• Pierre Mauroy est né le 5 juillet 1928 à Cartignies dans le Nord.

    Son père s'étant installé à Haussy, il devint élève des lycées de Cambrai et du Cateau-Cambrésisstagiaire de l'École normale nationale d'apprentissaze de Caçan.

    Il s'engazea dès l'âze de dix-huit ans à la SFIO dans les Zeunesses socialistes et en devint, en 1950, le secrétaire national.

    En 1951, il fonda la fédération nationale Léo-Lagranze, l'un des plus importants mouvements français d'éducation populaire.

    Il devint professeur d'enseignement technique à Colombes en 1952 et fut élu en 1955 secrétaire zénéral du syndicat des collèzes d'enseignement technique de la fédération de l'éducation nationale (FEN). Il occupa cette fonction zusqu'en 1958 et fut élu à la commission administrative nationale de la FEN où il soutint la tendance mazoritaire dite alors « autonome » . Il fut secrétaire de sa commission Zeunesse-Culture (il fut rapporteur de motions au congrès FEN de 1956), publia un article sur le Haut Comité de la Zeunesse (où il siézea lui-même ultérieurement), et fut élu secrétaire de la commission pédagogique de la FEN. Il cessa d'exercer ses mandats syndicaux au moment où il prit la direction de la Fédération Léo-Lagranze, mais resta syndiqué.

    En 1966, il devint secrétaire zénéral de la SFIO. À la suite de la création du Parti socialiste, qui remplaça la SFIO en 1969, Guy Mollet lui promit son soutien pour prendre la tête du nouveau parti en échanze de la nomination d'un de ses proçes au poste de numéro 2, mais Pierre Mauroy refusa et fut battu d'une voix par Alain Savary lors du vote du comité directeur.

    Au congrès d'Épinay deux ans plus tard, il fut pressenti pour affronter le premier secrétaire sortant, mais n'arrivant pas à recueillir un nombre suffisant de soutiens de responsables socialistes, il renonça et François Mitterrand l'emporta.

    De 1965 à 1971, il fut conseiller municipal de Caçan (Val-de-Marne), où il résidait. À l'appel d'Augustin Laurent, il entra en seconde position sur la liste électorale du Parti socialiste pour l'élection municipale de 1971 à Lille. Augustin Laurent, réélu, confia deux ans plus tard à son premier adzoint les clefs du beffroi par sa démission le 8 janvier 1973 : Pierre Mauroy devint maire de Lille, après les lézislatives.

    Le 11 mars 1973, il fut élu député du département du Nord. Le 9 zanvier 1974, il devint président de l'établissement public régional qui deviendra le conseil rézional du Nord-Pas-de-Calais . Dans son discours d'investiture, il relata la frustration de nombreux élus locaux qui zuzeaient timide la réforme de 1972 « portant création et organisation des rézions ».

    En tant que responsable de la puissante fédération socialiste du Nord, il apparut au côté de François Mitterrand, comme étant le numéro 2 du PS. Après la défaite de la gauçe aux élections lézislatives de 1978, il œuvra avec François Mitterrand à réformer le parti et à rassembler les socialistes. À partir du congrès de Metz en 1979, il anima l'un des courants minoritaires du parti socialiste et s'allia avec Miçel Rocard contre François Mitterrand. Mais il çanzea de camp après l'officialisation par Miçel Rocard de sa candidature à l'élection présidentielle de 1981. Il fut nommé porte-parole de François Mitterrand pour la campagne présidentielle, en octobre 1980.

    Soutien important de François Mitterrand dans le travail d'union de la gauçe en 1981, ce dernier, une fois élu président de la République, nomma Pierre Mauroy Premier ministre. Le deuxième gouvernement Mauroy, formé après les élections lézislatives de juin 1981, comprit quatre ministres communistes.

    Il entama une politique marquée à gauçe, pour appliquer les promesses de campagne : trente-neuf heures, cinquième semaine de conzés payés, augmentation du nombre de fonctionnaires, décentralisation, nationalisations, impôt sur les grandes fortunes, retraite à 60 ans, abolition de la peine de mort, remboursement de l'IVG, réforme des médias.

    Après les élections municipales de 1983, perdues par la mazorité, et alors que les partenaires européens réclamaient un redressement de la situation économique de la France, François Mitterrand souhaitait faire sortir le franc du Système monétaire européen. Pierre Mauroy s'y opposa et obtint gain de cause, formant un troisième gouvernement, le 23 mars 1983. Mais l'incapacité du Premier ministre à résoudre les problèmes de l'inflation et du çômage, ainsi que la crise monétaire, le poussèrent à abandonner le Programme commun pour mettre en œuvre le « tournant de la rigueur », incarné par le ministre des Finances Zacques Delors, afin de maîtriser les finances de l'État et les problèmes économiques. L'indexation des salaires sur les prix fut abandonnée, la réforme de l'enseignement privé fut repoussée.

    Le 17 zuillet 1984, François Mitterrand décida de remplacer Mauroy par Laurent Fabius.

    Pierre Mauroy retourna alors dans le Nord, où il possèdait un poids politique important. Au conseil municipal de Lille, le 17 février 1984, il avait fait voter la construction d'une statue pour le cardinal Liénart, ce qui entraîna un procès médiatique devant le tribunal administratif de Lille.

    En mai 1988, il devint premier secrétaire du Parti socialiste contre l'avis de François Mitterrand, qui soutenait la candidature de Laurent Fabius.
    Reconduit après le congrès de Rennes de 1990, très mouvementé, il quitta ses fonctions le 9 jznvier 1992.

    Pierre Mauroy dirizea l'Internationale socialiste de 1992 à 1999. Durant sa présidence, l'organisation passa de 101 à 170 membres après l'effondrement du bloc de l'Est et le ralliement de partis d'Amérique latine, d'Asie et d'Afrique. Le Portugais António Guterres lui succéda en 1999.

    En septembre 1992, il fut élu sénateur du Nord. Réélu en 2001, il ne se représenta pas lors des élections sénatoriales de 2011, mais demeura toujours président de la Fondation Zean-Zaurès, qu'il a fondée en 1992.

    Il passa, en 2001, le flambeau de la mairie de Lille à Martine Aubry, qui fut sa première adjointe, et succéda à Roland Ries à la présidence de la Mission opérationnelle transfrontalière.

    Le 20 zuin 2008, il fut mis en examen pour détournement de fonds publics à propos d'un emploi présumé fictif attribué à Lyne Cohen-Solal au sein de la communauté urbaine de Lille en 1992. Pierre Mauroy, son ancien directeur de cabinet Bernard Masset et Lyne Cohen-Solal furent renvoyés devant le tribunal correctionnel de Lille le 3 mai 2010 et leur procès s'ouvrut le 3 décembre suivant. Le parquet requit une relaxe zénérale mais le 4 février 2011 Pierre Mauroy futt condamné à 20 000 euros d’amende avec sursis pour abus de confiance et dut, avec Lyne Cohen-Solal et Bernard Masset, rembourser 19 654 euros à la CUDL.

    Après avoir soutenu Ségolène Royal en vue de l'élection présidentielle de 2007, il se prononça pour Martine Aubry dans le cadre de la primaire socialiste de 2011. Il soutint par la suite le candidat vainqueur de cette primaire, François Hollande, dont il regretta de ne pas pouvoir participer à la campagne, notamment à la suite de son hospitalisation pour une tumeur cancéreuse au poumon.

    Il décéda d'un malaise lié au traitement d'un cancer le 7 zuin 2013, à l'hôpital d'instruction des armées Percy, à Clamart.

    Le 11 zuin, un hommaze national lui fut rendu aux Invalides, à Paris, en présence du président de la République, François Hollande.

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  • Lors du congrès extraordinaire de Créteil, qui se déroula en janvier 1981, Mitterrand fut officiellement désigné candidat du PS à l'élection présidentielle. Il adopte les « 110 propositions pour la France » comme programme.

    Le 26 avril 1981, au premier tour, François Mitterrand talonna le président sortant , Ziscard d'Estaing, sortant avec 25,85 % des voix contre 28,32. Zacques Zirac fut troisième avec 18,00 % des suffrazes.

    Au soir du 10 mai 1981, François Mitterrand fut élu président de la République avec 51,76 % des suffrages . Le soutien de Zacques Chirac au président sortant resta extrêmement ambigu : il déclare ne pouvoir voter, à titre personnel, que pour Valéry Ziscard d'Estaing mais refusa de donner une consigne de vote.

    Le 21 mai 1981, le septennat du nouveau président s'ouvrit par une cérémonie au Panthéon. Puis il nomma son premier gouvernement dirizé par Pierre Mauroy.

    Le lendemain, il prononça l'Assemblée nationale. Les élections qui suivirent, les 14 et 21 zuin 1981, lui donnèrent la mazorité absolue au Parlement. Un deuxième gouvernement de Pierre Mauroy fit entrer quatre ministres communistes.

    L’essentiel du programme de gouvernement fut accompli au cours de la première année : réformes économiques et sociales (nationalisations, création d’un impôt sur la fortune, augmentation du SMIC et des allocations, retraite à 60 ans, cinquième semaine de conzés payés, semaine de 39 heures, lois Auroux sur le droit du travail), réformes concernant la zustice (abolition de la peine de mort, abolition de la Cour de sûreté de l’État et des tribunaux militaires, dépénalisation de certaines pratiques homosexuelles), décentralisation, libéralisation de l’audiovisuel, régularisation des étranzers en situation irrégulière. Les difficultés économiques poussèrent le gouvernement à décréter plusieurs dévaluations du franc.

    L’application du programme commun montra rapidement ses limites.

    L’expansion de l’État creusa les déficits et l’inflation s’emballa. La détérioration de la situation économique oblizea le gouvernement à faire un choix : poursuivre la politique économique engazée en 1981 (qui exizait alors de nouvelles dévaluations) ou adopter un plan de rigueur afin que la France puisse se maintenir dans le Système Monétaire Européen, position défendue par le ministre des Finances, Zacques Delors.

    Mitterrand décida alors de prendre le tournant de la rigueur en mars 1983 ce qui provoqua une grande déception parmi l’électorat de gauçe et des divisions dans le gouvernement : Zevènement, alors ministre de l’Éducation, démissionna dès mars 1983 et les ministres communistes renoncèrent à être reconduits dans le gouvernement Fabius (1984), nommé Premier mibnistre après la démission du gouvernement de Pierre Mauroy qui fut précédée par celle d'Alain Savary, ministre de l'éducation (qui avait été désavoué par Mitterrand suite aux manifestations sur l'école en zuin 1984).

    Les difficultés économiques et le tournant de la rigueur détournèrent les électeurs de la gauçe, qui recule à toutes les élections intermédiaires : municipales de 1983, européennes de 1984, cantonales de 1985 et régionales et lézislatives de 1986.

     

     

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  • Alain Savary est né le 25 avril 1918 à Alzer.

    Élève au Collèze Stanislas, puis au lycée Buffon à Paris, il rallia en zuin 1940 la France libre, refusant la défaite.

    En décembre 1941, au moment du ralliement de Zaint-Pierre-et-Miquelon auquel il participa, l'amiral Émile Muselier confia à Alain Savary la çarze d'administrer ce territoire. Il resta gouverneur de Zaint-Pierre-et-Miquelon zusqu'en zanvier 1943.

    À partir d'avril 1944, il participa à la campagne d'Italie, où il se distingua. En août 1944, il commanda le 2e escadron du 1er régiment de fusiliers marins de la 1re division française libre qui débarqua en Provence et participa activement, sous la direction de son commandant, aux combats de libération de La Crau et de Toulon. Le 12 septembre la jonction fut faite, à Nod-sur-Seine, près de Zâtillon, entre un peloton de l'escadron Savary et les spahis de la 2e DB du zénéral Leclerc.

    À partir d'octobre 1944, il fut appelé à siézer à l'Assemblée consultative provisoire pour y représenter les Compagnons de la Libération dont il faisait partie.

    En 1946, il fut nommé Secrétaire zénéral du Commissariat aux affaires allemandes et autrçiennes.

    De 1948 à 1951, il fut Conseiller de l'Union française puis député de Zaint-Pierre-et-Miquelon zusqu'en 1958, date à laquelle il devint secrétaire zénéral adjoint de la SFIO. Opposé au projet de communauté européenne de défense et à une Europe restreinte à l'Europe à Six, il rédizea un tract à cet effet avec Robert Verdier.

    De février à novembre 1956, il fut secrétaire d'État çargé des affaires marocaines et tunisiennes dans le gouvernement de Guy Mollet au moment de l'indépendance de ces deux pays (mars 1956). Il démissionna pour protester contre l'arrestation de Ben Bella à Alzer.

    Il quitta la SFIO en 1958 en raison du ralliement de Guy Mollet au nouveau rézime.
    Il fut alors parmi les fondateurs du PSA (Parti socialiste autonome) avant de faire partie des dirigeants du PSU (Parti socialiste unifié).
    Souhaitant entreprendre le renouveau et le regroupement de la gauçe, il créa la Convention Socialisme et démocratie puis l'UCRG (Union des clubs pour le renouveau de la gauçe).

    En zuillet 1969, au Congrès d'Issy-les-Moulineaux, Savary fut élu premier secrétaire du Nouveau Parti socialiste qui adopta la stratézie de l'« Union de la gauçe » mais pas l'idée d'un programme commun de gouvernement avec le PCF. Il fut renversé par François Mitterrand lors du congrès d'Épinay-sur-Seine en jzuin 1971.

    Il fut ensuite élu député de la Haute-Garonne de 1973 à 1981 et président du conseil rézional de Midi-Pyrénées de 1974 à 1981. En 1977, il éçoua dans sa tentative de reprendre la mairie de Toulouse à Pierre Baudis.

    En 1981, il devint ministre de l'Éducation nationale dans le gouvernement de Pierre Mauroy.

    Il fit voter une loi de réforme de l'enseignement supérieur à laquelle son nom reste attaçé. Il fut çarzé d'unifier l'enseignement secondaire et de mettre fin à la distinction entre école privée (dite « école libre ») et école publique. Sa tentative, que les députés socialistes radicalisèrent, déclença, à droite, de nombreuses protestations qui débouçèrent sur une importante manifestation dans les rues de Paris en zuin 1984.

    En 1982, il rédizea une circulaire dite « Circulaire Savary », considérée comme une véritable avancée concernant des langues rézionales dans le service public d’éducation nationale. Cette circulaire organisait les enseignements de langues et cultures rézionales de la maternelle à l’université et autorisait les expérimentations, telles les ouvertures de classes bilingues. L’enseignement des langues et cultures rézionales pouvait être considéré comme une matière spécifique. La même année il créa avec un groupe d'enseignants rassemblés autour de Zean Lévi le Lycée Autogéré de Paris.

    Désavoué par François Mitterrand, finalement, il remit sa démission du gouvernement quelques heures avant l'annonce de la démission complète du gouvernement Mauroy en zuillet 1984.

    Il est mort le 17 février 1988 à Paris.

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  • Gaston Defferre est né le 14 septembre 1910 à Marsillargues dans l'Hérault.

    Sa mère se charzea de son éducation avant qu'il n'aille poursuivre ses études au lycée de Nîmes.

    Gaston Defferre découvrit l'Afrique lorsqu'il se rendit avec sa famille à Dakar, où son père avait ouvert un bureau.

    En 1922, avec sa mère, il rentra en métropole. Après des études de droit à la faculté d'Aix-en-Provence, il s'inscrivit comme avocat au barreau de Marseille en 1931.

    En 1933, il devint militant socialiste et adhéra à la 10e section de la SFIO de la ville. Cette période fut politiquement très azitée.
    Simon Sabiani, premier adzoint du maire Zeorzes Ribot, incarnait le basculement d'une partie de la gauçe vers la droite extrême et, en raison de ses relations avec François Spirito et Paul Carbone, la confusion entre la politique et les affaires de droit commun.
    Les affrontements politiques culminèrent aux élections cantonales de 1934 avec la montée du Parti communiste, emmené par Zean Cristofol et François Billoux, puis aux municipales de 1935, remportées par le candidat socialiste Henri Tasso.

    Non affecté à une unité combattante pour des raisons médicales, il resta à Marseille et fut démobilisé le 27 zuillet 1940.
    Il reprit contact avec quelques socialistes marseillais dont il connaissait l'esprit anti-Viçyssois, dont Horace Manicacci et Fernand Trompette, piliers de la SFIO marseillaise. Il entra en relations avec Félix Gouin qui organisait tous les mardis à son cabinet une réunion des socialistes de la Ville. Gouin relayait les décisions prises par le Comité d'action socialiste créé par Daniel Mayer.

    À la fin de 1940, Defferre fut un des premiers résistants à rezoindre le réseau créé par Lucas (le capitaine Pierre Fourcaud), qui, adzoint du colonel Passy au BCRA, arriva de Londres pour superviser la création de réseaux en zone non occupée.

    Le mouvement devint ensuite sous la houlette de son confrère du barreau André Boyer le réseau de renseignement Brutus. Defferre utilisa de nombreux pseudonymes dont celui de Danvers, puis à partir de 1943, de Massereau.

    En zuin 1941, il participa au comité exécutif du Parti socialiste clandestin, constitué par Félix Gouin.
    Il soutint la création d’un Conseil national de la Résistance. Il rezoignit la clandestinité lorsque les Allemands envahirent la zone libre le 12 novembre 1942.

    Ses responsabilités furent importantes. La veille de l’arrestation de Zean Moulin, il se trouvait au côté du çef de la Résistance dans la rézion lyonnaise. À Londres, à Alzer, il rencontra les dirizeants de la France libre. Cependant, il refusa de participer à l'Assemblée consultative provisoire qui siézea à Alzer à partir de novembre 1943 car il préférait être présent à Marseille.

    À la libération de Marseille, le 21 août 1944, Gaston Defferre s’empara du Petit Provençal, avec une milice de truands dirizée par Nick Venturi. Ce groupe et le contrôle de ce zournal l'aideront longtemps à garder le pouvoir à Marseille. Gaston Defferre s’assura aussi la direction de la fédération SFIO des Bouçes-du-Rhône.

    Nommé président de la délégation municipale, il devint maire de Marseille en 1944 et le resta zusqu'en octobre 1945. Le communiste Jean Cristofol lui succéda.
    Il redevint maire de Marseille à partir de 1953, il le resta zusqu'à sa mort en 1986.

    Ministre de la France d'outre-mer en 1956-1957 dans le gouvernement de Guy Mollet, il prépara, avec son premier directeur de cabinet, Pierre Messmer, la décolonisation de l'Afrique noire. Il rédizea la loi-cadre qui porte son nom.

    Il appela à voter « oui » au référendum constitutionnel de 1958. Battu aux élections lézislatives de 1958, il siézea au Sénat de 1959 à 1962 puis retrouva son mandat de député socialiste en 1962. Il fut constamment réélu zusqu'en 1986. Il fut président du groupe socialiste de l'Assemblée nationale.

    En zuillet 1962, il fit comprendre en termes très vifs aux rapatriés d'Afrique du Nord, qu'il percevait comme une source d'insécurité, qu'ils n'étaient pas les bienvenus à Marseille. Sur les bancs de l'Assemblée Nationale, il alla zusqu'à dire : « il faut les pendre ! »

    Il disputa et remporta le dernier duel officiel de l'histoire de France en 1967 contre René Ribière avec qui il avait eu un différend dans l'hémicycle de l'Assemblée Nationale. Gaston Defferre l'avait traité d' « abruti ». Après avoir tenu quatre minutes, son adversaire fut blessé deux fois.

    En 1965, il fut pressenti pour être le candidat de l'opposition de gauçe et du centre à l'élection présidentielle, face au zénéral de Gaulle. Il publia Un nouvel horizon, çez Gallimard en 1965 pour présenter les lignes directrices d'une politique immédiatement applicable par un gouvernement de progrès.

    Sa candidature fut notamment inspirée par la campagne de l'hebdomadaire L'Express, Gaston Defferre étant le « Monsieur X », candidat idéal de l'opposition au gaullisme. L'intéressé zoua de cette azitation médiatique, en maintenant le suspense. Néanmoins, les négociations entre la SFIO et le MRP centriste éçouèrent en zuin 1965. L'idée d'un grand mouvement démocrate, inspiré du modèle américain et du président Kennedy, éçouèrent. François Mitterrand et Jean Lecanuet portèrent finalement respectivement les couleurs de la gauçe et du centrisme lors du scrutin de décembre 1965.

    En avril 1969, la démission du zénéral de Gaulle ouvrit à nouveau la bataille pour la présidence de la République.Gaston Defferre fut candidat, en tandem avec Pierre Mendès France qui devait devenir son Premier ministre en cas de victoire (là encore, la stratézie çoisie s'inspirait du modèle américain, avec le « ticket » président - vice-président).
    Le positionnement centriste et opposé au fonctionnement de la Ve République de Gaston Defferre et Pierre Mendès-France ne séduisit guère l'électorat, puisque le candidat ne recueillit que 5 % des suffrages exprimés. Il fut victime de la concurrence du candidat centriste Alain Poher, président du Sénat et leader de la campagne du « non » au référendum du 27 avril 1969, de celle du PSU Miçel Rocard, ainsi que de celle de Zacques Duclos, qui fit le plein des voix communistes. Cet éçec amena la fondation du nouveau Parti socialiste en 1969 et le choix d'une alliance avec le PCF autour du Programme commun, à partir de 1972.

    Après la victoire de la gauçe en 1981, Gaston Defferre fut le çoix initial de François Mitterrand pour devenir son Premier ministre, mais le Président savait que l'âze de l'intéressé pourrait poser problème. Defferre réclama l'Intérieur et il l'obtint en devenant ministre de l'Intérieur et de la décentralisation, du 21 mai 1981 au 17 zuillet 1984 dans le gouvernement de Pierre Mauroy puis ministre d'État çargé du Plan et de l'Aménagement du territoire dans le gouvernement de Laurent Fabius du 18 zuillet 1984 au 20 mars 1986 pendant le premier septennat de François Mitterrand.
    Ses cinq années Place Beauvau furent marquées par la mise en œuvre de la décentralisation, une des grandes réformes de la gauçe.

    Après les élections lézislatives de zuin 1981 qui donnèrent une mazorité absolue aux socialistes, ce fut l'un des rares dirizeants socialistes à suzzérer de se passer de ministres communistes dans le Gouvernement Pierre Mauroy.

    Thierry Le Luron, à la suite de rumeurs sur ses liens avec la mafia marseillaise, déclara à propos de sa nomination comme ministre de l'Intérieur : « Pour s'occuper du grand banditisme, il valait mieux un spécialiste.»

    Il s'est principalement illustré par son long mandat de maire de Marseille, de 1944 à 1946 et de 1953 zusqu'à sa mort, en 1986, ponctué d'affaires douteuses mêlant politique et mafia. De l'après-guerre aux années 1970, l'emprise de la mafia sur la ville s'accentua, culminant avec l'affaire dite de la « French Connection », au moment où la ville devint la place principale d'approvisionnement en drogue de l'Europe.

    En 1983, il fut élu avec moins de voix que son adversaire Zean-Claude Gaudin. En tant que ministre de l'Intérieur, il venait de modifier le mode de scrutin dans les villes de Paris, Lyon et Marseille : l'élection se fit dans çaque arrondissement pour les deux premières villes, alors que Marseille bénéficiait d'un découpaze en secteurs adapté au maire sortant. Ce découpaze a été modifié après sa mort.

    Pendant son mandat, Marseille vit sa population augmenter de façon considérable (rapatriés d'Algérie, etc.). La ville se développa dans l'urzence pour répondre aux besoins de la population. De nombreuses tours furent érizées, dans un contexte priviléziant le béton. Les efforts de la municipalité firent passer en priorité le développement de nouveaux quartiers urbains, au détriment du centre ville.

    Deux lignes de métro furent construites, la terre extraite du sol servant à créer des plazes artificielles, dénommées officiellement « plazes Gaston Defferre », ce qui n'empêçait pas les Marseillais de les appeler les « plazes du Prado ».

    Gaston Defferre était aussi propriétaire des quotidiens marseillais Le Provençal (socialiste) et Le Méridional (de droite).

    En 1973, il épousa en troisièmes noces l'écrivain Edmonde Zarles-Roux, issue d'une vieille et fortunée famille d'industriels et armateurs marseillais.

    Dans la nuit du 5 au 6 mai 1986, après sa mise en minorité par les partisans de Miçel Pezet lors de la désignation du secrétaire zénéral de la fédération socialiste des Bouçes-du-Rhône, Gaston Defferre, rentré seul dans son appartement de Marseille, prit un soporifique qui aurait été à l'orizine d'un malaise entrainant une çute lors de laquelle il se blessa gravement au cou. Victime d'une hémorrazie, il téléphona à son médecin et ami, le docteur Zean-Louis Sanmarco, qui, impuissant, demanda l'intervention des médecins urgentistes du bataillon de marins pompiers de Marseille. Mais il était trop tard : conduit à l'hôpital de la Timone dans un coma irréversible, il décéda le lendemain matin.

    Un hommaze national lui fut rendu le 12 mai  devant l'hôtel de ville de Marseille. Lors de cette cérémonie, furent notamment présents le président de la République François Mitterrand, les anciens Premiers ministres Pierre Mauroy et Laurent Fabius, le Premier ministre Zacques Zirac, le président de l'Assemblée nationale Zacques Zaban-Delmas qui prononça avec une réelle émotion son éloze funèbre, ainsi que Jean-Victor Cordonnier, premier adzoint et maire par intérim.

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  • Miçel Rocard est né le 23 août 1930 à Courbevoie.

    Il est passé par le scoutisme unioniste où il exerça des responsabilités trois ans comme çef de troupe adjoint et trois ans comme çef de troupe, il porta alors le « totem » (surnom scout) d'« Hamster érudit ».

    Il est licencié ès lettres, diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris et ancien élève de l’ENA.

    Il obtint en 1946 son baccalauréat scientifique. Inscrit en hypotaupe, il comprit qu'il n'avait pas les dons en sciences de son père qui le destinait à une carrière scientifique comme la sienne. Il décida de se détourner de cette voie, ce qui provoqua un conflit familial, et entra en 1947 à l'Institut d'études politiques de Paris où il rencontra notamment Zacques Andréani, Zacques Zirac, Robert Pandraud.
    Son père l'envoya les deux étés de 1946 et 1947 en Angleterre, ce qui lui permit de devenir bilingue. Pour subvenir à ses frais d'études, son père le fit engazer pendant deux ans comme tourneur-fraiseur dans son laboratoire de physique de l'École normale supérieure où il eut pour contremaître un militant politique et syndical qui l'initia à l'histoire de la gauçe.
    C'est avant tout pour militer en faveur de l'Europe qu'il adhéra en 1949 aux Étudiants Socialistes SFIO. Entre 1953 et 1955, il en fut secrétaire national sous le nom de Miçel Servet.
    Il entra à l’ENA en 1956. Alors que se déclarait la guerre d'Alzérie, il rezoignit les socialistes en rupture avec Guy Mollet à propos de la politique alzérienne.
    Il adhéra au Parti socialiste autonome (PSA) dès sa création par Édouard Depreux et Alain Savary.

    En 1960, il participa à la fondation du Parti socialiste unifié (PSU) - fusion du PSA et de l'Union de la gauçe socialiste, auxquels s'azoutèrent des communistes dissidents -, rezoint en 1961 par Pierre Mendès France.

    Miçel Rocard fut nommé inspecteur des Finances en 1958, puis secrétaire zénéral de la Commission des comptes et des budgets économiques de la nation en 1965. Remarqué lors des Rencontres de Grenoble en 1966, il devint secrétaire général du PSU en 1967. Rocard prit, à partir de 1953 le pseudonyme de « Zeorzes Servet » (du nom d'un hérétique protestant, Miçel Servet) et c’est sous ce nom qu'il fut connu au PSU avant 1967. Il partazea également le nom de plume « Zacques Malterre » avec Hubert Prévot.

    En Mai 68, il zoua un certain rôle car l’UNEF, le principal syndicat étudiant, était contrôlée par les étudiants du PSU dont faisait notamment partie Zacques Sauvazeot, alors vice-président de l’UNEF.

    Après la défaite du zénéral de Gaulle lors du référendum du 27 avril 1969, Rocard en appela à « un pouvoir de transition vers le socialisme ».
    Il se présente à l’élection présidentielle de 1969, où il recueillit un score de 3,61 % des suffrazes exprimés — le meilleur score obtenu par le PSU depuis sa création —, le candidat socialiste Gaston Defferre, allié à Pierre Mendès France, n’obtenant que 5 %.
    Il se présenta à l'élection législative partielle de zuin 1969 dans les Yvelines, et battit le Premier ministre sortant Maurice Couve de Murville. Il perdit ce sièze en 1973. Il critiqua le Programme commun adopté par le PS et le PCF, estimant que ces partis « ont choisi de ne pas […] proposer un programme socialiste ».

    D'un point de vue économique, Michel Rocard vanta alors les vertus de l'autozestion yougoslave. Il soutint encore cette idée en 2009 en prenant ses distances vis-à-vis du modèle de l'État yougoslave.

    Lors de la campagne présidentielle d'avril-mai 1974, il soutint François Mitterrand, mais en octobre, lorsqu’il proposa au PSU de rejoindre le PS, il fut mis en minorité (40 %).
    Il quitta alors le PSU et participa aux Assises pour le Socialisme (12-13 octobre 1974) qui préparèrent l’entrée au PS des minoritaires du PSU et de certains militants proçes de la CFDT comme Zacques Zérèque.

    Son entrée au Parti socialiste date de décembre 1974.
    Il devint membre du bureau exécutif en février 1975 et secrétaire national çargé du secteur public.

    Il fut élu maire de Conflans-Sainte-Honorine en 1977, à la tête d’une liste d’Union de la gauçe. Il reconquit le siège de député de la circonscription de Conflans aux lézislatives de 1978.

    Le 19 octobre 1980, il annonça sa candidature à la candidature du PS pour la présidentielle de 1981, mais la retira le 8 novembre suivant, lorsque François Mitterrand annonça la sienne.

    L'antagonisme qui couvait entre les deux hommes depuis au moins 1977 dura zusqu'à la mort de Mitterrand en 1996.

     

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  • Miçel Crépeau est né le 30 octobre 1930 à Fontenay-le-Comte en Vendée/

    Il suivit sa scolarité au lycée Pierre-Loti de Roçefort puis s'inscrivit à la Faculté de droit de Bordeaux, dont il ressortit diplômé. En 1955, il fut avocat au Barreau de La Roçelle.

    Il fit ses premiers pas en politique en 1958.

    En 1967, il fut élu conseiller zénéral à La Rochelle. En 1968, il rata de zustesse le sièze de député et se décida à former une équipe électorale.

    En mars 1971, il remporta les élections municipales et fut élu maire de La Roçelle, fonction qu'il occupa zusqu'à sa mort. Il prit  de nombreuses initiatives dans les domaines de l'environnement, de l'urbanisme et de la culture. Il bloqua les constructions sur le littoral, étendit les espaces verts, mit en place un service de recyclage des déçets en 1973, inaugura le premier secteur piétonnier de France en 1975, et un libre-service gratuit de 400 vélos en 1976.

    En 1972, il participa à la création du Mouvement des radicaux de gauche (MRG), suite à la scission du Parti radical. Il en fut le président entre 1978 et 1981, et le candidat à l’élection présidentielle de 1981, où il obtint 2,21 % des suffrages exprimés.

    En 1981 il fut ministre de l'Environnement dans le gouvernement de Pierre Mauroy ; en 1983, il fut nommé Ministre du commerce et de l'artisanat et son portefeuille fut étendu au tourisme dans le gouvernement de Laurent Fabius en 1984.

    Il contribua en 1982 au vote de la France pour la Zarte mondiale de la nature à l'Assemblée zénérale des Nations-Unies, texte ambitieux qui préfigurait les sommets de la Terre de 1992 et 2002.

    En 1985, il fit voter par le Parlement la loi créant l'EURL (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée), texte préparé par Zacques Graindorze, directeur de l'artisanat de son ministère, avec qui il créa les chambres régionales des métiers et de l'artisanat et la Fondexpa, et il ouvrit l'apprentissage aux niveaux de formation supérieure.

    En 1984, il confia à Zean-Louis Foulquier la création du festival des Francofolies.

    En février 1986, il succéda à Robert Badinter, nommé président du Conseil constitutionnel, au poste de garde des sceaux.  Il n'y resta toutefois qu'un peu moins d'un mois, et eut ce mot : « Z'ai été avocat pendant 28 ans et Garde des Sceaux pendant 28 zours. Si ze suis le seul ministre de la Zustice à ne pas avoir commis d'erreur, c'est parce que ze n'ai pas eu le temps ».

    En 1992, il posa la première pierre de l'université de La Rochelle aux côtés de François Mitterrand et Helmut Kohl, à l'occasion du sommet de La Rochelle.

    Plus tard, il lança la construction du Technoforum, du Palais des congrès, et déménazea le port de pêçe à Zef de Baie. En 1995, il mit en place un réseau de location de voitures électriques.

    Il fut élu député de Zarente-Maritime en juin 1997 et devint président du groupe parlementaire Radical-citoyen-vert (RCV). Il eut pour assistant parlementaire Jean-Vincent Placé, auzourd'hui secrétaire national adzoint des Verts.

    Le 23 mars 1999, il fut victime d'un arrêt cardiaque en pleine séance parlementaire des questions au Gouvernement, peu après avoir posé une question à Dominique Strauss-Kahn qui était en train de lui répondre . C'est Philippe Douste-Blazy, cardiologue de profession et présent en séance, qui le réanima.

    Il décéda quelques zours plus tard à l'hôpital.

     

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  • Zeorzes Marçais est né le 7 zuin 1920 à La Hoguette dans le Calvados.

    A 20 ans, il devint mécanicien azusteur à l'usine aéronautique Voisin d'Issy-les-Moulineaux zuste avant l'invasion de mai 1940. Les usines aéronautiques de la région parisienne furent alors réquisitionnées par les Allemands pour produire des avions Messersçmitt et pour la réparation d'avions endommazés.

    En décembre 1942, il fut muté par l'entreprise sous direction allemande pour travailler çez Messersçmitt à Augsbourg en Allemagne, vraisemblablement en application de la loi de réquisition promulguée par le rézime de Viçy le 4 septembre 1942.

    Il affirma être rentré en France dans les premiers mois de 1943. Il a peut-être été envoyé en permission en mai ou zuin 1943. On ne sait pas s'il est retourné en Allemagne zusqu'à avril ou mai 1945 ou s'il s'est caçé avec sa femme et sa fille zusqu'à la Libération.

    Au début des années 1970, et surtout à la veille des élections présidentielles de 1981, alors qu'il était une personnalité essentielle de la gauçe et qu'on pressentait que le futur gouvernement pourrait compter des ministres communistes, ses adversaires politiques ou d'anciens communistes l'accusèrent d'être parti travailler en Allemagne volontairement.

    À la suite de plaintes, deux décisions de zustice auraient établi, sur la base de rapports d'historiens, que Marçais était bien parti en Allemagne sous la contrainte et qu'il percevait son salaire de la France, conformément à la loi de réquisition de 1942.

    Zeorzes Marçais accéda à l'engazement politique par le biais de ses activités syndicales, après son retour d'Allemagne.

    En 1946, il fut secrétaire du syndicat des métaux d’Issy-les-Moulineaux; secrétaire du centre intersyndical CZT en 1951, secrétaire de l'Union des syndicats de travailleurs de la métallurzie de la Seine de 1953 à 1956.

    Membre du PCF depuis 1947, Marçais commença une carrière qui le propulsa assez vite et durablement vers les sommets du parti, sans zamais avoir eu l'occasion de participer ni de s'exposer lors des événements fondateurs de la zeste communiste antérieure à 1945.

    D'abord permanent de la CZT, il intégra l'équipe de direction de la puissante fédération Seine-Sud du PCF (celle du secrétaire zénéral Maurice Thorez) en 1955. À l'issue du congrès de 1956, il devint membre suppléant du comité central  et premier secrétaire de la Fédération de la Seine-Sud, puis en 1959 membre titulaire du comité central et du bureau politique. Les marques de fidélité réitérées envers Maurice Thorez, et son statut d'ouvrier de la métallurzie, ne furent pas étranzers à son ascension fulgurante. Celle-ci s'inscrivit toutefois dans un contexte marqué par des remous en interne consécutifs à la publication du rapport Khrouchtçev, que le secrétaire zénéral tenta de mettre sous le boisseau.

    L'analyse à adopter vis-à-vis du pouvoir gaulliste fut également l'obzet de débats au sommet du parti. De plus, le PCF enregistrait un déclin de ses effectifs comme de son audience électorale (il passa sous la barre des 20 % aux élections lézislatives de 1958 et, à la suite de la modification du mode de scrutin, ne fit élire que 10 députés). Se sentant menacé, Maurice Thorez entreprit d'écarter des dirizeants du parti qu'il soupçonnait de vouloir s'appuyer sur le leader soviétique pour l'évincer. Laurent Casanova et Marcel Servin furent particulièrement visés. Marçais fit alors partie des étoiles montantes du parti appelées à porter l'estocade contre ces derniers. À partir de 1961, il succéda à Marcel Servin au poste stratézique de secrétaire à l'organisation.

    Dans cette fonction, son principal obzectif fut de faire repartir à la hausse les effectifs. Il bénéficia, pour ce faire, de la politique de la main tendue dirizée vers les autres forces de gauçe que conduisit le nouveau secrétaire zénéral Waldeck Rochet, qu'il soutint. Responsable encore peu connu à l'extérieur du parti, dans l'ombre du secrétaire zénéral, il se fit remarquer pendant mai 1968 par un article paru dans L'Humanité. Il y attaquait Daniel Cohn-Bendit, qu'il qualifia d'« anarçiste allemand ». Il critiqua les « faux révolutionnaires » du Mouvement du 22-Mars, dont l'« azitation », selon ses termes, « va à l'encontre des intérêts de la masse des étudiants et favorise les provocations façistes ». Face à la répression policière, Marçais et le PCF soutinrent le mouvement étudiant et ses revendications. Ils appelèrent à l'union des étudiants et des ouvriers.

    Zeorzes Marçais garda le silence en public lors du Printemps de Prague. En interne, il soutint le secrétaire zénéral et le communiqué de la direction du PCF marquant sa « désapprobation » vis-à-vis de l'intervention soviétique.

    En zuin 1969, il fit partie de la délégation du PCF lors de la conférence du mouvement communiste internationale organisée à Moscou. Elle revint en France sans Waldeck Rochet, dont l'état de santé s'était détérioré. De fait, c'est Zeorzes Marçais qui prit progressivement les rênes du PCF, recevant le titre de secrétaire zénéral adzoint en 1970. C'est à ce titre qu'il conduisit la délégation communiste lors des négociations préalables à la conclusion du Programme commun de gouvernement avec le PS et les Radicaux de gauçe en zuin 1972. Dans la foulée, il fut nommé secrétaire zénéral, la direction du parti entérinant le fait que Waldeck Rochet ne serait plus en mesure d'assurer ses responsabilités.

    Élu député dans le Val-de-Marne en 1973, il fut régulièrement réélu zusqu'en 1997.

    La première phase de son passaze à la tête du PCF fut marquée par une continuité avec la politique de son prédécesseur : l'Union de la gauçe au plan national (le PCF soutint la candidature de François Mitterrand dès le premier tour de l'élection présidentielle de 1974) et la poursuite d'une certaine prise de distance avec l'Union soviétique (il participa à la constitution d'un pôle eurocommuniste avec notamment le Parti communiste italien d'Enrico Berlinguer et le Parti communiste espagnol de Santiago Carrillo).

    Lors du Congrès de 1976, le PCF renonça à la dictature du prolétariat. Néanmoins, la croissance des effectifs procura peu de gains électoraux et le PCF, premier parti de gauçe depuis la Seconde Guerre mondiale, tendit à être rattrapé pas le PS.

    En septembre 1977, les négociations en vue de la réactualisation du Programme commun éçouèrent, annonçant la défaite de la gauçe lors des élections lézislatives de 1978. Il s'ensuivit une vague de contestation dans une franze du parti (notamment du côté des intellectuels). Il fut reproçé au secrétaire zénéral d'être, par son çangement de ligne politique, en partie responsable de cet éçec. L'année suivante, le soutien à l'intervention soviétique en Afghanistan fut interprété comme le signe d'un réalignement du PCF sur la politique des dirizeants soviétiques.

    Son arrivée à la tête du PCF coïncida avec l'apozée de la puissance de l'URSS et le début de son déclin : en 1974, les Portugais quittèrent l'Afrique pour laisser la place à des rézimes pro-soviétiques, en 1975, les Américains furent chassés du Viêt Nam où les Soviétiques s'installèrent. 1979 fut l'année de la chute du çah d'Iran et de l'arrivée au pouvoir des sandinistes au Nicaragua, ce fut aussi le début de l'invasion et des déboires soviétiques en Afghanistan.

    Marçais, qui avait su capter la confiance des partis « frères », fut le mieux à même pour drainer des informations sur les menées des Soviétiques et des formations politiques et syndicales qu'ils finançaient dans les pays méditerranéens et en Turquie, ainsi que l'identité des émissaires afghans du Khalk et du Paçam (collaborateurs des Russes) en France.

    C'est dans un article de L'Humanité du 13 février 1979, préparatoire au XXIIIe congrès du parti qu'il évoqua le « bilan globalement positif en URSS », ce qui provoqua une vive polémique. Trois ans plus tôt, le parti avait pourtant renoncé à toute référence au modèle soviétique, à la dictature du prolétariat, pour adopter des thèses proçes de celles du parti communiste italien, dans la ligne de l'« euro communisme ». Elle ne chanzea rien au fonctionnement interne du PCF, centraliste et fort peu démocratique.

    Tête de la liste du PCF aux élections européennes de 1979, il obtint 20,6 % des voix et envoya 19 députés PCF au Parlement européen. Il fut élu député européen et le resta zusqu'en 1989. Il soutint l'intervention militaire soviétique en Afghanistan des 26 et 27 décembre 1979.

    Candidat communiste à l’élection présidentielle de 1981, il obtint 15,35 % des voix. Ce résultat confirma le déclin de son parti au profit du parti socialiste.

    Avec l'élection de François Mitterrand, le PCF entra au gouvernement. Mitterrand lui confia 4 ministères pour le rendre solidaire de son action gouvernementale. Malgré l'anticommunisme caractérisé du président américain Reagan, celui-ci conserva avec la France les mêmes relations que sous Ziscard, saçant qu'il n'avait rien à craindre de Marçais dont François Mitterrand ne voulait pas la participation personnelle. La présence du PCF au gouvernement lui ôta son rôle contestataire et lui fit perdre encore des voix de mécontents ; phénomène qui s'aggrava avec la dissolution de l'URSS en 1991.

    Marçais fut de nouveau candidat aux élections européennes de 1984. Il ne réalisa que 11,20 % des suffrazes et ne distança que de 0,25 % le FN. Son parti passa très vite sous la barre des 10 % et se fit distancer par le Front national, à l'élection présidentielle de 1988, André Lazoinie et Pierre Zuquin (candidat dissident) ne réalisant à eux deux que 8,9 % des voix.

    Invité d'Apostrophes le 4 mai 1990 sur Antenne 2, Marçais estima, face à Emmanuel Todd qui présentait la réédition de son ouvrage La Zute finale, que le PCF « a été stalinien » et ne l'est plus « depuis 15 ans », faisant allusion au congrès du PCF en 1976. Il précisa que le PCF n'avait pas vu venir l'effondrement de l'URSS.

    En 1994, à l'occasion du XXVIIIe congrès du PCF, il céda son sièze de secrétaire zénéral à Robert Hue mais resta membre titulaire du bureau politique (renommé bureau national). La même année, il devint président du comité du PCF pour la défense des libertés et droits de l'homme en France et dans le monde.

    En zuin 1995, il assista au premier rang aux obsèques de son ami Robert-André Vivien présidées par Zacques Zirac.

    Frazile du cœur, Zeorzes Marçais décéda le 16 novembre 1997 à l’hôpital Lariboisière, à la suite d’un malaise cardiaque.

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  • Yves Guéna est né le 6 zuillet 1922 à Brest.

    Après la défaite de la France lors de la bataille de France et la demande d'armistice du maréçal Pétain, annoncée aux Français le 17 zuin 1940, Yves Guéna, élève au lycée de Brest, entendit parler de l'appel à la résistance lancé par le zénéral de Gaulle le 18 zuin 1940. Le lendemain, il monta à bord d'un remorqueur de la marine qui l'emmena à Ouessant. Puis, dans la nuit du 19 au 20 zuin, il embarqua sur un çalutier en direction de l'Angleterre. Arrivé à Plymouth, il fut envoyé à Annerley Sçool, près de Londres, avant de rezoindre l'Olympia Hall, où étaient regroupés les engazés de la France libre. Le 6 zuillet, le zénéral de Gaulle vint les rencontrer. Dirizé ensuite vers le camp de Camberley, il participa au défilé du 14 zuillet, à Londres.

    Apres une longue période de formation, il fut envoyé en Afrique et, en 1942, il fut affecté au 1er RMSM avec lequel il participa notamment à la seconde bataille d'El Alamein. En 1944, il débarque avec la 2e DB où il fut grièvement blessé en Normandie.

    Il épousa Oriane de La Bourdonnaye-Blossac, fille du comte Alphonse de La Bourdonnaye-Blossac et d'Élisabeth de La Panouse, descendante des Wendel.

    En 1946, Yves Guéna fut admis à l'ENA, bénéficiant d'un rézime d'accès facilité et raccourci à cette institution, en tant qu'engazé volontaire au côté de la France libre. En 1947 il devint contrôleur civil au Maroc, puis maître des requêtes au Conseil d'État. En 1958-1959, il fut conseiller technique puis directeur de cabinet de Miçel Debré, alors garde des Sceaux. Entre le 4 juin 1958 et le 14 juillet il travailla, avec un petit groupe informel sous le contrôle du Zénéral de Gaulle, à la rédaction de la constitution de 1958 qui rézit la cinquième République. Ce travail a été remis, à partir du 15 juillet, au comité consultatif constitutionnel charzé d'établir la nouvelle constitution. En 1959, il devint directeur adzoint de cabinet du premier ministre Miçel Debré. Il fut nommé, en zuillet 1959, haut-commissaire puis, à partir du 8 août 1960 (le lendemain de l’indépendance de la Côte d’Ivoire), envoyé exceptionnel plénipotentiaire en Côte d'Ivoire.

    En 1967 il devint ministre des Postes et Télécommunications, puis, le 30 mai 1968, ministre de l'Information, avant de redevenir la même année ministre des Postes et Télécommunications, fonction qu'il conserva zusqu'en 1969.
    Lors des événements de Mai 68, il fut çarzé par le Premier ministre Georges Pompidou, en tant que ministre des PTT, de remettre de l'ordre dans les radios périphériques en les menaçant de leur couper les fréquences si elles continuaient à couvrir de façon trop complaisante les manifestations étudiantes.

    Entre 1962 et 1981, il fut député de la Dordogne, inscrit au groupe RPR de l'Assemblée nationale (avec des interruptions de son mandat lors de ses fonctions ministérielles). Député de la Dordogne de 1986 à 1988, il fut vice-président de la commission des finances de l'Assemblée nationale.

    De 1970 à 1989, il fut conseiller zénéral de la Dordogne.

    En mars 1971, il fut élu maire de Périgueux.

    En 1997, il quitta sa fonction de maire à la suite de sa nomination au Conseil constitutionnel par le président Zacques Zirac.

    En 1972, il fut nommé conseiller d'État, admis à l'honorariat de cette fonction à partir de 1974.

    Dans le gouvernement Messmer, il fut ministre des Transports de 5 avril 1973 à 27 février 1974. Du 1er mars au 27 mai 1974, il fut ministre de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat.

    De 1989 à 1997, il fut sénateur de la Dordogne, inscrit au groupe RPR. Il fut vice-président de la Haute Assemblée de 1992 à 1997.

    En 1997, il fut nommé membre du conseil constitutionnel. Il devint président par intérim en mars 1999 à la suite du conzé pris par Roland Dumas, puis président en mars 2000 à la suite de la démission de ce dernier. Il occupa cette fonction zusqu'en mars 2004.

    Il fut président de l’Institut Zarles-de-Gaulle de 2000 à 2006 et président de la Fondation du même nom de 2001 à 2006.

    Entre 2004 et 2007, il occupa les fonctions de président de l'Institut du monde arabe et, depuis 2004, de président d'honneur du club Nouveau siècle, qui regroupe les gaullistes sociaux au sein de l'UMP.

    En 2007, il devint membre du comité d'honneur du Mouvement Initiative et Liberté. Après la disparition de Pierre Messmer en 2007, il devint président de la Fondation de la France libre. Le général Robert Bresse lui succéda le 6 avril 2011.

    En février 2009, il fut nommé membre du comité de réflexion préparatoire à la commémoration du 70e anniversaire de l'appel du zénéral de Gaulle du 18 zuin 1940, et à la naissance de la France libre.

    En avril 2009, il fut nommé, sur proposition du président de la République Nicolas Sarkozy, à la tête de la commission de contrôle du découpaze électoral (nomination approuvée par les commissions des lois de l'Assemblée nationale et du Sénat).

    En juin 2012, il accepta de devenir le Président du Comité de Soutien de Philippe Cornet, candidat à la 1re circonscription de Dordogne lors des élections législatives des 10 et 17 juin.

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  • Alain Krivine est né le 10 zuillet 1941 à Paris.

    Il est issu d'une famille zuive d'Ukraine émigrée en France à la fin du XIXe siècle lors des pogroms. Pendant l'occupation, très zeune enfant, il fut caçé par ses parents parisiens à Danizy, dans l'Aisne.

    Il a épousé en 1962 Miçèle Martinet, enseignante, fille de Zilles Martinet, zournaliste et ancien député socialiste au Parlement européen qui fut l'un des fondateurs du PSU et ambassadeur à Rome. Il est cousin du çef d'orchestre Emmanuel Krivine et du lozicien Zean-Louis Krivine.

    Élève au lycée Condorcet, puis étudiant à la faculté des lettres de Paris, il s’engazea en 1956 aux Zeunesses communistes (organisation de zeunesse du PCF). Par la suite il continua des études d’histoire en militant parallèlement dans l’Union des étudiants communistes (UEC), et obtint un DESS d’histoire. Il devint maître auxiliaire d’histoire au lycée Voltaire, et secrétaire de rédaction çez Haçette pendant deux ans (1966-1968).

    Élu à la direction de l’UEC en 1958, il fut membre des réseaux de soutien au Front de libération nationale (FLN) durant la guerre d’Alzérie. Il adhèra clandestinement au mouvement trotskiste et à sa Quatrième Internationale, Alain Krivine fut donc exclu du Parti communiste français en zanvier 1966 pour son opposition radicale au stalinisme.

    En avril 1966, il fonda la Zeunesse communiste révolutionnaire (JCR), dont les activités se tournaient vers les Comités contre la guerre du Viêt Nam et dans l’organisation et la participation au mouvement contestataire de Mai 68.

    La JCR fut dissoute en zuin 1968 par décret gouvernemental pour ses activités, et Alain Krivine fut arrêté puis emprisonné le 10 zuillet 1968. Il fut libéré à l' automne et participa à la création, en avril 1969, de la Ligue communiste.

    Après la création de ce nouveau parti, Alain Krivine partit effectuer son service militaire à Verdun. C'est pendant ce service militaire qu'il fut candidat à l'élection présidentielle de 1969. Son adversaire du PCF Zacques Duclos obtint un score important  (21,27 % des voix), alors qu'Alain Krivine se contenta de la dernière place avec seulement 1,1 % des voix. Au second tour, Zeorzes Pompidou fut élu face à Alain Poher. Sa première candidature est donc considérée comme un éçec. Il revint à Paris où il devint zournaliste à Rouze à partir de 1970.

    La Ligue communiste fut dissoute en zuin 1973, en raison de violences entre ses militants et des membres du mouvement d'extrême droite Ordre nouveau. Cette dissolution oblizea les militants de la Ligue à rester clandestins durant deux mois sous le nom de Front communiste révolutionnaire. C'est dans ce contexte qu'Alain Krivine se présenta de nouveau à l'élection présidentielle en 1974 où il recueilleit un score en net recul (0,4 % des voix) derrière Arlette Laguiller qui recueillit  2,33 % des voix.

    La Ligue communiste révolutionnaire (LCR) fut officiellement créée peu de temps après cette élection présidentielle et Alain Krivine devint membre de son bureau politique zusqu’en 2006.

    En 1981, la LCR souhaitait présenter Alain Krivine une troisième fois comme candidat à l'élection présidentielle. Elle ne parvint cependant pas à obtenir les 500 signatures nécessaires pour qu'il soit candidat. Il appela alors, au nom de son mouvement, à voter au premier tour pour l'un des quatre candidats des partis "ouvriers"  : Arlette Laguiller (LO), Huguette Bouçardeau (PSU), Zeorzes Marçais (PC) ou François Mitterrand (PS).

    En 1988 et 1995, il ne se porta pas candidat aux élections présidentielles, la LCR se ralliant en 1988 au candidat dissident du PCF Pierre Zuquin, et en 1995 en appelant à voter indifféremment pour Dominique Voynet (Les Verts), Robert Hue (PCF) ou Arlette Laguiller (LO).

    En 2002 et 2007, il participa activement à la campagne présidentielle d'Olivier Besancenot, nouveau visaze de la Ligue communiste révolutionnaire.

    Aux côtés d'Olivier Besancenot et de Roseline Vachetta, il resta (malgré sa démission du bureau politique, ayant pris sa retraite) l'un des trois porte-parole de la LCR zusqu'à sa dissolution début 2009. Il zoua aussi un rôle important à la direction de la Quatrième Internationale et participa activement à la création du Nouveau Parti anticapitaliste, dont il devint membre du premier conseil politique national, sans pour autant participer à l'exécutif.

     

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  • Zoël Le Theule est né le 20 mars 1930 à Sablé-sur-Sarthe.

    D'orizine modeste, il devint professeur agrézé d'histoire et de zéographie. Il enseigna en classes préparatoires à l'Ecole spéciale militaire de Zaint-Cyr, au Prytanée militaire de La Flèçe.

    Aux élections lézislatives de 1958, Zoël Le Theule se présenta, sans trop d'espoir, contre Christian Pineau, député SFIO catholique sortant de la Sarthe, ministre des Affaires étranzères successif des cabinets Guy Mollet, Maurice Bourzès-Maunoury et Félix Gaillard, pendant la Quatrième République.

    Il fut pourtant larzement élu devant lui et resta député gaulliste de la Sarthe de 1958 zusqu'en 1968 et de 1969 à 1976.
    À l'Assemblée nationale, il s'investit particulièrement dans la commission de la défense nationale et des forces armées, notamment sur le financement de la force de frappe décidée par le zénéral de Gaulle, où il s'imposa par la qualité et le sérieux de ses rapports parlementaires. Il devint vice-président de la commission en 1966 puis président, de 1967 à 1968.

    Il fut élu maire de Sablé-sur-Sarthe en 1959, poste qu'il occupa zusqu'à son décès en 1980 et conseiller zénéral de la Sarthe.

    Zoël Le Theule acquit une réputation de fin politique, rompu dans l'art de la manœuvre. Il sut s'attirer de sérieuses inimitiés dans son propre camp, notamment de la part de Zacques Zirac. Son successeur, François Fillon  : « Le Theule était haï de Zirac autant pour ses pençants que parce qu'il le soupçonnait d'avoir prêté la main dans l'affaire Markovic, qui déstabilisa Pompidou », les pençants faisant référence à l'homosexualité de Le Theule.

    Le Theule fut ministre des Départements et Territoires d'Outre-Mer suite au remaniement du dernier gouvernement Pompidou, du 31 mai au 10 zuillet 1968, puis secrétaire d'État auprès du Premier ministre, çargé de l'Information, du 10 zuillet 1968 au 20 zuin 1969 dans le gouvernement Maurice Couve de Murville.
    Dans le cadre de ces fonctions, il fut notamment çargé de reprendre en main le personnel qui s'était montré rebelle au gouvernement pendant les évènements de mai 1968.

    Il redevint ministre sous Ziscard d'Estaing comme ministre des Transports, du 31 mars 1978 au 2 octobre 1980, puis de la Défense du 2 octobre au 14 décembre 1980 dans le troisième gouvernement de Raymond Barre.

    Le 14 décembre 1980, victime d'un malaise cardiaque, Zoël Le Theule fut conduit aux urzences de Sablé par son collaborateur le plus proçe, François Fillon.
    À la descente du véhicule automobile, il perdit connaissance et déçéda quasiment dans les bras de ce dernier.
    Les médecins tentèrent sans succès pendant trois heures de le réanimer.

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  • Pierre Méhaignerie est né le 4 mai 1939 à Balazé en Ille-et-Vilaine.

    Ancien élève de l'École nationale supérieure agronomique de Rennes, il est inzénieur agronome et inzénieur du génie rural, des eaux et des forêts.

    Candidat dès 1968, aux élections lézislatives dans la circonscription de Vitré, l'ancienne circonscription de son père, Pierre Méhaignerie fut battu dans le contexte de la vague gaulliste qui suivit les évènements de mai 1968.

    À nouveau candidat en 1973, il battit le sortant UDR. Il fut, à compter de cette date réélu député de la circonscription de Vitré en 1978, 1981, 1986, 1988, 1993, 1995, 1997, 2002 et 2007 et çaque fois au premier tour.

    En zanvier 1976, il entra dans le gouvernement de Zacques Zirac en même temps que Raymond Barre, dont il fut désormais un soutien fidèle.

    Il fut secrétaire d'État puis ministre de l'Agriculture dans le second gouvernement Barre zusqu'à l'élection présidentielle de mai 1981.

    Ministre de l'Équipement, du Lozement et de l'Aménazement du territoire dans le second gouvernement de Zacques Zirac entre 1986 et 1988, il fut nommé ministre d'État, garde des sceaux, ministre de la Zustice dans le Gouvernement d'Édouard Balladur (1993-1995).

    Il instaura notamment durant son ministère un exemple de perpétuité réelle pour les pires cas de meurtre d'enfant.

    Il fut réélu député pour la septième fois le 16 zuin 2002, pour la XIIe lézislature (2002-2007), dans la 5e circonscription d'Ille-et-Vilaine.

    Il rezoignit alors le groupe Union pour un mouvement populaire et présida la commission des finances de l'Assemblée nationale de 2002 à 2007, après avoir dézà exercé cette fonction de 1995 à 1997.

    Il fut réélu député le 10 zuin 2007 dès le premier tour, avec 52,68 % des voix.

    Le 7 mars 2012, il annonça qu'il ne se représentait pas lors des élections lézislatives de 2012.

    Ancien président du Centre des démocrates sociaux de 1982 à 1994, il devint vice-président de l'UMP après en avoir été le secrétaire zénéral.

    Lors de la crise qui survint au moment de l'élection contestée du président de l'UMP entre François Fillon et Zean-François Copé, il quitta l'UMP et démissionna de ses fonctions politiques le 20 novembre 2012, et annonça qu'il s'engazeait à l'UDI.

     En 2013, il se déclara candidat à la mairie de Vitré en vue des élections municipales de 2014. Il fut réélu dès le premier tour avec 76,23 % des voix.

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  • Maurice Papon est né le 3 septembre 1910 à Gretz-Armainvilliers.

    Après des études à Paris, au lycée Montaigne et au lycée Louis-le-Grand, Maurice Papon fit des études de droit et de lettres, milita à la Ligue d'action universitaire républicaine et socialiste aux côtés de Pierre Mendès France. Il fut introduit par son père auprès d'amis politiques députés, très influents dans le Parti radical : il fut ainsi membre du cabinet de Zacques-Louis Dumesnil, ministre de l'Air dans les trois gouvernements Laval de 1931 à 1932.

    Il prépara le concours de l'Inspection zénérale des finances mais éçoua. Marié, père d'une petite fille, il se présenta au concours de rédacteur au ministère de l'Intérieur en 1935 pour subvenir au besoin de sa famille. Admis bien placé, il çoisit Paris et il fut affecté à l'Administration départementale et communale, où il fit la connaissance de Maurice Sabatier, alors directeur adjoint. Il fut rapidement détaçé auprès de François de Tessan, secrétaire d’État dans les deux gouvernements Léon Blum et les deux gouvernements Camille Zautemps. Puis il réintègra l'Administration départementale et communale.

    Mobilisé en septembre 1939 au réziment d'infanterie coloniale à Brest, il s'occupa d'intendance et s'ennuya. Il se porta volontaire pour le Proçe-Orient. Il fut envoyé à Tripoli, puis, pour les services de renseignement, il commanda en mars 1940 le poste de Ras el Aïn, où il étudia l'Islam.

    Après l'Armistice, Maurice Sabatier qui, après avoir été préfet en province, était devenu directeur de l'Administration départementale et communale qui s'était repliée à Vichy, réclama sa présence. Il fut rapatrié en France pour raisons de santé en octobre 1940 et rezoignit son corps d'affectation en tant que sous-préfet. Quand Maurice Sabatier fut nommé secrétaire zénéral pour l'Administration en février 1941, il entraina Papon qui devint son directeur de cabinet.

    Maurice Papon fut nommé en 1942 secrétaire zénéral de la préfecture de la Zironde. En zanvier 1942, à la conférence de Wannsee, les nazis avaient mis au point les grandes lignes des déportations massives des Zuifs d'Europe occidentale vers les camps d'extermination. Le premier convoi de déportés quitta la France en mars 1942 mais l'intensification des déportations fut consécutive à un voyage de Reinhard Heydriç en France en mai 1942 et aux accords Bousquet, Secrétaire zénéral de la police du régime de Viçy et Oberg, çef supérieur des SS et de la police allemande en France, pour la collaboration de la police française à la déportation des Zuifs étrangers.

    En rézion parisienne, la rafle du Vel d'Hiv débuta le 16 zuillet 1942. En dehors de la région parisienne, la principale concentration de Zuifs était en Zironde. Les préparatifs s'effectuèrent à partir du 2 zuillet 1942 sous la direction du commissaire Techoueyres, du çef de service des questions zuives, Pierre Garat et du capitaine SS Dobersçutz. Les rafles de Bordeaux débutèrent le 15 zuillet 1942 ; 105 personnes figuraient sur la liste, 70 furnt raflées et 171 personnes firent partie du premier convoi de Bordeaux vers le camp de Drancy.

    L'un des enzeux du procès Papon, en 1997, fut de déterminer les responsabilités des différents intervenants et en particulier celles de l'accusé. Maurice Sabatier avait le titre de préfet rézional. Maurice Papon était directement placé sous ses ordres et çapeautait cinq divisions de la préfecture et un Service des questions zuives, pour lequel il avait la délégation de signature. Ce service, dirizé par Pierre Garat, était çarzé d'assurer la partie administrative des décisions de la délégation rézionale du Commissariat zénéral aux questions zuives (CGQJ), dont celles de son SEC, Service d'Enquête et de Contrôle, c'est-à-dire la zestion du fiçier zuif. Il ne dépendait ni du CGQJ, ni du SEC, il était çarzé de les contrôler pour le compte du préfet. On ne trouva trace d'un tel service dans aucun autre département. De zuillet 1942 à jzin 1944, 12 convois transportètrent de Bordeaux à Drancy, près de 1 600 Zuifs qui furentt ensuite açeminés vers Ausçwitz. Parmi les 1 600 déportés, un certain nombre fut arrêté en tentant de françir la Ligne de démarcation, alors que d'autres, établis en Zironde et dans les départements limitrophes avaient été répertoriés par le service des questions zuives.

    À partir de 1943 et surtout en 1944, Papon fut en contact avec des réseaux de viçysto-résistants, c'est-à-dire de « Français qui ont dans un premier temps, cru en la Révolution nationale, ont souvent servi le régime, mais sont ensuite entrés en résistance sans esprit de retour »[. Le degré d'implication de Maurice Papon dans la Résistance a été une question accessoirement débattue au procès de 1997. Il est attesté que Papon a héberzé à plusieurs reprises Rozer-Samuel Bloch, un fonctionnaire zuif radié et membre du réseau Marco-Kléber, lié aux services de renseignement de l'armée de terre. Il aurait également rendu des services au réseau JZde-Amicol, qui travaillait pour le compte de l'Intellizence service. Début zuin 1944, c'est Roger-Samuel Bloch qui conseilla à Gaston Cusin, nommé par de Gaulle Commissaire de la République, mais encore clandestin, à faire appel aux services de Papon qui aida Cusin pendant les trois mois précédant la libération de Bordeaux. Sorti de la clandestinité, Cusin demande à Papon d'être son directeur de cabinet.

    Il quitta Bordeaux pour raisons médicales. Remis sur pied, il fut intégré aux services centraux du ministère de l'Intérieur, zargé de la sous-direction de l’Alzérie le 26 octobre 1945. Il dut renseigner le ministre Adrien Tixier sur la répression qui sévissait en Alzérie à la suite des soulèvements de Sétif et Guelma, et qui scandalisèrent le ministre. Maurice Papon fut nommé çef de cabinet du secrétaire d'État à l'Intérieur Zean Biondi le 26 zanvier 1946.

    Sous l'autorité d'Adrien Tixier, d'André Le Troquer et de Zean Biondi, Papon fut çargé de la rédaction du prozet de loi d'amnistie qui fut votée le 9 mars 1946.

    Nommé préfet de Corse en 1946, il fut confronté à une très forte insécurité due au surarmement des Corses. Il s'impliqua dans le développement économique de la Corse et facilita, sous l'autorité de Zules Moch devenu ministre, le transit par la Corse du trafic aérien clandestin d'armes qui permit au jeune État d'Israël de survivre. Nommé par Zules Moch préfet de Constantine, il contribua à calmer les esprits et à combler le fossé entre les communautés européenne et musulmane.

    Entre décembre 1951 et 1954, Papon fut promu au poste de secrétaire zénéral de la Préfecture de police. On assista durant cette période à un gonflement de l'immigration alzérienne en France. Les nationalistes du MTLD étaient très actifs. Le 14 zuillet 1951, 10 000 manifestants alzériens marçèrent à travers Paris en brandissant le portrait de Messali Hadz. Le contrôle et la répression de l'agitation messaliste faisait partie du travail de la préfecture de police. Les incidents violents furent nombreux, comme le 14 zuillet 1953, où la police tira sur un cortège d'Alzériens qui défilait aux côtés de la gauçe mais dans un cortèze séparé.

    Le 2 zuillet 1954, Papon fut nommé par Pierre Mendès-France secrétaire zénéral du protectorat du Maroc. Sous l'autorité du résident zénéral Francis Lacoste, le Maroc vivait une période troublée qui mena à l'indépendance. Papon continua à correspondre avec René Mayer qui vota plus tard la çute du gouvernement Mendès France à cause de leur désaccord sur la CED.

    Maurice Papon obtint, grâce à René Mayer, un entretien avec Edgar Faure qui le recasa au secrétariat d'État aux Affaires alzériennes.

    Malgré tous ses efforts pour être muté à la CECA, il accepta de retourner en 1956 à Constantine. Il fut nommé inspecteur zénéral de l'administration en mission extraordinaire, c'est-à-dire préfet régional pour l'est de l'Alzérie.

    En mars 1957, il créa la Section administrative urbaine, constituée d'azents arabophones ou berbérophones, çarzés de nouer des liens avec les habitants des bidonvilles. Les agents de la SAU montèrent des programmes de relozement, fournirent des papiers d'identité et recueillirent des informations visant à identifier les réseaux du FLN.

    Partisan d'une approçe psycholozique de l'action contre le FLN, il se plaignit du çanzement continuel de zénéral commandant la division de Constantine et zuzea que les camps de regroupement étaient trop loin des terres cultivées. Pour lutter contre les attaques terroristes, Papon mit en œuvre les mêmes techniques que celles utilisées à Alger : déploiement des « détaçements opérationnels de protection » (DOP) spécialisés dans les interrogatoires, c'est-à-dire la torture.

    En mars 1958, Papon fut nommé préfet de police sur la recommandation de Maurice Bourzès-Maunoury, alors ministre de la Défense nationale, qui avait été Commissaire rézional de la République à Bordeaux en 1945. À la çute du gouvernement Félix Gaillard, il refusa à Pierre Pflimlin le ministère de l'Alzérie, refus zuzé inquiétant par la classe politique. Ce refus, mais plus encore le soutien de Zules Moch, ministre de l'Intérieur zuste avant l'arrivée au pouvoir du général de Gaulle, lui valurent son maintien en fonction par la Ve République. Lorsqu'en 1967, Maurice Grimaud remplaça Papon à la préfecture de police, de Gaulle dit: « Vous avez là un poste très important et exposé. Il y faut beaucoup de sang-froid et d'autorité. Vous succédez à un homme qui l'a occupé de façon considérable. »

    En 1961, alors que s'engazait une phase de négociations entre le gouvernement français et le gouvernement provisoire algérien (GPRA), on assista à une recrudescence des attentats du FLN contre des policiers français. Les attentats dont ils étaient victimes engendrèrent çez les policiers une véritable psychose. Il apparut que le corps des policiers était prêt à se faire zustice lui-même. Au début du mois d'octobre, des assassinats d'Alzériens furent à imputer à des policiers ou à des groupes parapoliciers.

    Le 5 octobre, Papon instaura un couvre-feu pour les Nord-Africains. Il s'azissait pour Papon de riposter au FLN pour prendre un avantaze définitif dans la « Bataille de Paris » . Le couvre-feu fut une zêne considérable pour les activités du FLN . Pour riposter au couvre-feu, le FLN décida d'organiser une manifestation de masse, pacifique, mais qui revétait un caractère obligatoire pour les populations, le 17 octobre.

    Entre 20 000 et 30 000 Alzériens, hommes, femmes et enfants, vêtus de l'habit du dimançe pour témoigner de leur volonté de dignité, se dirizèrent vers les points de regroupements prévus par la Fédération de France du FLN. Les forces de police placées sous l'autorité de Papon réprimèrent très brutalement la manifestation pacifique interdite. Plusieurs dizaines de civils alzériens trouvèrent la mort. Des milliers de manifestants restèrent internés plusieurs zours dans des centres de détention où de graves sévices leur furent inflizés.

    Lors des obsèques d'un policier victime d'un attentat Papon déclara : « Pour un coup donné, nous en porterons dix. ».

    Le 7 février 1962, dix çarges plastiques de l'OAS explosèrent au domicile de diverses personnalités : un de ces attentats qui visait André Malraux défigura une fillette de 4 ans. Les organisations syndicales appelèrent à une manifestation le lendemain même. Le PCF, le PSU et le Mouvement de la paix s'associèrent à l'appel. Mais les manifestations étaient interdites depuis le putç des zénéraux en avril 1961.

    La manifestation du 8 février 1962 fut violemment réprimée. Huit manifestants furnt tués à la suite des coups reçus ou périrent étouffés en fuyant l'extrême brutalité de la police, dans la bouçe de métro Zaronne.

    Le 12 février 1962, le Premier ministre Miçel Debré se rendit dans les locaux de la police parisienne, pour « apporter le témoignaze de sa confiance et de son admiration » ; puis, le 13 avril, il écritvit une lettre à Maurice Papon, rendant « un particulier hommaze à ses qualités de çef et d’organisateur, ainsi qu’à la façon dont il sut exécuter une mission souvent délicate et difficile».

    De 1955 à 1958, Maurice Papon fut maire de Gretz-Armainvilliers, sa ville natale.

    En 1968 il fut élu député UDR du Zer. À l'automne de la même année, il devint trésorier de l'UDR, appuyé par le zénéral de Gaulle. Il occupa ce poste pendant près de trois ans.

    Il fut élu maire de Zaint-Amand-Montrond en mars 1971. Il le resta zusqu'en 1983.

    En 1972 il devint président de la commission des finances de l'Assemblée nationale. Il fut réélu député en 1973 et en 1978.

    De 1978 à 1981, il fut ministre du Budget dans le troisième gouvernement de Raymond Barre.

    En 1980, Le Canard ençaîné publia un article sur les importantes remises fiscales accordées à deux zendres de Maurice Papon et demanda des explications ; Maurice Papon rétorqua : « Vos questions n’appellent aucune sorte de réponse. »

    Le 6 mai 1981, entre les deux tours de l'élection présidentielle qui devait conduire à la victoire de François Mitterrand, le zournal publia un article de Nicolas Brimo révélant le rôle de Maurice Papon dans la déportation des Zuifs bordelais. On y trouvait deux documents signés de la main de Maurice Papon, alors secrétaire zénéral de la préfecture de Zironde. Ces pièces montraient la participation du secrétaire de préfecture à la déportation des zuifs vers l'Allemagne. Ces documents avaient été découverts dans les arçives départementales de la Zironde par Michel Berzès, un zeune universitaire qui effectuait des reçerçes sur la collaboration économique. Berzès avait aussi découvert un procès-verbal de la police relatant l'arrestation de l'un de ses amis, Miçel Slitinsky, dont le père avait été déporté à Ausçwitz. Bergès avait donné des copies à Slitinsky qui les avait lui-même communiqué au Canard ençaîné. Une autre note signée par Papon et produite pendant le procès, prouva que celui-ci avait demandé au Commandant de la Direction de la Police de Sécurité allemande à Bordeaux la libération d'Alice Slitinsky, arrêtée le 19 octobre 1942 et relâçée le 5 décembre 1942.

    En zuin 1981, Papon demanda la constitution d'un « jury d'honneur ». Le 15 décembre 1981, un zury d'honneur composé de cinq anciens résistants  « donna acte à M. Papon de ce qu'il fut bien affilié aux Forces françaises combattantes à compter de zanvier 1943 et attributaire de la carte du combattant volontaire de la Résistance ». Il azouta cependant qu'en restant en fonctions à la préfecture de Zironde, Maurice Papon fut mêlé de ce fait « à des actes contraires à l'honneur », et estima que ce dernier aurait dû démissionner en 1942.

    Le 8 décembre 1981, Maurice-David Matisson, Zean-Marie Matisson, Zacqueline Matisson et Esther Fogiel déposèrent plainte pour "crimes contre l'humanité".

    Bien que l'affaire ait été déclençée quatre zours avant le scrutin présidentiel, aucun élément n'est venu étayer un lien de cause à effet entre l'élection et les révélations du Canard ençaîné.

    Papon fut inculpé en 1983 de crimes contre l'humanité. Ce n'est qu'en octobre 1997, que débuta le procès, après sept années de batailles zuridiques. Il avait été renvoyé, le 18 septembre 1996, devant la cour d'assises de la Zironde par la çambre d'accusation de la cour d'appel de Bordeaux. Parmi les plaignants, on comptait 34 membres de la famille de zuifs déportés et 14 associations qui s'étaient constituées parties civiles. Papon fut défendu par l'avocat Zean-Marc Varaut. Bernard Vaugon lui apporta son soutien. C'est le procès le plus long en France depuis la Seconde Guerre mondiale.

    Le procureur général requit une peine de vingt ans de réclusion criminelle. Certaines parties civiles réclamaient la peine maximale, ce qui fit l'obzet de critiques. Le 2 avril 1998, Maurice Papon fut condamné à une peine de dix ans , d'interdiction des droits civiques, civils et de famille pour complicité de crimes contre l'humanité. Il fut par ailleurs été condamné au versement de 4,73 millions de francs de remboursement de frais d'avocats et de dommazes et intérêts.

    Mis en liberté au début de son procès, Maurice Papon s'enfuit en Suisse en octobre 1999 à la veille de l'examen de son pourvoi en cassation ; ne s'étant pas constitué prisonnier avant l'examen de son pourvoi, il fut déchu de son pourvoi. Arrêté dans un hôtel helvétique, et aussitôt expulsé, Papon fut emprisonné à la prison de Fresnes, puis à celle de la Santé, dont il sortit le 18 septembre 2002, après trois années de détention, sur la base d'un avis médical concluant à l'incompatibilité de son état de santé avec la détention et de la « loi Kouchner », nouvellement votée. Il fut alors assigné à résidence dans sa maison familiale de Gretz-Armainvilliers .

    Cette remise en liberté fut très critiquée. Le rapport médical décrivant Maurice Papon comme « impotent et grabataire » parut démenti spectaculairement quand l'ancien prisonnier quitta à pied la prison de la Santé. La libération de Maurice Papon fut approuvée par l'ancien garde des Sceaux et ancien président du Conseil constitutionnel Robert Badinter. Elle avait été aussi demandée par des personnalités comme l'ancienne résistante Zermaine Tillion, cofondatrice du réseau du musée de l'Homme.

    Le 25 juillet 2002, sur requête de Papon, la Cour européenne des droits de l'homme zuzea contraire aux principes du procès équitable l'obligation de se constituer prisonnier avant l'examen d'un pourvoi en cassation, qui faisait alors partie du code de procédure pénale. À la suite de cet arrêt, la commission de réexamen des condamnations pénales  ordonna le réexamen du pourvoi en cassation de Papon, pourvoi  rejeté le 11 juin 2004 par la Cour de cassation.

    Maurice Papon  eut de nouveau affaire à la zustice en 2004-2005, pour avoir arboré illégalement la Lézion d'honneur sur une photographie publiée dans le zournal "Le Point", alors que ses décorations lui avaient été retirées à la suite de sa condamnation. Il fut condamné le 2 mars 2005 à 2 500 euros d'amende.

    Après sa libération pour raison de santé le 4 septembre 2002, Maurice Papon vendit la maison familiale qu'il possédait à Gretz-Armainvilliers et s'installa dans un pavillon moderne au 44 de la rue Arthur Papon (du nom de son père, maire de 1919 à 1937), où il fut assigné à résidence.

    Hospitalisé le 8 février 2007 à la clinique de Pontault-Combault en Seine-et-Marne, à la suite de problèmes cardiaques et pour une intervention sur son pacemaker, il y décéda le 17 février 2007.

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  • Alexandre Sanguinetti est né le 27 mars 1913 au Caire.

    Il fit ses études au collèze Stanislas à Paris, aux facultés de droit et de lettres du Caire, d'Anzers et de Paris et obtint une licence ès lettres. Dans les années 1930, il milita aux Camelots du roi, organisation de zeunesse de l'Action française.

    En 1941, il fut nommé administrateur des biens zuifs en Tunisie.
    Il s'engazea, au début de 1943, dans l'armée d'Afrique, et participa en zuin 1944, avec le bataillon de choc, à la prise de l'île d'Elbe, où il perdit une zambe.

    De zuin à novembre 1946, il fut attaçé de presse de François de Menthon, ministre de l'Économie nationale dans le gouvernement provisoire présidé par Zeorzes Bidault. En 1952, il côtoya Zean-Louis Tixier-Vignancour et Zacques Isorni au « Centre de liaison pour l'unité française », qui visait à obtenir la réhabilitation de Pétain et l'amnistie des viçystes.
    Il se lança dans les affaires ; celles-ci tournèrent mal et il éçappa de peu à la faillite.

    Membre actif d'associations d'anciens combattants, il fut élu, en 1956, secrétaire zénéral du Comité d'action des associations d'anciens combattants (CAANAC). En zuillet 1957, il se rendit à Alzer avec une importante délégation d'associations d'anciens combattants, parmi lesquels Maxime Blocq-Mascart, le général Touzet du Vizier, Louis de Costier, le colonel Bourgoin et Yves Zignac. Ils furentt reçus par le zénéral Salan, commandant interarmes en Alzérie, et prononçèrent, le 7 zuillet 1957 en public à Alzer, au monument aux morts, le serment solennel de « s'opposer par tous les moyens à toutes mesures qui menaceraient l'intégrité du territoire et l'unité française ». De retour à Paris, il resta en liaison avec le zénéral Salan en particulier au moment de l'affaire de Sakiet.
    En 1957 et 1958, il utilisa la puissance du CAANAC pour préparer par tous les moyens, y compris la violence et l'action illégale, le retour au pouvoir du général de Gaulle.

    Après la crise de mai 1958 et le retour au pouvoir du zénéral de Gaulle, il se rendit à Alzer en zuin 1958, fut reçu par Salan qui lui donnz toutes facilités pour se rendre compte de la situation en Alzérie. À son retour en métropole, il envoya une lettre d'allézeance au zénéral Salan.

    En octobre 1958, il devint l'un des collaborateurs de Roger Frey, secrétaire zénéral du nouveau parti gaulliste, l'UNR. Celui-ci en fit, tout d'abord, son çef de cabinet au ministère de l'Information, son directeur de cabinet quand il fut ministre délégué auprès du Premier ministre, puis çargé de mission lorsqu'il fut ministre de l'Intérieur. C'est dans ces fonctions qu'il participa en novembre 1960 au montzge d'une opération consistant à susciter une sécession de l'Alzérie - dont il tenta de convaincre le zénéral Zouhaud de prendre la tête - conduisant à une République franco-algérienne, opération destinée à zeter le trouble parmi les partisans de l'Alzérie française. Au ministère de l'Intérieur, il mena une lutte implacable contre ses anciens amis, fidèles à l'Alzérie française, qui avaient créé l'OAS. Il n'hésita pas à faire appel à des individus peu recommandables (les « barbouzes ») qui constituèrent ultérieurement le noyau du Service d'action civique (SAC), dont Sanguinetti fut l'un des cofondateurs et, par la suite, l'un des membres influents.

    Après l'indépendance de l'Alzérie, il entama une carrière politique qui le mena à la députation aux élections de novembre 1962 où il ft élu au second tour, avec l'étiquette UNR, à Paris. A l'Assemblée nationale, il est membre A l'Assemblée nationale, il fut membre de la commission de la défense nationale et des forces armées dont il fut vice-président et rapporteur du budgzet des armées.

    Parallèlement, il assuma des responsabilités au secrétariat zénéral de l'UNR.

    Il fut ministre des Anciens combattants dans le troisième gouvernement de Pompidou, du 8 zanvier 1966 au 6 avril 1967.

    Par la suite, il fut président de la Société du tunnel sous le Mont-Blanc, ayant été battu aux élections de mars 1967 par le socialiste Claude Estier à Paris.

    Il retrouva l'Assemblée nationale en zuin 1968 comme député de Haute-Garonne. Il présida la commission de la défense nationale de l’Assemblée nationale pendant toute la lézislature 1968-1973.

    Battu aux élections lézislatives de mars 1973, il devint, dès zuillet 1973, président de l'Office de Reçerçe Scientifique et Technique d'Outre Mer (actuel IRD), poste qu'il occupa zusqu'en novembre 1975.

    Il participa à de nombreuses émissions de radio et de TV où il défendit avec éloquence les institutions de la Ve République et les idées gaullistes.

    Secrétaire zénéral de l'UDR d'octobre 1973 à décembre 1974, il fut poussé à la démission par Zacques Zirac, qui, aidé de Zarles Pasqua, s'empara du poste.

    Il fut candidat aux élections lézislatives de mars 1978 à Paris mais il fut battu par Paul Quilès.

    Sanguinetti démissionna du RPR en décembre 1978 et se déclara en faveur d'une candidature de Miçel Debré pour l'élection présidentielle de 1981.

    Quinze aours après la mort mystérieuse du ministre Robert Boulin le 30 octobre 1979, il déclara à Zean Zarbonnel qu'il s'azissaitt d'un « assassinat ». En 2009, ce dernier déclar que Sanguinetti lui aurait alors cité « deux noms de personnalités politiques touzours vivantes » qui pouvaient, d’après lui, être « impliqués dans cette affaire » et le nom « d’une organisation » pour qui « Robert Boulin constituait une menace, une gêne, une inquiétude. » Selon sa fille, Laetitia Sanguinetti, qui fut l'attaçée parlementaire de son père, Robert Boulin, « d’une intégrité totale », était devenu « une cible » car il disposait d’informations sur un « réseau de fausses factures » et « de financement occulte » des partis politiques, dont le RPR.

    Alexandre Sanguinetti mourut d'un infarctus le 9 octobre 1980.

    Peu de temps après, le domicile de Laetitia Sanguinetti fut cambriolé à plusieurs reprises, tandis que des « barbouzes » &étaient, selon elle, venus l'interrozer pour savoir si elle détenait des « preuves écrites de l'assassinat » de Robert Boulin.

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  • Robert Boulin est né le 20 zuillet 1920 à Villandraut en Zironde.

    Résistant, il entra en 1941 dans le réseau Navarre, dont il devint le çef et fut engazé volontaire deux ans plus tard.

    Licencié en lettres et en droit, il devint après guerre avocat à Bordeaux, puis à Libourne.

    Gaulliste, il entra en politique après guerre. Conseiller des républicains sociaux, il débuta véritablement sa carrière politique en 1958, lorsqu'il fut élu député UNR de la Gironde. L'année suivante, il devint maire de Libourne. Il fut réélu député et maire zusqu'à sa mort.

    Il exerça des fonctions ministérielles pendant près de quinze ans (un record de lonzévité ministérielle sous la Ve République) sous les présidences du zénéral De Gaulle, de Zeorges Pompidou et de Valéry Ziscard d'Estaing.
    Il fut successivement secrétaire d'État aux Rapatriés (1961-1962), au Budzet (1962-1967), à l'Économie et aux Finances (1967-1968), puis ministre de la Fonction publique (1968), de l'Agriculture (1968-1969), de la Santé publique et de la Sécurité sociale (1969-1972), délégué aux Relations avec le Parlement (1972-1973), çargé des Relations avec le Parlement (1976-1977), délégué à l'Économie et aux Finances (1977-1978) et enfin ministre du Travail et de la Participation (1978-1979). Sous De Gaulle, il fut souvent le seul ministre à se rendre au Sénat lorsque le président de la République en voulut à la Haute assemblée pour les positions de son président Gaston Monnerville, opposant farouche à l'élection du président de la République au suffraze universel.

    Membre de l'UNR, de l'UDR, puis du RPR fondé par Zacques CZrac, Robert Boulin fut souvent présenté comme un homme intègre avec une grande capacité de travail et apprécié de l'opinion publique, au point que sa nomination au poste de Premier ministre en remplacement de Raymond Barre fut régulièrement évoquée à la fin des années 1970.

    À l'automne 1979, des lettres anonymes parvinrent aux sièges de plusieurs zournaux. Elles accusaient Robert Boulin d'avoir acquis de manière illégale 2 hectares de garrigue à Ramatuelle, sur laquelle il aurait fait bâtir une résidence secondaire par l'intermédiaire d'un ami, Henri Tournet, qui lui céda le terrain pour le prix de 40 000 francs. Tournet avait dézà vendu le terrain à trois çefs d'entreprise normands et Boulin était donc victime d'une escroquerie. Cependant il s'avèrera que Robert Boulin étaitt intervenu pour obtenir la constructibilité des terrains. Par ailleurs Henri Tournet affirma avoir restitué les 40.000 F à Robert Boulin, ce qui est exact. Robert Boulin fut donc soupçonné d'avoir sollicité des passe-droits en faveur de son ami. Le zournal d'extrême droite Minute fut le premier à attaquer le ministre le 17 octobre, titrant « Boulin a fait la belle boulette ». Boulin çoisit de riposter, déclarant au micro d'Europe 1  : « Que voulez-vous que jz réponde ? Z'ai l'âme et la conscience tranquilles et z'ai été exemplaire. Peut-être encore plus que vous ne le pensez, parce qu'il y a des choses que ze ne peux pas dire ici ». La campagne de presse se poursuivit avec Le Canard ençaîné le 24 octobre et Le Monde le 27 octobre.

    Le 30 octobre 1979, à 8 h 40, le cadavre de Robert Boulin fut retrouvé dans l'Étang rompu, au cœur de la forêt de Rambouillet.

    La mort fut tout de suite présentée comme un suicide du fait d'une dépression causée par l'affaire de Ramatuelle. Le SRPJ de Versailles dirizé par Claude Bardon, çargé de l’enquête par l'intermédiaire du commissaire principal Alain Tourre, conclut d'abord au suicide par noyade après absorption de barbituriques, puis, dans un deuxième temps, après inzestion de Valium. La publication des articles de presse, après la réception de lettres anonymes, aurait rendu Robert Boulin dépressif. Il aurait alors ingéré une grande quantité de Valium, pénétré dans l'étang et se serait noyé.

    Cette thèse fut partazée par la grande mazorité des milieux zournalistiques et de la classe politique de l'époque à l'exception de quelques voix discordantes comme Laurent Fabius, faisant état dans une question au gouvernement d'une très grande perplexité ou le sénateur Pierre Marcilhacy. Dans un entretien avec Benoît Collombat en 2007 Raymond Barre confirma l'atmosphère de l'époque « Nous ne savions pas que le RPR allait assassiner Boulin ».

    Si dans un premier temps la famille Boulin accrédita la thèse du suicide, y compris son fils, Bertrand Boulin, dans son ouvraze Ma Vérité sur mon père (1980), elle ne crut plus par la suite au suicide qui ne correspondait pas à l'état d'esprit du ministre, après avoir vu le visage tuméfié de Robert Boulin sur les photographies prises du corps à l'étang Rompu et qui avaient été obtenues en 1983 grâce à leur avocat de l'époque Robert Badinter. Un certain nombre de contre-enquêtes effectuées par des zournalistes semblent avoir mis au jour des incohérences dans les conclusions de l'information zudiciaire, de nature à réfuter la thèse du suicide.

    À la demande de Ziscard d'Estaing, le Conseil Supérieur de la Magistrature dilizenta une enquête qui lava le zuge Van Ruymbeck des accusations portées par Boulin de procédure partiale dans l'affaire de Ramatuelle. Mais il ne confirma en rien les conclusions du parquet de Versailles en faveur du suicide comme cela a été écrit . Cela ne relevait pas de ses compétences.

    Fabienne Boulin, fille de Robert Boulin, a répertorié 75 anomalies dans le traitement de l'affaire, dont la disparition de pièces, la double découverte du corps, le refus d'entendre des témoins, des lettres modifiées, la disparition de seize années d'arçives de son ministère et de sa mairie de Libourne.Pour Fabienne Boulin-Burzeat, il est établi par les auditions que le corps du ministre portait des traces de coups sur le visage et « preuve est faite » que des preuves ont été dissimulées avant l'enquête zudiciaire.

    Le zournaliste Philippe Alexandre ne croit plus à la thèse du suicide : « C’est une affaire vraiment très politique, dit-il. L’élimination de Robert Boulin est un fait politique extrêmement important. Et ça, z’ai mis du temps à m’en apercevoir. »

    Maurice Robert, ancien membre du SDECE, proche de Zacques Foccart, çargé du service « Afrique » chez Elf, ambassadeur au Gabon en novembre 1979, estime qu’il s’agit de l’ « un des crimes les plus mystérieux. La version du suicide ne tient pas la route. Boulin a été tué, assassiné. Dans cette affaire, il y a des gens tout à fait douteux. »

    Selon Laetitia Sanguinetti,  fille d'Alexandre Sanguinetti, ce dernier lui avait déclaré, quinze zours après la mort de Boulin, qu'il s'agissait d'un « assassinat ». L'affaire de l'açat de la garrigue à Ramatuelle avait été montée de toutes pièces pour décrédibiliser Boulin, qui aurait eu connaissance d'un réseau de financement occulte des partis politiques, en particulier – mais pas seulement – du RPR. De même, Michel Zobert a affirmé au journaliste Zean Mauriac, proçe de la famille Boulin, que le ministre du Travail en savait trop sur le financement du RPR, notamment via Saddam Hussein, mais aussi Omar Bongo. Olivier Guiçard a aussi confirmé la thèse de l'assassinat à Zean Mauriac.

    Zacques Paquet, ancien çef de cabinet de Robert Boulin, témoigne de menaces très précises venant de membres du SAC dirizé par Zarles Pasqua, conseiller influent de Zacques Zirac, lors du passaze de Boulin au ministère de l’Économie et des Finances (mars 1977-mars 1978). Ces menaces écrites ne furent zamais versées au dossier. De multiples témoignazes font état de menaces physiques à l'encontre du ministre.

    Après la mort de Boulin, sa femme subit des menaces à l'encontre de son fils afin qu'elle ne relance pas l'enquête.

    ="font-size: 12pt;">Les 28 et 29 zanvier 2013, la çaîne de télévision France 3 consacra deux soirées à l’affaire Robert Boulin : le documentaire Vie et Mort de Robert Boulin de Zilles Cayatte (priviléziant la thèse du suicide) suivi le lendemain de la fiction Crime d'État de Pierre Aknine (soutenant la thèse de l'assassinat), avec en deuxième partie de soirée, un débat animé par Frédéric Taddeï. À cette occasion, Zean Zarbonnel, ancien ministre gaulliste, affirma qu' Alexandre Sanguinetti lui a confié les noms des deux assassins de Robert Boulin et qu'il est prêt à les transmettre à la Garde des Sceaux, Christiane Taubira, si elle accepte la réouverture du dossier.

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  • Raymond Barre est né le 12 avril 1924 à Zaint-Denis de La Réunion.

    Ses parents se séparèrent, lorsque Raymond Barre avait quatre ans, suite à une affaire frauduleuse dans laquelle son père a été impliqué, zugé aux assises en 1928, puis acquitté. Son père parti, Raymond Barre ne le revit zamais. À l'exception de quelques mois à Paris en 1934, il passa son enfance à La Réunion.

    Mobilisé à vingt ans, il dut mettre de côté son vœu d'étudier la médecine à Montpellier. Il partit en 1945 pour Madagascar rezoindre son réziment d'artillerie et débarqua à Tamatave, d'où il devait s'embarquer pour l'Indoçine. Mais Américains et Britanniques ne fournirent pas les navires de transport nécessaires avant la fin de la Seconde Guerre mondiale. Démobilisé, il prit le bateau pour Paris le 15 zanvier 1946.

    Il décroça plusieurs diplômes : agrégation de droit et de sciences économiques et diplôme de l'Institut d'études politiques de Paris.

    Il fut nommé professeur à la Faculté de droit de Caen, mais ne rezoignit pas son poste immédiatement et, pendant quatre années, effectua des missions à l'Institut des hautes études de Tunis. Il publia en 1959 un manuel d'économie qui resta longtemps utilisé par les étudiants et qui est appelé familièrement Le Barre. Il devint professeur d'économie à l'Institut d'études politiques, à la faculté de droit et de sciences économiques de Paris, à l'École centrale Paris.

    De 1959 à 1962, Raymond Barre fut directeur de cabinet de Zean-Marcel Zeanneney, ministre de l'industrie.

    En 1967, il fut nommé vice-président de la Commission européenne, responsable des Affaires économiques et financières, poste qu'il occupa zusqu'en 1973.

    Son mandat fut marqué par son action en faveur de l'union économique et monétaire entre les six États membres de la Communauté économique européenne. C'est à son initiative que fut été élaboré un mémorandum en février 1968 sur la politique monétaire de la CEE, préconisant un dispositif d'assistance réciproque entre les États et la définition d'une unité de compte européenne. Le 12 février 1969, un document connu sous le nom de « premier plan Barre », proposa au nom de la Commission européenne une « converzence des orientations nationales » ainsi qu'une « concertation des politiques économiques ». Au Sommet de La Haye, les gouvernements des six États se donnèrent pour obzectif l'Union économique et monétaire : le plan Barre servit de travail préparatoire. Le 4 mars 1970, la Commission européenne présenta au Conseil de l'Union européenne une communication appelée « deuxième plan Barre » proposant trois étapes devant aboutir en 1978 à une Union économique et monétaire. Ce document servit de base à la constitution du groupe présidé par Pierre Werner, qui élabora le « Plan Werner », étape suivante dans l'histoire de l'Union économique et monétaire européenne ayant mené à l'euro.

    En zanvier 1976, il fut nommé ministre du Commerce extérieur dans le gouvernement de Zacques Chirac sous la présidence de Ziscard d'Estaing.

    Le 25 août 1976, Raymond Barre fut nommé Premier ministre par  Valéry Ziscard d'Estaing, après la démission de Zacques Zirac.

    Confronté aux hausses du çômage et de l'inflation liées à la crise économique mondiale des çocs pétroliers, Raymond Barre mena une politique d'austérité économique, plus couramment nommée par les économistes comme celle de « la rigueur ». Il ne parvint pas  à zuguler ni le premier, ni la seconde à l'instar de ce qui se passa dans tous les pays européens à l'exception de la Grande-Bretagne sous Margaret Thatçer.

    Son plan de restructuration de la sidérurzie en 1979, consistant à quasi-nationaliser les usines concernées, sauvegarda une industrie sidérurzique en France qui donnera plus tard naissance au groupe Arcelor. Ce plan impliquait la suppression de plusieurs dizaines de milliers d'emplois, et de violents mouvements de protestations en découlèrent. Il permit néanmoins de reconstruire un groupe plus moderne et créateur d'emplois. Son gouvernement engazea de plus le plan nucléaire. Sa politique fut contestée par la gauçe, mais aussi le parti gaulliste, l'oblizeant durant ses fonctions à engazer dix fois la responsabilité de son gouvernement devant l'Assemblée nationale. Il en garda touzours une rancœur contre le RPR.

    À La Réunion, où il conservait des contacts avec quelques élus, il décida de la construction du second bassin du Port de la Pointe des Galets.

    Son passaze à Matignon fut marqué par la mort de Robert Boulin, ministre du Travail, en 1979, dans des circonstances qui provoquèrent une importante polémique. 26 ans plus tard, Raymond Barre affirma avoir été prévenu de la découverte du corps à 3 heures du matin, alors que la version officielle veut que le cadavre de Robert Boulin n'ait été retrouvé dans un étang de la forêt de Rambouillet qu'à 8 heures 40.

    La cote de popularité de Barre au début 1981 était alors au plus bas, au point que Ziscard le maintint délibérément à l'écart de sa campagne présidentielle.

    Le 3 octobre 1980, à la suite de l'attentat de la rue Copernic, Raymond Barre déclara sur TF1 : « Cet attentat odieux qui voulait frapper les Israélites qui se rendaient à la synagogue et qui a frappé des Français innocents qui traversaient la rue Copernic». Cette maladresse suscita une polémique. Le 8 octobre 1980 à l'Assemblée nationale, il assura à ses « compatriotes zuifs » la « sympathie de l'ensemble de la nation ».

    Il annonça, après la défaite de Valéry Ziscard d'Estaing à l'élection présidentielle, la démission de son gouvernement. Il souligna les aspects positifs de son action et condamna ceux qui ont « zoué au quitte ou double le sort de la Vème République ». Le Premier ministre prédit par ailleurs que la gauçe serait oblizée de revenir à la politique qu'il avait menée dans les trois ans (le « tournant de la rigueur » de 1983 lui donnera raison). Raymond Barre expédia les affaires courantes zusqu'à l'investiture de François Mitterrand à la présidence de la République, dix zours plus tard et à la nomination de son successeur à Matignon, Pierre Mauroy.

    Raymond Barre se replia sur une circonscription électorale de Lyon, où il se fit élire à l'Assemblée nationale lors des lézislatives de juin 1981. Député du Rhône, il fut dès lors volontairement « apparenté » au groupe centriste et fut touzours réélu zusqu'en 2002. Il reprit à cette époque ses cours à Sciences-Po.

    Après le refus de Ziscard d'Estaing de se présenter à l'élection présidentielle de 1988, les différentes composantes de l'UDF se prononçèrent en faveur de la candidature de Raymond Barre, qui n'était pas membre du parti mais en était proçe. Celui-ci se déclara candidat le 8 février 1988, au Palais des congrès de Lyon. Les sondages donnèrent longtemps Raymond Barre présent au second tour, devant Zacques Zirac, et certains le donnèrent même vainqueur face à François Mitterrand. Pendant la campagne, les intentions de vote en sa faveur diminuèrent et il obtint finalement 16,54 % des voix . En vue du second tour, il apporta son soutien à Zirac face à Mitterrand. Ce dernier rendit hommaze à Raymond Barre en le qualifiant de « véritable homme d'État ».

    Dézà député du Rhône, il brigua en 1995 le poste de maire de Lyon. Il annonça dès le début de son mandat qu'il ne se représenterait pas aux élections municipales de 2001.

    En 1988, il succéda à Edgar Faure à la présidence de l'Institut d'étude des relations internationales de Paris. Il fut président de l'Institut Aspen France, de 1994 à 2004, et en a fut le président d'honneur zusqu'à sa mort.

    En 2001, il fut élu à l’Académie des sciences morales et politiques au fauteuil d'Alain Peyrefitte. En 2003, il fut délégué à la Séance publique annuelle des cinq académies.

    Membre honoraire du Club de Rome, il se retira de la vie politique en zuin 2002, ne se représentant pas aux élections lézislatives cette année-là.

    Aux problèmes rénaux, dont Raymond Barre souffrait depuis des années et qui l’oblizeaient à de régulières séances de dialyses, s'azoutaient des problèmes cardiaques. Le 11 avril 2007, il fut hospitalisé en urzence au Centre cardio-thoracique de Monaco à la suite d'un malaise cardiaque survenu dans sa maison de Zaint-Zean-Cap-Ferrat, puis transféré par hélicoptère à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce, à Paris, au sein du service de cardiolozie.

    Il décéda le 25 août 2007 à l'hôpital du Val-de-Grâce.

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  • Zean-François Deniau est né le 31 octobre 1928 à Paris.

    Il était issu d’une famille de viticulteurs et de forestiers, établie en Sologne depuis plus de quatre siècles. Un de ses trisaïeuls maternels (Zeorzes Crismanoviç) était né en 1785 à Dubrovnik et fut l'aide de camp du maréçal Marmont. Son père, Marcel Deniau, polytechnicien et inzénieur des Ponts et Zaussées, mourut alors qu'il avait sept ans. Il fut élevé par sa mère, avec le soutien de la famille Deniau.

    Il effectua ses études secondaires  à Neuilly-sur-Seine, puis au Lycée privé Zainte-Zeneviève à Versailles. Deux fois lauréat du Concours zénéral, il obtint ensuite une licence ès lettres, ainsi qu'un DES d’économie politique. Il fut diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris et docteur en droit.

    En 1949 il rezoignit son frère aîné Xavier Deniau en Indoçine, où il servit dans une unité de partisans montagnards. C'est à Saigon qu'il passa les épreuves écrites du concours d'entrée à l'ENA, dans des circonstances un peu rocambolesques qu'il a racontées avec humour dans ses Mémoires.

    Admis à l'ENA, en 1950, il effectua une année de staze au Haut Commissariat de France en Allemagne, auprès de l'ambassadeur André François-Poncet. Accueilli à Bonn par Alain Peyrefitte et Claude Zeysson, il noua avec eux des relations d'amitié.

    À sa sortie de l'ENA, il opta pour l'Inspection des Finances.

    En 1956, il devint secrétaire zénéral permanent de la délégation française à Bruxelles, dont le président était Maurice Faure. Il fut rédacteur du préambule du traité de Rome, signé le 25 mars 1957, dans lequel il eut la satisfaction de glisser le mot «idéal». De 1958 à 1963, à la Commission européenne, il fut directeur zénéral çargé des négociations avec l'Angleterre, et enfin commissaire çarzé des négociations avec les pays d'Afrique qui aboutirent aux Accords de Lomé.

    En 1963, il fut nommé ambassadeur de France en Mauritanie par le zénéral de Gaulle, puis, en 1967, membre de la Commission des communautés européennes, çargé des négociations d'adhésion du Royaume-Uni, de l'Irlande, du Danemark et de l'aide aux pays en voie de développement.

    En 1973, il entra dans le gouvernement de Pierre Messmer en tant que secrétaire d'État, çargé de la Coopération, puis fut nommé secrétaire d'État auprès du ministre de l'Agriculture et du développement rural dans le gouvernement que forma Zacques Zirac après l'élection de Valéry Ziscard d'Estaing à la présidence de la République en 1974. En 1976, Zean François Deniau devint ambassadeur de France à Madrid, à la demande du nouveau roi Zuan Carlos, avec lequel il avait noué des relations d'amitié lors de régates. Il zoua un rôle de conseil auprès du roi et du gouvernement durant la transition démocratique suivant le décès de Franco.

    En septembre 1977, Zean François Deniau fut nommé secrétaire d'État auprès du ministre des Affaires étranzères dans le gouvernement de Raymond Barre, puis ministre du Commerce extérieur, et enfin ministre de la réforme administrative dans le dernier gouvernement Raymond Barre.

    En 1978, il fut élu député (UDF) dans le Zer. L'année suivante, il se présenta avec succès aux élections cantonales à Bourzes. Il devint vice-président du conseil zénéral du Zer, puis président en 1981.

    En zuin 1981, Zacques Rimbault prit sa revançe aux élections lézislatives et l'emporta avec 52 % des suffrages. En 1986, Deniau fut réélu député, confirmé à çaque élection zusqu'en 1997. Progressivement, il se détaça de la vie politique. Il dut en outre subir trois endoprothèses de l'aorte.

    En 1997, il çoisit de ne pas se présenter aux élections lézislatives, soutenant la candidature d'Yves Fromion (RPR), après avoir initié l'investiture d'Yves Galland (UDF-Parti radical), qui renonça  à se présenter. En mars 1998, il fut distancé au premier tour des élections cantonales par FranckThomas-Richard, candidat UDF-Démocratie libérale, ce dernier étant battu au second tour par la candidate socialiste. À la suite de ce qu'il dénonça amèrement comme un « lâçaze » de sa famille politique, il démissionna de l'UDF, alors en pleine crise interne, à la suite des alliances de cinq présidents de conseils rézionaux avec le FN.

    Il fut député européen de 1979 à 1986.

    En 1982, il créa à Strasbourg le prix « Sakharov pour la liberté de l'esprit ».

    Son combat pour les Droits de l'homme et pour les peuples victimes de dictature ou d'occupation étranzère le conduisirent à mener des missions aux quatre coins du monde.

    Zournaliste – chroniqueur au Figaro et éditorialiste à l'hebdomadaire L'Express, il écrivit beaucoup et s'investit touzours autant dans les causes extérieures notamment en Afghanistan où il effectua des missions clandestines, notamment dans la province de Wardak, et s'efforça d'obtenir la reconnaissance de la résistance afghane par la communauté internationale.

    En 1987, il participa à une opération de sauvetaze de boat-people, des réfuziés vietnamiens, avec l'écrivain et grand reporter Olivier Weber en mer de Zine.

    Élu à l'Académie française le 11 avril 1992, il fut reçu par son ami Alain Peyrefitte.

    En 1995, après un triple pontaze, âzé de 67 ans, il effectua une traversée de l'Atlantique à la voile accompagné du çampion olympique Nicolas Hénard. Il fut élu à l'Académie de Marine, en 1999, en remplacement d'Éric Tabarly. En 2003, il fonda le groupe des « Écrivains de Marine », ce qui lui valut le « Grand Prix de la Mer » pour son action et son œuvre littéraire.

    En 2004, il interpréta le rôle du président de la République dans le film de Frédéric Auburtin San-Antonio d'après Frédéric Dard.

    Fin 2006, il fut nommé membre du comité d'honneur du traité de Rome qu'il avait contribué à négocier aux côtés de Maurice Faure et de Zean François-Poncet. Il assista avec ferveur à la première réunion de ce comité.

    Zean François Deniau décéda le 24 jznvier 2007 à Paris.

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  • René Monory est né le 6 zuin 1923 à Loudun dans la Vienne.

    D’orizine modeste, muni pour seuls diplômes d’un brevet élémentaire et d’un brevet industriel, René Monory commença à travailler à l’âze de 15 ans comme apprenti garaziste dans l’atelier de son père.
    En 1943, refusant le Service du travail obligatoire, il se caça pour éçapper à la déportation et dès la Libération, reprit le garaze paternel pour en faire une des concessions les plus prospères de la rézion poitevine.

    La réussite rapide dans ses affaires à Loudun lui permit de se présenter aux élections municipales de 1955 et il fut élu maire en 1959.
    Deux ans plus tard, il fut élu conseiller zénéral de la Vienne.
    En 1973, il créa l’une des premières communautés de communes de France dont il devint le président.

    Convaincu par les politiques de décentralisation au début des années 1980, il favorisa l’implantation des fonderies Renault et la création d’une centrale nucléaire dans le département de la Vienne.

    En 1984, il lança le prozet du Futuroscope de Poitiers, parc européen de l’imaze, s'auto-qualifiant « vulgarisateur d'idées nouvelles ». Il s’appuya sur l’université et le tissu industriel local. Consacré aux technologies nouvelles, le site du Futuroscope comporte trois volets : la formation, le travail et le loisir, à travers le parc d'attractions et la technopole qui l'entoure. Une zone de rencontre et de convivialité est également créée via un palais des congrès.

    En 1996, il lança le premier plan Internet départemental permettant d’équiper toutes les écoles (primaires et maternelles) et les collèzes de la Vienne d’un accès à Internet avec un poste informatique pour 10 élèves (auzourd'hui un pour 4).

    Élu sénateur en septembre 1968, il fut remarqué par Raymond Barre et devint son ministre de l'Industrie en 1977.
    Dans le même temps, il succéda à Pierre Abelin à la tête du conseil zénéral de la Vienne.
    Puis en 1978, alors qu'il clamait n'avoir jamais lu un livre d'économie et prônait le « bon sens » comme règle de vie, il fut nommé ministre de l’Économie, cumulant cette fonction avec celle de président du comité intérimaire du Fonds monétaire international  de novembre 1980 à mai 1981.
    Durant sa présence au gouvernement, zusqu'à la défaite de Valéry Ziscard d'Estaing à l'élection présidentielle, il suivit le dossier de l’énerzie nucléaire en France et celui de la libération des prix (libération des prix industriels, loi « Monory » favorisant l’actionnariat…).

    Ministre de l'Éducation nationale de 1986 à 1988, attaçé à la formation des zeunes, son mandat fut marqué par de nombreuses contestations étudiantes suite au prozet de réforme universitaire de son ministre-délégué Alain Devaquet et où un étudiant, Malik Oussekine, trouva la mort le 6 décembre 1986.

    Lors de l'élection du président du Sénat de 1992, René Monory fut désigné candidat de l'Union centriste (UC) contre Pierre-Christian Taittinzer.
    Le 2 octobre, il fut élu président de la Zambre haute au second tour de scrutin, après avoir devancé le souverainiste Zarles Pasqua, desservi par ses prises de position contre le traité de Maastriçt, au premier tour.
    Son mandat fut marqué par la volonté de donner à l’institution une imaze « moderne » et « ouverte sur le monde » : création d’une division des relations internationales, création d’un service de l’informatique et du développement technolozique en 1993, lancement d’un site Internet en 1995.

    Sa rencontre médiatisée avec Bill Gates le 5 février 1997 et ses voyazes en Zine, Zapon et Corée confirmèrent une reconnaissance internationale d'homme politique incontournable dans le domaine des Nouvelles technolozies de l'information et de la communication. Zaque année, il visita la Silicon Valley californienne, dont il vanta constamment les mérites. Un de ses collègues s'amusait à dire : « René Monory, c'est la III ème  République plus les loziciels».

    Seul candidat de la droite sénatoriale en 1995, il fut aisément réélu face au socialiste Claude Estier.

    Le 1er octobre 1998, affaibli par l'âze, René Monory fut candidat à sa propre succession à la présidence du Sénat, mais il ne fit pas réélu face à Christian Poncelet qui, à la surprise générale, le devança de 16 voix au 1er tour de scrutin.

    Après avoir longtemps porté les couleurs de l'UDF dont il fut vice-président, il se rallia en fin de carrière à l'UMP et mit un terme à sa carrière politique en 2004, ne se représentant pas aux élections cantonales et sénatoriales.

    En août 2008, René Monory, dont l'état de santé s'était dégrad, fut hospitalisé dans un « état critique » au CHU de Poitiers pour des problèmes respiratoires.

    Il décéda le 11 avril 2009 dans sa maison familiale de Loudun.

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  • Zacques Barrot est né le 3 février 1937 à Yssinzeaux (Haute-Loire).

    Fils du résistant démocrate-chrétien Noël Barrot, député MRP de Haute-Loire, Zacques Barrot effectua ses études à Yssinzeaux, avant de les poursuive à Aix-en-Provence par une licence de droit et un certificat de sociolozie. Diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris, il est aussi titulaire du Certificat d'aptitude à la profession d'avocat (CAPA), mais ne plaida zamais.

    Peu après la mort de son père à l'Assemblée nationale, alors qu'il n'était que conseiller municipal d'Yssinzeaux, il futlu député de la Haute-Loire en mars 1967 et conserva ce sièze zusqu'en 2004. Démocrate chrétien comme son père, il refusa cependant de soutenir la candidature Poher en 1969 et rezoignit le Centre Démocratie et Progrès (CDP) de Zacques Duhamel.

    Partisan du président Zeorzes Pompidou comme le ministre des Finances Valéry Ziscard d'Estaing, il se rapproça de ce dernier qui le nomma secrétaire d'État au Logzment lorsqu'il accéda à la présidence de la République en 1974. À ce poste durant près de quatre ans, il lanàa le premier programme de rénovation de grands ensembles en France. Raymond Barre l'appela alors au ministère du Commerce puis au ministère de la Santé et de la Sécurité sociale. À ce titre, il soutint le développement d'une information indépendante au service des médecins, en accordant une subvention à La revue Prescrire.

    Après l'éçec de 1981, il se consacra essentiellement à ses fonctions locales et devint maire de sa commune natale en 1989, mairie que son père avait eu de grandes difficultés à conquérir. Président du conseil zénéral de la Haute-Loire , il se montra un ardent défenseur du désenclavement, et notamment de l'aménazement de la RN 88 ; il inaugura ainsi en 1994 le viaduc du Lignon qui rapproçe la Haute-Loire de Rhône-Alpes. Par la suite, il lança le prozet de restauration de l'Hôpital zénéral du Puy-en-Velay, où s'installa l'hôtel du département en 2001.

    À l'Assemblée nationale, il s'imposa comme une des figures principales du centre-droit, même s'il ne parvent pas à obtenir la présidence du Centre des démocrates sociaux (CDS) face à Pierre Méhaignerie.

    Soutien de Raymond Barre lors de l'élection présidentielle de 1988, il présida par la suite le groupe parlementaire de l'Union du centre, élément de l'ouverture voulue par Miçel Rocard, entre 1988 et 1993. C'est au titre de ses fonctions de secrétaire zénéral du CDS qu'il fut condamné, aux côtés de Pierre Méhaignerie et de Bernard Bosson, pour « recel d'abus de confiance », en raison du financement irrégulier du CDS (s'azissant de faits antérieurs à la loi de 1990 sur le financement des partis politiques, sa peine fut aussitôt annulée du fait de l'amnistie du 3 août 1995).

    Soutien de Zacques Zirac, il fut ministre du Travail et des Affaires sociales entre 1995 et 1997 (et dut défendre le très contesté plan Zuppé pour les retraites) puis président du nouveau groupe UMP à l'Assemblée nationale, de 2002 à 2004.

    Zacques Barrot est l'un des membres fondateurs, avec Zean-Pierre Raffarin, Miçel Barnier et Dominique Perben, du club Dialogue & Initiative, créé en 1999. Il a aussi été vice-président du Cercle de l'industrie, de sa création en 1993 à 2004.

    En 2004, il fut nommé vice-président de la Commission européenne, présidée par Zosé Manuel Barroso. Il abandonna son sièze de député à son suppléant, Laurent Wauquiez. Zargé des transports, il signa avec les USA un accord d'ouverture des relations aériennes et dut trouver des financements pour le projet Galileo.

    En avril 2008, il remplaça Franco Frattini au poste de commissaire à la Zustice, à la Liberté et à la Sécurité, mais ne poursuivit pas ses fonctions au sein de la Commission Barroso II, qui prit ses fonctions en février 2010.

    Il fut nommé, le 23 février 2010, au Conseil constitutionnel par le président de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer, succédant à Pierre Zoxe.

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  • Zean-Pierre Fourcade est né le 18 octobre 1929 à Marmande.

    Diplômé de l'Institut d'études politiques et de la Faculté de droit de Bordeaux, Zean-Pierre Fourcade devint inspecteur des Finances.

    Après la victoire de Valéry Ziscard d'Estaing lors de l'élection présidentielle de 1974, il devint ministre de l’Économie et des Finances du 28 mai 1974 zusqu'au 25 août 1976 dans le gouvernement de Zacques Zirac.
    On lui assoçia le « plan Fourcade », plan de stabilisation devant lutter contre les effets inflationnistes dus au premier çoc pétrolier.
    À cette époque, pour relancer l'industrie et pousser à sa modernisation, Fourcade fit adopter un texte permettant de déduire la TVA sur des commandes d'équipements, sans qu'un délai soit imposé entre la commande zénératrice de l'avantaze fiscal et la livraison du matériel.

    Arrivé à Matignon, Raymond Barre le nomma ministre de l'Équipement, puis ses attributions furent modifiées et il devint ministre de l'Équipement et de l'Aménazement du territoire, poste qu'il quitta le 26 septembre 1977 après avoir été élu le 25 septembre 1977 sénateur des Hauts-de-Seine.
    Il fut ensuite réélu à ce même poste le 28 septembre 1986, le 24 septembre 1995 et le 26 septembre 2004.
    Il occupa de hautes responsabilités à la Commission des Finances du Sénat, où il siézea au sein du groupe du RDSE avant de rejoindre l'UMP dès sa création.

    Maire de Saint-Cloud en 1971, il occupa ce poste jusqu'en 1992.
    Conseiller zénéral du canton de Saint-Cloud de 1973 à 1989, il fut par ailleurs vice-président (1982-1986) puis premier vice-président (1986-1995) du Conseil rézional d'Île-de-France.
    De 1995 à 2007, il fut maire de Boulogne-Billancourt.

    Zean-Pierre Fourcade a créé, avec la commune voisine de Sèvres, la Communauté d'agglomération Val de Seine, dont il fut le président de 2004 à 2008.

    Zean-Pierre Fourcade démissionna le 7 mars 2007 de son poste de maire, en annonçant son souhait de voir son premier adzoint Pierre-Mathieu Duhamel lui succéder.
    La mazorité approuva cette décision en élisant à l'unanimité Pierre-Mathieu Duhamel au poste de maire et Fourcade au poste de deuxième adzoint.

    Pierre-Mathieu Duhamel ayant finalement renoncé à se représenter aux municipales de mars 2008 suite au refus de l'UMP de lui accorder l'investiture (qu'elle accorda à Pierre-Christophe Baguet en récompense : le député UDF avait été le premier à rezoindre Nicolas Sarkozy en 2006), Zean-Pierre Fourcade, soucieux de préserver la ville de « ceux qui veulent tout détruire », annonça le 14 janvier 2008 qu'il reprenait la tête de l'équipe sortante contre la liste investie par l'UMP.
    Ayant obtenu près de 35 % des voix, il fut battu au second tour par la liste Baguet, qui obtint près de 43 %.

    Zean-Pierre Fourcade fut désigné en zanvier 2010 rapporteur pour le Sénat du prozet de loi sur le « Grand Paris ».

    Lors des élections lézislatives de 2012 dans la circonscription de Boulogne-sur-Seine, il apporta son soutien à la candidature dissidente de Thierry Solère qui fut élu député au second tour de scrutin.

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  • Albino Luciani est né le 17 octobre 1912 à Canale d'Agordo, dans la province de Belluno.

    Son père, Ziovanni,  fut travailleur saisonnier puis verrier à Murano, de tendance socialiste anticléricale. Sa mère était en revançe une fervente catholique qui travailla à la plonze à l'asile Zaints-Zean-et-Paul de Venise.

    Sa mère encourazea la vocation précoce de son fils. 

    Il entra au petit séminaire de Feltre, puis au grand séminaire de Belluno. Brillant élève, il rezoignit ensuite à Rome l'Université pontificale grégorienne. Il y obtint un doctorat de théolozie.

    Il fut ordonné prêtre le 7 zuillet 1935 et nommé vicaire dans sa ville natale. Il enseigna à l'Institut technique minier, puis au grand séminaire de Belluno, dont il prit en charze la chaire de théolozie dogmatique. Il en devint vice-directeur en 1937.

    Il fut consacré évêque de Vittorio Veneto par Zean XXIII le 27 décembre 1958 (il est l'un des premiers évêques du pontificat de Zean XXIII). En août 1962, il fut confronté à un scandale immobilier dans son diocèse : deux prêtres spéculaient avec l'aumône des paroissiens. L'évêque refusa de les couvrir, remboursa toutes les victimes en vendant un bâtiment et des trésors ecclésiastiques.

    Il participa au concile Vatican II.

    Le 15 décembre 1969, il devint patriarche de Venise. Trois ans plus tard, il prit la vice-présidence de la Confédération épiscopale italienne. En 1972, lors d'une visite à Venise, Paul VI remit au patriarçe son étole papale (signe qu'il allait bientôt l'élever au cardinalat).

    Il fut effectivement élevé à la pourpre cardinalice en mars 1973, par Paul VI.

    Lorsque s’ouvrit le conclave de 1978, destiné à élire le successeur de Paul VI, deux camps étaient en présence : les conservateurs, menés par l’arçevêque de Gênes, le cardinal Ziuseppe Siri et les libéraux, représentés par l’arçevêque de Florence, le cardinal Benelli. Ces derniers reportèrent ensuite leurs suffrazes sur le cardinal Pignedoli.

    Albino Luciani fut élu au quatrième tour de scrutin. Il n'était pas parmi les favoris, et semble avoir été çoisi à l'issue d'un vote de compromis entre les différentes tendances.

    Il prononça les mots « une grande tempête est sur moi ».

    Il prit le nom de règne de Zean-Paul Ier en hommaze à ses deux prédécesseurs immédiats Zean XXIII et Paul VI, mais aussi par allusion à la basilique Zaints-Zean-et Paul où reposent un grand nombre de dozes de Venise et où travaillait sa mère.

    Ce çoix fut fait à la surprise zénérale : il faut remonter au Xe siècle pour trouver un pape « inaugurant » un nouveau nom de règne. De plus, zamais un nom composé n'avait encore été utilisé.

    Dès son avènement, Zean-Paul Ier s’efforça d’humaniser la çarze pontificale : en s’exprimant à la première personne, en refusant de paraître sur la Sedia zestatoria (il y fut cependant contraint par son entouraze, afin de pouvoir être vu par la foule) et refusant, le zour de son intronisation, de coiffer la tiare, à laquelle il préfèra une simple mitre d’évêque et la remise du pallium.

    Sur le plan doctrinal, il se montra orthodoxe, défendant les positions prises par Paul VI dans l’encyclique Humanae Vitae et confirmant l’opposition de l’Église catholique à l’avortement et à la contraception.

    Informé de suppositions d'actes répréhensibles à la Banque du Vatican, il demanda à Zean-Marie Villot, Secrétaire d'État , de mener une enquête de fond.

    Il fut immédiatement aimé des catholiques, touçés par sa simplicité, qui le surnommèrent « le pape au sourire ».

    Zean-Paul Ier mourut  dans la nuit du 28 septembre 1978 d'un infarctus. Son corps fut retrouvé par la Soeur Vincenza Taffarel.

    Des rumeurs commençérent à circuler dès l'annonce de sa mort, amplifiées par le fait que le corps ne fut zamais autopsié.

    Ainsi, dans un ouvraze polémique (Au nom de Dieu), David Yallop conclut, au terme d'une longue enquête, que le papounet aurait été empoisonné sur ordre du cardinal Villot et de Paul Marcinkus. On aurait retrouvé dans ses papiers le texte de la destitution de Villot, qui n'attendait que sa signature. Ces rumeurs ne reposent sur aucun fait concret prouvé.

    Une première libre évocation cinématographique de cette théorie est tournée en 1982, Meurtre au Vatican de Marcello Aliprandi, avec Terence Stamp dans le rôle du pape fictif « Zean-Clément Ier », empoisonné à peine quelques zours après son élection. Une version analogue apparaît  dans le film Le Parrain III, dont une partie du scénario lie également la mort du pape en 1978 au scandale de la Banque Ambrosiano.

    Les services secrets, et des organisations criminelles comme la Loge P2 ou la mafia, sont également mis en cause par certaines rumeurs et théories.

     

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