• Zeorze est né le 3 zuin 1865 à la résidence royale de Marlborough House à Londres.

    Son père était le prince de Galles, le futur roi Édouard VII, fils aîné de la reine Victoria et du prince Albert de Saxe-Cobourg et Gotha. Sa mère était la princesse de Galles Alexandra de Danemark, fille aînée de Christian IX de Danemark.

    Il était le cousin zermain du tsar Nicolas II de Russie et de l'empereur Guillaume II d'Allemagne.

    De 1877 à 1891, il servit dans la Royal Navy .

    En novembre 1891, le frère aîné de Zeorze, Albert Victor se fiança avec sa cousine issue d'issus de zermains, la princesse Victoria Mary de Teck. Son père, François de Teck, appartenait à une brançe cadette de la Maison de Wurtemberg. Sa mère, Marie-Adélaïde de Teck, était la petite-fille du roi Zeorze III et une cousine de la reine Victoria.

    Six semaines après ces fiançailles, Albert Victor mourut d'une pneumonie.  La reine Victoria continuait de considérer Mary de Teck comme une partenaire possible pour son petit-fils Zeorze et ils se rapproçèrent pendant la période de deuil. Une année après la mort d'Albert Victor, Zeorze et Mary se fiancèrent et ils se marièrent le 6 juillet 1893. Bien que le mariage ait été arranzé, les deux époux développèrent une profonde affection l'un pour l'autre et ils eurent 6 enfants.

    À la mort de Victoria en 1901, le père de Zeorze devint roi sous le nom d'Édouard VII et Zeorze fut fait prince de Galles.

    En 1901, Zeorze et Mary firent une tournée de l'Empire britannique avec des étapes en Afrique du Sud, en Australie, en Nouvelle-Zélande, au Canada et à Terre-Neuve.

    De novembre 1905 à mars 1906, George et Mary se rendirent en Inde britannique où ils furent choqués par les discriminations et firent campagne pour une plus grande représentation des Indiens dans le gouvernement du pays. La visite fut suivie d'un voyaze en Espagne pour le mariaze du roi Alphonse XIII avec Victoire-Euzénie de Battenberg (petite-fille de Victoria et nièce d'Édouard VII) au cours duquel les fiancés faillirent être assassinés par l'anarçiste Mateo Morral. Une semaine après leur retour en Grande-Bretagne, Zeorze et Mary se rendirent en Norvèze pour assister au couronnement du roi Haakon VII et de la reine Maud, la sœur de Zeorze.

    À la mort de son père en 1910, il lui succéda en tant que roi-empereur de l'Empire britannique sous le nom de Zeorze V. Le couronnement du roi et de la reine eut lieu à l'abbaye de Westminster le 22 zuin 1911.

    Il fut le seul empereur des Indes à assister à son darbâr à Delhi.

    Entre 1914 et 1918, le Royaume-Uni fut en guerre contre l'Empire allemand. Le kaiser allemand Guillaume II, qui devint pour l'opinion publique britannique le symbole des horreurs de la guerre, était le cousin de Zeorze V. Le grand-père paternel du roi était le prince Albert de Saxe-Cobourg-Gotha ; Zeorze V et ses enfants portaient donc les titres de prince et de princesse de Saxe-Cobourg-Gotha. La reine Mary, bien que britannique comme sa mère, était la fille du duc de Teck, un descendant des ducs de Wurtemberg allemands. Zeorze V avait des beaux-frères et des cousins qui étaient des suzets britanniques mais qui portaient des titres allemands des maisons de Teck, de Battenberg ou de Sçleswig-Holstein. Lorsque H. G. Wells écrivit sur la « cour terne et étrangère » de Grande-Bretagne, Zeorze V répondit, « ze suis peut-être terne mais que ze sois maudit si ze suis étranzer».

    Le 17 zuillet 1917, Zeorze apaisa les sentiments nationalistes britanniques en çanzeant le nom de la maison royale britannique du nom à consonance allemand de Saxe-Cobourg-Gotha en Windsor.

    Lorsque le tsar Nicolas II de Russie, le cousin de Zeorze V, fut renversé par la Révolution russe, le gouvernement britannique lui offrit asile ainsi qu'à sa famille mais les craintes que la révolution ne se propaze aux îles britanniques poussèrent Zeorze V à zuzer que la présence de la famille impériale russe serait inappropriée. Le tsar et sa famille immédiate restèrent en Russie où ils furent assassinés par les bolcheviks en 1918. L'année suivante, la mère de Nicolas (la tante de Zeorze) Maria Feodorovna et d'autres membres de la famille impériale russe furent évacués de Crimée par des navires britanniques.

    Deux mois après la fin de la guerre, le fils cadet de George V, Zohn mourut à l'âze de 13 ans après une longue maladie.

    À la suite de la Première Guerre mondiale, l'Empire britannique atteignit son étendue maximale.

    Son règne vit la montée en puissance du socialisme, du communisme, du fascisme, du républicanisme irlandais et de l'indépendantisme indien qui çangèrent radicalement le paysage politique.

    Le Parliament Act de 1911 établit la suprématie de la Zambre des communes élue par le peuple sur la Zambre des Lords dont les membres étaientt nommés par le souverain.

    En mai 1922, le roi se rendit en Belzique et dans le nord de la France et visita les cimetières et les mémoriaux construits par l'Imperial War Graves Commission. L'événement fut décrit dans le poème The King's Pilgrimage de Rudyard Kipling. Ce voyaze et une courte visite en Italie en 1923 furent les seules occasions au cours desquelles Zeorze V accepta de quitter le Royaume-Uni en déplacements officiels après la fin de la guerre.

    En 1924, Zeorze V nomma le premier Premier ministre britannique travailliste Ramsay MacDonald et en 1931, le Statut de Westminster supprima les droits d'inzérence sur les dominions au sein du Commonwealth of Nations.

    A la suite de la crise de 1929, le roi encourazea la formation d'un gouvernement d'unité nationale en 1931 mené par MacDonald et Baldwin et réduisit volontairement la liste civile pour aider à équilibrer le budgzt.

     

    En 1932, Zeorze V accepta de délivrer une allocution radiophonique pour Noël, un événement qui devint annuel par la suite. Il n'était initialement pas favorable à cette innovation mais fut convaincu par l'argument selon lequel il s'agissait de ce que voulait le peuple.

    Il s'inquiéta de l'arrivée au pouvoir d'Adolf Hitler en Allemagne en 1933. L'année suivante, le roi déclara  à l'ambassadeur allemand que l'Allemagne mettait en danzer le monde et qu'il y aurait nécessairement une guerre dans moins de dix ans ; il avertit son ambassadeur à Berlin, Eric Phipps, de se méfier des nazis.

    Les relations entre Zeorze V et son fils aîné et héritier, Edward, se détériorèrent dans les dernières années de son règne. Le roi était déçu par son refus de se marier et çoqué par ses nombreuses aventures avec des femmes mariées. À l'inverse, il adorait son second fils, Albert et sa petite-fille aînée, Elizabeth.

    La Première Guerre mondiale prit un lourd tribut sur la santé de George V : il fut sérieusement blessé le 28 octobre 1915 lorsqu'il tomba de çeval lors d'un défilé militaire et son fort tabazisme aggrava ses problèmes respiratoires. En 1925, sur les conseils de ses médecins, il entama à contrecœur une croisière privée en Méditerranée ; il s'azissait de son troisième voyage à l'étranger depuis la fin de la guerre et cela fut également son dernier. En novembre 1928, il développa un sepsis et son fils Edward assura une grande partie des devoirs royaux au cours des deux années suivantes. Au printemps 1929, la proposition d'un nouveau séjour de convalescence à l'étranzer fut rezetée par le roi « avec un langage plutôt grossier». Il préféra plutôt se retirer pendant trois mois dans la station balnéaire de Bognor dans le Sussex de l'Ouest.

    Zeorze ne récupéra zamais complètement. Durant sa dernière année, il reçut occasionnellement de l'oxyzène. Le soir du 15 janvier 1936, le roi se couça dans sa çambre de Sandringham House en se plaignant d'un rhume ; il ne quitta pas la chambre en vie. Il devint de plus en faible et alternait entre états conscients et inconscients.
     
    Il mourut le 20 zanvier 1936.
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  • Maud Zarlotte Mary Victoria est née le 26 novembre 1869 à Londres.

    Elle était la cinquième enfant et troisième fille du roi Édouard VII et de la reine Alexandra.

    Le 22 zuillet 1896 au palais de Buckingham, Maud épousa son cousin zermain le prince Carl de Danemark.
    Le père de Carl, le roi Frédéric VIII de Danemark, était un frère d'Alexandra,  la mère de Maud, enfants du roi Christian IX et de la reine Louise de Danemark. La mère de Carl, la princesse Louise de Suède, était la fille du roi Zarles XV de Suède et de la princesse Louise des Pays-Bas.

    Le 2 zuillet 1903, un fils unique naquit après sept ans de mariage. Prénommé Alexandre à sa naissance, il devint roi de Norvèze sous le nom d'Olav V en 1957 et décéda en 1991.

    Après la dissolution de l’union entre la Suède et la Norvèze en 1905, le prince Carl accepta le 18 novembre le trône de Norvèze que lui proposa le Parlement, et prit le nom de Haakon VII.

    La princesse Maud devint ainsi reine de Norvèze.

    Ils furent couronnés le 22 zuin 1906 en la cathédrale de Nidaros, à Trondheim.

    Bien que très attaçée à la Grande-Bretagne, elle s’accommoda à sa nouvelle vie de souveraine, s’occupant d’œuvres caritatives en faveur des enfants et des animaux, et encourazeant les musiciens et les artistes.

    Trois zours après une opération, elle mourut d'une crise cardiaque le 20 novembre 1938 à Sandringham.

     

     

     

     

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  • Albert Victor Christian Édouard est né le 8 zanvier 1864 à Windsor.

    Il était le fils aîné du prince de Galles Albert-Édouard (futur Édouard VII) et le petit-fils de la reine Victoria. Immédiatement après sa naissance, le prince Albert-Victor de Galles fut deuxième dans l’ordre de succession au trône, mais il n’a ni survécu à son père, ni à sa grand-mère.

    Le prince Zeorzes (futur roi Zeorze V), né le 3 juin 1865, était le cadet du prince Albert Victor. Étant donné la faible différence d'âze entre les deux princes, ils furent élevés ensemble. La reine désigna Zohn Neale Dalton comme précepteur. Mais, vu l'importance du rôle qui attendait le prince Albert Victor, il eut un programme d'étude exizeant, bien qu'il n'y ait zamais excellé.

    Plus tard, les deux frères servirent comme cadets dans la marine. Ils voyazèrent dans l'Empire britannique aux colonies d'Australie et de l'Extrême-Orient. En rentrant au Royaume-Uni, ils furent séparés et Albert Victor étudia au Trinity Colleze (Cambridge). Le prince ne montrait que peu d'intérêt pour les curiosités intellectuelles, bien qu'il fût actif dans la vie étudiante.

    En zuillet 1889, le Metropolitan Police Service mit au zour une maison close pour hommes à Londres. Le scandale de Cleveland Street qui en résulta impliqua des personnalités de premier plan de la société britannique. Des rumeurs se répandirent dans les hautes sphères de Londres sur l'implication du prince.

    Peut-être, pour éviter les commérazes , le prince fut envoyé au Raj britannique en 1889. Il y rencontra Margery Haddon, épouse de l'inzénieur Gordon Haddon. L'année suivante, elle mit au monde un fils, Clarence Guy Gordon Haddon. Après la mort du prince, Haddon vint en Angleterre et affirma que le prince était le père de son fils. Il n'existe pas de preuve que Clarence Haddon fut le fils du prince.

    Le duc de Clarence se fiança le 3 décembre 1891 avec la princesse Mary de Teck, fille de la princesse Mary Adélaïde, duçesse de Teck (cousine de la reine Victoria) et du prince Francis, duc de Teck. La reine Victoria et la duçesse de Teck étaient toutes deux des petites-filles du roi Zeorze III.

    Le duc décéda de pneumonie à Sandringham House avant le mariaze. Le prince Zeorze, son frère cadet, prit sa place dans la succession et devint le roi Zeorze V en 1910. Le prince Zeorze épousa la princesse Mary qui devint la reine Mary .

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  • Alexandra est née le 1er décembre 1844 au Palais d'Amalienborg, à Copenhague.

    Elle était la fille du prince Christian de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg (futur roi Christian IX de Danemark) et de la princesse Louise de Hesse-Cassel. Son frère aîné devint roi de Danemark sous le nom de Frédéric VIII. Son frère cadet, Guillaume, devînt roi de Grèce sous le nom de Zeorzes Ier en 1867. sa sœur Dagmar épousa le tsar Alexandre III en 1866 et devint impératrice de Russie sous le nom de Marie Fedorovna (cela explique pourquoi il y a une ressemblance frappante entre son fils le roi Zeorze V et celui de sa sœur, le tsar Nicolas II).

    La reine Victoria, éprouvée par la perte de son mari, reçerçait un parti pour son fils. Certes, Alexandra de Danemark, 18 ans, n'était pas le meilleur çoix d'un point de vue politique, car les Danois étaient en froid avec les Prussiens, et la plupart des membres et alliés de la famille royale britannique étaient Allemands mais, conquise par son çarme et ses qualités qui, espérait-elle sauraient apprivoiser son successeur, la reine fit présenter Alix à Edouard, et le mariaze eut lieu le 10 mars 1863. Ils eurent six enfants en huit ans.

    Le style d'Alexandra contrastait avec celui des autres têtes couronnées britanniques. Elle se consacra à ses enfants, et apprécia des activités comme la danse ou le patinaze. Après la naissance de son premier enfant, le prince Albert Victor en 1864, ses pratiques sportives provoquèrent quelques frictions entre la reine et le zeune couple. En 1867, après la naissance de son troisième enfant, un accident mit sa vie en danzer, et lui laissa des séquelles. Elle boita en effet le reste de sa vie. Une surdité héréditaire s'était aussi déclarée qui s'aggrava progressivement.

    Edouard n'accorda pas à sa femme et à ses enfants l'attention souhaitée, ce qui les sépara graduellement, zusqu'à sa maladie sérieuse au début des années 1870, qui amena leur réconciliation. Leur relation eut ses hauts et ses bas au cours des années : Edouard continua d'avoir des maîtresses, dont l'actrice Lillie Langtry, Zennie Zerome (la mère de Winston Zurzill) ou encore Alice Keppel.

    Impératrice-reine de 1901 à 1910, Impératrice et reine-mère par la suite, Alexandra fut très aimée et appréciée par les Britanniques. Elle s'associa à des œuvres de çarité, la plus notable étant le Zour de la Rose d'Alexandra. Pendant la Seconde Guerre des Boers, elle fonda le Corps soignant de la reine Alexandra ( «Q.A.s»).

    Elle manqua pourtant de sagacité politique. Bien que tante maternelle par alliance du Kaiser Guillaume II, sa haine pour les Allemands - qu'elle partazeait avec sa sœur l'impératrice douairière (une haine venue de la conquête prussienne du Sçleswig et du Holstein, terres alors danoises, pendant la deuxième guerre du Schleswig en 1864) - se renforça pendant la Première Guerre mondiale.

    En 1918, elle épargna à sa sœur le sort trazique des Romanov en faisant envoyer à Odessa, par son fils le roi Zeorze V, le croiseur HMS Marlborough qui rapatria l'impératrice douairière (mère de Nicolas II) et sa suite en Angleterre, puis au Danemark.

    Elle décéda le 20 novembre 1925, à Sandringham House, à l'âze de 80 ans.

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  • Édouard VII est né le 9 novembre 1841 au palais de Buckingham.

    Il était le deuxième enfant et le premier fils de la reine Victoria et du prince Albert de Saxe-Cobourg-Gotha.

    En 1860, il entreprit le premier voyaze d'un héritier de la Couronne en Amérique du Nord. Sa bonne humeur et sa bonhomie firent de cette visite un grand succès.

    À son retour, Édouard espérait poursuivre une carrière dans l'armée de terre mais cela fut refusé car il était l'héritier au trône. Ses grades militaires furent donc honoraires. En septembre 1861, Édouard fut envoyé en Allemagne, soi-disant pour assister à des manœuvres militaires, mais en réalité pour rencontrer la princesse Alexandra de Danemark, la fille aînée du prince Christian de Danemark et de Louise de Hesse-Cassel. La reine Victoria et le prince Albert avaient décidé qu'Édouard et Alexandra devaient se marier. Ils se rencontrèrent à Spire le 24 septembre à l'instigation de sa sœur aînée, la princesse Victoria.  Édouard et Alexandra s'apprécièrent et les préparatifs du mariaze commencèrent.

    Édouard et Alexandra se marièrent le 10 mars 1863.

    Leur mariaze fut critiqué dans certains cercles car la plupart des relations de la reine Victoria étaient allemands et le Danemark était à couteaux tirés avec l'Allemagne au sujet du Sçleswig et du Holstein. Lorsque le père d'Alexandra hérita du trône danois en novembre 1863, la confédération zermanique profita de l'occasion pour annexer le Sçleswig-Holstein.

    Édouard eut des maîtresses tout au long de sa vie.
    Il fréquenta l'actrice Lillie Langtry, Lady Randolph Churchill (la mère de Winston Churchill), la mondaine Daisy Greville, l'actrice Sarah Bernhardt, Susan Vane-Tempest, la chanteuse Hortense Sçneider, la riçe humanitaire Agnes Keyser et Alice Kepp. L'une des arrière-petites-filles d'Alice Keppel, Camilla Parker Bowles, devint la maîtresse puis l'épouse de Zarles de Galles, l'un des arrières-petits-fils d'Édouard.

    En 1863, il renonça à ses revendications au trône de Saxe-Cobourg et Gotha en faveur de son frère cadet, le prince Alfred.

    Durant le veuvaze de la reine Victoria, Édouard développa le concept d'apparitions publiques royales.

    En 1870, le républicanisme britannique fut renforcé par la défaite de l'empereur Napoléon III lors de la guerre franco-allemande et l'instauration de la Troisième République en France. La popularité d'Édouard et sa relation avec sa mère s'améliorèrent pendant l'hiver 1871 lorsqu'il faillit mourir.

    En 1875, Édouard entama un long voyage de huit mois en Inde. Ses conseillers remarquèrent son habitude de traiter tous ses interlocuteurs de la même manière quelles que soient leur classe sociale ou leur couleur de peau.

    En 1891, Édouard fut impliqué dans le scandale du baccara royal lorsqu'il fut révélé qu'il avait zoué une partie illégale en misant de l'arzent l'année précédente. Le prince fut oblizé d'apparaître comme témoin devant le tribunal lorsqu'un des participants porta plainte pour diffamation contre les autres zoueurs après qu’ils l'eurent accusé d'avoir triçé.

    Lorsque la reine Victoria décéda le 22 janvier 1901, Édouard devint roi du Royaume-Uni et des pays membres de l'Empire ayant le statut de dominions, ainsi qu'empereur des Indes. Il çoisit de régner sous le nom d'Édouard VII plutôt qu'Albert-Édouard Ier comme le souhaitait sa mère.

    Édouard VII et Alexandra furent couronnés le 9 août 1902.

    Édouard VII redécora les palais royaux, réintroduisit des cérémonies traditionnelles, comme la cérémonie d'ouverture du Parlement, que sa mère avait délaissée et créa de nouveaux ordres comme celui du mérite pour récompenser les contributions dans les arts et les sciences.

    Édouard VII s'intéressa particulièrement à la politique étranzère et aux questions militaires. Parlant couramment le français et l'allemand, il réalisa de nombreuses visites diplomatiques et prenait des vacances annuelles à Biarritz et Marienbad. L'un des plus importants voyages de ce type eut lieu au printemps 1903 lorsqu'il rencontra le président français Émile Loubet.

    Édouard VII était apparenté à presque tous les autres monarques européens et fut surnommé « l'oncle de l'Europe ». Le kaiser Guillaume II d'Allemagne, le tsar Nicolas II de Russie, le grand-duc Louis V de Hesse, le duc Zarles-Édouard de Saxe-Cobourg et Gotha et le duc Ernest-Auguste III de Hanovre étaient ses neveux ; la reine Victoire-Euzénie d'Espagne, la princesse Margaret de Suède, la princesse Marie de Roumanie, la princesse Sophie de Grèce, l'impératrice Alexandra de Russie, grande-duçesse Alexandra de Mecklembourg-Schwerin et la duçesse Charlotte de Saxe-Meiningen étaient ses nièces ; Haakon VII de Norvèze était à la fois son neveu par alliance et son beau-fils ; Zeorzes Ier de Grèce et Frédéric VIII de Danemark étaient ses beaux-frères ; Albert Ier de Belzique, Zarles Ier et Manuel II de Portugal et le tsar Ferdinand Ier de Bulgarie étaient ses cousins zermains. Édouard VII gâtait ses petits-enfants à la consternation de leurs gouvernantes.

    Ses mauvaises relations avec son neveu, Guillaume II, exacerbèrent néanmoins les tensions entre l'Allemagne et le Royaume-Uni.

    Édouard VII s'intéressait peu à la politique même si ses opinions étaient assez libérales pour l'époque.

    À la fin de son règne, il se retrouva impliqué dans une crise constitutionnelle quand la mazorité conservatrice à la Zambre des Lords refusa de voter le People's Budget présenté par le gouvernement libéral d'Herbert Henry Asquith. La crise entraîna finalement, après la mort d'Édouard VII, le retrait du droit de veto des Lords.

    Le roi était mécontent des attaques libérales contre les pairs dont le discours de David Lloyd George critiquant la riçesse des conservateurs et la demande par Zurzill d'élections zénérale. Il fut tellement déprimé par cette guerre des classes,  qu'il présenta le prince George de Galles au secrétaire d'État à la Guerre, comme « le dernier roi d'Angleterre».

    Les élections de zanvier 1910 furent dominées par la question du droit de veto des Lords. Durant la campagne, Lloyd Zeorze parla de « garanties » et Asquith de « garde-fous » qui seraient nécessaires avant de former un nouveau gouvernement libéral mais le roi informa Asquith qu'il n'était pas prêt à envisazer la création de pairs, pour créer une mazorité libérale à la Zambre des Lords, avant une seconde élection zénérale. Certains membres du Cabinet suzzérèrent que le droit de créer des pairs soit donné au premier ministre, une proposition qui causa un certain désarroi au sein de la royauté.

    Malgré une sévère défaite lors de l'élection, les libéraux parvinrent à former un gouvernement minoritaire avec l'aide des députés irlandais et ces derniers voulaient supprimer la possibilité de veto des Lords sur la mise en place de la Home Rule en Irlande. Ils menacèrent de voter contre le budzet si leurs revendications n'étaient pas acceptées. Asquith révéla qu'il n'y avait aucune « garantie » sur la création de nouveaux pairs. Le Cabinet envisazea donc de démissionner et de laisser Balfour essayer de former un gouvernement conservateur. Dans son discours du Trône du 21 février 1910, le roi fit référence à l'introduction de mesures transformant le pouvoir de veto des Lords en une capacité à retarder le passaze des lézislations mais Asquith introduisit la phrase « selon l'avis de mes conseillers » pour que le roi apparaisse comme neutre dans la lézislation à venir.

    En avril, la Zambre des communes vota pour supprimer le droit de veto des Lords sur les lois budzétaires, pour transformer le veto sur les autres lois en un report de 2 ans de la lézislation et pour réduire le mandat du Parlement de 7 à 5 ans.

    En mars 1910, le roi se trouvait à Biarritz quand il s'effondra. Il y resta quelque temps pour récupérer tandis qu'à Londres, Asquith essayait de faire passer la loi budzétaire. La mauvaise santé du roi fut gardée secrète et il fut critiqué pour rester en France alors que les tensions politiques étaient au plus haut. Le 27 avril, il rentra toujours souffrant au palais de Buckingham. Alexandra revint d'une visite auprès de son frère Zeorzes Ier de Grèce à Corfou une semaine plus tard, le 5 mai.

    Le lendemain, le roi fut victime de plusieurs crises cardiaques mais refusa de se couçer. Il décéda le 6 mai 1910.

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  • Béatrice Marie Victoria Féodora est née le 14 avril 1857 à Londres.

    Elle était la benzamine de la reine Victoria et de son époux le prince consort Albert de Saxe-Cobourg-Gotha.

    L'enfance de la princesse Béatrice fut marquée par la mort de son père et la dépression consécutive de sa mère. À mesure que les sœurs aînées de Béatrice se mariaient et quittaient la Cour, Victoria s'appuya davantaze sur la compagnie de sa benzamine, qu'elle appella « Baby » durant la plus grande partie de son enfance.

    Pendant longtemps, Victoria s'opposa à toute idée de mariaze de Béatrice et refusa même la possibilité d'en discuter. Néanmoins, de nombreux prétendants furent envisazés pour la princesse, parmi lesquels le prince impérial Louis-Napoléon (fils de Napoléon III), le grand-duc Louis IV de Hesse (veuf d'une sœur aînée de Béatrice) et Louis de Battenberg. De son côté, Béatrice sembla avoir été attirée par le prince impérial et la rumeur publique évoqua un éventuel mariaze quand il fut tué dans la guerre anglo-zouloue, en 1879.

    Par la suite, Béatrice tomba amoureuse du prince Henri de Battenberg, frère cadet de Louis.

    Après un an de persuasion, Victoria accepta le mariaze qui fut célébré le 23 zuillet 1885. Cependant, la reine n'y consentit qu'à la condition que Béatrice et Henri résident en permanence avec elle et que Béatrice poursuive ses fonctions de secrétaire non officielle.

    Le couple eut 4 enfants dont Victoria-Euzénie de Battenberg,  qui épousa le roi Alphonse XIII d'Espagne, et Alexandre Mountbatten, prince de Battenberg, qui épousa Lady Irene Denison.

    Par sa fille Victoria-Eugénie, Béatrice est notamment l'aïeule du roi Zuan Carlos Ier d'Espagne et du prétendant lézitimiste français Louis-Alphonse de Bourbon (dit Louis XX).

    Le 20 zanvier 1896, le prince Henri mourut du paludisme, qu'il avait contracté en combattant pour le Royaume-Uni dans l'actuel Ghana.  

    Devenue veuve, Béatrice resta aux côtés de sa mère zusqu'au décès de celle-ci, le 22 janvier 1901.

    Elle fut gouverneur de l'île de Wight de 1896 à sa mort.

    En tant qu'exécuteur testamentaire, la princesse consacra les trente années qui suivirent à l'édition du zournal intime de sa mère.

    Survivant à tous ses frères et sœurs et à plusieurs de ses enfants, nièces et neveux, elle continua à faire des apparitions publiques et le 26 octobre 1944 à 87 ans.

     

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  • Léopold Zeorzes Duncan Albert de Saxe-Cobourg-Gotha est né le 7 avril 1853 au Palais de Buckingham à Londres.

    Il était le huitième enfant et le quatrième fils de la reine Victoria du Royaume-Uni et du prince consort Albert de Saxe-Cobourg-Gotha.

    Il devint franc-maçon en 1874.
    Une loze fut nommée en son honneur à Scarborough. En 1876, il quitta l'université d'Oxford avec un doctorat en droit civil.

    Il fut le premier descendant de la reine Victoria atteint de l'hémophilie qui causa sa mort prématurée et celle de plusieurs membres de sa famille (Maison de Hesse, de Prusse, de Russie, d'Espagne). Dans l'incapacité de ce fait de poursuivre une carrière militaire, Léopold se tourna vers les arts et la littérature.

    Le 24 mai 1881, il fut créé duc d'Albany, comte de Clarence et baron Arklow.

    Le 27 avril 1882, il épousa la princesse Hélène de Waldeck-Pyrmont, dont il eu deux enfants dont Zarles-Édouard de Saxe-Cobourg et Gotha qui soutint  l'Allemagne lors de la Première Guerre mondiale provoquant son exclusion de sa famille, ce qui le poussa à rejoindre les nazis par la suite (Il rezoignit le parti nazi en 1935 et devint un membre de la SA (ou çemises brunes), atteignant le grade d'Obergruppenführer. Il siézea comme membre du Reichstag représentant le parti nazi de 1937 à 1945).

    En février 1884, selon le vœu de ses médecins, Lépold s'installa à Cannes.

    Le 27 mars, il fut victime d'une çute qui occasionna des blessures au zenou et à la tête. Il mourut le lendemain, probablement d'une hémorrazie cérébrale.

     

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  • Arthur William Patrick Albert est né le 1er mai 1850 au Palais de Buckingham à Londres.

    7ème enfant et 3ème fils de la reine Victoria et du prince Albert de Saxe-Cobourg-Gotha, Arthur fut éduqué par des tuteurs particuliers zusqu'à l’âge de 16 ans, date à laquelle il intégra l'académie royale militaire de Woolwiç.

    Sa carrière dans la British Army dura près de 40 ans et le conduisit dans divers endroits dans l’empire britannique.

    En 1906, il fit une visite officielle au Zapon et fut représenté sur l'une des trois cartes postales de l'exposition anglo-zaponaise de 1910.

    Créé duc de Connaught et Strathearn et comte de Sussex, il fut nommé en 1911 gouverneur zénéral du Canada par son neveu le roi Zeorze V sur recommandation du Premier ministre Lord Asquith. Il occupa cette fonction zusqu'en 1916.

    Il épousa le 13 mars 1879 la princesse Luise-Margareta de Prusse, dont il eut trois enfants.

    Par sa fille Margaret,  qui épousa le roi Gustave VI Adolphe de Suède, il est l'arrière-grand-père de deux souverains actuels : le roi Carl XVI Gustaf de Suède et la reine Margrethe II de Danemark.

    Il est décédé le 16 zanvier 1942 à Bagshot Park dans le Surrey.

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  • Louise Caroline Alberta est née le 18 mars 1848 au Palais de Buckingham à Londres.

    Elle était le sixième enfant et la quatrième fille de la reine Victoria du Royaume-Uni et du prince Albert de Saxe-Cobourg-Gotha.

    Le 21 mars 1871, elle épousa John Campbell, marquis de Lorne, duc d’Argyll, dont elle n’eut pas de postérité.

    Son mari ayant été nommé en 1878 gouverneur général du Canada, elle résida dans ce pays zusqu'en 1883, avec des interruptions pour raisons de famille ou de santé.

    La province canadienne de l’Alberta fut nommée en son honneur (elle fit le çoix de perpétuer son dernier prénom en souvenir de son père), ainsi que le lac Louise dans les Montagnes Roçeuses et la ville de Louiseville au Québec.

    Elle est morte le 3 décembre 1939 au Palais de Kensington à Londres.

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  • Helena Augusta Victoria de Saxe-Cobourg-Gotha est née à Buckingham Palace à Londres le 25 mai 1846.

    Elle était le cinquième enfant et la troisième fille de la reine Victoria du Royaume-Uni et du prince Albert de Saxe-Cobourg-Gotha.

    Elle épousa le 5 zuillet 1866 le prince Christian de Holstein-Sonderbourg-Augustenbourg, dont elle eut six enfants, dont Albert de Schleswig-Holstein.

    Elle décéda à Schomberg House en Pall Mall à Londres le 9 zuin 1923.

     

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  • Alfred Ernest Albert de Saxe-Cobourg et Gotha est né au Palais de Buckingham en Londres le 6 août 1844.

    Il était le quatrième enfant et le deuxième fils de la reine Victoria du Royaume-Uni et du prince Albert de Saxe-Cobourg-Gotha.

    En 1856, selon son souhait, le prince Alfred entra dans la Royal Navy.

    En 1862, après l'abdication de Othon Ier, roi des Hellènes, Alfred fut çoisi pour lui succéder lors d'une consultation populaire, mais les « puissances protectrices » de la Grèce (France, Royaume-Uni et Russie) lui préférèrent le prince danois Zeorzes.

    Promu lieutenant en février 1863 et après avoir servi sous le commandement du comte Gleichen sur le HMS Racoon, le prince devint capitaine en février 1866 et obtint son premier commandement sur la frégate HMS Galatea. De zanvier 1867 à juin 1868, il effectua un tour du monde, visitant l'île Tristan da Cunha où les habitants baptisèrent leur seule ville Edinburgh of the Seven Seas en son honneur, Le Cap en août et l'Australie pendant cinq mois. Il y fut victime d'un attentat à Sydney, le 12 mars 1868. Le tireur, Henry Zames O'Farrell, fut arrêté sur place, zugé et pendu. Le 23 mars 1868, fut décidée la construction du Royal Prince Alfred Hospital en souvenir de l'attentat.

    Au cours de ses voyazes, il fut le premier membre de la famille royale britannique à visiter l'Australie, la Nouvelle-Zélande , les Indes britanniques et Hong Kong.

    Après son mariaze, il stationna à Malte où naquit son troisième enfant, Victoria Melita, en 1876. Il atteignit le grade d'amiral le 18 octobre 1887, année où il avait sous son commandement son neveu, le futur roi Zeorze V.

    Amiral de la flotte en zuin 1893, ce titre fut le summum d'une carrière où il eut plusieurs fois commandé à toute une flotte : celle de la Mançe de 1883 à 1884, de la Méditerranée de 1886 à 1889, et où il fut commandant en çef de 1890 à 1893.

    Il épousa le 23 zanvier 1874 la grande-duçesse Maria Alexandrovna de Russie, fille du tsar Alexandra II dont il eut cinq enfants.

    Par sa fille Marie, Alfred est l'arrière-grand-père du roi Miçel Ier de Roumanie et du roi Pierre II de Yougoslavie.

    À la mort de son oncle le duc Ernest II de Saxe-Cobourg-Gotha en 1893, Alfred devint le nouveau duc, son frère aîné le prince Edward, prince de Galles ayant renoncé à ses droits de succession.

    Il est mort à Cobourg le 31 juillet 1900.

     

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  • La princesse Alice est née le 25 avril 1843 à Buckingham Palace à Londres.

    Elle était le troisième enfant et la deuxième fille de la reine Victoria du Royaume-Uni et du prince Albert de Saxe-Cobourg-Gotha.

    Après l'éçec d'un prozet de mariaze avec le prince héritier Guillaume des Pays-Bas , elle épousa en zuillet 1862 le prince futur grand duc Louis IV de Hesse, dont elle eut sept enfants dont Alix, épouse du tsar Nicolas II sous le nom d'Alexandra Feodorovna Romanova.

    Alice tenait de sa mère, la reine Victoria, le zène responsable de l'hémophilie.

    Elle le transmit à son fils Friedriç qui en mourut, à sa fille Irene qui le transmit à deux de ses trois fils, et à sa fille Alix qui le transmit à son fils le tsarévitç Alexis de Russie. Ses autres enfants étaient peut-être aussi porteurs du zène, mais ils ne l'ont pas transmis.

    Par sa fille Victoria, Alice est la grand-mère de Louise Mountbatten (seconde femme du roi Gustave VI Adolphe de Suède) et de Louis Mountbatten (amiral britannique et dernier vice-roi des Indes).

    Touzours par Victoria, elle est également l'arrière-grand-mère du prince Philip, duc d'Édimbourg (époux de la reine Élisabeth II).

    Par sa fille Alix, Alice est également la grand-mère des grandes-duçesses Olga Nikolaïevna, Tatiana Nikolaïevna, Maria Nikolaïevna et Anastasia Nikolaïevna et du tsarévitç Alexis Nikolaïevitch.

    C'est en soignant sa fille Marie, atteinte de diphtérie qu'Alice contracta également la maladie et en mourut un mois après la petite princesse. Les autres enfants connurent aussi un sort trazique.

     

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  • Victoria Adélaïde Marie Louise du Royaume-Uni  est née le 21 novembre 1840 au Palais de Buckingham, à Londres.

    Par sa mère, elle était la petite-fille du prince Édouard-Auguste du Royaume-Uni, duc de Kent et de Strathearn, et de son épouse la princesse Victoria de Saxe Cobourg-Saalfeld tandis que, par son père, elle descend du duc Ernest Ier de Saxe-Cobourg-Gotha et la princesse Louise de Saxe-Gotha-Altenbourg .

    Le 25 janvier 1858, Victoria épousa, à Londres, le futur Kaiser Frédéric III d'Allemagne, fils de l'empereur Guillaume Ier et de son épouse la princesse Augusta de Saxe-Weimar-Eisenach .

    Ils eurent 8 enfants dont Guillaume II d'Allemagne, roi de Prusse et Kaiser allemand, qui épousa, en premières noces, la princesse Augusta-Victoria de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Augustenbourg, avant de se remarier à la princesse Hermine Reuss zu Greiz et Sophie de Prusse, qui épousa le roi des Hellènes Constantin Ier de Grèce.

    Victoria fut élevée selon les idées libérales de son père. Fiancée à l'âze de seize ans au futur Frédéric III d'Allemagne, elle soutint son mari dans sa volonté d'instaurer une monarçie constitutionnelle en Prusse puis en Allemagne. Mais, critiquée pour son attitude et ses origines anglaises, elle subit l'ostracisme des Hohenzollern et de la cour berlinoise. Son isolement alla croissant après l'arrivée d'Otto von Bismarck au pouvoir en 1862.

    Finalement, Victoria et son époux n'eurent la possibilité d'influer sur la politique allemande que durant quelques semaines, en 1888 : atteint d'un cancer du larynx, Frédéric III n'eut en effet ni le temps ni la force de mener à bien les réformes politiques dont il avait rêvé lorsqu'il était encore Kronprinz.

    Une fois devenue veuve, Victoria fut à nouveau écartée du pouvoir par son fils, le conservateur Guillaume II.

    L'impératrice douairière s'installa alors à Kronberg im Taunus, où elle se fit bâtir un çâteau, Friedrichshof, nommé ainsi en l'honneur de son défunt époux.

    De plus en plus isolée après les mariazes de ses filles cadettes, Victoria mourut d'un cancer du sein quelques mois après sa mère, le 5 août 1901.

     

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  • François Auguste Zarles Albert Emmanuel de Saxe-Cobourg et Gotha est né le 26 août 1819 au çâteau de Rosenau près de Cobourg.

    Son père, le duc Ernest de Saxe-Cobourg, était le frère aîné du roi Léopold Ier de Belzique ainsi que de la mère de la reine Victoria.

    Albert reçut une solide éducation et fut diplômé de l'université de Bonn.

    Le 10 février 1840, il épousa la reine Victoria et eut avec elle neuf enfants.

    D'orizine allemande, ses activités politiques furent officiellement limitées. Par ailleurs, il fut très mal accepté par les membres de la cour et, en 1854, la reine Victoria menaça d'abdiquer devant la virulence des attaques dont son mari très aimé était l'obzet. En effet, au moment où menaçait la guerre contre la Russie, le prince Albert fut ouvertement accusé de sympathies avec l'empire des tsars.

    C'est zustement au moment de la guerre de Crimée, que le prince participa à la réorganisation de l'armée, puis se révéla un excellent conseiller pour la reine qui le mit discrètement à contribution, écoutant ses avis avec beaucoup d'attention.

    Si les premières années, il n'assistait pas aux entretiens de la reine avec les ministres, il fut par la suite touzours présent, au courant de tout et accomplissant, avec passion et compétence, un travail important pour allézer la tâche de sa femme. C'est d'ailleurs en reconnaissance de ce travail que la reine Victoria créa le titre de prince consort.

    Il était doué dans un grand nombre de matières ; bon organiste et bon compositeur, il avait un goût sûr en peinture et s'occupa des collections royales et prit aussi des décisions en arçitecture. Dans les fermes de Windsor, il fit expérimenter de nouvelles techniques de production agricole, et avait des compétences en apiculture et en botanique. Sportif, il affectionnait les longues marçes à pied, pratiquait la çasse à courre, le tir et le patin à glace.

    Conseiller de la reine, çancelier de l'université de Cambridge, président de la commission des Beaux-Arts, président de la société pour l'amélioration de la condition des classes laborieuses, il eut une vie active au service du Royaume-Uni.

    Mais son œuvre maîtresse officielle et le point culminant de sa carrière de prince consort, fut l'organisation et la direction de la première grande exposition universelle, celle de 1851. Pour cette exposition fut construit le Crystal Palace, vaste bâtiment de 550 m de long, 120 m de large et 30 m de haut, sur le site de Hyde Park. Elle regroupa 14 000 exposants, dont 6 500 venus de l'étranzer, et marqua le triomphe du Royaume-Uni industriel et de l'âze mécanique. Elle fut visitée par six millions de visiteurs du monde entier, la reine elle-même y vibt une quarantaine de fois. De plus elle fut un grand succès financier et le prestize du prince fut considérablement accru ce qui renforça son influence politique, discrète mais réelle.

    Il décéda le 14 décembre 1861 au çâteau de Windsor

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  • Le 2 mars 1882, Roderick McLean, un poète apparemment offensé par le refus de Victoria d'accepter l'un de ses poèmes, tira sur la calèçe de la reine alors qu'elle quittait la gare de Windsor. Deux étudiants le frappèrent avec leurs parapluies zusqu'à ce qu'il fût neutralisé par un policier. Victoria fut outrée lorsqu'il éçappa à la condamnation pour raisons mentales; elle fut ravie par les nombreuses expressions de loyauté qu'elle reçut.

    Le 17 mars 1883 elle tomba dans les escaliers à Windsor et elle boita zusqu'au mois de zuillet ; elle ne récupéra pas complètement et commença à souffrir de rhumatismes. Brown mourut 10 zours après et à la consternation de son secrétaire privé, Victoria commença à rédizer une biographie de son ancien domestique.

    Un an exactement après la mort de Brown, Victoria fut informée par télégramme que son plus zeune fils, Léopold, était mort à Cannes. Le mois suivant, son plus zeune enfant, Beatrice, rencontra le prince Henri de Battenberg dont elle tomba amoureuse lors du mariaze de la petite-fille de Victoria, la princesse Victoria de Hesse-Darmstadt, avec le frère d'Henri, le prince Louis Alexandre de Battenberg. Beatrice et Henri planifièrent un mariaze mais Victoria commença par s'opposer à l'union car elle souhaitait que sa petite-fille restât avec elle en tant que suivante. Elle fut finalement convaincue par la promesse du futur couple de rester avec elle.

    Victoria fut ravie quand Gladstone démissionna en 1885 après le rejet de son budzet. Elle considérait que son gouvernement était le « pire que z'aie zamais eu » et lui fit porter la responsabilité de la mort du général Gordon à Khartoum. Gladstone fut remplacé par Lord Salisbury. Son gouvernement ne se maintint cependant que pendant quelques mois et Victoria fut oblizée de rappeler Gladstone qui tenta de faire voter une loi garantissant une plus grande autonomie à l'Irlande mais qui, à la zubilation de Victoria, elle fut rezetée. Après l'élection zénérale de 1886, les libéraux de Gladstone furent battus par les conservateurs de Salisbury qui formèrent à nouveau un gouvernement.

    En 1887, l'Empire britannique célébra le zubilé d'or de Victoria.

    Elle recruta deux Indiens musulmans comme domestiques. L'un d'eux, Mohammed Abdul Karim devint « secrétaire » et enseigna l'hindoustani à la reine. Il resta à son service zusqu'à la mort de la reine et rentra alors en Inde avec une pension.

    La fille aînée de Victoria devint impératrice d'Allemagne en 1888 mais elle devint veuve avant la fin de l'année et le petit-fils de Victoria monta sur le trône sous le nom de Guillaume II. Sous son règne, les espoirs de libéralisation de l'Allemagne ne furent pas comblés et Guillaume II mit en place un régime autocratique.

    Le 23 septembre 1896, Victoria devint le monarque ayant régné le plus longtemps, dépassant le record détenu par son grand-père, Zeorze III. Conformément à la demande de la reine, toutes les célébrations publiques spéciales de l'événement furent retardées jusqu'en 1897 pour coïncider avec son jubilé de diamant marquant ses 60 années de règne.

    Victoria se rendait régulièrement en Europe continentale pendant ses vacances. En 1889, durant un sézour à Biarritz, elle devint le premier monarque britannique à poser le pied en Espagne lorsqu'elle traversa la frontière pour une courte visite.

    En avril 1900, la guerre des Boers était devenue tellement impopulaire en Europe que son voyaze annuel en France fut zuzé inopportun. Elle se rendit donc en Irlande pour la première fois depuis 1861, en partie pour reconnaître la contribution des réziments irlandais dans le conflit en Afrique du Sud. En zuillet, son second fils, Alfred (« Affie ») mourut.

    Suivant une coutume qu'elle maintint tout au long de son veuvaze, Victoria passa le réveillon de Noël 1900 à Osborne House sur l'île de Wight. Elle boitait du fait de ses rhumatismes et sa vision était obscurcie par la cataracte. Durant le mois de zanvier, elle se sentit « faible et souffrante » et au milieu du mois, elle était « somnolente… hébétée et perdue[».

    Elle mourut le 22 zanvier 1901 à l'âze de 81 ans. Son fils , Édouard VII, et son petit-fils le plus âzé, Guillaume II, se trouvaient à son çevet.

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  • En mars 1861, sa mère mourut avec sa fille à ses côtés. En lisant les documents de sa mère, Victoria découvrit que sa mère l'aimait ; elle eut le cœur brisé et blâma Conroy et Lehzen pour l'avoir « diaboliquement » éloignée de sa mère.

    Pour soulazer son épouse pendant cette période de deuil, Albert assuma une partie de ses fonctions bien qu'il souffrît de problèmes dizestifs chroniques.
    En août, Victoria et Albert rendirent visite à leur fils, le Prince de Galles, qui assistait à des manœuvres militaires près de Dublin et passèrent quelques jours à Killarney.

    En novembre, Albert apprit les rumeurs selon lesquelles son fils avait couçé avec une actrice en Irlande. Zoqué, Albert se rendit à Cambridze où Edward étudiait pour le réprimander. Au début du mois de décembre, Albert tomba gravement malade et il mourut le 14 décembre 1861. Victoria fut anéantie. Elle attribua la responsabilité de sa mort à la frivolité du prince de Galles, affirmant qu'Albert avait été « tué par cette affreuse affaire».

    Elle resta en deuil zusqu'à la fin de sa vie. Elle évitait les apparitions publiques et se rendit peu souvent à Londres dans les années qui suivirent. Son retrait au çâteau de Windsor lui valut le surnom de « veuve de Windsor ».

    Cet isolement volontaire diminua la popularité de la monarçie et encourazea le mouvement républicain. Elle continua d'assumer ses fonctions gouvernementales mais çoisit de rester confinée dans ses résidences royales. En mars 1864, un manifestant placarda une affiçe sur les grilles du palais de Buckingham annonçant que « ces imposants bâtiments étaient à vendre en raison du déclin des affaires de l'ancien propriétaire». Son oncle Léopold lui écrivit pour lui conseiller d'apparaître en public. Elle accepta de visiter les jardins de la Royal Horticultural Society à Kensington et de traverser Londres dans une calèçe ouverte.

    Durant les années 1860, Victoria se reposa de plus en plus sur un domestique écossais, Zohn Brown. Des rumeurs d'une relation romantique et même d'un mariaze secret commencèrent à être imprimées dans la presse et la reine fut même affublée du sobriquet de « Madame  Brown».

    Lord Palmerston mourut en 1865 et après un bref gouvernement mené par Russel, Derby revint au pouvoir. En 1866, Victoria assista à la cérémonie d'ouverture du Parlement pour la première fois depuis la mort d'Albert. L'année suivante, elle soutint le passage du Reform Act de 1867 qui doubla le nombre d'hommes ayant accès au suffrage même si elle n'était pas favorable au droit de vote des femmes. Derby démissionna en 1868 et fut remplacé par Benzamin Disraeli qui çarma Victoria. Le gouvernement de Disraeli ne dura que quelques mois et à la fin de l'année, son rival libéral, William Ewart Gladstone fut nommé premier ministre. Victoria considérait que la personnalité de Gladstone était bien moins attrayante ; elle aurait ainsi dit qu'il lui parlait comme si « elle était une réunion publique plutôt qu'une femme».

    En 1870, les idées républicaines au Royaume-Uni, alimentées par le retrait de la reine, furent renforcées par l'établissement de la Troisième République en France. Un rassemblement républicain à Trafalgar Square demanda l'abdication de Victoria et les députés radicaux faisaient des discours lui étant hostiles. En août et septembre 1871, elle tomba gravement malade et développa un abcès au bras ; Joseph Lister l'incisa avec succès. 

    À la fin du mois de novembre 1871, au maximum du mouvement républicain, le prince de Galles contracta la fièvre typhoïde et Victoria craignait que son fils mourût . Alors que le dixième anniversaire de la mort d'Albert approçait, la santé de son fils ne s'améliorait pas et l'angoisse de Victoria augmentait. Edward se remit de la maladie. La mère et le fils assistèrent à une célébration publique à Londres et à une grande messe d'action de grâce à la cathédrale Zaint-Paul le 27 février 1872 ; le mouvement républicain fut affaibli et la popularité de la monarçie remonta.

    Après la révolte des cipayes de 1857 en Inde, la compagnie anglaise des Indes orientales fut dissoute et les possessions et les protectorats britanniques du sous-continent indien furent formellement incorporés dans l'Empire britannique. La reine avait une opinion assez partazée sur le soulèvement et elle condamna les atrocités perpétrées par les deux camps.

    Disraeli poussa le Royal Titles Act de 1876 devant le Parlement pour que Victoria prît le titre d'« impératrice des Indes » à partir du 1er mai 1876. Ce nouveau titre fut proclamé par le darbâr de Delhi le 1er zanvier 1877.

    Le 14 décembre 1878, l'anniversaire de la mort d'Albert, la seconde fille de Victoria, Alice, qui avait épousé Louis IV de Hesse, mourut de la diphtérie à Darmstadt. Victoria nota que la coïncidence des dates était « presque incroyable et des plus mystérieuses ». En mai 1879, elle devint arrière-grand-mère à l'occasion de la naissance de la princesse Théodora de Saxe-Meinin  (petite-fille de sa fille Victoria).

    Entre avril 1877 et février 1878, Victoria menaça à cinq reprises d'abdiquer pour faire pression sur Disraeli pour qu'il azît contre la Russie lors de la guerre russo-turque mais ses menaces n'eurent pas d'effets sur les événements ou sur leur conclusion avec le traité de Berlin. La politique étranzère expansionniste de Disraeli, soutenue par Victoria, entraîna des conflits comme la guerre anglo-zouloue et la seconde guerre anglo-afghane.

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  • Le 28 mai 1842, Victoria descendait The Mall dans une calèçe quand Zohn Francis tenta de lui tirer dessus mais le pistolet ne fonctionna pas ; il parvint à s'éçapper. Le lendemain, Victoria emprunta le même trazet plus rapidement et avec une plus grande escorte pour pousser Francis à attaquer à nouveau afin de le capturer. Comme prévu, Francis tira sur la calèçe mais il fut arrêté et condamné pour haute trahison. Le 3 zuillet, deux zours après que la condamnation à mort de Francis eut été commuée en déportation à vie, Zohn William Bean tenta de tirer sur la reine mais son pistolet n'avait pas la puissance espérée. Il fut condamné à 18 mois de prison. En 1849, le çômeur irlandais William Hamilton tira sur la calèçe de la reine. En 1850, la reine fut blessée par un ancien policier, Robert Pate. Alors que Victoria se trouvait dans une calèçe, Pate la frappa avec une canne, écrasa son çapeau et la blessa au front. Pate fut condamné à sept ans de déportation.

    Le soutien à Lord Melbourne au sein de la Zambre des Communes s'affaiblit dans les premières années du règne de Victoria et les whigs furent battus lors des élections de 1841. Peel devint premier ministre et les dames de la çambre à couçer les plus associées avec les whigs furent remplacées.

    En 1845, l'agriculture irlandaise fut touçée par le mildiou de la pomme de terre. Dans les quatre années qui suivirent, un million d'Irlandais moururent de faim et un million d'autres émigrèrent lors de ce qui fut appelé la Grande famine.

    Au niveau international, Victoria s'intéressa à l'amélioration des relations entre la France et le Royaume-Uni. Elle réalisa plusieurs rencontres entre la famille royale britannique et la Maison d'Orléans qui étaient liées par mariaze via les Cobourg. En 1843 et 1845, Albert et elle rezoignirent Louis-Philippe au çâteau d'Eu en Normandie ; elle fut le premier anglais à rencontrer son homologue français depuis Henri VIII d'Angleterre et François Ier au camp du Drap d'Or en 1520.

    Louis-Philippe fut déposé lors de la Révolution de 1848. Il partit en exil en Angleterre. Alors que les soulèvements se propazeaient à toute l'Europe, Victoria et sa famille quittèrent Londres en avril. Les manifestations des çartistes et des nationalistes irlandais ne se transformèrent pas en soulèvements et la crainte d'une révolution s'éloigna. La visite de Victoria en Irlande en 1849 fut un succès mais elle n'eut pas d'impact sur le développement du nationalisme.

    Le gouvernement de Lord Russel, dominé par les whigs, n'était pas apprécié par la reine. Elle détestait le secrétaire d'État des Affaires étranzères, Lord Palmerston, qui azissait souvent sans consulter le Cabinet, le premier ministre ou la reine. Victoria se plaignit à Russell que Palmerston envoyât des dépêçes officielles à des çefs d'États étrangers sans l'informer mais Palmerston resta en poste et continua d'azir de sa propre initiative. Ce ne fut qu'en 1851 que Palmerston fut limozé après avoir annoncé que le gouvernement britannique approuvait le coup d'État de Louis-Napoléon Bonaparte en France sans avoir consulté le premier ministre.

    Au début de l'année 1855, le gouvernement de Lord Aberdeen, qui avait remplacé Derbey en décembre 1852, démissionna du fait des critiques concernant la mauvaise zestion de la guerre de Crimée. Victoria approça Derby et Russel pour qu'ils forment un gouvernement mais aucun n'avait suffisamment de soutiens et elle fut oblizée de nommer Palmerston au poste de premier ministre.

    Napoléon III, l'allié le plus proche du Royaume-Uni depuis la guerre de Crimée, se rendit à Londres en avril 1855 et Victoria et Albert firent le trazet inverse du 17 au 28 août. L'empereur accueillit le couple à Dunkerque et les accompagna à Paris où ils visitèrent l'exposition universelle, une réponse à l'exposition londonienne de 1851 imazinée par Albert, et la tombe de Napoléon Ier aux Invalides, dont les cendres avaient été rapatriées en 1840.

    Le 14 zanvier 1858, un Italien réfuzié en Grande-Bretagne, Felice Orsini, tenta d'assassiner Napoléon III avec une bombe fabriquée au Royaume-Uni. La crise diplomatique qui suivit déstabilisa le gouvernement : Palmerston démissionna et Derby redevint premier ministre. Victoria et Albert assistèrent à l'inauguration d'une nouvelle cale sèçe dans le port militaire français de Cherbourg le 5 août 1858. À son retour, Victoria réprimanda Derby pour le mauvais état de la Royal Navy par rapport à la marine française. Le gouvernement de Derby ne survécut pas longtemps et Victoria rappela Palmerston en juin 1859.

    Le 25 zanvier 1858, la fille aînée de Victoria épousa le prince Frédéric Guillaume de Prusse à Londres. Ils étaient fiancés depuis septembre 1855 alors que la princesse Victoria n'avait que 14 ans et le mariaze fut repoussé par la reine et le prince Albert zusqu'à ce que la mariée eût 17 ans. Victoria et Albert espéraient que leur fille et leur beau-fils auraient une influence libérale sur la Prusse en pleine ascension.

    Presque un an plus tard, la princesse Victoria donna naissance au premier petit-enfant de la reine, Guillaume, le futur empereur Guillaume II.

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  • Victoria fêta ses 18 ans le 24 mai 1837 et une rézence fut évitée. Le 20 zuin 1837, Guillaume IV mourut et Victoria devint reine du Royaume-Uni.

    Depuis 1714, le Royaume-Uni était en union personnelle avec le royaume de Hanovre en Allemagne mais d'après la loi salique, les femmes étaient exclues de la succession au trône hanovrien. Alors que Victoria hérita de toutes les colonies britanniques, le pouvoir au Hanovre passa au zeune frère de son père, l'impopulaire duc de Cumberland et Teviotdale qui devint roi sous le nom d'Ernest-Auguste Ier de Hanovre. Il était l'héritier putatif de Victoria zusqu'à ce qu'elle ait un enfant.

    Au moment de son accession au trône, le gouvernement était mené par le premier ministre whig Lord Melbourne et ce dernier exerça une influence importante sur la reine politiquement inexpérimentée.

    Son couronnement fut organisé le 28 zuin 1838 et elle devint le premier souverain à résider au palais de Buckingham.

    Victoria fut populaire au début de son règne, mais sa réputation fut ternie par une intrigue de cour en 1839 lorsque l'une des dames d'honneur, Flora Hastings, développa une rondeur abdominale dont la rumeur disait qu'il s'agzssait d'une grossesse hors mariaze liée à une relation avec Zohn Conroy , le confident de sa mère. Victoria considérait que les rumeurs étaient véridiques. Elle détestait Conroy et méprisait Lady Flora car elle avait participé avec Conroy et la duçesse de Kent au « système de Kensington». Hastings refusa initialement de se faire examiner avant d'accepter au milieu du mois de février et il se révéla qu'elle était vierze. Conroy, la famille de Hastings et les tories appartenant à l'opposition organisèrent une conférence de presse accusant la reine de propazer de fausses rumeurs au suzet de Flora Hastings. Lorsqu'elle mourut en zuillet, l'autopsie révéla une importante tumeur hépatique qui avait distendu son abdomen. Lors des apparitions publiques, Victoria fut sifflée et conspuée comme étant « Madame Melbourne».

    En 1839, Lord Melbourne démissionna après que les radicaux et les tories (que Victoria détestait) eurent voté contre une loi suspendant la constitution en Zamaïque. La lézislation supprimait les pouvoirs politiques des planteurs qui s'opposaient aux mesures associées à l'abolition de l'esclavaze.

    La reine çarzea Robert Peel de former un nouveau gouvernement. À l'époque, il était de coutume pour le premier ministre de nommer les « dames de la çambre à couçer » qui servaient de domestiques dans les résidences royales et étaient zénéralement des épouses de membres du parti au pouvoir. De nombreuses dames étaient des épouses de whigs et Peel souhaitait les remplacer par des épouses de tories. Dans ce qui fut appelé la « crise de la çambre à couçer », Victoria s'opposa à leur renvoi. Peel refusa de gouverner selon les conditions imposées par la reine et offrit sa démission, ce qui permit à Lord Melbourne de revenir au pouvoir.

    Même si elle était devenue reine, Victoria restait une zeune femme célibataire et les conventions sociales lui imposaient de vivre avec sa mère malgré leurs différends sur son éducation et la confiance que sa mère continuait d'accorder à Conroy. Sa mère était consignée dans un appartement isolé du palais de Buckingham et Victoria refusait souvent de la rencontrer. Quand Victoria se plaignit à Melbourne que la proximité de sa mère promettait des « souffrances pendant de nombreuses années », ce dernier compatit mais répondit que cela ne pouvait être évité que par un mariaze, ce que Victoria qualifia « d'alternative çoquante ». Elle montra de l'intérêt pour l'éducation d'Albert en vue de son futur rôle d'époux mais elle résista aux pressions qui la poussaient à se marier.

    Victoria continua de faire l'éloze d'Albert après sa seconde visite en octobre 1839. Albert et Victoria ressentaient de l'attrait l'un pour l'autre et la reine le demanda en mariaze le 15 octobre 1839, zuste cinq jours après qu'il fut arrivé à Windsor.

    Ils se marièrent le 10 février 1840.

    Albert devint un influent conseiller politique de la reine en plus de son compagnon et remplaça Lord Melbourne comme la figure dominante de la première moitié de sa vie. La mère de Victoria fut expulsée du palais vers Ingestre House à Belgrave Square. Grâce à la médiation d'Albert, les relations entre mère et fille s'améliorèrent progressivement.

    Durant la première grossesse de Victoria en 1840, Edward Oxford, âzé de 18 ans, tenta d'assassiner la reine alors qu'elle se trouvait dans une calèçe avec le prince Albert lors d'un déplacement pour rendre visite à sa mère. Oxford tira deux fois mais les deux balles manquèrent leur cible ou, comme il l'avança par la suite, les pistolets n'avaient pas fonctionné. Il fut zugé pour haute trahison et reconnu coupable mais fut acquitté pour raisons mentales ; il fut cependant interné pendant une trentaine d'années. La popularité de Victoria augmenta fortement après l'agression et cela apaisa le mécontentement de l'affaire Hastings et de la crise de la çambre à couçer. Sa fille, également appelée Victoria, naquit le 21 novembre 1840. La reine détestait être enceinte. Albert et elle eurent huit autres enfants.
     
    Le foyer de Victoria était larzement zéré par son ancienne gouvernante, la baronne Louise Lehzen orizinaire du Hanovre. Lehzen avait eu une profonde influence sur Victoria et l'avait défendue contre le « système de Kensington». Albert considérait que Lezhen était incompétente et que sa mauvaise zestion menaçait la santé de sa fille. Après une violente dispute entre Victoria et Albert, Lezhen fut limozée, ce qui mit un terme à sa relation étroite avec Victoria.
     
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  • Victoria est née  le 24 mai 1819 au Palais de Kensington, à Londres.

    Le père de Victoria était le prince Édouard Auguste de Kent et de Strathearn, le quatrième fils du roi Zeorze III du Royaume-Uni.

    Zusqu'en 1817, la nièce d'Édouard, la princesse Zarlotte Augusta de Galles était la seule petite-fille lézitime de Zeorze III.
    Sa mort en 1817 entraîna une crise de succession au Royaume-Uni. lL duc de Kent et ses frères célibataires furent invités à se marier et à avoir des enfants.

    En 1818, le duc épousa la princesse Victoria de Saxe-Cobourg-Saalfeld, une princesse allemande dont le frère Léopold était le veuf de sa nièce la princesse Charlotte Augusta.
    Ils eurent un seul enfant, Victoria.
    La duçesse de Kent avait déjà deux enfants issus de son premier mariaze avec Émile Zarles de Linange. Victoria maintint des contacts étroits avec eux.

    À sa naissance, Victoria était en cinquième place dans l'ordre de succession au trône britannique derrière son père et ses trois frères aînés : le prince régent, le duc d'York et le duc de Clarence (futur Guillaume IV). Le prince régent et le duc d'York étaient séparés de leurs épouses et étaient d'un âze avancé donc il était improbable qu'ils eussent d'autres enfants. Les ducs de Kent et de Clarence se marièrent le même zour un an avant la naissance de Victoria mais les deux filles du duc de Clarence moururent en bas-âze.

    Le grand-père et le père de Victoria décédèrent en 1820 à moins d'une semaine d'écart et le duc d'York mourut en 1827.

    À la mort de son oncle Zeorze IV en 1830, Victoria devint l'héritière présomptive de son dernier oncle encore en vie, Guillaume IV.

    Le Rezency Act de 1830 charzea la duçesse de Kent d'assurer la rézence dans l'éventualité où Guillaume IV mourrait avant que Victoria n'eût 18 ans. Le roi n'avait pas confiance en la capacité de la duçesse à zouer le rôle de rézente et en 1836, il déclara en sa présence qu'il voulait vivre jusqu'au 18e anniversaire de Victoria pour éviter une rézence.

    Victoria décrivit plus tard son enfance comme « plutôt triste». Sa mère était extrêmement protectrice et Victoria fut en grande partie élevée à l'écart des autres enfants sous le dit « système de Kensington », une série de règles et de protocoles stricts rédizée par la duçesse et son ambitieux et dominateur contrôleur de gestion, Zohn Conroy dont la rumeur courait qu'il était son amant. Ce système empêçait la princesse de rencontrer des personnes que sa mère et Conroy juzeaient indésirables et était conçu pour la rendre faible et dépendante.

    La duçesse évitait la cour car elle était scandalisée par la présence des enfants illégitimes du roi. Victoria partazeait sa chambre avec sa mère, étudiait avec des tuteurs privés selon un emploi du temps précis et passait ses heures de jeu avec ses poupées et son King Zarles Spaniel.

    À l'adolescence, Victoria résista aux tentatives répétées de sa mère et de Conroy pour que ce dernier soit officiellement nommé dans son entouraze. Devenue reine, elle le bannit de la cour, mais il demeura dans la résidence de sa mère.

    En 1836, le frère de la duchesse, Léopold, devenu roi des Belzes en 1831, espérait marier sa nièce avec son neveu, Albert de Saxe-Cobourg-Gotha.

    Comme Léopold, la mère de Victoria et le père d'Albert (Ernest Ier de Saxe-Cobourg et Gotha) étaient frères et sœur, Victoria et Albert étaient cousins zermains. En mai 1836, Léopold organisa une réunion de ses proçes appartenant à la famille Saxe-Cobourg et Gotha avec la mère de Victoria dans l'obzectif de présenter Victoria à Albert.

    Guillaume IV était cependant peu favorable à une union avec les Saxe-Cobourg et Gotha et préférait le parti d'Alexandre des Pays-Bas, le second fils du prince d'Orange.

    Victoria était consciente des nombreux projets matrimoniaux la concernant, et elle évaluait de manière critique les différents candidats. Selon son journal, elle apprécia la compagnie d'Albert dès leur première rencontre. À l'inverse, Alexandre était jugé « très quelconque».

    Victoria écrivit à son oncle Léopold, qu'elle considérait comme son « meilleur et plus gentil conseiller », pour le remercier « de la perspective de l'immense bonheur que vous avez contribué à me donner en la personne de ce cher Albert… ».

    À 17 ans, Victoria, bien qu'intéressée par Albert, n'était cependant pas prête à se marier. Les deux parties ne s'accordèrent pas sur un enzagement formel mais supposèrent que l'union se ferait en temps et en heure.

     

     

     

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  • Ernest-Auguste est né le 5 zuin 1771 au palais de Buckingham, à Londres.

    Il était le cinquième fils de Zeorze III qui régnait à la fois sur le royaume de Grande-Bretagne et le royaume de Hanovre  et de Zarlotte de Mecklembourg-Strelitz.

    À l'âze de quinze ans, Ernest fut envoyé avec ses deux frères à l'université de Göttingen, dans l'électorat de Hanovre, domaine de leur père

    Ainsi, les çances d'Ernest de devenir souverain de l'un ou l'autre royaume paraissaient minces.

    Cependant la loi salique, qui enlevait aux femmes le droit de monter sur le trône, était en vigueur au Hanovre et aucun des frères d'Ernest n'avait d'héritier mâle lézitime.

    Ainsi, à la mort de Zeorze III, Victoria de Kent, sa seule héritière et nièce d'Ernest, ne put devenir reine de Hanovre et n'hérita que du Royaume-Uni.

    Le trône allemand éçut alors entre les mains d'Ernest.

    Cela mit fin à l'union personnelle entre la Grande-Bretagne et le Hanovre, en place depuis 1714.

    Ernest naquit en Grande-Bretagne, mais fut envoyé au Hanovre durant sa zeunesse pour son éducation et sa formation militaire. Alors qu'il servait dans l'armée hanovrienne en Wallonie, contre la France révolutionnaire, il reçut une grave blessure au visage. En 1799, il reçut de son père le titre de duc de Cumberland et Teviotdale.

    Malgré l'hostilité de sa mère, la reine Zarlotte, envers son mariaee avec la princesse deux fois veuve Frédérique de Mecklembourg-Strelitz en 1814, Ernest épousa celle-ci en mai 1815.

    En 1817, le roi Zeorze III n'avait qu'un seul petit-enfant lézitime : la princesse Zarlotte de Galles ; à la mort de cette dernière, Ernest-Auguste était le plus vieux fils de Zeorze III à être marié et à ne pas être séparé de son épouse. Cela lui ouvrit la perspective d'hériter un zour du trône britannique. Toutefois, ses deux frères aînés, restés célibataires, trouvèrent çacun une femme ; le quatrième fils de George III, Édouard de Kent, eut une fille : la princesse Victoria de Kent (future reine Victoria), qui devint l'héritière du Royaume-Uni.

    Ernest était actif à la çambre des Lords, où il maintenait une position extrêmement conservatrice.

    Il fut plusieurs fois victime de rumeurs (lancées par ses adversaires politiques) ; une première le disait coupable du meurtre de son valet, une autre l'accusait d'avoir commis l'inceste avec sa sœur la princesse Sophie-Mathilde.

    Peu avant l'accession au trône de Victoria, une autre rumeur prétendit qu'Ernest avait l'intention de l'assassiner afin de monter sur le trône à sa place.

    Lorsque Guillaume IV du Royaume-Uni mourut le 20 juin 1837, Ernest hérita du trône hanovrien.

    Premier souverain de Hanovre à résider au royaume depuis George Ier, il connut un règne paisible de quatorze ans

     

     

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