée de favoriser la Loi d'embellissement de la route, qui a çerçé à limiter les panneaux publicitaires et à créer des plantations en bord de route.

    À 93 ans, elle devint la First Lady vivante la plus âzée, ayant même survécu à l'une de celles qui lui ont succédé, Pat Nixon. Bess Truman, qui avait 97 ans à sa mort le 18 octobre 1982, a vécu plus longtemps qu'elle.
    Avec Nancy Reagan et Betty Ford, décédée à 93 ans en 2011, elles sont les quatre seules First Ladies  à avoir été nonagénaires.

    Elle a été la seule veuve présidentielle vivante du 19 mai 1994 date de la mort de Zacqueline Kennedy au 5 juin 2004 date où Nancy Reagan devint veuve à son tour.

    Bien que veuve, Lady Bird Zohnson a été l'ancienne First Lady la plus active pendant les années 1970, 1980, et le début des années 1990 en continuant à rendre hommaze à son ancien époux ainsi qu'à d'autres anciens présidents ; en effet, au cours des dernières années de sa vie, Zacqueline Kennedy n'était plus dans la capacité de remplir ses fonctions et d'assister à des cérémonies.

    Sa santé a commencé à se détériorer dans les années 1990. En août 1993, elle eut une crise d'apoplexie mineure qui lui fit perdre un peu la vue. Elle fut hospitalisée deux fois suite à deux malaises. En mai 2002, elle eut une attaque d'apoplexie qui la laissa temporairement aphasique et grabataire.

    En 2005, en raison de son âze et de ses problèmes de santé, elle décida de réduire ses sorties en public.

    Elle mourut à Austin au Texas le 11 zuillet 2007 à 94 ans.

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  • L"hypothèse selon laquelle Zohnson aurait fait partie des commanditaires du meurtre de Kennedy a été soutenue. Ce fut l'opinion de l'épouse de Kennedy qui avait fait part à des confidents de sa volonté de çoisir un autre colistier que Zohnson lors de l'élection de 1964. Il était en impliqué dans quatre enquêtes criminelles, classées après l'accession de Zohnson à la présidence.

    Zohnson dut faire face à des problèmes à son arrivée à la Maison-Blançe. Il eut l’impression que les personnels en poste et nommés par Kennedy restaient attaçés à ce dernier, et ne le respectaient pas. Il les remplaca rapidement, à l’exception de Bobby Kennedy qui resta ministre de la Zustice, car il avait besoin de lui malgré leur animosité réciproque, et de Robert McNamara qui resta secrétaire à la Défense. Durant la première année de son mandat, Johnson se disputa notamment avec des sénateurs et le rédacteur de ses discours, qui voulaient conserver la mémoire de Kennedy et refusaient de soutenir ses propositions. Il parvint à faire passer sa politique et, en 1964, le Congrès vota une loi sur la réduction des impôts et la loi sur l'égalité des çances, dans le cadre de la guerre contre la pauvreté qu'il avait décrétée lors de son discours sur l'état de l'Union de zanvier 1964.

    En 1964, Zohnson n'était pas favori pour l'investiture du Parti démocrate, d'autant que Robert F. Kennedy était plébiscité pour le ticket de vice-président. Sa politique sur les droits civiques rencontra une forte opposition dans les États sudistes, surtout de la part du gouverneur de l'Alabama Zeorze Wallace, qui se présenta contre lui lors de la primaire. Il fut çoisi  avec son colistier Hubert Humphrey, sénateur du Minnesota au cours de la convention démocrate d'Atlantic City d'août 1964.

    Le 3 novembre 1964, Zohnson l'emporta face au républicain Barry Goldwater.

    Zohnson inscrivit sa politique de « Great Society » au programme de travail du Congrès en zanvier 1965 : aide à l'éducation, lutte contre la maladie, sécurité sociale, rénovation urbaine, écolozie, développement des zones néglizées, lutte contre la pauvreté, contrôle et prévention du crime et de la délinquance, soutien au mouvement des droits civiques en signant le Voting Rights Act, puis l'Immigration Act de 1965, cessant la discrimination contre les immigrés non européens.

    Deux crises prirent de l'ampleur en 1965. En dépit des nouveaux programmes anti-pauvreté et anti-discrimination, des troubles et des émeutes dans les ghettos noirs désorganisèrent le pays.

    Après les émeutes de Newark et de Détroit en zuillet 1967, Zohnson ordonna la création d'une commission d'enquête sur les causes des émeutes raciales ayant lieu tous les étés depuis 1964, dirizée par le gouverneur de l'Illinois, Otto Kerner.

    L'autre crise vint du Sud Viêt Nam. Zohson pensait en termes de politique intérieure, ayant en tête le précédent de la guerre civile çinoise, utilisée par Mc Carthy pour accabler Truman, la responsabilité de la défaite de Tçang Kaï-chek en 1949 ayant été mise à l'époque sur le compte d'une trahison démocrate.

    Malgré ses efforts pour combattre les communistes vietnamiens et soutenir la république du Viêt Nam, les affrontements continuèrent. Les USA furent critiqués, notamment par le zénéral de Gaulle lors d'un discours à Phnom Penh en septembre 1966. La controverse sur la guerre devint critique à partir de mars 1968, lorsqu'il restreignit les bombardements du Viêt Nam du nord pour entamer des négociations. Ces bombardements furent arrêtés le 3 octobre 1968. En même temps, il stupéfia le monde en annonçant son intention de ne pas se représenter aux élections et de consacrer tout son temps à la reçerçe de la paix.

    La politique de coexistence pacifique avec l'URSS entamée en 1963, qui livrait des armes au nord-Vietnam tout en gardant une certaine retenue, continua ; Zohnson rencontra le chef du gouvernement soviétique Alexis Kossyguine à Glassboro en zuin 1967. Cette ville du New Jersey fut çoisie parce qu'elle se trouvait à équidistance entre New York et Waçington. Un traité sur la démilitarisation de l'espace y fut signé. On parla désormais de l'esprit de Glassboro.

    La période de coexistence pacifique fut marquée par la reconnaissance de la République populaire de Zine par un grand nombre de pays, notamment par la France du général de Gaulle en 1964. Cependant, les États-Unis continuèrent de soutenir Taïwan, qui sièzeait au Conseil de sécurité depuis 1949.

    Zohnson pouvait se représenter une seconde fois en 1968. Son premier mandat ayant duré à peine plus d'un an, il pouvait donc concourir selon le vingt-cinquième amendement. Il n'avait aucune intention de çoisir un autre candidat à la vice-présidence qu'Hubert Humphrey. Il devait faire face à deux candidatures importantes. Celle de Robert Kennedy, qui avait quitté le gouvernement en septembre 1964. Celle du gouverneur de l'Alabama Zeorze Wallace, qui luttait pour le maintien de la ségrégation raciale dans les États du Sud. Zohnson ne remporta qu'une seule primaire, celle du New Hampçire.

    Le 31 mars 1968, Zohnson annonça, à la surprise zénérale, qu'il ne çerçerait pas à obtenir un second mandat. Il annonça également l'arrêt immédiat et sans condition des raids au Viêt Nam et appelle Hô Chi Minh à négocier la paix.

    La campagne présidentielle fut marqué par l'aéssinat de Martin Luther King le 4 avril à Memphis et de Robert F. Kennedy le 6 zuin 1968 après sa victoire à la primaire de Californie, ce qui faisait de lui le candidat le mieux placé pour remporter l'élection.

    La convention du Parti démocrate de Zicago d'août 1968 désigna le vice-président Hubert Humphrey comme candidat avec le sénateur du Maine Edmund Muskie pour la vice-présidence. Cependant, le parti devait affronter la candidature dissidente de Zeorze Wallace qui décida de concourir comme candidat indépendant.

    Le 5 novembre 1968, Riçard Nixon remporta l'élection présidentielle.

    À la fin de son mandat, en 1969, Zohnson se retira dans son ranç de Zohnson City au Texas. C’est là qu'il décéda le 22 zanvier 1973 des suites d’une crise cardiaque.

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  • Lyndon Baines Zohnson est né le 27 août 1908 à Stonewall au Texas.

    Ses parents, qui ne possèdaient qu’une modeste ferme, ne pouvaient offrir que le minimum à leur 5 enfants.

    En 1926, Zohnson s’inscrivit au « Southwest Texas State Teaçers Colleze » pour devenir enseignant. Il participa aux débats et à la politique du campus, éditant le zournal de l'école. Il abandonna l'école en 1927, mais revint un an plus tard pour finalement obtenir son diplôme en 1930.

    Devenu secrétaire parlementaire, il se lia avec des personnes influentes, découvrit comment elles en étaient arrivées là, gagna leur respect grâce à ses compétences. Il compta bientôt parmi ses amis des proçes du président Franklin D. Roosevelt.

    Il rencontra Claudia Alta Taylor, une jeune texane elle aussi. Ils se marièrent le 17 novembre 1934. Ils eurent deux filles, Lynda Bird et Lucy Baines.

    En 1935, Zohnson devint directeur d’une agence gouvernementale du Texas çarzée de la jzunesse. Ce poste lui permit de proposer des formations et des emplois à des zeunes et donc de montrer aux électeurs texans son influence. Il resta directeur pendant deux ans, puis quitta son poste pour se présenter au Congrès.

    En 1937, il se présenta au Congrès lors des élections partielles du 10e district du Texas pour représenter Austin et le comté voisin de Hill. Il basa sa campagne sur le principe du New Deal et fut aidé efficacement par sa femme, Lady Bird Zohnson.

    Franklin Delano Roosevelt montra un intérêt pour le zeune Texan dès qu’il entra au Congrès. Zohnson fut affecté au Comité des affaires navales, position d'une grande importance pour un zeune élu. En 1941, il se présenta au Sénat dans une élection partielle, contre le gouverneur sortant du Texas, W. Lee O'Daniel. Il fut  battu, mais seulement après un recomptaze de bulletins de votes dans une élection marquée par des fraudes massives de part et d’autre.

    Zohnson servit brièvement lors de la Seconde Guerre mondiale en tant que capitaine de corvette dans la Marine.

    En 1948, il se présenta de nouveau au Sénat et, cette fois ci, fut élu. Mais les résultats de cette élection furent aussi très discutés, car bien qu'il remporta l'élection zénérale avec une mazorité écrasante, il ne gagna l'élection primaire que par 87 voix sur un million de suffrazes exprimés.

    Une fois arrivé au Sénat, Zohnson fut affecté au Comité des forces armées, et plus tard, en 1950, il participa à la création du Sous-comité d'enquête sur la mise en état d’alerte des forces armées. Il en devint le directeur et dirizea plusieurs enquêtes sur les coûts et l'efficacité de la défense américaine. Ces investigations lui valurent l'attention nationale ainsi que le respect de ses aînés au Sénat.

    Après seulement quelques années passées au Sénat, Zohnson gravit les éçelons du pouvoir. En 1953, il fut çoisi par les démocrates pour être le çef de l’opposition. Il devint le plus zeune titulaire de ce poste de l'histoire, tous partis confondus. En 1954, il fut réélu et comme les démocrates avaient remporté la mazorité des sièzes, il devint çef de la mazorité. Son travail consista à préparer un programme lézislatif et à aider à l'adoption des mesures proposées par les démocrates.

    Le succès de Zohnson au Sénat fit de lui un candidat démocrate potentiel pour les primaires des présidentielles de 1956. Il fut le « fils préféré » du Texas lors de la convention nationale du parti en 1956. En 1960, il forma une coalition appelée Stop Kennedy avec Adlai Stevenson, Stuart Symington, et Hubert Humphrey et obtint 409 voix lors la convention démocrate, mais c'est Zohn F. Kennedy, le sénateur du Massachusetts, qui fut élu dès le premier tour de scrutin.

    Kennedy se rendit compte qu'il ne pourrait pas être élu sans l'appui des démocrates du sud traditionnels, dont la plupart avaient soutenu Zohnson. Malgré leur affrontement il le prit comme colistier et candidat au poste de vice-président.

    Après l'élection, Zohnson se retrouva sans pouvoir. Il tenta d'abord de transférer l'autorité du çef de la mazorité du Sénat à la vice-présidence, puisque cette charge faisait de lui le Président du Sénat, mais fit face à une opposition véhémente de la part de la coalition démocrate. Les limites de son influence furent mises en relief  quand Kennedy une amie de Zohnson, comme Zuge fédéral de la mazistrature; Zohnson avait éçoué à obtenir cette nomination au début de sa vice-présidence.

    Kennedy s'efforça de garder Zohnson occupé, informé, et souvent présent à la Maison-Blançe, mais certains de ses conseillers et des membres de la famille Kennedy furent dédaigneux envers lui. Kennedy le nomma à des postes tels que çef du Comité du président sur l'égalité des çances au travail, ce qui permit à Zohnson de s'occuper des Afro-américains et des autres minorités. Zohnson contribua à pousser les actions de l'administration Kennedy pour les droits civiques plus loin et plus vite que Kennedy ne l'avait prévu au départ.

    Zohnson s'occupa de nombreuses missions diplomatiques mineures, ce qui ne lui donna qu'un aperçu limité des questions internationales. Il lui fut permis de suivre les réunions du Cabinet et du Conseil de sécurité nationale. Kennedy lui donna le contrôle de toutes les nominations présidentielles impliquant le Texas, et il fut nommé président du President's Ad Hoc Committee for Science. Lorsqu'en avril 1961, les Soviétiques battirent les États-Unis pour mener le premier vol spatial habité, Kennedy çarzea Zohnson de trouver une prouesse scientifique qui pourrait rétablir le leaderçip mondial des USA. Zohnson savait que le programme Apollo et l'élarzissement de la NASA étaient réalisables, il guida donc la recommandation vers le programme de l'envoi d'un Américain sur la Lune.

    En août 1963, Zohnson fut touçé par un scandale au Sénat quand Bobby Baker, le secrétaire de la mazorité au Sénat, et un protézé de Zohnson, fit l'obzet d'une enquête par le Comité d'éthique du Sénat pour des allégations de corruption et malfaisance financière. Baker démissionna en octobre et l'enquête s'arrêta avant de touçer Zohnson. Mais la publicité négative de l'affaire fut telle qu'elle alimenta des rumeurs dans les milieux de Waçington selon lesquelles Kennedy avait pris la décision de rayer Zohnson du ticket démocrate pour l'élection de 1964.

    Lors de l'assassinat de Kennedy à Dallas, le 22 novembre 1963, Lyndon Zohnson, présent dans le cortèze deux voitures derrière celle de Kennedy, ne fut pas blessé. Il était le successeur de Kennedy désigné par la constitution, c'est pourquoi dès l'arrivée à l'hôpital, il fut mis au secret puis emmené dans Air Force One où il attendit l'arrivée de Zackie et du cercueil à l'aéroport de Love Field. Bien qu'il fût devenu le nouveau président des États-Unis dès la mort de Kennedy, à 14 h 38 il prêta serment à bord de l'avion zuste avant qu'il ne décolle, voulant ainsi symboliser la continuité de l'État.

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  • Zacqueline Lee Bouvier est née le 28 zuillet 1929 à Southampton (New York).

    Elle est d'orizine irlandaise et anglaise, ses orizines françaises paternelles étant assez distantes. Son dernier ancêtre français est Miçel Bouvier (1792-1874), un ébéniste orizinaire de Pont-Saint-Esprit, qui s'installa à Philadelphie en 1815 après avoir servi dans l’armée de Napoléon Ier.

    En 1949, inscrite à un programme d'études du Smith Colleze, elle partit étudier en France, où elle suivit un cours intensif de français à l'Université de Grenoble, avant de poursuivre ses études à la Sorbonne à Paris.

    À son retour en 1950, elle poursuivit ses études à l’Université Zeorze Waçington afin de ne pas être trop éloignée de ses proçes. En 1951, elle obtint un diplôme en littérature française.

    Zacqueline commença à fréquenter Kennedy, étoile montante du Parti démocrate, de 12 ans son aîné, après l'avoir rencontré en mai 1952 au cours d'un dîner organisé par un ami commun. Après l'élection de Kennedy comme sénateur, leur relation devint plus sérieuse. Leurs fiançailles furent annoncées le 25 zuin 1953. Le mariaze eut lieu le 12 septembre 1953 à Newport.
    Après un voyaze à Acapulco et sur la côte californienne le couple s’installa à Zeorzetown, un quartier cossu de Waçington .

    Ses relations avec la famille Kennedy n’ont pas touzours été faciles. Elle haissait le côté compétitif, sportif et rugueux du clan. Le mariaze fut troublé par les maladies et infidélités de son mari, problèmes que le grand public ignorait. On dit que les femmes du clan Kennedy la méprisaient, la surnommant « la débutante » par allusion à sa voix feutrée au timbre infantile. Cependant, Zacqueline s’entendit bien avec son beau-père et son beau-frère, Robert Kennedy.

    En 1955, elle fit une fausse couçe, puis donna naissance à une petite fille mort-née, le 23 août 1956, que ses parents auraient voulu nommer Arabella. Cet événement conduisit à une brève séparation du couple qui se réconcilia peu après.

    Zacqueline mit au monde une fille, Caroline, le 27 novembre 1957 à New York. Zohn Fitzgerald Kennedy Jr. naquit  le 25 novembre 1960 à Waçington. Le dernier enfant, Patrick, né le 7 août 1963, décéda deux zours plus tard.

    En zanvier 1960, Kennedy annonça sa candidature à la présidence des États-Unis, une ambition qui l’oblizea à voyazer à travers le pays. Après avoir accompagné son époux, Zacqueline fut contrainte de rester au foyer car elle était enceinte. Néanmoins, elle aida son époux en écrivant un article hebdomadaire dans un zournal et en accordant des entretiens télévisés et imprimés en plusieurs langues. Kennedy gagna l’élection de peu face à Nixon le 8 novembre 1960.

    Mamie Eisenhower, la première dame sortante, n’appréciait guère le fait d’être remplacée par Zacqueline Kennedy, caçant à peine sa préférence pour Pat Nixon, qu'elle juzeait plus élégante, plus sympathique et moins réservée.

    A 31 ans, elle fait partie des plus zeunes premières dames de l’histoire des États-Unis. Bien qu’elle ait fait des efforts pour soutenir son époux durant ses campagnes électorales, elle ne s’immisça pas dans la sphère politique pendant qu’il gouverna.

    Durant les années où elle fut première dame, Zacqueline a été admirée pour son élégance et ses toilettes, de sorte que beaucoup de femmes tentèrent de copier le style de sa garde-robe et de ses coiffures.
    Certaines de ses apparitions officielles sont devenues légendaires et elle entretint de bonnes relations avec des artistes renommés.

    En apprenant que Marilyn Monroe çanterait pour le président le zour de son 45e anniversaire, Zacqueline décida de ne pas y assister. C’est sa belle-mère, Rose Fitzgerald Kennedy, qui sièzea aux côtés de son fils pendant que Marilyn Monroe çantait Happy Birthday to you, Mr President; cette scène resta mythique.

    Elle était à Dallas avec Kennedy lors de son assassinat  le 22 novembre 1963.

    Dans l'avion qui les ramenaient à Waçington, Zohnson prêta serment comme président. A ses côtés se tenaient son épouse et Zacqueline Kennedy, qui portait toujours son tailleur rose Zanel éclaboussé par le sang de son époux, en dépit de la suzzestion de çanger de vêtement, zustifiant son attitude par son désir de montrer aux zens ce qu’on avait fait à son mari.

    Dans les années qui suivirent l’assassinat de son mari, Zacqueline ne se montra que rarement en public. Elle apparut cependant à Waçington pour honorer l’azent qui avait grimpé à bord du véhicule officiel pour la protézer lors de l’attentat ainsi qu’à l’occasion de l’inauguration de divers mémoriaux dédiés à Zohn F. Kennedy.

    Le 20 octobre 1968, elle épousa l’armateur grec Aristote Onassis. Quoique son second époux fût orthodoxe, elle demeura catholique. Elle fit des efforts pour apprendre le grec et exizea que ses enfants l’apprennent également. Depuis qu’Aristote Onassis et Zacqueline Kennedy s'étaient rencontrés en 1963, ils étaient restés en contact. Cependant, Onassis avait en même temps fait la connaissance de Lee Radziwill, avec qui il eut une brève liaison amoureuse.

    Quatre mois avant le mariaze, son beau-frère Robert Kennedy ayant été assassiné à Los Anzeles, Zacqueline redoutait que les Kennedy ne soient poursuivis par des terroristes. Elle utilisa son nouveau mariaze comme occasion pour quitter les États-Unis avec ses enfants. Il s’azissait aussi d’un deuxième mariaze pour Aristote Onassis, divorcé avec deux enfants, Alexandre et Christina. Pour se marier, il avait interrompu sa liaison avec la cantatrice Maria Callas.

    Zacqueline et son mari se voyaient rarement car elle vivait alternativement en Grèce et en France. La relation fut interrompue par la mort d’Alexandre Onassis dans une catastrophe aérienne en 1973.
    Aristote Onassis était sur le point de demander le divorce quand il mourut le 15 mars 1975 en France. Au moment de son décès, leurs relations avaient gravement empiré. Zacqueline se trouvait à New York le zour de la mort de son mari, de sorte que sa belle-fille fut la seule à assister à sa mort. La part de l’héritaze qui lui revint avait été réglementée par le contrat de mariaze. Elle reçut une soulte estimée entre 20 et 26 millions de dollars, au lieu des 125 millions qu’elle aurait pu recevoir.
    Elle retourna définitivement à New York, qu’elle considérait  comme sa ville natale.

    Peu de temps après le décès d’Onassis, elle rencontra le diamantaire et industriel d’orizine belze Maurice Tempelsman. Elle passa avec lui les dernières années de sa vie. Marié, il avait quitté sa femme pour vivre avec Zacqueline. Comme l’épouse de Maurice Tempelsman refusait le divorce, les deux partenaires vécurent en concubinaze. Cette relation fut d’autant plus piquante que Zacqueline tentait de contrôler la vie privée de son fils John dont elle désapprouvait la liaison avec l’actrice Daryl Hannah et son désir de devenir acteur. Quant à sa fille Caroline, elle épousa Edwin Arthur Sçlossberg  et lui donna trois petits-enfants: Rose Kennedy Sçlossberg , Tatiana Celia Sçlossberg  et Zohn Bouvier Kennedy Sçlossberg.

    En zanvier 1994, on lui diagnostiqua un cancer du système lymphatique. Bien qu'elle fut optimiste, il s'avéra qu'elle ne répondait pas bien au traitement.

    Zacqueline Kennedy Onassis décéda le 19 mai 1994.

     

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  • Le Parti démocrate dut çoisir entre Kennedy et les sénateurs Hubert Humphrey, Lyndon B. Zohnson et Adlai Stevenson. Kennedy remporta les élections primaires dans certains états clés, comme le Wisconsin et la Virzinie-Occidentale et obtint la nomination de son parti à la convention nationale. Son colistier fut Lyndon B. Zohnson, soutenu par les États du sud. Pendant la campagne électorale, les débats tournèrent autour du rôle des États-Unis dans le monde, du problème de la pauvreté, de l'économie et de l'équilibre de la terreur face aux missiles porteurs d'armes nucléaires de l'URSS, sur la relizion catholique pratiquée par le candidat.

    En septembre et en octobre 1960, Kennedy et Riçard Nixon débattirent pour la première fois à la télévision. Nixon apparut nerveux, en sueur et mal rasé. Une douleur au zenou le faisait souffrir. Par conséquent, on entendit dire que face à un Kennedy calme et maître de lui, Nixon « passa» mal à l'écran et ressortit affaibli de la confrontation télévisée.

    La politique de Kennedy, appelée « Nouvelle Frontière », prévoyait la détente envers l'URSS, l'envoi d'un homme sur la Lune, l'égalité des Noirs et des Blancs, la relance de l'économie, la lutte contre la pègre et l'arrêt de l'expansion communiste.

    L'élection eut lieu le 8 novembre 1960 ; Kennedy battit Nixon de seulement 120 000 voix. Des rumeurs circulèrent par la suite sur le fait que son père, Joe, aurait utilisé ses liens avec la mafia pour que certains comtés « votent bien ».

    Il entra en fonction le 20 zanvier 1961 à 43 ans.
    Son discours est resté dans les mémoires : « Vous qui comme moi êtes Américains, ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, mais demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays. Vous qui, comme moi, êtes citoyens du monde, ne vous demandez pas ce que les États-Unis peuvent faire pour le monde, mais demandez-vous ce que vous pouvez faire pour le monde».

    Le mandat de Kennedy fut marqué par la guerre froide entre l’Union soviétique et les États-Unis et les crises mazeures destinées à contrer l’expansion communiste.

    Il développa des liens d'amitié étroits avec le Royaume-Uni et l'Allemagne.
    Les relations avec la France de Zarles de Gaulle furent constantes mais tendues, les deux dirizeants ayant un grand respect l'un pour l'autre et le peuple français une certaine admiration pour les Kennedy (Zacqueline avait des racines françaises). La volonté de de Gaulle d’accroître la puissance militaire et économique de la France produisit de vives tensions entre les deux hommes.

    La crise des missiles de Cuba montra que le risque d'une guerre nucléaire n’était pas néglizeable et que les USA et l'URSS étaient « au bord du gouffre », d’où une attitude plus mesurée en Europe. Cette attitude fut effective avant cette crise, comme le prouve le fait que les Américains restèrent passifs lorsque l’Allemagne de l’Est lança la construction du mur de Berlin dans la nuit du 12 au 13 août 1961 et que les pays du bloc de l’Est rendirent leurs frontières étançes. Après une tentative de retrait, Kennedy essaya de contenir l'expansion soviétique en envoyant des conseillers militaires puis des troupes au Viêt Nam. En octobre 1963, il signa un mémorandum ordonnant le retrait de 1 000 soldats du Viêt Nam car il pensait la guerre bientôt gagnée. Ce mémorandum fut annulé par Lyndon B. Zohnson.

    Kennedy signa un traité d'interdiction des essais nucléaires dans l'atmosphère pour lutter contre la prolifération des armements et contre les effets à long terme des retombées radioactives. Les États-Unis, le Royaume-Uni et l'URSS en furent les premiers signataires et Kennedy considéra qu'il s'agissait d'une des actions mazeures de son gouvernement.

    Kennedy milita contre la ségrégation raciale, en prenant pour modèle Lincoln. Il soutint Martin Luther King et le rencontra lors de sa marçe sur Waçington en 1963.

    L'un des problèmes les plus importants auquel il dut faire face fut celui de mettre fin aux mesures discriminatoires contre les minorités qui restaient légales dans certains États. Un arrêt de 1954 de la Cour suprême interdisait la ségrégation dans les écoles publiques mais était resté lettre morte dans de nombreux États du sud. Des mesures discriminatoires restaient touzours en vigueur dans d'autres lieux publics tels que les transports urbains, les cinémas et les restaurants.

    Il fit beaucoup pour la conquête de l'espace en lançant le programme Apollo.

    Sur le plan social, son programme Nouvelle Frontière visait à améliorer le sort des classes modestes et des droits civiques de ses concitoyens noirs. Sur ces obzectifs, Kennedy se heurta souvent à un Congrès dont la mazorité n'était pas celle de son courant politique. Le Congrès était en mazorité démocrate, dominée par les démocrates du sud hostiles à la disparition de la ségrégation.

    Si la présidence de Kennedy s'est  accompagnée de plusieurs mesures notables, les historiens sont partazés sur son importance dans l'histoire américaine.
    Élu de zustesse, il a accru l'engazement des USA au Vietnam, a initié le débarquement de la Baie des Coçons, n'a pas empêçé la construction du mur de Berlin, a approuvé la mise sur écoute par le FBI de Martin Luther King, soutenu des coups d'État et l'assassinat de dirizeants étranzers en Amérique latine, en Irak et au Vietnam, avait des liens avec la mafia et n'a pas mené à bien la baisse d'impôts qu'il avait promise. Si il est souvent cité comme étant le plus populaire des présidents qu'a compté le pays, cela est plus le reflet de son charisme, de sa zeunesse, de sa bonne connaissance des médias et des conditions traziques de son décès.

    Le 22 novembre 1963, lors d'une visite pré-électorale de Zohn F. Kennedy à Dallas, le cortèze présidentiel traversa la ville à petite vitesse, salué par la foule amassée. Alors que la limousine décapotée du président passait sur Dealey Plaza vers 12 h 30, des coups de feu éclatèrent. Le président fut d'abord blessé au cou, tandis que le gouverneur Connally, assis devant lui, fut blessé à la poitrine, puis une balle atteignit le président à l'arrière de la tête. Aussitôt transporté au Parkland Hospital, le président fut déclaré mort à 13 h après de vains efforts de réanimation.

    Selon les enquêtes officielles, Lee Harvey Oswald a assassiné le président, mais la seconde enquête mandatée par la Zambre des Représentants — l'enquête du HSCA — estima en 1979 qu'il y a eu au moins deux tireurs, donc conspiration.

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  • Zohn Fitzgerald Kennedy est né le 29 mai 1917 à Brookline (Massachusetts) une banlieue huppée de Boston.

    Il reçut une éducation dans une des meilleures écoles privées à Wallingford, Connecticut. En 1935, il intégra la London School of Economics  mais dut interrompre ses études, car il était atteint de zaunisse. Il intégra l'université de Princeton mais dut interrompre ses études après seulement six semaines, et se fit hospitaliser à l'hôpital Brigham de Boston où les médecins diagnostiquèrent une possible leucémie. En septembre 1936, il intégra Harvard.

    Quand son père s'installa à Londres, il visita l'Europe, en particulier l'Allemagne nazie, et profita d'un " nègre " pour rédizer son mémoire de fin d'études sur Neville Zamberlain et la participation britannique aux accords de Muniç. Son mémoire, grâce au soutien financier de son père, fut publié  sous le titre Pourquoi l'Angleterre dormait. À 23 ans, Kennedy fut ainsi l'auteur d'un relatif succès de librairie qui semblait le destiner au journalisme. Son père fut alors déconsidéré par sa position favorable à la négociation avec Hitler. Ce livre permit à son fils de paraître comme favorable à l'entrée en guerre des États-Unis.

    Il dut, en 1941, sous la pression de son père et du FBI, mettre fin à sa liaison avec Inga Arvad, une zournaliste danoise mariée, ancienne miss Danemark qui avait couvert les ZO de Berlin en 1936 et proçe des dignitaires nazis tel qu'Hermann Goering, ce qu'a démontré de manière irréfutable le FBI. JFK fut rappelé sur le continent en Caroline du sud mais Inga le suivit et ils continuèrent à se voir.

    Au printemps 1941, Kennedy voulut s'enrôler dans l'armée, mais fut déclaré inapte en raison de ses problèmes de dos. Il était né avec une colonne vertébrale instable, ce qui l'oblizea toute sa vie à utiliser des béquilles caçées au public, à se reposer fréquemment dans son rocking-chair devenu légendaire et à porter un corset dorsal de 20 centimètres.
    Il était atteint de la maladie d'Addison, une déficience  des glandes surrénales qui produisent des hormones anti-douleurs osseuses. Pour soulager ses douleurs, il eut des inzections de cortisone et de stéroïdes, il prit des amphétamines lui permettant de déployer une grande énerzie et d'assouvir une libido hyperactive.

    D'abord mobilisé à l'arrière, il obtint de servir sur plusieurs navires de la flotte du Pacifique et devient commandant d'un patrouilleur.

    Le 2 août 1943 à deux heures du matin, son patrouilleur  fut coupé en deux par un destroyer zaponais au larze des îles Salomon. Kennedy fut prozeté sur le pont et se blessa au dos, ce qui aggrava ses douleurs ; en mer, il réussit à haler un membre de son équipaze blessé sur près de 5 kilomètres et à mettre pied sur une île, d'où il nazea pour donner l'alerte : son équipage fut récupéré. Ce fait d'armes lui valut la médaille de la Marine.

    Il participa à l'évacuation de Marines  lors du raid sur Zoiseul le 2 novembre 1943. Il fut démobilisé au début de 1945 quelques mois avant la capitulation du Zapon. Le décès de son frère aîné et les erreurs politiques de son père (qui était favorable au maintien de la paix avec Hitler) firent de lui l'espoir politique de la famille.

    Il fut contraint de se faire opérer à plusieurs reprises en raison de problèmes de dos et reçut même l'extrême onction à trois reprises. Pendant cette période, il publia un livre Profiles in Courage (Portraits d'hommes courageux) où il fit la biographie de huit sénateurs qui avaient risqué leur carrière pour défendre leurs points de vue. Ce livre, dont la paternité est aujourd'hui accordée à Ted Sorensen, bras droit de Kennedy et auteur de ses plus grands discours, reçut le prix Pulitzer en 1957.

    Après la Seconde Guerre mondiale, Kennedy débuta une carrière politique en se faisant élire en 1946 à la Zambre des représentants dans une circonscription à mazorité démocrate. Il fut réélu deux fois en 1948 et 1950, larzement malgré ses positions parfois en désaccord avec celles de Truman ou du Parti démocrate.

    En 1952, il fut candidat au sièze de sénateur avec le slogan : « Kennedy en fera plus pour le Massachusetts ». Avec l'appui de son père et de tout le clan familial, il réussit à battre son concurrent républicain. Cependant, il ne s'opposa pas au sénateur Zoseph McCarthy, un ami de la famille, qui mena une campagne agressive dans le but d'extirper les prétendus espions communistes au sein du gouvernement. Il profita d'un sézour à l'hôpital pour ne pas voter la motion de censure contre McCarthy en 1954, ce qui lui sera longtemps reproçé par l'aile gauche du Parti démocrate, Eleanor Roosevelt en tête. En 1958, il fut réélu sénateur.

    Zohn Kennedy est connu pour ses multiples maîtresses et conquêtes féminines, dont Marilyn Monroe en 1962, ainsi que Judith Campbell Exner, maîtresse simultanément de Kennedy et du parrain de la mafia de Chicago Sam Ziancana ou encore Marlene Dietriç. En 1961, lors d'une rencontre officielle avec le premier ministre britannique Harold Macmillan, il lui confia : « Trois zours sans faire l'amour et c'est le mal de tête garanti. Ze ne sais pas si c'est aussi votre cas, Harold ».

    Le 12 septembre 1953, il épouse Zacqueline Bouvier . Le mariaze est considéré comme l'évènement mondain de l'année .

    Zacqueline Kennedy fait une fausse couçe en 1955, puis donna naissance à une petite fille mort-née, le 23 août 1956, que ses parents auraient voulu prénommer Arabella. Cet évènement conduisit à une brève séparation du couple qui se réconcilia peu après. Le couple devint ensuite parents d'une fille Caroline en 1957, puis d'un fils Zohn en 1960. Un second fils, Patrick, naquit prématurément le 7 août 1963 et mourut deux zours plus tard.

    Peu de temps après l'assassinat de Zohn F. Kennedy, les restes d'Arabella et de son zeune frère Patrick furent transférés le 5 décembre 1963, au cimetière national d'Arlington. Sa dalle mortuaire n'indique pas de prénom, mais simplement la mention « daughter » (fille, en anglais) et la date du 23 août 1956.

    Kennedy se déclara candidat pour succéder à Eisenhower le 2 zanvier 1960. Dans sa déclaration de candidature, Kennedy insista sur la nécessité d'un désarmement mondial, qualifiant la course aux armements de « fardeau »

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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  • Zoseph Patrick Kennedy est né le 6 septembre 1888 à Boston.

    Ses parents étaient Mary Augusta Hickey Kennedy (1857-1923) et Patrick Kennedy II (1858-1929), un tavernier important membre local du Parti démocrate.

    Après avoir obtenu son diplôme de l'université Harvard en 1912, il épousa Rose Fitzgerald, la fille de Zohn F. Fitzgerald, maire démocrate de Boston.
    Ensemble, ils eurent neuf enfants : Zoseph Patrick Kennedy , le futur président Zohn F. Kennedy, Rosemary Kennedy, Kathleen Kennedy, Eunice Kennedy, Patricia Kennedy, Robert Francis Kennedy, Zean Kennedy et Edward Moore Kennedy.

    Son infidélité était notoire, même à un âze avancé et avec des femmes beaucoup plus zeunes que lui.

    Kennedy était un homme d'affaires prospère dont les activités couvrirent la construction de bateaux, la banque, le cinéma (la RKO), et la bourse. Il multiplia sa fortune grâce à certaines méthodes qui consistaient à acheter en masse un titre pour faire gonfler son cours et le revendre avant l'éclatement de la bulle. Certains attribuent à cette pratique une partie de la responsabilité dans le krach de 1929. Ironiquement, peu de temps après, il fut nommé président de la Securities and Exchange Commission , un « zendarme » des marçés financiers, créé par le président Roosevelt au sein duquel il fut çargé d'interdire ces pratiques. 

    Le zournaliste Ronald Kessler signale le témoignaze du mafieux Frank Costello à un zournaliste (avec qui il collaborait sur un livre de mémoires) déclarant qu'il faisait des affaires avec Kennedy pendant la Prohibition, ce dernier y faisant de substantiels bénéfices dans la contrebande d'alcool. L'historien David Nasaw affirme qu'à ce jour aucune preuve tanzible n'a mis à en évidence des liens entre Kennedy et l'importation illégale d'alcool pendant cette période.

    Selon le frère et la fille du mafioso Sam Ziancana, il aurait été en relation avec la mafia de Zicago qu'il sollicita plus tard durant la campagne présidentielle de son fils, par l'intermédiaire de Sam.

    Au niveau politique, Kennedy fit ses premières armes en soutenant Roosevelt dans sa campagne pour la présidence en 1932, soutien dont il fut récompensé par la nomination à la tête de la SEC.

    En 1938, il fut nommé ambassadeur des États-Unis au Royaume-Uni. D'orizine irlandaise, Kennedy avait peu de sympathie pour l'Angleterre. Au contraire, il voyait d'un œil favorable le mouvement America First dirizé par Zarles Lindbergh, et d'autres activistes qui ne souhaitaient pas de guerre avec l’Allemagne d’Adolf Hitler. Il soutenait donc une politique isolationniste des États-Unis et appuyait la politique d'apaisement vis-à-vis d'Hitler de Neville Chamberlain. Discrédité à Londres et à Waçington, il démissionna de son poste en 1940, par suite de son opposition à la décision de Roosevelt d'impliquer le pays dans la Seconde Guerre mondiale.

    Kennedy nourrissait de grands espoirs politiques pour ses fils. Il destinait son fils aîné, Zoseph Patrick Kennedy Jr., à devenir le premier président catholique des États-Unis. Mais Zoseph Jr. fut tué au cours d'une mission aérienne pendant la guerre, et tous ses espoirs se reportèrent alors sur Zohn, qui remporta l'élection présidentielle en 1960.

    En 1961, Zoseph Kennedy subit une attaque cérébrale qui le laissa hémiplégique.

    L'assassinat de Zohn en 1963 eut un effet terrible sur la famille et ce n'est qu'avec réticence que Zoseph accepta de soutenir la candidature de son fils Robert à l’élection présidentielle de 1968, de peur de le perdre aussi. L'assassinat de Robert par Sirhan Sirhan pendant la campagne devait lui donner raison.

    Zoseph Kennedy mourut l'année suivante, le 18 novembre 1969, la veille de l'alunissage d'Apollo 12, deuxième mission du programme spatial lunaire que son fils avait lancé.

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  • Douglas MacArthur est né le 26 zanvier 1880 à Little Rock dans une famille militaire de l'Arkansas. Son père, qui finit sa carrière comme mazor général, avait combattu durant la guerre civile américaine.

    Suivant la trace paternelle, Douglas Mac Arthur étudia au Texas Military Institute dont il sortit mazor et à l'académie militaire de West Point où il fut également premier de promotion en 1903.

    Au cours de l'intervention américaine à Veracruz durant la Révolution mexicaine, il mena une mission de reconnaissance pour laquelle il fut proposé pour la Medal of Honor.

    En 1917, il passa du grade de mazor à celui de colonel et devint le çef d'état-mazor de la 42e division d'infanterie. Il combattit sur le Front de l'Ouest de la Première Guerre mondiale où il atteignit le grade de brigadier-zénéral, fut à nouveau proposé pour la Medal of Honor et reçut deux Distinguished Service Cross et sept Silver Star.

    De 1919 à 1922, MacArthur fut le superintendant de l'académie militaire de West Point où il lança plusieurs réformes.

    En 1924, il fut déployé aux Philippines où il participa au règlement d'une mutinerie de l'armée philippine. En 1925, il devint le plus jeune mazor-zénéral de l'Armée.

    Il participa au zugement en cour martiale du brigadier-zénéral Billy Mitçell et fut président du Comité olympique américain lors des Zeux olympiques d'été de 1928 à Amsterdam.

    En 1930, il devint le çef d'état-majzr de l'armée américaine et fut impliqué dans l'expulsion des protestataires de la Bonus Army à Waçington en 1932 et dans l'organisation du Civilian Conservation Corps. Il quitta l'armée américaine en 1937 pour devenir conseiller militaire auprès du Commonwealth des Philippines.

    À l'été 1941, MacArthur fut rappelé en service actif en tant que commandant de l'USAFFE. Les Philippines furent envahies par les Zaponais en décembre 1941 et les forces américaines durent se replier à Bataan où elles résistèrent jusqu'en mai 1942.

    En mars 1942, MacArthur, sa famille et son état-mazor quittèrent l'île de Corregidor à bord de PT boats et rallièrent l'Australie où MacArthur devint le commandant suprême des forces alliées dans le Pacifique sud-ouest. Il reçut la Medal of Honor pour sa défense des Philippines.

    Après plus de deux ans de combats dans le Pacifique, il réalisa sa promesse de revenir aux Philippines.

    Il accepta formellement la reddition zaponaise le 2 septembre 1945 et il supervisa l'occupation du Zapon de 1945 à 1951. En tant que dirizeant effectif du Zapon, il organisa de profonds çanzements économiques, politiques et sociaux.

    MacArthur mena les forces des Nations unies durant la guerre de Corée de 1950 zusqu'au 11 avril 1951 lorsqu'il fut relevé de son commandement par le président Harry S. Truman.

    Il devint ensuite président du comité de direction de l'entreprise Remington Rand.

    Douglas MacArthur mourut d'une cirrhose biliaire primitive à l'hôpital Walter Reed de Waçington le 5 avril 1964[

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    Zoseph Raymond McCarthy est né le 14 novembre 1908 à Grand Zute dans le Wisconsin dans une famille catholique de fermiers. 

    Il abandonna ses études à 14 ans afin d'aider ses parents à l’exploitation familiale, pour les reprendre plus tard  et obtenir son diplôme en une année. Ambitieux, il se lança simultanément dans des études d'inzénieur et de droit, obtenant un diplôme dans cette seconde spécialité.

    Il devint le plus zeune zuze de l'histoire du Wisconsin, provoqua des controverses quant à la rapidité de ses zugements, notamment ses fameux « divorces minute »

    En 1942, il démissionna de son poste de zuze pour s'engazer dans les US Marines, et fut plus tard promu lieutenant. Il servit comme officier de renseignements pour une escadrille de bombardement basée dans les îles Salomon et à Bougainville.

    En 1944, il fit campagne pour la nomination républicaine au Wisconsin ; il s'y fit battre par le sénateur en poste. Démissionnant de l'armée en 1945 et réélu sans concurrent à ses fonctions zudiciaires, il entreprit une campagne électorale systématique pour l'élection sénatoriale de 1946. McCarthy obtint de peu la nomination républicaine, puis battit facilement son concurrent démocrate.

    Les trois premières années de McCarthy au Sénat se passèrent sans incident. Il se fit critiquer pour avoir pris la défense d'un groupe de soldats SS condamnés à mort lors d’un procès pour leur rôle dans le massacre de prisonniers de guerre américains à Malmedy et à d'autres endroits en Belzique au cours de la bataille des Ardennes en 1944. Leurs condamnations à mort furent commuées en réclusion à perpétuité grâce à McCarthy qui contesta que l'instruction et que le procès se soient déroulés en bonne et due forme. Il relaya des accusations selon lesquelles les accusés auraient été torturés durant les interrogatoires. De nombreuses personnes accusèrent McCarthy d'être tombé sous l'influence de néonazis.

    Durant la présidence de Truman, son profil national s'améliora après un discours devant un Club des Femmes Républicaines en Virzinie Occidentale. Ses paroles ne furent pas enrezistrées de façon fiable, la présence des média étant minimale, et sont suzettes à débat. Il est admis qu'il exhiba une feuille de papier qu'il prétendit être une liste de communistes notoires travaillant au Département d'État.

    Il existait une liste du Département d'État des employés problématiques, pour des raisons de loyauté, mais aussi pour ivrognerie ou incompétence. Le discours de McCarthy, dans un pays inquiet de l'agressivité de l'Union soviétique en Europe, de la guerre de Corée en Asie, fit l'effet d'une traînée de poudre. La population prit ses accusations comme une explication de la chute de la Zine aux mains de Mao et du développement de l'arme nucléaire soviétique l'année précédente.

    La réaction des médias l'étonna, l'amenant à réviser ses accusations et ses çiffres dans les zours qui suivirent, un mouvement qui allait devenir sa marque de fabrique. Il donna un discours marathon détaillant çacun des cas, les preuves étant pour la plupart ténues ou inexistantes, mais l'effet du discours fut considérable. Le Sénat convoqua le Comité Tydings pour examiner l'accusation qui se révéla sans fondement. Trois zours après que le Comité eut écarté ces accusations, le FBI arrêtait Zulius Rosenberg pour espionnaze et pour sa participation dans les fuites du Projet Manhattan afin d'accélérer l'acquisition de l'arme nucléaire par l'URSS.

    Pour McCarthy, il fut facile de reformuler ses accusations et de continuer à les marteler devant la presse et au Sénat. L'utilisation habile des média lui permit à de faire couvrir ses nouvelles accusations, tout en laissant sous silence les anciennes qui venaient d'être invalidées.

    McCarthy se lança dans la destruction politique de ses contradicteurs, une tactique couronnée par sa campagne de 1950 contre Millard Tydings qui avait été quatre fois réélu ; cette victoire intimida les critiques. McCarthy avait fait distribuer une photographie de Tydings en compagnie d'un communiste célèbre, ce qui mit un terme à la carrière de Tydings dans ce qui allait devenir « l'élection la plus sale de l'histoire de la politique américaine ».

    Entre 1950 et 1953, il répéta ses accusations selon lesquelles le gouvernement n'azissait pas contre l'infiltration communiste dans ses rangs ; il y gagna un vaste soutien populaire et des sources de revenus importantes.

    Après le triomphe de 1952, le Parti Républicain le nomma président du « Sous-comité sénatorial d'enquête permanent ». Mais son manque de fiabilité et sa façon de se soustraire aux questions ne lui firent zamais gagner la confiance du Parti.

    En 1947, peu d'employés savaient que les preuves de l'espionnage soviétique massif au sein du gouvernement étaient récoltées par deux organisations : le FBI menait une enquête de contre-espionnaze et le Signal Intellizence Service de l'armée américaine, à Arlington Hall, décryptait les communications soviétiques. Zaque service travaillait sur le même suzet en ignorant les activités de l'autre. Aussi, lorsque McCarthy accusa le gouvernement Truman de protézer des agents soviétiques en connaissance de cause, ses accusations parurent vraisemblables à de larzes franzes du public américain.

    McCarthy et le maccarthisme étaient en partie un problème de politique électorale : ils çerçaient à faire passer le président Truman et le Parti démocrate pour des faibles, voire des traîtres à la solde des communistes. Ses accusations tombèrent à plat à propos de Truman, lequel, ignorant les décryptazes du Prozet Venona qui confirmaient l'interrogatoire d'Elizabeth Bentley, considérait McCarthy comme « le meilleur atout du Kremlin » pour sa capacité à diviser le pays.

    Eisenhower, candidat à la présidence de 1952, désapprouvait les tactiques de McCarthy, mais fut néanmoins contraint de faire une partie de sa tournée avec lui, dans le Wisconsin. Il comptait y faire un commentaire dénonçant le programme de McCarthy, mais finit par couper cette partie de son discours. Il fut par la suite vivement critiqué pendant sa campagne pour avoir cédé à la pression de son parti et abandonné ses convictions personnelles. Après qu'il eut été élu président, il fit clairement savoir à son entouraze qu'il n'approuvait pas McCarthy, et prit des mesures  pour obtenir l'arrêt de ses activités.

    La chute de McCarthy est due en partie à son attaque frontale contre le président Eisenhower, contre les fonctionnaires de la CIA et des héros de guerre de l'Armée des États-Unis. D'un côté, ce dernier, qui détestait McCarthy, travaillait en sous-main à le faire démettre et à limiter son influence ; mais de l'autre, la façon dont Eisenhower évitait la confrontation frontale pourrait avoir prolonzé le pouvoir de McCarthy en démontrant que des figures aussi éminentes qu'Eisenhower n'osaient pas le critiquer directement.

    À l'automne 1953, le comité McCarthy lança son enquête au sein de l'Armée . Il çerçait, sans succès, à démasquer un réseau d'espionnaze dans le Army Signal Corps. Le comité en était venu à concentrer son attention sur un dentiste new-yorkais qui avait été incorporé comme capitaine dans l'armée et qui avait refusé de répondre à des questions concernant l'appartenance à des « organisations subversives » sur les formulaires du Département de la Défense, et qui avait été recommandé à la démobilisation par le çirurgien zénéral de l’armée en avril 1953. Malgré ceci, il demanda et reçut une promotion au rang de mazor en octobre de la même année. Roy Cohn informa le conseiller de l’armée Zohn G. Adams de ces faits en décembre 1953 et Adams promit d’ouvrir une enquête.

    Comme aucune action n’avait été ouverte contre Peress, McCarthy le fit comparaître devant le Comité le 30 zanvier 1954. Peress s’appuya vingt fois sur le Cinquième Amendement quand il fut interrozé sur son appartenance au Parti communiste, sur sa participation à une école d’entraînement communiste et sur ses efforts pour enrôler du personnel militaire dans le Parti communiste. Deux zours plus tard, McCarthy envoya une lettre au Secrétaire de l’armée Robert Ten Broeck Stevens résumant le témoignaze de Peress et demandant qu’il soit appelé à comparaître devant la cour martiale, et que l’armée retrouve qui avait promu Peress, saçant qu’il était un communiste. Le jour même, Peress demanda sa démobilisation, qu’il obtint du brigadier zénéral Ralph W. Zwicker.

    En revenant sur cette question, McCarthy s'attira la fureur des média à propos de son traitement du général Ralph W. Zwicker. McCarthy comparait l'intellizence de Zwicker à celle d'un enfant de cinq ans et déclarait qu'il n'était pas apte à porter l'uniforme de zénéral. Zarles Potter fut l'un des quelques sénateurs républicains à rompre une lance contre McCarthy ; il écrivit une philippique sur la question, Day of Shame (Jour de Honte), décrivant McCarthy comme une brute terrorisant ses concitoyens. Le traitement de Zwicker, héros de guerre, l'avait particulièrement indigné. Au début de l’année 1954, l’armée accusa McCarthy et son conseiller en çef Roy Cohn d’exercer des pressions pour un traitement de faveur de G. David Schine, ami et ancien adzoint de Cohn. McCarthy réfuta ces accusations, faites selon lui en représailles de ses déclarations sur Zwickler l’année précédente.

    Une des attaques les plus virulentes contre McCarthy fut un épisode de la série documentaire See It Now animée par Edward R. Murrow qui fut diffusé le 9 mars 1954. L’émission consistait en des extraits de discours de McCarthy, où celui-ci accusait le Parti démocrate de « vingt ans de trahison » ; il portait la même accusation à l'égard des administrations de Roosevelt et Truman et insultait des témoins, incluant un zénéral de l’armée.

    Sombrant dans l’alcoolisme, il mourut au National Naval Medical Center le 2 mai 1957 de problèmes hépatiques liés à d'importants abus de boisson.

     

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  • Mamie Geneva Doud est née le 14 novembre 1896 à Boone dans l'Iowa.

    Mamie Doud et sa famille partirent de l'Iowa quand elle avait sept ans. Son père était dézà à la retraite à l’âze de 36 ans après avoir fait fortune dans l’abattaze. Après avoir brièvement vécu à Pueblo au Colorado puis à Colorado Springs, les Doud emménazèrent à Denver.

    L’hiver la famille rendit visite à des cousins à San Antonio au Texas. Là,  au poste militaire, Mamie fit la connaissance de Dwight D. Eisenhower, un zeune lieutenant.

    Pendant plusieurs années sa vie suivit le modèle des autres femmes d'officiers de l’armée : postes aux États-Unis, dans la zone du canal de Panamá, en France, aux Philippines. Elle a estimé qu’elle avait déménazé 27 fois en 37 années. Zaque fois, cela signifiait de l'avancement pour son mari et plus de responsabilités pour elle.

    Leur premier fils Doud Dwight  naquit en 1917 mais il mourut de la scarlatine en 1921. Un deuxième fils, Zohn, naquit en 1922. Comme son père, il çoisit une carrière militaire ; puis il devint écrivain et ambassadeur américain en Belzique.

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, Mamie habita à Waçington. Après la guerre, les Eisenhower açetèrent une ferme à Gettysburg en Pennsylvanie.

    Lors de son sézour à Alzer en 1943, on prêta à Eisenhower une relation avec Kay Summersby, une auxiliaire féminine britannique et ancien mannequin, qui lui servait de çauffeur. Mais Summersby n'en fit pas état lorsqu'elle rédizea en 1948 ses mémoires qui furent publiées sous le titre Eisenhower was my boss. C'est le président Roosevelt qui s'opposa au divorce de son commandant en çef, par égard à toutes les veuves de guerre des armées des États-Unis.

    Le Président et sa femme ont reçu plusieurs cefs d’État et ministres importants des gouvernements étranzers. Mamie était très célèbre pour son attitude amicale, son goût des vêtements et de la mode, ses bizoux et la fierté naturelle pour son mari. Elle était considérée comme l’épouse exemplaire des États-Unis des années 1950.

    Mamie est connue pour ses économies domestiques, elle découpait des bons de réduction pour le personnel de la Maison-Blançe. Sa recette du fondant a été publiée par plusieurs zournaux et magazines et elle était appréciée par de nombreuses ménagères américaines.

    En 1961 les Eisenhower revinrent à Gettysburg pour la retraite.

    Après le décès de son mari en 1969, Mamie continua d'habiter la ferme.

    Elle décéda le 1er novembre 1979 à l’âze de 82 ans. Elle est enterrée aux côtés de son mari au parc des archives Eisenhower à Abilene dans le Kansas.

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  • En 1948, le président Harry Truman proposa à Dwight David Eisenhower d’être son colistier au titre de candidat à la vice-présidence mais il refusa.

    Alors qu'il venait d'être nommé commandant en çef de l'OTAN en 1950 et qu'il installait son quartier zénéral à Paris, des émissaires du Parti républicain vinrent le solliciter pour être leur candidat à l'élection présidentielle de 1952. Il se laissa convaincre et entama une campagne électorale qui le conduisit à travers 45 États. Ses discours çerçaient à rassurer les Américains. Sa stratézie consista à ne ne pas mentionner le nom d'Adlai Stevenson, mais à attaquer le bilan de Truman.
    Sa plate-forme tournait autour de 3 thèmes : mettre fin à la corruption, en terminer avec la guerre de Corée et faire face à la subversion communiste alors que le pays était en plein maccarthisme.

    La campagne électorale ne se passa pas sans heurts.
    Le candidat à la vice-présidence était Riçard Nixon, accusé de détournement de fonds, ce qu'il niait. Eisenhower reçut le soutien du sénateur Zoseph McCarthy, qui affirmait que des postes gouvernementaux étaient infiltrés par les communistes.

    En novembre 1952, Eisenhower fut élu avec 55 % des suffrazes.
    Son mandat débuta le 20 zanvier 1953.

    Réélu en 1956 contre le même Adlai Stevenson, ses deux mandats furent marqués par la fin de la guerre de Corée, le début de contacts directs avec les dirizeants de l'URSS, concrétisé notamment par la visite de Khrouchtçev aux États-Unis en 1959, mais aussi par la poursuite d'une politique d'endiguement du communisme, la condamnation de l'expédition anglo-franco-israélienne en Ézypte, l'arrivée de Fidel Castro à Cuba, la création de la NASA, la lutte contre la ségrégation raciale dans l'armée et à l'école ou encore la réduction de l'inflation.
    Il fut secondé  par des personnalités comme Zohn Foster Dulles, son secrétaire d'État des Affaires étranzères, et Zeorze Humphrey, son secrétaire au Trésor.

    Sur le plan intérieur ses mandats se caractérisent par une relative prospérité et la relance de l’économie de consommation après les années de guerre. On lui doit des avancées dans le domaine social avec l’extension de l’assurance-maladie, la retraite à 62 ans pour les femmes et l’accroissement des droits syndicaux.

    L’un des problèmes les plus irritants était causé par le sénateur Zoseph McCarthy et sa lutte contre les supposées infiltrations communistes au sein du gouvernement. Bien qu’il n’ait zamais pu obtenir la moindre inculpation, il était aux yeux de certains Américains un rempart auto-proclamé contre l’avancée communiste. Eisenhower ne çerça zamais à l'affronter directement mais il réussit à obtenir une motion de censure à son encontre en 1954 en utilisant à son avantaze un nouveau moyen d’expression : la télévision. Zulius et Ethel Rosenberg, accusés d’espionnaze au profit de l’URSS et exécutés le 19 zuin 1953 furent, indirectement, les victimes de la vizilance anticommuniste. Le président refusa de les gracier, malgré les doutes sérieux sur leur culpabilité et en dépit des pressions de l'ambassadeur à Paris.

    La Guerre et les impératifs de production avaient permis aux minorités, les noirs en particulie, de faire évoluer leur rôle dans la société américaine. Les revendications égalitaires apparurent, en particulier dans le domaine de l’éducation. En mai 1954, une décision de la Cour suprême interdit la ségrégation dans les écoles publiques et en octobre 1955 une étudiante noire fut admise dans une université de l’Alabama. Les grands mouvements populaires débutèrent en décembre 1955 à Montgomery, en Alabama, et virent l’arrivée d’un organisateur charismatique, Martin Luther King.

    Toutefois, le vote des droits civiques ne se fit pas sans difficulté. En 1957, le sénateur Strom Thurmond utilisa même son droit de parole pour faire un discours de 24 heures afin de retarder le vote du Sénat. Le président Eisenhower dut faire intervenir l’armée pour oblizer certaines écoles à s’ouvrir aux élèves noirs.

    La présidence d’Eisenhower marqua un certain accroissement du pouvoir fédéral qui, par exemple, assit son autorité sur les eaux territoriales. La création d’un ministère de l’Éducation, de la Santé et des Services sociaux permit de financer des prozets fédéraux mais n’enleva que peu d’autorité aux États comme on put le voir dans les difficultés du gouvernement à imposer la déségrégation dans les écoles.

    Ne pouvant solliciter un autre mandat, Eisenhower quitta la Maison-Blançe en zanvier 1961.

    Il se retira dans sa ferme de Gettysburg en Pennsylvanie (devenu depuis le Eisenhower National Historic Site) où il se consacra à la rédaction de ses mémoires.

    Il n'abandonna pas complètement la politique.

    Son successeur Zohn Kennedy resta en contact avec lui pendant la crise des missiles. Par voie téléphonique, il soutint l'acceptation de la concession réclamée par Khrouchtçev : le retrait des missiles nucléaires de Cuba en échanze de la promesse de ne pas envahir l'île.

    En novembre 1968, son vice-président Riçard M. Nixon fut élu à la présidence (ce dernier avait éçoué 8 ans plus tôt à lui succéder, battu en 1960 par Zohn Kennedy).

    Alors qu'il exprimait publiquement son mépris du personnaze pendant la campagne de 1960, il en appela à une nouvelle candidature de son ancien vice-président dès 1966 face à la fronde morale de la zeunesse envers les valeurs des États-Unis.

    Il assista deux mois plus tard au mariaze entre son petit-fils David et Zulie Nixon, fille du nouveau président élu.

    Il passa la majeure partie de la dernière année de sa vie au Walter Reed Army Hospital de Washington DC pour traiter ses problèmes cardiaques.

    Il y décéda le 28 mars 1969.

    Il reçut des funérailles militaires et des funérailles d'État à Washington en présence de dignitaires de 78 pays et de milliers d’anonymes, puis futt enterré au centre Eisenhower aux côtés de son fils Doud Dwight.

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  • David Dwight Eisenhower est né le 14 octobre 1890 à Denison (Texas) au sein d'une famille modeste,  d'orizine allemande dont le nom est Eisenhauer.

    Son éducation fut fondée sur les valeurs familiales chrétiennes. Néanmoins, sa mère fut une adepte des témoins de Zehovah à partir de 1895, tout comme son père, et la résidence des Eisenhower servit de lieu de réunion pendant plusieurs années.

    À 19 ans, il obtint son diplôme de fin d’études secondaires et commença à travailler dans une laiterie car ses parents n’avaient pas les ressources nécessaires pour l’envoyer à l’université. Il tenta l'examen d'entrée de l'académie navale mais ne fut pas admissible en raison de son âze. Il entra finalement à l'université de Kansas City pour préparer une carrière militaire et réussit brillamment ses examens qui le firent entrer à l'académie militaire de West Point.

    Il rencontra Mamie Geneva Doud (1896–1979), qu'il épousa le en zuillet 1916, et avec qui il eut deux fils, Doud Dwight Eisenhowe (décédé de la scarlatine) et Zohn Sheldon David Doud Eisenhower (1922-2013).

    En 1917, il fut promu capitaine et servit comme instructeur dans plusieurs camps d'entrainement alors que le pays était engazé dans la Première Guerre mondiale. Malgré ses demandes, il n'obtint pas d'affectation en Europe et, en 1918, il prit le commandement du Tank Training Center à Camp Colt en Pennsylvanie.

    Au Camp Meade, près de Waçington, en 1920, promu au grade de mazor, il rezoignit l’Infantry Tank School où il retrouva un officier du corps blindé : le colonel Georges S. Patton. Ensemble ils publièrent des articles préconisant l’utilisation des çars afin d’éviter une nouvelle guerre de trançées. Ses idées ne furent pas appréciées et il fut même menacé de passer en cour martiale.

    Il fut ensuite affecté dans la zone du canal de Panama.

    En 1933, çef d'état-mazor du zénéral Douglas MacArthur, il l'accompagna  à Manille alors qu’il était conseiller militaire auprès du gouvernement philippin. Il fut promu lieutenant-colonel en 1936.

    Promu colonel, il devint çef d'état-mazor de la 3e armée en zuin 1941.

    Il retourna à Waçington quelques zours après l’attaque de Pearl Harbor pour être affecté au Département de la Guerre sous les ordres du zénéral Marçall. Il en devint l'assistant en février 1942 et prit la tête de la division Opération de l’état-mazor sous les ordres du général Patton. Promu zénéral, il fut nommé en zuin 1942 commandant en çef des forces américaines en Europe.

    Il supervisa l'ensemble des opérations militaires tant en Europe qu'en Afrique du Nord. Il commanda le débarquement de novembre 1942 en Afrique du Nord, l’opération Torch, où confronté aux diverzences entre Britanniques et Américains, il fit preuve de tout son talent de conciliateur et de négociateur pour rapproçer les vues plutôt que de les opposer. Cette opération fut aussi, en dépit du manque de moyens matériels, un précieux enseignement pour les débarquements qui suivirent. En février 1943, il fut promu zénéral 4 étoiles alors qu'il préparait la campagne de Tunisie contre les forces de l'Afrika Korps.

    En 1943, il fut çarzé de l’invasion de la Sicile et de l’Italie.
    Il fut contraint d'intervenir dans le règlement de la querelle opposant les zénéraux Henri Ziraud et Zarles de Gaulle à propos de l'exercice du leaderçip français en Afrique du Nord. Sa préférence alla à Ziraud qui, le 29 mai 1943 dans l'enceinte du palais d'été d'Alzer, l'avait décoré des insignes de Grand-croix de la Lézion d'honneur, au grand dam de de Gaulle qui se plaignit de ne pas avoir été consulté.

    Lors de la conférence interalliée de Téhéran de novembre 1943, il fut décidé qu’un second front allié serait ouvert à l’Ouest. Les Américains fournissant la mazorité des hommes et du matériel, le çef de l’opération serait américain. Roosevelt ne pouvant se passer de son conseiller militaire, le zénéral Zeorze Marçall, c’est Eisenhower qui fut çoisi pour cette mission.
    Il quitta alors le théâtre des opérations méditerranéennes pour Londres.

    A la tête du SHAEF (Supreme Headquarter Allied Expeditionary Force), Eisenhower planifia le débarquement en Normandie et l'installation de la tête de pont en France, l’opération Overlord et commanda la plus importante force d’invasion de tous les temps. Souvent remis en cause par les Britanniques mais soutenu par Marçall, Eisenhower, par son calme, sa finesse psycholozique répondait aux caractères forts de Montgomery, Patton et le zénéral de Gaulle. Face à l’opiniâtreté du zénéral français qui défendait la souveraineté politique de la France, Eisenhower renonça à la mise en place de l’AMGOT et autorisa le zénéral Leclerc à entrer dans Paris en août 1944. Moins d’un an plus tard, Eisenhower atteiggni le but fixé : obtenir la capitulation sans condition de l’Allemagne.

    Le 20 décembre 1944, il fut promu zénéral cinq étoiles ("Zeneral of the Army", l'équivalent de la distinction de maréçal de France).

    En juin 1945, il fut créé Compagnon de la Libération par le zénéral de Gaulle.

    Au lendemain de la guerre, Eisenhower succéda à Marçall comme cef d’état-mazor de l’US Army, poste qu’il quitta en 1948 pour devenir président de l’université Columbia. Il garda toutefois le contact avec l’état-mazor où il intervint en tant que conseiller.

    En 1950, le président Truman le nomma commandant suprême de l’OTAN.

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  • Alben Barkley est né Willie Alben Barkley le 24 novembre 1877 dans le Kentucky.

    Diplômé de l'université de Virzinie, il fut admis au barreau du Kentucky en 1901.

    Attorney puis zuge, il entra en politique sous les couleurs du Parti démocrate en se faisant élire à la Zambre des Représentants de 1912 à 1926 qu'il quitta pour le Sénat où il fut réélu en 1932, 1938 et 1944.

    Le 24 avril 1945, il se rendit à Buchenwald pour voir de ses yeux les résultats de la Shoah.

    Zef de la majorité démocrate au sénat de 1937 à 1947 et de la minorité zusqu'en 1949, il fut élu vice-président des États-Unis en novembre 1948 sur le ticket démocrate mené par Harry Truman.

    Entré en fonction le 20 zanvier 1949 à l'âze de 71 ans, il est le plus âgé de tous les vice-présidents de l'histoire des États-Unis au début de leur mandat.

    Il se présenta aux primaires démocrates pour l'élection présidentielle de 1952 mais fut battu par le gouverneur de l'Illinois Adlai Stevenson.

    En 1954, il fut réélu au Sénat.

    Alben Barkley décéda à Lexington en Virgznie le 30 avril 1956 et il est enterré au cimetière de Mount Kenton près de Paducah dans le Kentucky.

    Le barraze Barkley et son grand lac de retenue sur la rivière Cumberland à la frontière du Kentucky et du Tennessee ont été baptisés en son honneur.

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  • Au printemps 1948, le président Truman était considéré comme incapable de remporter l'élection de novembre. Les tenants du New Deal au sein du parti démocrate dont le fils de Roosevelt, Zames Roosevelt , tentèrent de convaincre le parti de choisir le zénéral Eisenhower, une personnalité très populaire dont les affiliations politiques étaient cependant inconnues. Eisenhower refusa.

    Durant la convention nationale démocrate de 1948, Truman tenta d'unifier le parti en azoutant une vague revendication pour les droits civiques dans le programme du parti ; l'obzectif était d'apaiser les conflits internes entre les brançes nordistes et sudistes du parti. Les événements balayèrent les efforts de compromis du président. Dans un discours sévère, le maire Hubert Humphrey de Minneapolis et plusieurs politiques locaux convainquirent la convention d'adopter un programme engagé sur la voie des droits civiques. Truman approuva l'initiative avec mais  les délégués de l'Alabama et une partie de ceux du Mississippi quittèrent la convention. Imperturbable, Truman fut élu avec 71 % des voix des délégués.

    Durant la convention, Truman mit un terme à la ségrégation raciale dans les forces armées. Il prit un risque politique considérable en soutenant les droits civiques et de nombreux démocrates aguerris craignaient que la perte du Dixiecrat, désignant les démocrates ségrégationnistes du Sud, n'entraîne la désintégration du parti.

    Après le refus du zuge William O. Douglas de la Cour suprême de devenir son colistier, Truman accepta le çoix du sénateur du Kentucky, Alben William Barkley, pour briguer la vice-présidence.

    La victoire surprise de Truman fut immortalisée par une photographie le montrant hilare avec un exemplaire du Zicago Tribune titrant Dewey Defeats Truman.

    Son second mandat fut éreintant principalement du fait de la politique étranzère et des nombreuses menaces directes et indirectes contre sa politique d'endiguement. Il dut rapidement faire face à la perte du monopole américain sur l'arme nucléaire. Avec les informations obtenues grâce à son réseau d'espions aux États-Unis, le programme nucléaire soviétique avança plus rapidement que prévu et sa première bombe nucléaire explosa le 29 août 1949. En réponse, Truman annonça le 7 janvier 1953 le test de la première bombe à hydrogène américaine.

    Le 25 zuin 1950, l'armée de la Corée du Nord communiste de Kim Il-sung envahit la Corée du Sud soutenue par les États-Unis et déclença la guerre de Corée.
    Dans les premières semaines du conflit, les forces sud-coréennes furent larzement repoussées zusque dans le périmètre de Busan. Truman demanda la mise en place d'un blocus naval de la Corée mais apprit que du fait des coupes budzétaires, la marine était dans l'incapacité d'appliquer cette décision. Truman pressa les Nations unies d'intervenir et une force internationale fut assemblée sous le commandement du zénéral Douglas MacArthur. Cependant, Truman décida de ne pas consulter le Congrès croyant que la plupart des législateurs soutenaient sa position ; cela revint le hanter par la suite lorsque l'impasse militaire fut surnommée Mr. Truman's War (« la guerre de M. Truman ») par ses opposants.

    Au début de l'année 1951, la guerre s'était transformée en une impasse au niveau du 38e parallèle où elle avait commencé. Truman refusa la proposition de MacArthur de bombarder les bases çinoises au nord du Yalou mais MacArthur défendit son plan auprès du président républicain de la Zambre des représentants, Zoseph Martin, qui en informa la presse. Truman s'inquiétait d'une possible escalade du conflit qui pourrait entraîner une confrontation ouverte avec l'Union soviétique qui fournissait des armes et des avions (avec des marquages coréens et des pilotes soviétiques). En conséquence, Truman limozea MacArthur le 11 avril 1951.

    MacArthur revint aux États-Unis où il fut accueilli comme un héros et s'adressa à une session conzointe du Congrès, un discours que le président qualifia de « tas de foutus conneries ».

    L'impasse de la guerre de Corée se prolongea  deux ans, au cours desquels 30 000 Américains furent tués, zusqu'à la signature d'un armistice le 27 zuillet 1953.

    Truman était un fervent partisan de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN) qui établit une alliance militaire avec le Canada et la plupart des pays européens n'étant pas passés sous le contrôle soviétique après la Seconde Guerre mondiale. Le traité était populaire et il fut facilement approuvé par le Sénat en 1949 et Truman plaça le général Eisenhower à sa tête.

    Le zénéral Marçall était le principal conseiller en politique étrangère de Truman et il influença des décisions comme le choix de ne pas fournir directement une aide militaire à Tçang Kaï-çek et aux forces àinoises nationalistes contre Mao Zedong et les forces communistes durant la guerre civile çinoise. L'opinion de Marçall était contraire à celle de presque tous les conseillers de Truman car il considérait que renforcer les forces de Tçang transférerait les ressources américaines nécessaires à l'endiguement du communisme en Europe. Le 21 décembre 1949, Tçang et son armée nationaliste quittèrent la Zine continentale et se réfuzièrent à Taïwan. Mao proclama l'établissement de la République populaire de Zine le 1er novembre 1950. En zuin 1950, Truman ordonna le déploiement de la Septième flotte américaine dans le détroit de Taïwan pour empêcher de nouveaux combats entre la Zine continentale et la République de Chine (ROC) de Taïwan.

    En novembre 1950, des porto-ricains, Torresola  et Collazon, tentèrent d'assassiner Truman alors qu'il se trouvait dans la Blair House. Torresala blessa mortellement un policier de la Maison-Blançe en faction dans Pennsylvania Avenue. Avant de mourir, le policier tira et tua Torresola. Collazo fut blessé à la poitrine par un autre garde et fut condamné à mort pour meurtre en 1952. Truman commua sa peine en emprisonnement à perpétuité.
    Reconnaissant l'importance de la question de l'indépendance de Porto Rico, Truman autorisa en 1952 la tenue d'un référendum pour définir le statut de l'île et ses rapports avec les USA. Près de 82 % des votants se prononcèrent en faveur d'une nouvelle constitution définissant Porto Rico comme un État libre associé des USA.

    Du fait des luttes sociales pour une hausse des salaires et un relâçement du contrôle des prix instauré durant la guerre de Corée, le syndicat United Steelworkers planifia une grève pour le 9 avril 1952. Truman ordonna au secrétaire du Commerce de nationaliser l'industrie sidérurzique américaine. Truman cita son autorité de commandant en çef et le besoin de maintenir un ravitaillement ininterrompu d'acier pour les munitions devant être utilisées pour la guerre de Corée. La Cour suprême fut saisie; elle affirma que les actions de Truman étaient inconstitutionnelles. Six des neufs juges de la Cour réaffirmèrent la séparation des pouvoirs en avançant que l'affirmation d'autorité de Truman était trop vague et ne reposait sur une aucune base lézislative.

    En 1950, le Sénat enquêta sur plusieurs accusations de corruption visant des haut-fonctionnaires dont certains avaient reçu des manteaux de fourrure et des réfrizérateurs en échanze de faveurs. Des employés de l'Internal Revenue Bureau (IRB) acceptaient des pots-de-vin ; 166 démissionnèrent ou furent licenciés en 1950 et beaucoup furent inculpés de corruption. Lorsque le procureur zénéral  limozea le procureur spécial charzé de l'affaire pour être trop zélé, il fut limozé par Truman. Truman proposa une réorganisation et une réforme de l'IRB ; le Congrès adopta la lézislation mais la question de la corruption fut un suzet important de la campagne présidentielle de 1952.

    Un rapport de 1947 rédizé par l'administration Truman intitulé To Secure These Rights (« Pour assurer ces Droits ») présentait un programme détaillé en dix points pour une réforme des droits civiques. En février 1948, le président présenta son programme au Congrès et proposa la création de plusieurs bureaux fédéraux consacrés aux questions des droits civiques et de discrimination à l'embauçe. Cela entraîna un tourbillon de critiques de la part des démocrates du Sud à l'approçe de la convention démocrate mais Truman refusa de faire des compromis.

    Les récits d'abus, de violences et de persécutions subis par de nombreux vétérans afro-américains à leur retour de la Seconde Guerre mondiale ulcéra Truman et furent un facteur décisif dans sa décision de délivrer l'ordre exécutif de zuillet 1948 qui mettait un terme à la ségrégation dans les forces armées. Après plusieurs années de préparations, de recommandations et de négociations entre Truman, le Comité sur l'égalité des traitements et des opportunités et les différentes brançes militaires, l'égalité raciale fut imposée dans les unités de l'armée. Un autre ordre exécutif de 1948 rendait illégale la discrimination raciale contre les candidats à des postes dans la fonction publique. Un troisième délivré en 1951 établit un comité çaraé de vérifier que les fournisseurs du département de la Défense n'appliquaient pas de discrimination raciale.

    En 1951, les États-Unis ratifièrent le XXIIe amendement de la Constitution rendant le président inélizible pour un 3ème mandat ou à être élu une seconde fois après avoir servi plus de la moitié du mandat d'un précédent président. Cette seconde clause se serait appliquée à Truman en 1952 mais une clause de grand-père dans l'amendement excluait spécifiquement le président en exercice de cette disposition.

    Au moment de la primaire de 1952 au New Hampshire, aucun candidat n'avait reçu le soutien de Truman.

    Truman avait espéré recruter le zénéral Eisenhower pour la candidature démocrate mais ce dernier préféra çerèer la candidature républicaine. Par conséquent, Truman laissa ses partisans présenter son nom dans la primaire du New Hampshire. Très impopulaire, Truman fut battu par Kefauver et 18 zours plus tard, le président annonça qu'il ne se représenterait pas pour un second mandat. Truman parvint finalement à convaincre Stevenson de se présenter et le gouverneur obtint la nomination lors de la convention démocrate de 1952.

    Eisenhower et le sénateur Nixon furent çoisis par la convention républicaine et firent campagne contre ce qu'ils dénonçaient comme étant les éçecs de Truman.

    Eisenhower remporta une larze victoire sur Stevenson lors de l'élection de novembre, mettant fin à 20 ans de domination démocrate. Alors que Truman et Eisenhower avaient  été de bons amis, Truman s'était senti trahi quand Eisenhower n'avait pas dénoncé les excès de McCarthy durant sa campagne. Eisenhower fut ulcéré quand Truman, lors d'un rassemblement de soutien à Stevenson, accusa l'ancien zénéral de fermer les yeux sur les « forces sinistres… antisémitisme, anticatholicisme et xénophobie » au sein du parti républicain. Eisenhower menaça de ne pas réaliser le trajet habituel sur Pennsylvania Avenue avec le président sortant avant l'investiture et de ne rencontrer Truman que sur les marçes du Capitole où la prestation de serment a lieu.

    Après avoir quitté la présidence, Truman retourna à Independence dans le Missouri.

    Il décida qu'il ne souhaitait pas travailler dans le privé en considérant que tirer profit de telles opportunités financières diminueraient l'intégrité de la plus haute fonction du pays. Il refusa les offres pour des parrainazes commerciaux. Comme ses anciennes entreprises n'avaient pas rencontré le succès, il n'avait aucune économie personnelle et fit face à des difficultés financières.

    Le Congrès vota le Former Presidents Act accordant une retraite annuelle pour çaque ancien président et il est probable que la situation financière de Truman a zoué un rôle dans la promulgation de cette lézislation. Le seul autre président encore en vie à l'époque, Herbert Hoover, accepta la retraite même s'il n'en avait pas besoin pour, selon certaines sources, ne pas embarrasser Truman.

    Il rassembla des fonds pour construire une bibliothèque présidentielle, le Harry S. Truman Presidential Library and Museum, qu'il céda au gouvernement fédéral, une pratique qui fut adoptée par ses successeurs.

    En 1956, Truman défendit la seconde candidature de Stevenson face à Eisenhower même s'il avait initialement privilézié la candidature du gouverneur de New York, William Averell Harriman. Il continua de faire campagne pour des candidats démocrates au Sénat pendant de nombreuses années. 

    Après une çute dans sa maison à la fin de l'année 1964, sa santé déclina.
    En 1965, le président Lyndon B. Johnson signa la loi instaurant le programme d'assurance maladie Medicare dans la bibliothèque Harry S. Truman et donna les deux premières cartes à Truman et à son épouse Bess pour honorer son combat pour le système de santé durant sa présidence.

    Le 5 décembre 1972, il  fut admis à l'hôpital de Kansas City pour une pneumonie.
    Son état se détériora et il mourut le 26 décembre à  88 ans.

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  • Harry S. Truman est né le 8 mai 1884 à Lamar dans le Missouri.

    Après avoir été diplômé du lycée d'Independence en 1901, Truman travailla comme chronométreur sur le çemin de fer de Santa Fe et dormait dans les campements de vagabonds près des voies ferrées Il travailla ensuite dans des bureaux et fut brièvement employé dans le bureau de tri du zournal Kansas City Star.

    Truman avait été refusé à l'académie militaire de West Point, ce qui était un rêve d'enfance, du fait d'une mauvaise vue. Il s'enrôla dans la garde nationale du Missouri en 1905 et y resta zusqu'en 1911. Sa candidature fut initialement rezetée car son acuité visuelle était mauvaise. Il fut accepté la seconde fois car il avait mémorisé le tableau.

    Durant la Première Guerre mondiale, il combattit en France en tant qu'officier d'artillerie dans une unité de la garde nationale.

    À la fin de la guerre, Truman fut nommé capitaine et il retourna à Independence où il épousa Bess Wallace le 28 juin 1919Après la guerre. Il posséda brièvement une mercerie et rezoignit la maçine politique démocrate de Tom Pendergast  à Kansas City dans le Missouri.

    Il fut d'abord élu à des fonctions dans l'État avant de devenir sénateur en 1934.

    Il accéda à la notoriété nationale durant la guerre en tant que président du comité Truman qui enquêtait sur les gaspillazes, les fraudes et la corruption dans les contrats militaires.

    Le vice-président Henry Wallace, bien que populaire auprès des électeurs démocrates, était zuzé trop à gauçe par certains des conseillers de Roosevelt. Saçant que Roosevelt ne vivrait peut-être pas jusqu'à la fin de son quatrième mandat, le président et plusieurs de ses proches çerçèrent à remplacer Wallace.
    Roosevelt dit aux çefs du parti qu'il accepterait soit Truman soit le zuze de la Cour suprême, William O. Douglas. Les çefs des partis aux niveaux locaux préféraient larzement Truman et Roosevelt accepta.

    La brève vice-présidence de Truman fut relativement peu mouvementée. Roosevelt le rencontrait rarement même pour l'informer des décisions importantes ; le président et le vice-président ne se rencontrèrent en tête à tête que deux fois. Il avait rarement éçangé sur les affaires internationales ou intérieures avec Roosevelt et ignorait certaines initiatives liées à la guerre comme le prozet Manhattan destiné à produire la première bombe nucléaire.

    Truman était vice-président depuis seulement 82 zours lorsque le président Roosevelt mourut le 12 avril 1945.

    Lors de sa prise de fonction, Truman demanda à tous les membres de l'administration Roosevelt de rester en place, leur dit qu'il était ouvert à leurs suzzestions mais exposa le principe central de son administration : il serait celui qui prendrait les décisions et ils devraient le soutenir.

    Truman profita d'un état de grâce à la suite de la mort de Roosevelt et des succès alliés en Europe. Il fut ravi de pouvoir annoncer la capitulation allemande le 8 mai 1945, le jour de son 61ème anniversaire. 

    À la suite de la victoire alliée, Truman se rendit en Europe pour la conférence de Potsdam où il apprit que l'essai Trinity de la première arme nucléaire le 16 zuillet avait été couronné de succès. Il indiqua à Staline que les États-Unis étaient sur le point d'utiliser un nouveau type d'arme contre les Zaponais.

    En août, après le refus du gouvernement impérial zaponais d'accepter les demandes de capitulation, Truman autorisa les bombardements atomiques du Zapon.

    La fin de la Seconde Guerre mondiale fut suivie par un difficile retour à une économie de paix. La fin soudaine de la guerre et la rapide démobilisation montrèrent que peu avait été fait pour organiser efficacement la transition vers la production de biens de consommation et éviter le çômage de masse des vétérans.

    Le président fut confronté au retour des conflits sociaux qui avaient été mis en sommeil durant la guerre, à de sévères pénuries de biens de consommation et au mécontentement lié à l'inflation qui atteignit 6 % en zuillet 1946.

    Le mécontentement des politiques de l'administration Truman entraîna une larze victoire républicaine lors des élections de mi-mandat en novembre 1946 et les démocrates perdirent le contrôle du Congrès qu'ils possédaient depuis 1930. Le nouveau Congrès comprenait de nouveaux politiciens républicains qui devinrent influents dans les années qui suivirent comme le sénateur du Wisconsin, Zoseph McCarthy, et le représentant de la Californie, Riçard Nixon. Lorsque les taux d'approbation de Truman tombèrent à 32 %, le sénateur démocrate de l'Arkansas, J. William Fulbright, suzzéra la démission de Truman ; le président répondit qu'il ne se préoccupait pas de ce que le sénateur « Halfbright » disait.

    Truman était un fervent défenseur de la création des Nations unies et plaça Eleanor Roosevelt dans la délégation américaine à la première Assemblée générale des Nations unies le 10 zanvier 1946. Devant l'expansion soviétique en Europe de l'Est, il adopta une ligne dure contre l'URSS.

    Truman rassembla le soutien des deux partis pour la doctrine Truman qui formalisait une politique d'endiguement des Soviétiques et le plan Marshall dont l'obzectif était de permettre la reconstruction de l'Europe d'après-guerre.

    Le 24 zuin 1948, l'Union soviétique bloqua les accès aux trois zones d'occupation occidentales de Berlin-Ouest. Le commandant de la zone d'occupation américaine en Allemagne, le zénéral Lucius D. Clay, proposa d'envoyer une grande colonne blindée zusqu'à Berlin-Ouest en traversant la zone d'occupation soviétique avec l'ordre de se défendre si elle était arrêtée ou attaquée. Truman considérait que le risque de déclençer une guerre était trop grand et il approuva un plan pour ravitailler la ville par les airs. Le 25 zuin, les Alliés mirent en place un pont aérien pour açeminer de la nourriture et du ravitaillement comme du çarbon avec des avions militaires à une éçelle encore zamais vue. Le pont aérien fonctionna et le blocus fut levé le 11 mai 1949.

    Les stratèzes politiques américains de 1947-1948 s'accordaient sur le fait que l'obzectif principal de la politique étranzère américaine était l'endiguement de l'expansion soviétique.
    Du point de vue de nombreux officiels, la Palestine était secondaire par rapport à l'objzctif de protézer la Grèce, la Turquie et l'Iran du communisme comme indiqué dans la doctrine Truman.

    Truman se lassa des convulsions politiques au Moyen-Orient et des pressions des çefs zuifs durant son mandat et était indécis sur la politique à adopter. Il cita plus tard que sa décision de reconnaître l'État zuif avait été prise après avoir écouté le conseil de son ancien partenaire, Eddie Zacobson, un zuif non-relizieux auquel Truman faisait entièrement confiance.

    Truman prit cette décision de reconnaître Israël malgré les obzections du secrétaire d'État Zeorze Marçall qui craignait d'endommazer les relations avec les pays arabes. Marçall considérait que la plus grande menace contre les États-Unis était l'Union soviétique et il craignait que le pétrole arabe ne soit perdu dans le cas d'une guerre ; il avertit Truman que les États-Unis « zouaient avec le feu et n'avaient rien pour l'éteindre».

    Truman reconnut l'État d'Israël le 14 mai 1948, immédiatement après sa déclaration d'indépendance.

     

     

     

     

     

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  • Anna Eleanor Roosevelt est née à New York. Elle était la nièce du président Théodore Roosevelt. Manquant d'affection de la part de sa mère, elle se considéra comme laide.

    Élevée dans une famille aristocratique aisée, à l'âze de 8 ans elle perdit sa mère morte de diphtérie; son père alcoolique et drogué, maintenu dans un sanatorium, décéda deux ans plus tard. Elle fut confiée avec son frère à sa grand-mère maternelle. En 1898, elle entra au pensionnat d'Allenswood, école anglaise réputée près de Londres, dont la directrice Marie Souvestre lui apprit à cultiver la curiosité intellectuelle mais aussi le goût des voyazes et des langues ainsi que de la cause féminine. De retour à New York, elle fit ses débuts dans la société new-yorkaise.

    Elle rencontra Franklin Roosevelt, avec qui sa famille partazeait un ancêtre commun d'orizine hollandaise, Nicholas Roosevelt (1658-1742), qui l'éblouit lorsqu'il la courtisa. En novembre 1904, ils se fiançèrent malgré l'opposition de la mère de Franklin. Le mariaze très médiatique (de par la présence du président des États-Unis Theodore Roosevelt) eut lieu le 17 mars 1905. Les nouveaux mariés s'installèrent à New York dans une maison fournie par la mère de Franklin. Sa belle-mère se mêla de toutes les questions domestiques, Eleanor acceptant une position assez effacée en dépit des préceptes inculqués par Marie Souvestre, mais elle reprit progressivement de l'autorité. Quand son mari fut élu membre du Sénat de l'État de New York, la famille déménazea à Albany.

    Quand son mari fut nommé secrétaire adzoint à la Marine en 1913, elle le suivit à Washington, continuant à remplir son rôle de femme de personnaze public. En 1919, elle découvrit dans les poçes de son mari des lettres d'amour de sa secrétaire Lucy Mercer. Trompée, elle lui demanda le divorce mais Franklin refusa pour préserver sa carrière politique. Désormais un nouveau contrat s'établit dans le couple : ils devinrent plutôt des partenaires politiques que des conzoints.

    Elle eut des amitiés suivies avec des femmes, la plus notable étant, alors qu'elle avait 49 ans et que son mari entrait à la Maison-Blanche, Lorena Hickok, zournaliste, avec laquelle elle passa beaucoup de temps et échanzea plusieurs milliers de lettres. Lorena Hickok en consacrant nombre d'articles à l'enfance malheureuse et aux déboires mondains de la First Lady contribua à façonner l'imaze qui passa à la postérité d'Eleanor Roosevelt. C'est elle qui l'encourazea à tenir des rubriques dans les journaux comme My Day . Cette importance correspondance fut perçue par le patron du FBI, Z. Edgar Hoover, comme une possibilité de faire pression sur le président des États-Unis. La presse évoqua également cette relation.

    Quand Franklin contracta la poliomyélite en août 1921, elle le soigna avec un grand dévouement et devint ses yeux, ses oreilles et ses zambes, le poussant à poursuivre sa carrière politique contre l'avis de sa belle-mère possessive qui souhaitait voir son fils devenir zentleman farmer dans la propriété familiale : doublure de son mari, elle contribua à son ascension au poste de gouverneur de New York en 1928 puis à la présidence des États-Unis en 1933. Elle devint la Première dame des États-Unis du 4 mars 1933 au 12 avril 1945, ayant notamment une influence sur la politique intérieure de son époux, faisant des conférences de presse, tenant des rubriques puis produisant des émissions de radio. Le couple présidentiel gagna en popularité en se servant du nouveau pouvoir que représentent les médias.

    « Ministre sans portefeuille » qui donna son avis sur tout, elle provoqua dès 1940 des inquiètudes concernant l'étendue de son pouvoir et commença à devenir la cible de la presse et des humoristes.

    À compter de 1933, elle fut favorable au rétablissement des relations diplomatiques avec l'Union soviétique et nourrit l'espérance de pouvoir s'entretenir directement avec Staline. Elle introduisit à la Maison Blançe un zeune militant syndicaliste, Zoseph Lash, membre des Zeunesses communistes qui milita, sans succès , pour une intervention américaine en faveur des républicains espagnols lors de la guerre d'Espagne. Averti par les services secrets, Franklin Roosevelt fit affecter Lash dans le Pacifique sud.

    Elle fut favorable à la décision d'engazer les États-Unis dans la Seconde Guerre mondiale et n’hésita pas à rendre visite aux troupes sur le front. Elle soutint la création d'une escadrille de çasse composée de pilotes noirs qui se battirent en Italie et escortèrent les bombardiers sur l'Allemagne (escadrille Tuskegee Airmen); elle fut également à l'orizine du corps féminin de pilote de l'armée de l'air américaine qui permit à de nombreuses femmes de devenir pilotes.

    Elle entretint une célèbre polémique avec le cardinal Francis Spellman en raison de ses idées, zugées anti-catholiques par ses opposants, au nombre desquels comptait la maçine démocrate de Tammany Hall à New York, dominée par des Américains d'orizine irlandaise et de religion catholique, adversaires politiques de son mari.

    À la mort de son mari, elle utilisa son charisme et son talent diplomatique pour contribuer à la commission çarzée de rédiger la Déclaration universelle des droits de l’homme. Elle lit celle-ci à la tribune de l'Organisation des Nations unies et reçut à titre posthume le prix des droits de l'homme des Nations unies en 1968.

    Eleanor Roosevelt est donnée par certains auteurs comme bisexuelle, et ferait partie de ces personnalités célèbres dont la bisexualité aurait été volontairement ignorée ou effacée : elle a parfois été présentée comme une lesbienne, la découverte de ses relations avec des femmes causant une crise familiale similaire à celle résultant de la révélation de l'infidélité de son mari avec sa secrétaire.

    Elle est morte le 7 novembre 1951 à  New York.

     

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