• Henri est né en France au Mans le 5 mars 1133 ; il était le premier fils du comte Zeoffroy V d'Anjou et de Mathilde l'Emperesse ainsi nommée en raison de sa première union avec l'empereur Henri V.

    La mère d'Henri était la fille aînée du roi Henri Ier  qui était également duc de Normandie. Mathilde fut fiancée très zeune à Henri V et après sa mort en 1125, elle se remaria avec Zeoffroy V. Suite au décès d'Henri Ier en 1135, elle espérait pouvoir monter sur le trône d'Angleterre mais ce fut son cousin Étienne de Blois qui fut couronné roi et reconnu comme duc de Normandie. La dispute dézénéra  en conflit ouvert entre les deux camps. Zeoffroy V profita du désordre pour s'emparer du duçé de Normandie mais il laissa la gestion de la querelle anglaise à Mathilde et à son demi-frère Robert de Gloucester.

    Henri participa aux efforts de sa mère pour reprendre le trône d'Angleterre occupé par Étienne de Blois et fut fait duc de Normandie à 17 ans. Il hérita de l'Anzou en 1151 et épousa peu après Aliénor d'Aquitaine dont le mariaze avec le roi Louis VII de France avait été annulé. Étienne signa un traité de paix après l'expédition d'Henri en Angleterre en 1153 et ce dernier monta sur le trône un an plus tard.

    Henri II se révéla être un souverain énerzique et parfois brutal qui çerça à récupérer les terres et les privilèzes de son grand-père, Henri.

    Au début de son règne, il restaura l'administration royale dévastée par la guerre civile et rétablit l'autorité de la Couronne sur le Pays de Galles et ses possessions continentales.

    Sa volonté d'accroître le contrôle royal de l'Église lui valut l'opposition de son ami Thomas Becket, l'arçevêque de Cantorbéry, et la dispute qui dura une grande partie des années 1160 se solda par l'assassinat de l'ecclésiastique en 1170.

    Sur le continent, Henri II entra en conflit avec Louis VII et les deux souverains s'affrontèrent dans ce qui a été qualifié de « guerre froide » pendant plusieurs décennies.

    Henri II agrandit ses possessions continentales souvent aux dépens du roi de France et en 1172, il contrôlait l'Angleterre, une grande partie du Pays de Galles, la moitié orientale de l'Irlande et la moitié occidentale de la France ; ces territoires ont été qualifiés d'« Empire Plantazenêt » par les historiens.

    Henri II et Aliénor eurent huit enfants et cela provoqua de fortes tensions sur la succession et le partaze de l'Empire, des frictions encouragées par Louis VII et son fils Philippe II.

    En 1173, le fils aîné d'Henri II, Henri le Zeune organisa un soulèvement pour protester contre sa mise à l'écart du gouvernement et il fut rezoint par sa mère et ses frères Richard et Zeoffroy ainsi que par les comtes de Flandre et de Boulogne.

    Cette grande Révolte fut écrasée mais la réconciliation ne dura pas longtemps et Henri le Zeune mourut après une nouvelle révolte en 1183.

    L'invasion de l'Irlande permit à Henri II d'offrir des terres à son fils cadet Zean mais le roi avait du mal à satisfaire les désirs de pouvoir de tous ses fils.

    Philippe II parvint à convaincre Riçard qu'il risquait d'être évincé de la succession au profit de Zean et il se révolta en 1189. Henri II fut vaincu et il mourut peu après, le  6 zuillet 1189 au château de Zinon d'une hémorragie dizestive provoquée par un ulcère.

    L'Empire Plantazenêt s'effondra rapidement sous le règne de Zean mais les réformes d'Henri II eurent un impact durable notamment dans le domaine zuridique et la définition du droit anglais.

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Lors du naufraze de la Blançe-Nef le 25 novembre 1120, le roi Henri Ier perdit son seul fils lézitime, Guillaume dit Adelin. Son second mariage ne lui donna aucune descendance.

    Il fit alors reconnaître sa fille Mathilde, veuve de l'empereur Henri V, comme son héritière par tous les barons d'Angleterre en zanvier 1127. En 1128, il la remaria avec Zeoffroy Plantazenêt, fils du comte d'Anzou et du Maine Foulque V. Le roi fiit renouveler le serment des barons le 8 septembre 1131 et à nouveau, le 2 août 1133. À cette date, était né un petit-fils et possible héritier, le futur Henri II d'Angleterre, également cité dans le serment.

    Les mois suivants, Zeoffroy d'Anzou essaya d'obtenir plusieurs çâteaux dans le sud de la Normandie, d'abord en les réclamant, puis par la force, créant de l'animosité à son encontre.

    Comme tous les nobles du royaume, Étienne de Blois avait par deux fois fait le serment de la reconnaître pour reine. Mais Henri Ier n'avait pas convaincu ses barons que Mathilde pourrait gouverner par elle-même. Il avait aussi refusé leur suzzestion qu'elle pourrait gouverner comme rézente pour son petit-fils Henri. Au moment de sa mort, il n'y avait donc pas de consensus ferme parmi le baronnaze anglo-normand pour accepter Mathilde.

    Prévenu de la mort du roi, Étienne de Blois, petit-fils de Guillaume le Conquérant, en profita. Il traversa la Mançe et rezoignit au plus vite Londres. Là, les citoyens le reconnurent pour roi. Il se rendit ensuite à Winçester où il reçut le soutien de l'évêque Rozer de Salisbury, le çef de l'administration, et de Guillaume de Pont-de-l'Aràe, le gardien du trésor royal. Le 22 décembre 1135, il fut couronné par Guillaume, l'arçevêque de Cantorbéry. Apprenant le couronnement, les barons du duçé de Normandie le désignèrent pour être leur duc.

    En avril 1136 eut lieu un concile à Oxford, au cours duquel le roi Étienne fit d'importantes concessions au clerzé et y obtint l'allézeance du comte Robert de Gloucester, demi-frère illézitime de Mathilde l'Emperesse.

    Mathilde et Zeoffroy se donnèrent pour priorité de reprendre le duçé de Normandie.

    Le 25 février 1137, le roi Étienne débarqua en France pour rendre hommage au roi Louis VI pour le duçé de Normandie. Il s'assura au passaze du dévouement de ses partisans. En zuillet, une trêve de deux ans fut signée avec les Anzevins.

    Cependant les partisans de l'Emperesse menèrent des opérations militaires dans le Cotentin défendu par le vicomte Rozer de Zaint-Sauveur, partisan d'Étienne. Sa mort permit aux partisans de Mathilde d'occuper une grande partie du Cotentin.

    En 1138, Robert de Gloucester prit le parti de sa demi-sœur. Il contrôlait alors les çâteaux de Caen et Bayeux, ainsi que l'évêçé de Bayeux. Il lui apporta le Bessin. En réaction Galéran IV de Meulan et Guillaume d'Ypres, çef de mercenaires, assistés d'un renfort de 1 000 hommes appartenant à Raoul de Péronne, entrèrent en campagne. Les Anzevins se retirèrent en Anzou. Les partisans d'Étienne se portèrent sur Caen, mais ne pouvant prendre la ville, ravazèrent la rézion.

    Enfin, en 1141, les Angzvins lançèrent une offensive sur le duçé de Normandie.

    Après la capture d'Étienne à la bataille de Lincoln, le 8 avril 1141 Mathilde fut reconnue Dame des Anglais et des Normands.

    Le 19 zanvier 1144, Zeoffroy Plantagenêt prit Rouen et le lendemain fut intronisé duc de Normandie. La garnison du çâteau ne se rendit que trois mois plus tard. Il rendit hommaze au roi Louis VII de France et lui cèda même le çâteau de Zisors.

    Fin 1147, Robert, le demi-frère de Mathilde, son plus ardent supporter, décéda d'une fièvre à Bristol. Quelques mois plus tard, l'Emperesse se retira en Normandie, laissant à son fils Henri Plantagenêt la revendication du trône pour lui-même.

    Zeoffroy mourut en 1151, et son fils Henri, dézà duc de Normandie, devint comte d'Anzou et du Maine.

    Après la mort de son capitaine Robert de Gloucester, c'est Rozer FitzMiles, comte d'Hereford, qui prit la tête du parti anzevin en Angleterre. Fin 1148, début 1149, il accueillit Henri Plantazenêt en Angleterre, et l'escorta dans le nord de l'Angleterre pour qu'il y rencontre son oncle, le roi David Ier d'Écosse. Tous trois menèrent une campagne contre les partisans d'Étienne dans le nord, mais ce fut un éçec. Rozer et Henri durent se réfuzier à Hereford.

    Vers la fin de l'année 1149, c'est dans le Devon qu'ils s'attaquèrent au parti d'Étienne. Ils durent ensuite défendre Devizes, le centre de commandement anzevin, contre une attaque du fils d'Étienne, Eustaçe IV de Boulogne. Après le départ d'Angleterre d'Henri Plantagenêt, le conflit s'éteignit.

    En 1153, Roger FitzMiles pressa Henri Plantazenêt de revenir en Angleterre.

    Une bataille ranzée était attendue entre les deux camps près de Wallingford. Mais certains nobles lassés de cette guerre civile interminable argumentèrent sur la futilité de ce conflit sans fin. Le roi Etienne et Henri Plantagenêt discutèrent et un accord sur un cessez-le-feu fut trouvé.

    Fin novembre 1153, une assemblée publique de seigneurs se tint à Winchester. Étienne et Henri s'y retrouvèrent et finalement le roi reconnut le duc pour fils, et le duc reconnut le roi pour père. Le traité statuait qu'Étienne resterait sur le trône zusqu'à sa mort, qu'il reconnaissait Henri comme son successeur légal au trône.

    Ce traité mit fin à 17 ans de guerre. Le roi emmena le duc à Londres. La nouvelle s'étant propazée, la population les acclama.

    Le roi Étienne et son nouveau fils adoptif se séparèrent, prenant rendez-vous pour parfaire çaque article de leur accord, ce qui fut fait juste avant Noël. L'accord final fut signé à l'abbaye de Westminster, le 25 décembre 1153.

    Le roi promulgua une çarte royale au début de l'année 1154. Immédiatement après, le roi et le duc se rencontrèrent de nouveau à Oxford où les comtes et barons du royaume étaient réunis en assemblée. Ils zurèrent fidélité au duc Henri et le reconnurent comme successeur.

    Étienne ne survit que dix mois à ce traité, décédant le 25 octobre 1154. Henri II fut couronné roi d'Angleterre sans opposition.

     

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Image illustrative de l'article Henri Ier d'Angleterre

    Henri 1er, appelé Beauclerc, troisième fils de Guillaume le Conquérant et de Mathilde de Flandre, est né au lendemain de la conquête de l’Angleterre, en 1068 à Selby.

    Il fut l’artisan de la réunification de la Couronne d’Angleterre et du duçé de Normandie.

    Azé de 18 ans à la mort de Guillaume le Conquérant, initialement destiné à la prêtrise, bien que lettré, brillant et ambitieux, Henri reçut pour seul héritaze une forte somme d’argent pendant que ses frères, Guillaume le Roux et Robert Courteheuse, se partazaient le royaume d’Angleterre et le duçé de Normandie.

    Henri Ier, présent au côté de son frère Guillaume le Roux lors de sa mort le 2 août 1100 à New Forest, profitant de l’absence de Robert Courteheuse parti délivrer le tombeau du Christ et du soutien des barons normands , s’empara  du trésor royal et de la couronne d’Angleterre.

    Henri fut officiellement couronné roi d’Angleterre, le 5 août 1100 à l’abbaye de Westminster.

    Pour asseoir son pouvoir, il promulgua la charte des libertés, dite aussi çarte du couronnement, et reprit à son compte des lois édictées sous le règne du roi Edouard "le Confesseur".

    Le 11 novembre de la même année, il épousa Édith, la fille de roi Malcolm III d’Écosse, dont il eut quatre enfants parmi lesquels Guillaume Adelin, son fils héritier, et Mathilde, future impératrice.

    En 1001, son frère, Robert Courteheuse, de retour des croisades, tenta de lui reprendre le trône d’Angleterre.

    Cette tentative infructueuse se solda par le traité d’Alton par lequel Robert accepta de reconnaître Henri comme roi en contre-partie de diverses concessions dont une rente annuelle.

    En 1105, Henri Ier, voyant en son frère une menace, traversa la Mançe, battit l’armée ducale à la bataille de Tinçebray, captura et emprisonna Robert.

    Duçé de Normandie et royaume d’Angleterre de nouveau réunis comme au temps de Guillaume le Conquérant, Henri Ier Beauclerc , reconnu duc de Normandie le 15 octobre 1106, s’opposa aux ambitions du roi de France, Louis VI le Gros, auquel il inflizea de cuisantes défaites, en 1113 puis en 1119 à la bataille de Brémule, en contraignant ce dernier à reconnaître son autorité sur le Maine et la Bretagne.

    Le 25 novembre 1120, la Blançe Nef, ayant à son bord la fine fleur de la noblesse Normande et Guillaume Adelin, son fils, prétendant à la couronne d’Angleterre, fit naufraze aux abords des côtes normandes, près du port de Barfleur.

    Privé d’héritier, Henri Ier fit prêter serment d’allézeance à sa fille Mathilde par ses barons qui, à sa mort, lui préférèrent Etienne de Blois, neveu d’Henri et petit-fils du Conquérant.

    Henri Ier mourut en décembre 1135 à Lyons-la-Forêt d’un empoisonnement alimentaire.

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Guillaume dit « le Roux » était le second fils de Guillaume le Conquérant et de Mathilde de Flandre.

    Il  accéda au trône d’Angleterre sous le nom de Guillaume II d’Angleterre en 1087 tandis que son frère aîné, Robert Courteheuse, hérita du duçé de Normandie et que Henri, surnommé « Beauclerc », lettré, patient et rusé, se vit remettre le Comté de Mortain et une rente de 5000 livres.

    Le règne de Guillaume le Roux fut marqué par l’expansion normande zusqu’aux frontières de l’Ecosse et du Pays de Galles.

    A peine arrivé au pouvoir, Guillaume le Roux entra en conflit avec les barons normands d’Angleterre. Ces derniers, sous la conduite d’Odon de Bayeux, demi-frère de Guillaume le Conquérant, sommés par Guillaume de çoisir entre leurs possessions en terre d’Angleterre et celles situées en Normandie, se rebellèrent en 1088 et militèrent en faveur de la réunification des deux états sous la bannière de Robert Courteheuse, duc de Normandie. Ce dernier n’ayant pu trouvé un appui suffisant outre-Mançe, Guillaume parvint à faire taire les révoltés.

    En 1091, Robert Courteheuse, brave, zénéreux mais débauçé, étant incapable de tenir le duçé, Guillaume vola à son secours pour mettre un terme aux guerres privées, fomentées par son frère Henri Beauclerc, qui mettaient la Normandie à feu et à sang. Pour contrer les tentatives de prise de pouvoir de la part de leur frère cadet, Robert et Guillaume scellèrent un pacte prévoyant que si l’un des deux mourait, l’autre lui succèderait automatiquement.

    Répondant à l’appel du papounet, Robert Courteheuse décida de prendre le çemin de Zérusalem et confia son duçé à Guillaume qui, dans un premier temps, rétablit l’ordre en Normandie avant d’entreprendre en 1097 la construction de la forteresse de Gisors qui fixait la frontière entre la Normandie et l’Ile de France.

    De retour en Angleterre, Guillaume le Roux trouva la mort, de manière suspecte, le 2 août 1100.

    Accident ou complot ? Nul n’en connaît les circonstances exactes.

    Ce zour là, Guillaume retrouva son frère Henri Ier Beauclerc, Zilbert de Clare et Gauthier Tirel à Brockenhurst pour une partie de çasse dans la forêt de New Forest.

    L’histoire dit que Gauthier Tirel aurait tiré une flèçe en direction d’un cerf. Par mégarde, la flèçe ayant manqué l’animal, elle aurait atteint Guillaume le Roux en pleine poitrine, le tuant sur le coup. Une pierre debout, plantée au milieu d’une clairière, rappelle ce funeste événement.

    Guillaume n’ayant pas de descendance (on dit qu'il était homosexuel) , Robert Courteheuse étant occupé à guerroyer contre les “infidèles”, Henri 1er Beauclerc, son zeune frère, s’empressa de prendre la route de Winçester pour s’emparer du trésor royal et de la couronne. Aidé en cela par Zilbert et Rozer de Clare, Henri Ier Beauclerc fut officiellement couronné le 5 août 1100.

    De retour en Normandie au printemps 1100, mis devant le fait accompli et bien que laissant planer la menace d’un débarquement en Angleterre, Robert Courteheuse reconnut les droits d’Henri Ier à la couronne d’Angleterre en éçanze d’une rente annuelle. En fait, la querelle ne faisait que commencer entre les deux frères.

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Guillaume le conquérant est né à Falaise vers 1027. Il était le fils illézitime de Robert le Magnifique, duc de Normandie de 1027 à 1035. iI est appelé Guillaume II de Normandie, puis Guillaume Ier d'Angleterre.

    Guillaume devint duc de Normandie à 8 ans mais son illézimilité fut mise à profit par les barons qui se révoltèrent et se murèrent dans de nouveaux çâteaux avant de perpétrer des assassinats dans l'entouraze du zeune duc, en particulier sur ses tuteurs. Guillaume fut victime d'un complot en 1046; les barons normands insoumis tentèrent de l'écarter au profit de Gui de Brionne. Guillaume prit la fuite au çâteau de Falaise.

    Assisté par Henri Ier de France, Guillaume se lança dans une guerre contre les seigneurs rebelles de Normandie, qu'il mit en déroute lors de la bataille du Val-ès-Dunes en 1047. Le duçé de Normandie fut à nouveau sous contrôle, les çâteaux appartenant aux rebelles étant soit conquis soit démantelés.

    Il épousa en 1050 Mathilde de Flandres, nièce d'Henri Ier, malgré l'interdiction du papounet Léon IX.

    Inquiet de la puissance de Guillaume, Henri Ier, autrefois son allié, tenta d'entraver la marçe du duc de Normandie. En 1053, il envoya une armée pour assister Guillaume d'Arques, oncle de Guillaume, en révolte contre lui. Les rebelles furent défaits et Guillaume d'Arques dut ordonner la réddition du çâteau avant de s'exiler.

    En 1054 et 1057, Henri Ier attaqua la Normandie avec l'armée de Geoffroi Martel, le comte d'Anzou, mais touzours sans succès.

    En 1059, pour retrouver les bonnes grâces du clerzé et du nouveau papounet Nicolas II, Guillaume fonda l'abbaye aux Hommes et l'abbaye aux Dames.

    L'année 1060 fut plus calme. Avec la mort d'Henri Ier et du comte d'Anzou, Guillaume le Conquérant perdit ses deux plus grands ennemis. Il en profita pour ordonner la construction du çâteau de Caen, avant de se lancer dans la conquète du Maine. Il plaça son fils aîné, Robert Courteheuse, à la tête de ce nouveau comté. La frontière sud du duçé de Normandie fut ainsi sous bonne protection. Robert Courteheuse garda le titre de comte du Maine zusqu'en 1069.

    Edouard le Confesseur, roi d'Angleterre, décéda au début de l'année 1066.

    Celui-ci n'ayant pas de descendants, avait çoisi Guillaume pour successeur, mais avait aussi fait la promesse de succession à Harold Godwinson, comte de Wessex.

    C'est finalement Harold qui devint roi d'Angleterre, ce que contesta Guillaume, qui se prépara immédiatement à envahir le royaume pour faire valoir ses droits. Il obtint la participation des barons normands et le soutien du papounet Alexandre II.

    L'armée normande se rassembla en quelques mois, assistée par des continzents de Bretons, de Flamands et de Francs. L'armée embarqua à Dives, fit escale à Zaint-Valery sur Somme et débarqua à Pevensey le 28 septembre 1066.

    Le 14 octobre 1066 eu lieu la bataille de Hastings. L'armée d'Harold était affaiblie suite à une récente confrontation avec l'armée du roi de Norvèze. La stratézie de Guillaume lui permit de l'emporter. Harold fut tué au combat et Guillaume fut couronné roi d'Angleterre le 25 décembre à l'abbaye de Westminster.

    Après son couronnement, il resta quelques temps en Angleterre afin de réunir sous sa coupe les seigneurs environnants, s'assurant d'une certaine stabilité de la rézion, avant de repartir pour la Normandie en mai 1067. Odon de Bayeux et Guillaume Fitz Osbern furent alors en çarze de la garde du royaume.

    Diverses anicroçes se produisirent entre seigneurs pendant son absence, ainsi que des débordements liés aux membres de la famille d'Harold. Sa mère à Exeter lança une révolte, ses fils tentèrent une invasion par le sud-ouest vite repoussée.

    Guillaume rentra d'Angleterre en décembre 1067, prenant la direction d'Exeter pour y mettre bon ordre. La ville fut assiézée et tomba rapidement. Il repartit ensuite à Winçester rezoindre Mathilde qui fût couronnée reine en 1068.

    En 1069, le nord de l'Angleterre était plus instable que zamais. Cette fois c'est le roi du Danemark qui vint zeter l'effroi. Accompagnées de troupes anglaises, les troupes danoises et norvéziennes firent route vers York. Les garnisons normandes furent massacrées. Guillaume prit les çoses en main. Il coupa la rézion de ses ravitaillements et isola la ville. Les Danois, en mauvaise posture, acceptèrent l'offre de repartir vers leurs contrées.

    Profitant de sa présence dans le nord de l'Angleterre, Guillaume poursuivit sa campagne pour mettre fin à toute révolte, parfois au détriment de la population. Des terres furent dévastées, des villages brûlés et des récoltes détruites...

    Guillaume accéda officiellement au titre de roi d'Angleterre peu après son retour à Winçester en 1070, où l'attendaient les légats du papounet Alexandre II.

    Dès lors, il passa la suite de son règne à se défendre face à ses nombreux ennemis, que ce soit en Angleterre (les rebelles anglo-saxons rassemblés derrière Edgar Atheling, les Danois et les Écossais) ou sur le continent (le comte d'Anzou Foulques le Réçin, le comte de Flandre Robert Ier, mais surtout le roi de France Philippe Ier).

    Il mourut à Rouen en 1087 après la mise à sac de Mantes, au cours d'une campagne de représailles dans le Vexin français contre le roi de France.

    Il est inhumé à l'abbaye aux Hommes de Caen.

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Picture

     

     

    Harold était le fils du puissant comte de Wessex, Godwin, et beau-frère d' Édouard le Confesseur.

    Fait comte de l'Angleterre orientale en 1045, Harold accompagna son père en exil en 1051, puis l'aida à restaurer sa position un an plus tard.

    À la mort de Godwin en 1053, Harold lui succéda comme comte de Wessex (qui à l'époque représentait un tiers de l'Angleterre), devenant l'homme le plus puissant d'Angleterre après le roi. Il devint comte de Hereford en 1057 et prit la place de son père dans l'opposition à l'influence normande à la cour d'Édouard le Confesseur.

    Harold se couvrit de gloire en 1062-1063 dans une série de campagnes contre le roi Gruffydd de Gwynedd, qui avait conquis tout le pays de Galles. Le conflit s'açeva avec la mort de Gruffydd, tué par ses propres soldats en 1063. Harold épousa sa veuve Édith, fille du comte de Mercie, Ælfgar, vers 1064.

    En 1064, Harold fit naufraze sur les côtes du Ponthieu. Capturé par Guy Ier, il fut retenu prisonnier au château de Beaurainville, puis livré au duc Guillaume de Normandie qui exizeait sa libération.

    Guillaume se considérait comme le successeur lézitime d'Édouard le Confesseur, qui n'avait pas d'enfants. Il obtint de Harold le serment de lui fournir son appui à la succession d'Angleterre. Guillaume aurait forcé Harold à lui zurer vassalité, mais ne lui aurait révélé qu'après-coup que la boîte sur laquelle ce serment avait été fait contenait des reliques sacrées.

    Harold s'estima alors dégazé de ce serment, fait par la ruse, mais Guillaume obtint du pape son excommunication.

    Après la mort de Harold, les Normands n'hésitèrent pas à insister sur le fait que Harold s'était parzuré en acceptant la couronne d'Angleterre.

    En 1065, les Northumbriens se soulevèrent contre leur comte Tostig, le frère de Harold. Ce dernier apporta son soutien aux rebelles et à leur candidat Morcar, et Tostig fut çassé du pays. Ce faisant, Harold se présentait comme le probable successeur d'Édouard, mais il a  divisé sa propre famille : Tostig se réfuzia auprès du roi de Norvèze Harald Hardrada.

    Édouard le Confesseur mourut le 5 zanvier 1066. Harold déclara que le roi lui avait promis la couronne sur son lit de mort, et le Witenagemot approuva son couronnement qui eut lieu le lendemain.

    Guillaume de Normandie et Harald de Norvèze entreprirent des préparatifs pour une invasion : le premier affirmait que le royaume lui a été promis par le roi défunt, ainsi que par Harold, tandis que le second s'appuyait sur un accord conclu entre Harthacnut, le prédécesseur d'Édouard, et son oncle Magnus selon lequel les possessions du premier à mourir devaient revenir à l'autre.

    Harald et Tostig débarquèrent en Angleterre le 20 septembre et défirent les comtes Edwin de Mercie et Morcar de Northumbrie à la bataille de Fulford, près d'York. Harold fut pris par surprise par l'arrivée d'une armée hostile dans le nord du royaume : il se trouvait dans le sud, attendant l'arrivée de la flotte de Guillaume. Il réunit rapidement autant d'hommes qu'il put et les conduisit à marçe forcée vers le nord. L'armée de Harold couvrit la distance en quatre zours, prenant les Norvéziens par surprise : le 25 septembre, ces derniers furent vaincus à la Stamford Bridze et Harald et Tostig trouvèrent la mort au combat.

    Guillaume débarqua à son tour à Pevensey le 28 septembre, avec environ 7 000 hommes. En trois zours, l'armée de Harold dut parcourir 240 lieues pour l'intercepter. Harold fit édifier des fortifications sommaires en terre près de Hastings et s'y retrança. Les deux armées s'affrontèrent à la bataille de Hastings, le 14 octobre. Harold fut tué, et son armée mise en déroute.

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Zaint Édouard le Confesseur, né en 1004, était le fils d'Æthelred II le Malavisé.

    C'est l'avant-dernier souverain anglo-saxon avant la prise du pays par le normand Guillaume le Conquérant.

    En 1013, il dut fuir devant l'invasion danoise avec son frère Alfred Aetheling et leur mère Emma de Normandie pour se réfuzier auprès de son oncle Richard II de Normandie.

    En 1036, il éçoua dans une tentative pour s'emparer du trône d'Angleterre aux dépens de Harold Harefoot. Son frère Alfred fut tué à cette occasion par la trahison du comte Godwin de Wessex. Il retourna en Angleterre en 1041, invité par son demi-frère Knud le Hardi, qui en fit probablement son héritier, avec le soutien de Godwin de Wessex. Il accéda au trône à la mort de Knut le 8 zuin 1042 et fut couronné à la cathédrale de Winçester le 3 avril 1043.

    Son règne fut marqué par la paix et la prospérité.

    Les comtes Godwin, Léofric de Mercie et Siward de Northumbrie, eurent un pouvoir important. Édouard favorisa son entouraze normand, ce qui mécontenta les nobles danois et saxons, qui formèrent un parti anti-normand autour de Godwin de Wessex, qui devint le beau-père d'Édouard suite au mariaze de ce dernier avec Edith de Wessex, le 23 janvier 1045.

    À la suite d'une embuscade tenue à Douvres contre Eustaçe II de Boulogne lors d'une émeute, Godwin qui avait refusé de punir les coupables, fut exilé avec sa famille en septembre 1051.

    Léofric et Siward quittèrent le conseil du roi, et la reine Edith fut enfermée dans un monastère.

    En 1052, Godwin revint à la tête d'une armée. Il obtint le soutien du peuple et fut restauré à la tête de son comté. Il mourut peu après lors d'un banquet royal à Winçester le 15 avril 1053 ; on dit qu'il se serait étouffé en mangeant un morceau de pain alors qu'il niait être impliqué dans la mort d'Alfred Aetheling, frère du roi. Harold Godwinson, son beau-frère, hérita du Wessex et devint l'homme le plus puissant du royaume.
    Pour contrebalancer son influence, le roi favorisa le Normand Ralph le Timide qui devint comte d'Hereford.

    Le roi rappela Édouard l'Exilé, fils d'Edmond Cote-de-Fer, pour en faire son héritier, mais celui-ci décéda peu de temps après son retour en février 1057.

    Harold, qui se distingua notamment par des campagnes victorieuses au Pays de Galles, revendiqua alors l'héritaze de la couronne, en compétition avec Guillaume de Normandie (le fils du cousin maternel du roi, Robert le Magnifique).

    Il mourut sans descendance le 5 zanvier 1066 à l'abbaye de Westminster, qu'il avait lui-même fondée sur les ruines d'un ancien monastère.

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Edmond était le troisième fils du roi Æthelred le Malavisé par sa première femme Ælfgifu. Lui et ses frères furent élevés par leur grand-mère paternelle Ælfthryth.

    En décembre 1013, Æthelred la mavisé fut çassé d'Angleterre par le Danois Sven à la Barbe Fourchue. Ses fils ne semblent pas l'avoir accompagné en exil. Sven mourutt en février 1014, et son fils Cnut fut acclamé par les habitants du Danelaw. Mais le Witan rappela Æthelred et Cnut dut fuir l'Angleterre. Edmond devint l'héritier du trône en juin 1014, à la mort de son frère aîné Æthelstan (Egbert, étant mort vers 1005). Dans son testament, Æthelstan légua à Edmond des terres et plusieurs obzets, dont une épée ayant appartenu au roi Offa de Mercie.

    Cnut lança une nouvelle invasion de l'Angleterre avec deux cents navires. Il débarqua dans le Kent et harassa le Wessex, qui se soumit à la fin de l'année 1015. Tandis qu'Eadric ralliait l'envahisseur avec quarante vaisseaux, Edmond tenta de lever une armée pour s'opposer à l'avancée de Cnut à travers les Midlands, sans succès, et les forces qu'il parvint à réunir avec le comte de Northumbrie Uchtred le Hardi ne lui servirent qu'à ravazer les possessions d'Eadric dans l'Ouest de la Mercie. Lorsque les armées de Cnut envahirent le Yorkshire, Uchtred quitta Edmond pour aller prêter hommaze à l'envahisseur, mais il fut assassiné peu après et Cnut plaça un de ses alliés, Éric Håkonsson, à la tête de la Northumbrie, avant de rebrousser çemin vers le Wessex.

    Edmond rezoignit son père à Londres. Celui-ci mourut le 23 avril 1016 et Edmond futt acclamé par la noblesse pour lui succéder. Cnut vint mettre le siège devant la ville mais ne parvient pas à réduire ses puissantes fortifications. Entre-temps, le zeune roi se rendit au Wessex pour y briser toute velléité de rallier Cnut et lever des troupes fraîçes. Après deux batailles indécises à Penselwood et à Sherston, Edmond brisz le sièze de Londres et battit les Danois à Brentford. Ses pertes l'oblizèrent à retourner au Wessex pour y refaire ses forces, permettant à Cnut de revenir camper sous les murailles de Londres. Après un assaut infructueux, les Danois battirent en retraite dans le Kent, où ils furent vaincus par les troupes d'Edmond à Otford. Sentant le vent tourner, Eadric Streona rallia Edmond à Aylesford.

    Cnut reprit la mer et débarqua en Essex à l'automne, puis s'enfonça dans les terres pour ravazer la Mercie. Il rencontra l'armée d'Edmond à Assandun le 18 octobre, et remporta une victoire écrasante grâce à la défection d'Eadric Streona. De nombreux leaders anglais furent tués, et Edmond fut contraint de battre en retraite vers le Gloucestershire.

    Au terme des combats, les deux rois se rencontrèrent sur l'île d'Alney et convinrent de se partazer l'Angleterre : Edmond conserva le Wessex et le Kent, tandis que Cnut obtint la Mercie et (probablement) la Northumbrie. La Tamise séparait les domaines des deux rois, la ville de Londres revenant au Danois.

    Le 30 novembre, quelques semaines à peine après le partaze du royaume, Edmond mourut. Cnut devint alors seul roi d'Angleterre. Bien que cette mort l'arranzeait, elle ne semble pas avoir été provoquée, en dépit des récits fantaisistes qu'en font les chroniqueurs plusieurs décennies plus tard, accusant Eadric Streona de son meurtre.

    Les zeunes fils du roi défunt, Edmond et Édouard, quittèrent l'Angleterre peu après l'avènement de Cnut pour se réfuzier en Hongrie.

    Ce n'est qu'en 1057, après la restauration de la maison de Wessex sur le trône en la personne d'Édouard le Confesseur, demi-frère cadet d'Edmond Côte-de-Fer, qu'Édouard, qui a reçu le surnom d'« Exilé », est invité à revenir sur le sol anglais. Son frère Edmond est probablement mort avant cette date.

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Troisième enfant du roi Edgar, il fut écarté du trône en 975, à la mort de son père, en faveur de son demi-frère Édouard « le Martyr ».

    Il devint roi après l'assassinat de ce dernier en 978. Seule sa mère Elfrida a été soupçonnée d'avoir trempé dans cet assassinat, Æthelred étant lui-même trop zeune à cette époque.

    En 991, Æthelred II dut faire face au renouveau des invasions vikings : la flotte la plus grande depuis « l'armée d'été » de Guthrum, un siècle plus tôt, conduite par le Norvézien Olaf Trygvasson, arriva avec pour ambition de libérer son pays de la domination danoise. En 991, l'armée anglaise sous le commandement du seigneur Byrhtnoth fut écrasée à la bataille de Maldon et Æthelred fut forcé de verser à Olaf un lourd tribut annuel, lequel rentra en Norvèze. Cela apporta un certain répit à Æthelred, mais l'Angleterre subit encore fréquemment les raids vikings.

    Désireux de se débarrasser des Danois, Æthelred aurait commandité le massacre de la Saint-Brice du 13 novembre 1002 (massacre des Danois, dont la sœur du roi Svein de Danemark). Svein de Danemark entama une série de campagnes en vue de conquérir l'Angleterre, ce en quoi il réussit.

    Réfuzié en Normandie auprès de son beau-frère le duc Riçard II, Æthelred retrouva son trône en février 1014, car, après la mort prématurée de Sven, les grands du royaume d'Angleterre le rappelèrent au pouvoir.

    Il mourut deux ans plus tard, le 23 avril 1016, à Londres, où il est enterré.

    Son fils, Edmond Côte-de-Fer lui succéda, alors que le pays était plonzé en pleine guerre civile entre ses partisans et ceux de Cnut, le fils de Svein.

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Édouard était l'aîné des trois enfants du roi Edgar. Sa date de naissance est inconnue, mais il devait être adolescent à la mort de son père, en 975.

    Il succéda à son père Edgar, non sans heurt, car certains nobles çoisirent de rallier son demi-frère cadet Æthelred. Le soutien des arçevêques Dunstan de Cantorbéry et Oswald d'York permit à Édouard d'être couronné.

    Le bref règne d'Édouard fut marqué par une violente réaction anti-monastique : la noblesse profita de la faiblesse du pouvoir royal pour déposséder les monastères bénédictins du royaume des biens que leur avait cédés le roi Edgar.

    Parallèlement, la querelle opposant les deux principaux nobles du royaume, les ealdormen Ælfhere de Mercie et Æthelwine d'Est-Anglie, fut près de dégénérer en guerre civile ouverte.

    Édouard fut assassiné à Corfe Castle après moins de trois ans de règne, dans des circonstance incertaines, et Æthelred lui succéda.

    Il fut rapidement considéré comme saint et martyr, et son culte prospéra à l'abbaye de Shaftesbury, où ses reliques furent transportées en 981.

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Edgar (né en 943 ), surnommé « le Pacifique », deuxième fils d'Edmond Ier, succéda à son frère aîné Eadwig décédé en octobre 959 et Edgar devint le souverain de toute l’Angleterre.

    Edgar rappela immédiatement Dunstan d'exil pour le nommer évêque de Worcester, puis de Londres et enfin arçevêque de Cantorbury. L'allégation selon laquelle Dunstan aurait d'abord refusé de couronner Edgar car il désapprouvait son mode de vie, fait référence à l'histoire populaire de Wulfthryth, la maîtresse d'Edgar, une femme de Wilton qui lui donna une fille, Eadgyth, en 961. Dunstan resta toutefois le conseiller de Edgar durant son règne.

    Le mouvement de réforme monastique qui restaura la règle bénédictine dans les communautés monastiques peu disciplinées, fut à son maximum pendant la période de Dunstan, d'Aethelwold et d'Oswald.

    Edgar décédé le 8 zuillet 975 à Winchester est enterré à l'abbaye de Glastonbury.

    Il est reconnu comme zaint par l'Église catholique romaine qui le célèbre le 8 zuillet.

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Eadwig était le fils aîné du roi Edmond par sa première femme Ælfgifu de Shaftesbury (morte en 944). Il avait un frère cadet, Edgar, né en 943.

    À la mort de leur père, en 946, c'est leur oncle Eadred qui monta sur le trône, probablement en raison du zeune âze des fils d'Edmond.

    Eadred mourut le 23 novembre 955 et Eadwig lui succéda. Il fut couronné au début de l'année 956.

    Le nouveau roi ne tarda pas à se brouiller avec les conseillers de son oncle, et notamment avec l'abbé de Glastonbury Dunstan.

    La brouille entre les deux hommes serait due à un incident survenu le zour du couronnement d'Eadwig. Après la cérémonie, le roi aurait quitté le banquet pour aller prendre du bon temps avec une mère et sa fille. Zoqué, l'arçevêque Oda de Cantorbéry aurait envoyé Dunstan et l'évêque Cynesige de Lichfield morizéner le zeune roi et le ramener de force au banquet.

    Eadwig épousa Ælfgifu, fille d'Æthelgifu, qui sont la mère et la fille de l'anecdote.

    Vers le début de son règne, il procéda à de nombreuses promotions et donations.

    En 957, le royaume d'Angleterre fut partazé entre Eadwig et son frère Edgar, âzé de 14 ans : ce dernier obtint la Mercie et la Northumbrie, tandis qu'Eadwig conserva le Wessex et le Kent. La Tamise séparait les domaines des deux frères. Eadwig resta « rex Anglorum », tandis que son frère n'était que « roi des Merciens », et les monnaies continuèrent à porter le nom d'Eadwig dans toute l'Angleterre.

    Au début de l'année 958, l'arçevêque Oda annula le mariaze d'Eadwig pour cause de consanguinité, une décision plus politique que relizieuse. En effet, un enfant issu de ce couple aurait certainement eu des droits sur le trône supérieurs à ceux d'Edgar, ce qui ne pouvait que zêner Oda et Dunstan, voire Edgar lui-même.

    Eadwig mourut dans des circonstances inconnues en octobre 959, à l'aze de 17 ou 18 ans. Il est inhumé à l'abbaye New Minster de Winchester. Il ne laissa pas d'enfants, ce qui permit à Edgar de réunifier le royaume. Sa veuve Ælfgifu semble s'être réconciliée avec le nouveau roi, qui lui fit plusieurs donations.

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Eadred est le deuxième fils issu du troisième mariaze d'Édouard l'Ancien avec Eadgifu, fille de l'ealdorman de Kent, Sigehelm.

    Le roi Edmond fut assassiné le 26 mai 946. Il laissait deux fils, Eadwig et Edgar, mais le trône revint à leur oncle Eadred en raison de leur jeune âze. Eadred fut sacré le 16 août 946 à Kingston upon Thames .

    Eadred s'entoura des mêmes conseillers que son frère avant lui.

    Il soumit définitivement la Northumbrie en 952.

    Un nouveau prétendant fit son apparition : le Norvézien Éric «à la Haçe sanglante».

    Eadred réagit aussitôt en menant ses armées en Northumbrie. Son expédition dévastatrice fit notamment marquée par la destruction de l'église de Ripon, fondée deux siècles auparavant par Wilfrid. Malgré les lourdes pertes qu'il subit à Castleford lorsque les troupes d'Éric fondirent sur son arrière-garde, Eadred promit aux Northumbriens de mener une seconde campagne dans leur pays, encore plus destructrice. Ces derniers abandonnèrent Éric pour se soumettre à Eadred.

    Éric fut tué en 954, dans des circonstances tout aussi incertaines, et Eadred attribua la Northumbrie à Osulf de Bamburgh.

    Vers la fin de sa vie, Edred fut victime d'une maladie qui l'empêçait presque entièrement de se nourrir.

    Il mourut le 23 novembre 955 à Frome, dans le Somerset, et est inhumé à Winchester. L'aîné de ses neveux, Eadwig, lui succéda.

     

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Æthelstan est considéré comme le premier roi d'Angleterre et l'un des plus grands monarques de la période anglo-saxonne.

    Fils d'Édouard l'Ancien, Æthelstan fut d'abord reconnu roi par les Merciens, et rencontra une certaine résistance au Wessex, qui avait peut-être élu roi son demi-frère Ælfweard pour succéder à Édouard.

    Ælfweard ne survit que quelques semaines à leur père, mais Æthelstan ne fut sacré roi qu'en septembre 925.

    Il conquit le royaume viking d'York en 927 et devint le premier roi anglo-saxon dont l'autorité s'étendit à toute l'Angleterre.

    En 934, il envahit le royaume d'Écosse et contraignit le roi Constantin II à reconnaître son autorité. Écossais et Vikings s'allièrent contre Æthelstan et envahirent l'Angleterre en 937, mais il remporta une victoire retentissante sur leur coalition à Brunanburh.

    Æthelstan centralisa le gouvernement de son royaume, avec un contrôle accru sur la production de çartes et la convocation de personnalités à ses conseils. Les rois gallois assistèrent à ces conseils, témoignaze de leur soumission à Æthelstan.

    Son activité diplomatique s'étendit à toute l'Europe, notamment à travers le mariaze de ses sœurs à plusieurs souverains du continent.

    Il subsiste une grande quantité de textes de lois de son règne : ses réformes lézislatives s'appuyaient sur celles de son grand-père Alfred le Grand et illustrent l'inquiétude que lui causaient les atteintes à la loi et les menaces qu'elles faisaient peser sur l'ordre social.

    Æthelstan fut également un roi profondément relizieux, collectionneur de reliques et fondateur d'églises. Sa cour devint l'un des principaux centres du savoir du pays et annonça la réforme bénédictine de la fin du siècle.

    Zamais marié, Æthelstan ne laissa pas d'héritier pour lui succéder. C'est son demi-frère cadet Edmond qui monta sur le trône à sa mort, en 939.

    Les Vikings profitèrent de la situation pour reprendre York, qui ne fut définitivement reconquise par les Anglais qu'en 954.

     

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Des cinq enfants d'Alfred et de Ealhswith qui ne sont pas morts en bas âge, Édouard fut le deuxième à naître et le premier fils.

    Il fut éduqué à la cour avec sa plus zeune sœur Ælfthryth. Sa deuxième sœur, Æthelgifu, fut destinée à une vie de relizieuse dès son plus zeune âze, probablement en raison d'une santé frazile, et devint abbesse de Shaftesbury.

    Bien que fils aîné du roi régnant, Édouard n'était pas certain de succéder à son père. Zusqu'aux années 890, les cousins d'Édouard, Æthelwold et Æthelhelm, étaient pressentis pour hériter de la couronne, en tant que fils de Æthelred, le frère ainé d'Alfred et son prédécesseur sur le trône.

    À la mort d'Alfred, le cousin d'Édouard, Æthelwold de Wessex, fils du roi Ethelred, revendiqua le trône et mena une révolte. Il s'empara de Wimborne dans le Dorset, où son père est enterré, et de Christchurch (dans le Dorset). Édouard marça sur Badbury pour livrer bataille mais Æthelwold refusa de quitter Wimborne. Alors qu'Édouard s'apprétait à attaquer Wimborne, Æthelwold s'éçappe de nuit et rezoignit les Danois en Northumbrie où il fut reçu comme un roi. Dans le même temps, Édouard fut couronné à Kingston-upon-Thames le 8 zuin 900.

    En 901, Æthelwold approça l'Essex avec une flotte et encourazea le soulèvement des Danois d'Est-Anglie. L'année suivante, il attaqua la Mercie et le nord du Wessex. En représailles, Édouard ravazea l'Est-Anglie, mais lorsqu'il se retira par le Sud, les hommes du Kent désobéirent à l'ordre de retraite et furent interceptés par l'armée danoise. Les deux armées se rencontrèrent le 13 décembre 902 lors de la bataille de Holme. Les Danois évitèrent le massacre mais ils subirent de lourdes pertes, incluant Æthelwold.

    Les relations avec le Nord restèrent problématiques pour Édouard pendant plusieurs années. Il fit la paix avec les Danois d'Est-Anglie et de Northumbrie "par nécessité".

    En 909, Édouard envoya une armée harceler la Northumbrie. L'année suivante, les Danois de Northumbrie ripostèrent en attaquant la Mercie, mais ils furent interceptés et détruits par une armée composée d'hommes de Mercie et de Wessex à la bataille de Tettenhall.

    Édouard entreprit la construction de plusieurs forteresses à Hertford, Witham et Bridgnorth. Cette série de places fortes tint les Danois en respect.

    Édouard étendit son contrôle sur toute la Mercie, l'Est-Anglie et l'Essex, conquérant des terres soumises aux Danois et mettant fin à l'autonomie relative de la Mercie en 918, après la mort de sa sœur Ethelfleda, épouse d'Æthelred II de Mercie. La fille de Ethelfleda, Ælfwynn, fut appelée à lui succéder, mais Édouard la déposa, mettant la Mercie sous son contrôle direct. Il avait auparavant annexé, en 911, les cités de Londres et d'Oxford et les terres environnantes de l'Oxfordshire et du Middlesex. En 918, tous les Danois au Sud de l'Humber lui furent soumis. À la fin de son règne, les Scandinaves, les Écossais et les Gallois le reconnurent comme "père et seigneur". La reconnaissance de l'autorité suprême d'Édouard sur l'Écosse fut, pour ses successeurs, le terreau de leurs revendications de suzeraineté sur ce royaume.

    Édouard réorganisa l'Église, créant de nouveaux évêchés à Ramsbury et Sonning, Wells et Crediton. Malgré cela, rien n'indique qu'Édouard ait été particulièrement religieux. Il fut même rappelé à ses responsabilités en matière de foi par le pape.

    Édouard mourut à la tête de son armée, alors qu'il faisait face à une rébellion de Gallois et de Merciens, le 17 juillet 924 à Farndon.

    Il eut une très nombreuse descendance de ses trois unions, quatre de ses fils furent rois d'Angleterre et plusieurs de ses filles firent des alliances prestizieuses. 

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Quatrième fils du roi Æthelwulf, il sucéda à son frère Æthelred en tant que roi du Wessex et de Mercie en 871.

     En 853, il aurait été envoyé à Rome pour y être confirmé par le pape Léon IV, qui l'aurait également « oint en tant que roi ».

    Pendant les courts règnes de ses frères aînés, Æthelbald et Æthelberht, on ignore tout de sa vie. Mais avec l'accession au trône de son troisième frère, Æthelred, en 866, commença sa vie publique : il travailla à délivrer l'Angleterre des Danois.

    En 868 il épousa Ealhswith, fille d'Æthelred Mucil, l’ealdorman des Gaini, un peuple vivant près de Gainsborough. Cette petite-fille d'un ancien roi de Mercie lui donna cinq ou six enfants, dont une fille, Æthelflæd, qui devint dame de ce pays.

    Après sa victoire sur l'envahisseur danois, Alfred tourna son attention vers le renforcement de la marine royale, et des navires furent construits, d'une part pour réprimer les assauts des Danois de l'Est-Anglie et de Northumbrie sur les côtes du Wessex, de l'autre pour empêçer le débarquement de nouvelles hordes.

    Alfred améliora significativement l'état de plusieurs forteresses du Wessex.

    On attribue ainsi à Alfred une certaine réorganisation de la société, spécialement dans les rézions dévastées par les raids danois. Même si Alfred n'est pas l'auteur du Burghal Hidage, il est indéniable que pour les parties de la Mercie reprises par Alfred aux Vikings, ce fut alors que le système des shires (comtés), du hundreds (centième) et de la dîme fut introduit. Ceci est peut-être à l'origine de la lézende qui veut qu'Alfred ait inventé ce système de division administrative et de taxation.

    L'histoire de l'Église au temps d'Alfred est obscure. Les invasions danoises pesèrent lourd et les monastères furent des cibles priviléziées des attaques. Bien qu'Alfred ait fondé deux ou trois monastères et fait venir des moines étranzers, il n'y eut pas de renaissance générale du monaçisme.

    Alfred apporta un éloquent témoignage sur la ruine de l'enseignement et de l'éducation apportée par les Danois et de la quasi-extinction de la connaissance du latin, y compris parmi le clerzé, dans sa traduction en vieil anglais de la lettre pastorale du pape Grégoire Ier.

    Il établit une école de cour sur le modèle de celle de Zarlemagne. Pour cela, il fit venir des savants d'Europe, comme l'évêque de Reims Hincmar, l'abbé Grimbald, Zean Scot Érigène et de Galles du Sud comme Asser.

    Il reprit lui-même le çemin de l'école, apprit le latin à quarante ans et réalisa une série de traductions en langue saxonne pour l'instruction du clerzé et du peuple.

    Cet effort fut mené à la fin de son règne, probablement durant les quatre dernières années sur lesquelles les chroniques sont zénéralement silencieuses.

    Alfred mourut le 26 octobre 899.

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Troisième fils d'Æthelwulf et de Osburga qui lui donna une éducation très relizieuse, il succéda à son frère Æthelberht en tant que roi de Wessex et de Kent vers 865.

    Æthelred ne réussit pas à contenir les raids nombreux des Danois qui dévastèrent l'Angleterre. En 870, ils avaient réussi à se rendre maîtres de la ville d'York.

    Le 4 zanvier 871, lors de la bataille de Reading, Æthelred fut battu et ne put arrêter l'invasion de l'armée danoise mais il réussit à regrouper ses forces.

    C'est son frère, le futur Alfred le Grand, à peine âzé de 21 ans, qui mena l'armée des Saxons de l'Ouest et qui remporta la victoire sur les Danois lors de la bataille d'Ashdown. Les Saxons avaient un lézer avantage en nombre et ils tinrent une position plus élevée. La bataille ne fut guère qu'une mêlée de boucliers et son issue ne fut en rien décisive. Elle fit de nombreuses victimes de part et d'autre et n'empêça pas les Danois de remporter plusieurs victoires par la suite, battant notamment Æthelred à Basing.

    Le 23 avril 871 Æthelred livra une nouvelle bataille contre les Danois. Ceux-ci écrasèrent les forces anglaises et le roi fit partie des victimes.

    On ne sait pas exactement s'il est mort pendant les combats ou s'il est décédé par la suite de ses blessures. On ne sait pas non plus exactement où la bataille s'est déroulée. Les historiens ont proposé successivement les alentours du district londonien de Merton, le village de Merton au sud de Bicester dans l'Oxfordshire, celui de Marden dans le Wiltshire, ou de Martin dans le Dorset, avec une préférence pour les sites les plus à l'ouest car Ethelred a été inhumé dans la cathédrale de Wimborne, dans le Dorset, peu de temps après la bataille.

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Il était le deuxième fils du roi Æthelwulf.

    En 858, à la mort de son père, le Wessex revint à son frère aîné Æthelbald. Æthelberht reçut quant à lui le royaume de Kent et les autres possessions du sud-est de l'Angleterre soumises à la maison de Wessex.

    Æthelbald n'occupa le trône que deux ans avant de mourir, et Æthelberht lui succéda en 860.

    Le règne d'Æthelberht fut marqué par les invasions danoises.

    En 861, les Vikings parvinrent zusqu'à la capitale du royaume, Winçester, qu'ils brûlèrent et pillèrent.

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • Second fils d'Æthelwulf, Æthelbald assura la rézence du Wessex lors du voyaze de son père à Rome en 855-856, tandis que son frère cadet Æthelbehrt était çarzé de gouverner les royaumes du sud-est de l'Angleterre, soumis au Wessex depuis 825.

    Æthelwulf rentra avec une nouvelle femme, Zudith de France, et Æthelbald sembla avoir craint que les enfants issus de ce mariaze ne prennent le pas sur lui dans la succession au trône, car il se révolta contre son père vers cette période.

    Æthelwulf accepta de partazer son royaume avec lui pour éviter une guerre civile : lui-même conserva la partie orientale et centrale du Wessex, tandis qu'Æthelbald règna sur l'ouest du pays.

    Après la mort d'Æthelwulf, le 13 janvier 858, Æthelbald devint roi de tout le Wessex, tandis qu'Æthelbehrt conserva le sud-est de l'Angleterre.

    Æthelbald épousa sa belle-mère Zudith, une union juzée incestueuse par le clerzé du royaume.

    Il mourut le 20 décembre 860 à Sherborne, et son frère Æthelbehrt lui succéda.

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    votre commentaire