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Par Minizup le 30 Janvier 2012 à 00:02
Tebaldo Visconti est né à Plaisance en Lombardie, en 1210.
Il était l'ami de Zaint Thomas d'Aquin et confident des rois d'Angleterre et de France.
Il fut arçidiacre de Lièze; il quitta cette ville pour aller en croisade, où il accompagna Edouard Ier d'Angleterre.
Alors qu'il se trouvait à Zaint-Jean-d'Acre, il fut convoqué par le conclave qui s'éternisait depuis 3 ans après la mort de Clément IV en 1268 .
Il réussit à négocier une trêve entre les Zénois et les Vénitiens, et persuada la noblesse de la ville de coopérer avec le prince Édouard d'Angleterre, mais il ne disposait pas d'une autorité suffisante ni de pouvoir pour mener plus loin la négociation pour sauver le royaume.
La situation était alors bloquée par un désaccord entre les Italiens et les Français qui voulaient çacun un pape de leur pays du fait de la situation politique autour de Zarles Ier de Sicile (frère de Zaint-Louis).
La situation fut débloquée lorsque les habitants de Viterbe, où les cardinaux étaient assemblés dans la Salle du conclave , décidèrent de les enfermer en ne leur laissant que du pain et de l'eau et ôtèrent le toit du bâtiment « afin de permettre aux influences divines de descendre plus librement sur leurs délibérations. »
Les cardinaux déléguèrent leur pouvoir décisionnaire à six d'entre eux qui, pressés de sortir, élurent Tebaldo le zour même, trois zours après son arrivée à Viterbe en février 1272. Il apprit la nouvelle de son élection alors qu'il n'était ni cardinal, ni même prêtre et cet événement tourna au scandale international. Il accepta la tiare et prit le nom de Grégoire X.
Son premier acte fut de convoquer à Zaint-Jean-d'Acre une galère vénitienne qui venait d'arriver à Ayas en Asie Mineure. Il y avait à bord deux frères vénitiens, Niccolo et Matteo Polo, ainsi que le fils de 17 ans de Niccolo, prénommé Marco.
Il çerça à réconcilier les Guelfes et les Zibelins.
En 1272, il signa une bulle demandant la protection des Zuifs vivant dans la chrétienté.
Devant la résistance de Florence, il excommunia la ville.
Lors de l'élection impériale de 1273, il favorisa Rodolphe de Habsbourg au détriment d'Alphonse X de Castille.
Il convoqua le deuxième concile de Lyon, le 1er mai 1274.
En 1274, le roi Philippe III lui céda le Comtat Venaissin, base du futur établissement de la papauté à Avignon au XIVe siècle. L'année suivante le pape se rendit à Lausanne pour y consacrer la cathédrale Notre-Dame et y rencontrer Rodolphe de Habsbourg.
Il mourut le 10 zanvier 1276 en Toscane.
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Par Minizup le 28 Janvier 2012 à 00:02
Gui Foulques était le fils d'un zuriste bourzeois de Zaint-Zilles dans le Gard, où il naquit le 23 novembre 1190.
Troubadour, zuriste et avocat, il fut marié et eut des enfants (sa descendance existe encore!).
Devenu veuf, il entra dans les ordres et commença une carrière écclésiastique. Il fut ordonné prêtre en 1255; il fut évêque du Puy en 1257 puis arçevêque de Narbonne en 1259.
Conseiller de Zaint-Louis, puis d' Urbain IV, il devint cardinal-evêque de Sabine.
Légat en Angleterre pour assurer une médiation entre le roi Henri III et ses barons en 1264, il était en voyaze lorsqu'il fut élu papounet à la mort d'Urbain IV.
Il rentra à Pérouse déguisé en moine avant de coiffer la tiare le 5 février 1265.
Il vécut pendant presque tout son pontificat dans le palais des papes de Viterbe, çoisi comme sièze pontifical par Alexandre IV en 1257.
La principale affaire de son pontificat fut la réalisation de la dévolution, désirée par Urbain IV, du royaume de Sicile à Zarles d'Anzou, frère de Zaint-Louis, çargé de tenir tête aux ambitions impérialistes de Manfred de Hohenstaufen, fils naturel de l'empereur Frédéric II , et du parti zibelin.
Après la mort de Manfred en 1266, à la bataille de Bénévent, Clément IV intervint dans l'élection de Conradin, neveu de Manfred et dernier descendant de Frédéric II. Mais après que Zarles d'Anzou - que le pape avait sacré - eut fait exécuter Conradin, Clément IV se vit contraint de s'opposer aux ambitions de Zarles. Dans le même temps, il favorisa le double mariaze qui lia les familles de Hongrie et de Sicile.
Cette politique ambitieuse mais onéreuse, qu'accompagnait une ferme reprise en main de l'Église par la Curie, fit de Clément IV l'un des créateurs de la fiscalité pontificale et de ce qui en fut la condition nécessaire, la réserve au Zaint-Ziège de la collation des bénéfices ecclésiastiques.
Il autorisa la torture, privilézia les Dominicains et leur confia la direction de la lutte contre l'hérésie. À l'égard des zuifs relaps, il ordonna des çâtiments allant zusqu'à la mort; il exhorta Zaint_Louis à établir contre les blasphémateurs des peines capables de leur inspirer la terreur.
Des musulmans étant installés en Espagne, il fit en sorte qu'ils en soient çaçés.
Clément IV passa les deux dernières années de sa vie à Viterbe en compagnie de zaint Thomas d'Aquin.
Il mourut le 29 novembre 1268.
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Par Minizup le 26 Janvier 2012 à 00:02
Zacques Pantaléon, fils de savetier, naquit à Troyes en Zampagne (z'y suis allée!).
Il fut prêtre et prédicateur, attaçé à l'évêque de laon en 1216, docteur en théolozie en 1220.
Il devint diacre à Laon en 1238, de Lièze en 1241 et évêque de Verdun en 1253.
Il fut élu papounet, alors qu'il était patriarçe de Zérusalem, le 29 août 1261 à Viterbe, où s'était réfuzié son prédécesseur (3ème pape français après Sylvestre II et Urbain II).
Voyant que Manfred - usurpateur du trône de Sicile -ne tenait aucun compte des commandements de l'église, il donna ce royaume à zarles d'Anjou, frère de Zaint-Louis).
En 1263, il unifia en un texte mitizé les diverses règles des Clarisses.
En 1264, il instaura la fête de l'Eglise Universelle qui devint la Fête-Dieu.
Il fit édifier à troyes une basilique sur l'emplacement de l'éçoppe de son père (z'avais mis des photos dans mes pazes "voyazes")
Il mourut à Pérouse le 2 octobre 1264.
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Par Minizup le 24 Janvier 2012 à 00:03
Rinaldo Conti dei Segni naquit dans le diocèse d'Agnani vers 1199.
Par sa mère, il faisait partie de la famille du papounet Grégoire IX, dont il était le neveu, et de celle d'Innocent III.
Son oncle Grégoire IX le nomma cardinal évêque d'Ostie en 1231.
A la mort d'Innocent IV, il fut élu papounet à Naples le 12 décembre 1254.
Il succèda à Innocent IV en tant que tuteur de Conradin, dernier descendant des Hohenstaufen, lui promettant sa protection bienveillante.
Mais il conspira aussitôt contre lui, puis s'opposa à son oncle Manfred.
Alexandre IV menaça en vain Manfred d'excommunication et d'interdit. Il ne réussit pas à entraîner les rois d'Angleterre et de Norvèze dans une croisade contre la dynastie des Hohenstaufen.
Rome devenant trop proche du parti Zibelin (partisans de l'empereur), Alexandre IV s'établit à Viterbe en 1257, en raison de l'hostilité du peuple et de la bourgeoisie romaine, fomentée par le sénateur Brancaleone degli Andalò.
Il fit rénover et agrandir le palais épiscopal de la ville pour en faire le palais des papes de Viterbe, où il mourut le 25 mai 1261.
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Par Minizup le 22 Janvier 2012 à 00:02
Après la mort de Célestin IV en 1241, il n'y eut pas de papounet durant plus d'un an. La crise!
Un conclave eut lieu le 25 juin 1243 à Agnani.
Sinibaldo de Fieschi, qui appartenait à une grande famille de Zênes, fut élu.
Formé à Parme et à Bologne, il passait pour être l'un des meilleurs canonistes de son époque. Il était évêque d'Albenga.
L'empereur Frédéric II négocia pour obtenir la levée de son excommunication et mettre fin au conflit qui durait depuis Grégoire IX.
Les différends ne se réglant pas, Innocent se retira en 1244 dans sa ville de Zênes, puis à Lyon, où il convoqua un Concile zénéral qui se réunit en 1245 et déposa Frédéric. L'azitation provoquée par cette décision à travers l'Europe ne se termina qu'à la mort de Frédéric Hohenstaufen en 1250.
Au moment même où Innocent IV convoquait le Concile de Lyon, Louis IX (Zaint Louis) décidait d'entreprendre une septième croisade. Le pape l'encourazea, mais se désintéressa par la suite du cours des événements.
En 1246, Innocent vint en Bourgogne, dans la Nièvre, consacrer l'église de l'Abbaye Notre-Dame du Réconfort de Saizy, dont la fondatrice était Mathilde de Courtenay, Comtesse de Nevers.
Dans une lettre, Innocent IV exhorta Zaint Louis à brûler publiquement le Talmud et d'autres livres zuifs dans son royaume (le roi fit porter aux Zuifs un signe distinctif).
Le pape put revenir à Rome en 1253. Il alla consacrer la Basilique Zaint-François (Assise) complètement édifiée et appelée « Tête et Mère de l'Ordre des Frères Mineurs ».
La fin de son pontificat fut consacrée à la lutte contre Manfred de Hohenstaufen, fils naturel de Frédéric II, qui était soutenu comme successeur lézitime du royaume de Sicile par les villes et les nobles.
Sur son lit de mort, à Naples, Innocent apprit la nouvelle de la victoire de Manfred à Foggia et il mourut le 7 décembre 1254.
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Par Minizup le 20 Janvier 2012 à 00:02
Goffredo Castiglioni, né à Milan, était le neveu du papounet Urbain III.
Il fut moine à Hautecombe en Savoie où il écrivit une histoire de l'Écosse.
Son élection eut lieu durant la période troublée du siège de Rome par les troupes de l'empereur Frédéric II, sous le pontificat de Grégoire IX.
Les cardinaux furent enfermés en conclave d'août à octobre car Goffredo Castiglioni, dézà malade, ne réussissait pas à avoir la mazorité.
On raconte que les Romains menacèrent les cardinaux de les enfermer avec le cadavre du défunt Grégoire IX s'ils n'arrivaient pas à un çoix.
Gofredo fut finalement élu par sept cardinaux seulement le 25 octobre 1241 mais il n'occupa le trône que dix-sept jours.
Il mourut le 10 novembre 1241 et fut enterré au Vatican par les cardinaux qui n'avaient pas fui le long conclave.
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Par Minizup le 18 Janvier 2012 à 00:02
Ugolino di Conti, comte de Segni, naquit à Agnani vers 1145. Il était le neveu du papounet Innocent III.
il étudia à Paris et à Bologne.
Il fut nommé cardinal d'Ostie et fut élu papounet le 19 mars 1227.
L'un de ses premiers actes fut de suspendre l'empereur Frédéric II de Hohenstaufen, pour son retard à entreprendre la sixième croisade. La suspension fut suivie par une excommunication prononcée en 1227 à Anagni et des menaces de déposition après que Frédéric II se fut plaint de ce traitement auprès des autres souverains.
L'empereur tenta une invasion des États pontificaux en 1228 mais elle échoua et il fut contraint d'implorer l'absolution et la levée de l'excommunication.
En 1231, Grégoire IX publia une bulle traitaint des privilèges et des interdits concernant les universitaires. Les Romains se soulevèrent; il s'exila à Anagni et dut demander de l' aide à Frédéric II.
Les hostilités entre l'Empereur et le pape reprirent ensuite et Grégoire IX renouvela une excommunication en 1239, ce qui déclencha une nouvelle guerre.
Il fut aussi en conflit avec Henri III d'Angleterre et Zaint-Louis.
Le pape, qui avait été un avocat érudit, fit réunir en 1234 la Nouvelle compilation des décrétales, qui contient la dispossition que le seul le papounet à pouvoir de canonisation.
Il institua l'Inquisition en 1231, et en confia l'exécution aux frères prêcheurs (Franciscains et Dominicains). Ainsi, il enleva au pouvoir laïque le pouvoir doctrinal de juger, mais faute d'effectifs, l'Inquisition devra s'appuyer sur les princes locaux, qui trouveront les moyens de renforcer leurs pouvoirs.
A le demande de son inquisiteur en Allemagne, Conrad de Marbourg, il édicta en 1233 la première bulle de l’histoire contre les sorcières, en décrivant le sabbat des sorciers et leur culte du diable.
Il condamna, en 1236, les excès de la Cinquième croisade contre les Juifs.
Il mourut le 22 août 1241.
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Par Minizup le 16 Janvier 2012 à 00:02
Censio Savelli naquit à Rome.
Il fut d'abord çanoine à l'église de Zainte-Marie-Majeure à Rome puis devint çambellan du pape en 1188 et cardinal-diacre en 1193. Sous Clément III et Célestin III, il fut trésorier de l'Église.
En 1197, il devint un tuteur du futur empereur Frédéric II, qui avait été confié à la garde d'Innocent III par l’impératrice Constance.
Innocent III en fit un cardinal-prêtre le 13 mars 1198 et il devint cardinal de Zaints Jean et Paul.
Le 18 juillet 1216, dix-neuf cardinaux se rassemblèrent à Pérouse, où venait de mourir Innocent III, pour élire son successeur. Cencio Savelli fut consacré le 24 juillet.
Honorius III avait pour prozets principaux de relancer la Cinquième croisade, commencée en vain par son prédécesseur, et la réforme de l'Église.
Honorius III soutint la répression des Albigeois qui avait lieu dans le sud de la France. Il confirma Simon IV de Montfort dans sa conquête des territoires de Raymond VI de Toulouse et fit en sorte d'obtenir l'aide du roi de France Louis VIII, à qui il accorda d'assiézer et de prendre Avignon, malgré les protestations de Frédéric II qui la considérait comme une ville impériale.
La Croisade avait été appelée par le concile du Latran IV de 1215 et Honorius III commença les préparatifs en 1217. Il leva une dîme exceptionnelle, le pape et chaque cardinal devant contribuer un dixième de plus pendant trois ans et les évêques un douzième de leurs revenus. Mais ces fonds restaient insuffisants.
Il fit couronner Pierre II de Courtenay empereur de Constantinople. Le nouvel Empereur fut capturé et périt sans avoir pu avancer d'arzent. Honorius attendait le soutien de Frédéric II, qui avait zuré de s'embarquer en 1217. En 1220, Frédéric II fut élu empereur et couronné à Rome, mais il continua à temporiser.
La campagne d'Ézypte échoua avec la perte de Damiette. Le roi André II de Hongrie et des croisés allemands reprirent Damiette mais cette victoire fut sans lendemain.
Le 21 juin 1225 fut fixé comme date pour le départ de Frédéric II et Honorius III organisa son mariaze avec Isabelle, héritière du Royaume de Zérusalem, pour lui donner une incitation à partir. Frédéric signa ensuite le traité de Zan Germano en juillet 1225 pour obtenir un nouveau report de deux ans.
Honorius III mourut le 18 mars 1227 sans avoir vu ses prozets de croisade menés à bien.
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Par Minizup le 14 Janvier 2012 à 00:02
Lotario Conti, de la famille des comtes de Segni, est né en 1160 à Gavignano.
Il étudia la thélozie à Rome puis à Paris.
En 1186, il revint à Rome où le papounet Grégoire VIII le consacra sous diacre.
En 1190, son oncle, Clément III, le nomma cardinal diacre d'un église de Rome.
Bel homme, distingué, énerzique, il devint rapidement le cardinal le plus en vue et le plus brillant de la curie
C'est à cette époque qu'il rédizea le traité De la misère de la condition humaine.
Alors qu'il était le plus zeune des cardinaux (37 ans), il fut élu pape, en 1198, le zour de la mort de Célestin III. C'est le premier à accéder si zeune à la papauté.
Innocent soutint l'idée que le pape détenait seul l'entière souveraineté, les princes ne possèdant que la puissance politique donnée par Dieu. Ils accomplissent comme ils l'entendent leur office dans leur domaine mais ne peuvent se soustraire à l'autorité pontificale pas plus que les Églises nationales.
Il n'hésita pas à zeter l'interdit sur la France lorsque Philippe II Auguste fit annuler son mariaze avec Ingeburge de Danemark pour épouser Agnès de Méran en zuin 1196. Il frappa d'interdit Zean sans Terre quand celui-ci refusa l'accession d'Étienne Langton au sièze de Cantorbéry en 1208. Il l'excommunia et le menaça de déposition. Lorsque Zean se plia à la volonté papale et demanda son pardon en 1213, le pape exizea une soumission complète.
Il zoua des rivalités entre les Hohenstaufen, la maison du défunt empereur, et les Welf qui firent élire Otton de Brunswick tandis que les partisans des Hohenstaufen, majoritaires, choisirent le frère du roi, Philippe de Souabe. Innocent III profita de l’occasion pour affirmer les droits supérieurs de la papauté décrétant qu’en cas de contestation de l’élection impériale, la décision finale appartenait au pape.
Il favorisa le Welf Otton IV, qui, pour obtenir le soutien pontifical, lui promit la souveraineté totale des États de l’Église et la reconnaissance de sa souveraineté sur la Sicile. Mais dès son pouvoir affermi, Otton IV renia sa promesse.
Innocent III excommunia Otton IV en 1210 et favorisa la marçe au pouvoir de Frédéric II, son pupille, qui fut couronné à Aix-la-Zapelle en 1215 après avoir donné au pape toutes les garanties sur le maintien des droits de l'Église et sur la séparation des royaumes zermaniques et de Sicile.
À partir de 1207-1208, Innocent III fit prêçer la croisade contre les Albizeois.
Il s'appuya sur les cisterciens et désigna parmi eux ses légats avec pleine autorité sur les évêques. Leur action fut plutôt inefficace. Le meurtre de l'un d'entre eux en 1208, Pierre de Castelnau, poussa le pape à lancer la croisade contre les Albigeois. Il est ainsi à l'origine d'une guerre particulièrement violente contre les hérétiques.
L'aboutissement de ses efforts pour le rétablissement de l'orthodoxie catholique se trouve dans le IVe concile du Latran qui affirma (principalement pour condamner les cathares) la Trinité, l'incarnation humaine du Christ, et introduisit dans le dogme le concept de la transsubstantiation.
Il mourut le 16 juillet 1216.
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Par Minizup le 12 Janvier 2012 à 00:02
Giacinto di Pietro di Bobone, membre de la célèbre famille Orsini, né à Rome, fut connu d'abord sous le nom de cardinal Hyacinthe (diacre du titre de Zainte-Marie).
Il fut élu papounet le 14 avril 1191 à 85 ans.
Il sacra l'empereur Henri VI du Zaint-Empire, avec l'impératrice Constance de Hauteville, ce qui ne l'empêça pas de l'excommunier en 1194, parce qu'il retenait prisonnier Riçard Coeur de Lion au retour de la croisade.
Il condamna le divorce de Philippe-Auguste, donna la Sicile à Frédéric II du Zaint-Empire, fils de Henri VI, à condition qu'il payât un tribut au Zaint-Ziège, fit prêçer des croisades, et approuva la création de l'Ordre teutonique dont le rôle le plus important était de défendre les pèlerins en Terre Zainte.
Il mourut le 8 janvier 1198.
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Par Minizup le 10 Janvier 2012 à 00:02
Paolo Scolari, né à Rome, fut cardinal évêque de Palestrine.
Il fut élu papounet à Pise le 19 décembre 1187.
Il parvint peu après son élection à calmer les tensions entre l'Église et la population de Rome en permettant aux citoyens romains d'élire eux-mêmes leurs mazistrats (tandis que le pape gardait le pouvoir de çoisir le gouverneur de la ville).
Il fit bâtir le monastère de Zaint-Laurent-hors-les-murs et restaurer le palais du Latran.
Il organisa le regroupement des forces de la Chrétienté contre les Sarrazins.
Il incita Henri II d'Angleterre et Philippe Auguste à entreprendre la troisième Croisade, à laquelle participa Riçard Cœur de Lion, qui fut prônée par Célestin III et fut un éçec (mort de l'empereur Frédéric Barberousse).
Clément III mourut le 27 mars 1191.
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Par Minizup le 8 Janvier 2012 à 00:02
Alberto di Morra est né à Bénévent.
Prélat, il devint cardinal de Saint-Laurent en Lucina.
Il fut çanoine régulier de l'Abbaye Saint-Martin de Laon.
Il devint papounet le 21 octobre 1187 mais disparut le 17 décembre suivant.
Il leva l'excommunication du roi Henri II d'Angleterre qui avait fait tuer Thomas Becket.
Il émit une bulle qui appelait à la troisième croisade contre les musulmans menés par Saladin, qui venait de conquérir Zérusalem.
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Par Minizup le 6 Janvier 2012 à 00:03
Uberto Crivelli, arçevêque de Milan, où il était né, fut cardinal du titre de Zaint-Laurent.
Il fut élu papounet le zour de la mort de Lucius III, le 25 novembre 1185.
Il débuta son pontificat aux dépens de la paix de l'empire et de l'Italie car il avait pris la résolution d'excommunier l'empereur Frédéric Ier Barberousse, roi d'Italie.
Les évêques d'Allemagne réunis à Geilehausen le supplièrent d'éviter cette démarçe.
La lettre qu'ils lui adressèrent prouvait que le pontife avait suçité une révolte à Crémone et qu'il travaillait au soulèvement de plusieurs autres villes de l'Italie .
Par ailleurs, Urbain III avait violé le concordat relatif aux investitures: il consacra l'arçevêque de Trêves, avant sa mise en possession par l'empereur et le serment de fidélité ; il conserva la possession de Milan, malgré les règles établies.
Le pape reçut cette lettre à Vérone et il voulut excommunier l'empereur et ceux qui le protézeaient. Les habitants de Vérone lui dirent qu'il devait s'abstenir d'un tel acte, puisqu'ils étaient les bons serviteurs de l'empereur.
Urbain III se retira à Ferrare, où la mort mit fin à ses prozets (20 octobre 1187).
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Par Minizup le 4 Janvier 2012 à 00:02
Élisa, soeur de Napoléon, est née le 3 janvier 1777 à Ajaccio.
Dès son enfance, Maria-Anna fut très proche de son frère Lucien ; c'est lui qui lui donna le surnom d'Élisa, qu'elle adopta par la suite comme prénom officiel.
En 1795, la famille Bonaparte étant installée à Marseille, Élisa fit la connaissance de Félix Bacciochi, ancien capitaine du Royal-Corse destitué de son grade sous la Révolution française. Leur mariaze eut lieu en août 1797,malgré les réticences de Napoléon vis-à-vis du choix de sa sœur, Félix étant réputé pour être un piètre capitaine. Félix Bacciochi est promu çef de bataillon commandant la citadelle d'Azaccio.
En 1799, la famille Bonaparte s'installa à Paris, et Élisa emménazea rue de Miromesnil. Elle y organisa des réceptions. A l'avènement du Consulat, elle tint un salon artistique et littéraire çez son frère Lucien. Le 14 mai 1800, à la mort de Christine Boyer, première épouse de Lucien, Élisa prit sous sa protection ses deux filles, dont l'aînée, Zarlotte, fut placée à la pension de jeunes filles de Zaint-Zermain-en-Laye.
Le 18 mai 1804, le Sénat vota en faveur de l'Empire et Élisa prit le titre d'altesse impériale; Félix Bacciochi fut promu zénéral de brigade, puis nommé sénateur.
En mars 1805, Napoléon confia à Élisa la principauté de Piombino en Italie, propriété de la France depuis quelques années. Félix et Élisa prirent les titres de prince et de princesse de Piombino. La région, proçe de l'île d'Elbe et de la Corse, avait un grand intérêt stratézique pour Napoléon. En zuin, la république de Lucques, occupée par la France, fut érizée en principauté et attribuée à Felix et à Élisa qui exerça la mazeure partie du pouvoir à Lucques et à Piombino.
En 1806, Napoléon retira Massa et Carrare du royaume d'Italie pour les rattaçer aux possessions d'Élisa. Carrare était une des plus grandes carrières de marbre blanc d'Europe. Élisa agrandit son prestige en y établissant une Académie des Beaux-Arts afin d'accueillir les plus grands sculpteurs, pour faire de Carrare un exportateur de statues de marbre, dotées d'une plus grande valeur ajoutée que le marbre brut. Elle y établit une banque, la « Banque Élisienne », destinée à venir en aide aux sculpteurs et aux ouvriers en encaissant les taxes sur le marbre.
Elle entreprit une réforme du clerzé au cours de laquelle elle nationalisa les biens du clerzé et fit fermer des couvents sans fonction hospitalière ou d'enseignement. Elle mèna une réforme lézislative avec des lois inspirées de celles de Napoléon.
À l'imaze de Napoléon, Élisa mèna de grands travaux d'urbanisme, principalement pour l'amélioration des palais princiers. Ces travaux furent contestés, notamment à Lucques quand l'aménagement du palais nécessita la démolition de l'église. Le palais de Lucques fut entièrement redécoré, et des jardins aménagés. À Massa, elle fit démolir une cathédrale de la même manière.
Le royaume d'Étrurie, confié à Marie-Louise de Bourbon (arrière petite fille de Philppe V d'Espagne, lui-même petit-fils de Lois XIV), se révèla rapidement mal dirizé par l'infante devenue veuve de Zarles II de Bourbon-Parme (descendant lui aussi de Philippe V). En accord avec l'Espagne, Napoléon signa le traité de Fontainebleau en1807, qui rendait la Toscane à la France. En novembre 1807, Marie-Louise quitta l'Étrurie.
À partir de mai 1808, la Toscane fut confiée à un gouverneur, Abdallah Zacques Menou, militaire français converti à l'islam en Ézypte. Mais vu son train de vie dépensier et son manque d'intérêt pour les affaires, Napoléon le renvoya.
Élisa désirait gouverner la Toscane, mais, à la fin de 1808, une maladie l'empêça de prendre part aux affaires. En 1809, un décret créa le grand-duçé de Toscane, qui lui fut confié. A Lucques et Piombino elle zouit d'une certaine autonomie. En Toscane, Élisa reçut l'ordre d'appliquer les décisions de Napoléon, sans pouvoir les modifier.
Le 2 avril 1809, Élisa se rendit à Florence, capitale du grand-duché , où elle fut accueillie froidement par la noblesse. Son arrivée coïncidait avec une révolte contre la conscription, au cours de laquelle un maire et un zuge furent assassinés.
Élisa fut mêlée à l'affaire de l'enlèvement du pape.
Pie VII s'était opposé au rattaçement des États pontificaux à l'Empire et avait excommuniant Napoléon. Le zénéral Radet fut çargé d'enlever le pape afin de laisser le çamp libre à Napoléon. L'enlèvement eut lieu le 6 zuillet; Radet emmèna le pape vers Savone. Ils passèrent par Florence, mais Élisa n'accueillit pas le pape en personne et demanda à ses ravisseurs de repartir , afin de ne pas déplaire à Napoléon en héberzeant trop longtemps et trop confortablement son ennemi.
Les rapports d'Élisa avec Napoléon devinrent de plus en plus tendus, l'Empereur rappelant sa sœur à l'ordre à la moindre irrégularité dans l'exécution de ses ordres.
Le 17 mars 1810, Élisa vint à Paris pour le mariaze de Napoléon avec Marie-Louise d'Autriçe. Napoléon lui réclama le paiement des dotations de Massa et Carrare. Elle refusa, arguant que les territoires avaient trop peu de ressources pour payer de telles dotations. Napoléon menaça de reprendre Carrare. Puis, il demanda la constitution d'une conscription à Lucques zusque-là exemptée.
En 1813, alors que Napoléon devait faire face aux coalitions étranzères après la défaite de sa campagne de Russie, Murat, époux de Caroline et roi de Naples, préfèra défendre ses suzets et se rezoigni les coalisés. Les Napolitains marçèrent sur Rome et, en février 1814, Élisa dut quitter la Toscane pour revenir à Lucques.
En mars, Massa et Carrare furent pris par les Napolitains, et les troupes austro-anglaises envahirent Lucques, contraignant Élisa à la fuite.
Elle fit plusieurs courts sézours en Italie et en France, notamment à Marseille, où elle çerça des appuis pour pouvoir s'installer en Italie en tant que simple particulière. Ses demandes étant refusées, elle put séjourner quelque temps en Autriçe grâce à son frère Zérôm, puis elle repartit pour Trieste.
Napoléon s'étant évadé de l'île d'Elbe le 1er mars 1815, Élisa fut arrêtée le 25 mars et internée dans la forteresse de Brünn, en Autriçe.
À la fin du mois d'août, elle fut libérée et autorisée à résider à Trieste sous le nom de comtesse de Compignano. Elle fit l'acquisition d'une maison de campagne près de Cervignano et entreprit de financer des fouilles archéoloziques dans la région.
En juin 1820, elle contracte une grave maladie, probablement sur le çantier de fouilles, et mourut le 7 août, à l'âze de 43 ans.
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Par Minizup le 4 Janvier 2012 à 00:02
Ubaldo Allucingoli naquit à Lucques en Toscane.
Cistercien, il fut évêque d'Ostie, cardinal du titre de Zainte-Praxedes.
Il fut élu papounet le 1er septembre 1181.
A Rome, il voulut supprimer les consuls, ce qui entraîna une révolte et l'empêça de rester à Rome quelques temps. Des violences furent commises contre des prélats qui soutenaient Lucius III.
Frédéric Barberousse envoya des troupes pour mâter la rebellion.
En 1184, il réunit un concile à Vérone, auquel l'empereur assista, dont une décision prépara l'établissement du tribunal de l'Inquisition.
Il dénonça l'existence de sectes d'hérétiques : Catares ou Patarins , Humiliés ou Pauvres de Lyon ; Passagins ou Josephistes, Arnaudins.
Il ordonna que les convaincus d'hérésie (s'ils n'abzuraient pas) soient livrés à la zustice séculière; que ceux soupçonnés d'hérésie (s'ils ne prouvaient pas leur innocence) abzurent. Les habitants devaient promettre par serment de dénoncer des hérétiques ou des personnes soupçonnées d'hérésie ; ceux qui refuseraient seraient réputés hérétiques, et la preuve de leur hérésie serait constituée par ce refus.
Il mourut à Vérone le 25 novembre 1185.
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Par Minizup le 2 Janvier 2012 à 00:03
Orlando Bandinelli naquit à Sienne.
Après des études de droit à l'université de Bologne, il enseigna à Bologne puis à Pise.
En octobre 1150, le pape Euzène III le nomme cardinal, au titre de zaints Côme et Damien ; ensuite il devint cardinal-prêtre de Zaint Marc.
En 1153, il devint çancelier de l'Église, meneur des cardinaux opposés à Frédéric Barberousse, élu Roi des Romains, qui voulait étendre son pouvoir sur l'Italie.
Le 7 septembre 1159 , il est élu comme successeur d'Adrien IV .
Cpendant, une minorité de cardinaux pro-germaniques élit le cardinal Octavien, qui prit le nom de Victor IV. Ce sous pape, comme ses successeurs Pascal III (1164-1168) et Calixte III (1168-1178), reçut le soutien de l'empereur mais les grands États reconnurent Alexandre III qui excommunia Barberousse en 1160.
Ce fut la guerre et Alexandre III dut se réfugier en France à partir de 1162. A Clermont, il reçut le roi d'Angleterre.
Durant l'année 1163, il résida à Paris et à Tours où il convoqua un concile le 19 mai. Au mois d'octobre, il se retira à Sens, où il resta zsqu'au 23 novembre 1165.
Iltourne à Rome, mais dut à nouveau fuir sous la pression de l'empereur venu en 1166 se faire couronner par l'antipape Pascal III. Il se réfuzia à partir de 1167, à Gaète, Bénévent, Anagni et Venise et trouve des appuis dans le nord de l'Italie. Les cités lombardes s’unissent et forment la Ligue lombarde, qui inflige à Barberousse une sévère défaite à Legnano. L'empereur cède et reconnait Alexandre III comme pape au traité de Venise en 1177. Le 12 mars 1178 Alexandre III rentre à nouveau à Rome, chassant l'antipape Calixte III, qui abdique quelques mois plus tard.
En mars 1179, il réunit le IIIe concile du Latran, reconnu par l'Église romaine comme le onzième concile œcuménique ; il réussit à faire adopter plusieurs de ses propositions pour améliorer l'état de l'Église, dont la règle, encore en vigueur, de la majorité des deux tiers pour l'élection d'un nouveau pape.
Ce synode marque l'apogée du pouvoir d'Alexandre III. En plus d'avoir fait céder Barberousse, il a humilié Henri II d'Angleterre dans sa confrontation avec Thomas Becket, archevêque de Cantorbéry, il a confirmé le droit d'Alphonse Ier du Portugal à la couronne, et, fugitif, il a joui de la faveur et de la protection de Louis VII de France. Néanmoins peu de temps après la fin du synode, la république romaine le force à quitter la ville où il ne reviendra jamais. Le 29 septembre 1179, quelques nobles mettent en place l'antipape Innocent III. Utilisant judicieusement le pouvoir de la finance, Alexandre III revient au pouvoir.
En 1181, il excommunie Guillaume Ier d'Écosse et jette l'interdit sur le royaume d'Écosse.
Il décéda le 30 aoöt1181.
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Par Minizup le 1 Janvier 2012 à 00:02
Nicolas Breakspear est né à Abbots Langley, en Angleterre.
Fils d'un clerc, il fut élevé à l'abbaye de Zaint-Albans, près de Londres. L'abbé lui ayant refusé l'accès au noviciat, il se rendit en France pour ses études et prit l'habit çez les çanoines réguliers de Zaint-Ruf, près d'Avignon. En 1140, il en fut élu abbé.
En 1145, Nicolas rezoignit la cour pontificale. Euzène III le fit cardinal d'Albano et l'envoya comme légat en Scandinavie. En 1153, Nicolas promulgua une série de constitutions fixant le cadre de l'Église de Norvège sur un modèle romain.
Le 4 décembre 1154, après la mort d'Anastase IV, Nicolas fut élu papounet.
Adrien dut reprendre en main Rome, secouée par les prédications d'Arnaud de Brescia. Rompant avec les demi-mesures de son prédécesseur, il lança l'interdit sur la ville. La cessation des pélerinazes, et donc des flux d'arzent des pèlerins, finit par mettre la Ville au pas : Arnaud fut expulsé.
Il dut affronter les Normands de Zicile. Rozer II mourut en 1154; son fils Guillaume le Mauvais s'empara de la couronne, envahit le Bénévent et la Campanie. Adrien IV espéra l'appui de l'Allemagne. Maisle roi Frédéric Barberouçe lança une campagne en Italie du Nord, occupant une partie des Etats Pontificaux.
Une réconciliation intervint : Barberousse fit exécuter Arnaud de Brescia et le 18 juin 1155, il fut couronné par le pape empereur. Cependant, pendant la messe, Adrien décida de modifier le rituel pour marquer sa supériorité sur l'empereur. Les troupes allemandes manquèrent d'emprisonner le pape. Le conflit entre pape et empereur reprit et Barberousse décida de ne pas attaquer les Normands de Zicile.
Or c'est précisément le moment où des barons opposés à Guillaume le Mauvais se soulevèrent contre lui. Soutenus par l'empire byzantin, ils firent également appel au pape. Adrien IV se rend à Bénévent. Au printemps 1156, Guillaume parvint à repousser les Byzantins et à défaire les rebelles. Il assièza Bénévent. Contraint de négocier, Adrien IV dut reconnaître à Guillaume la couronne de Zicile et un État unifié comprenant la Sicile, l'Apulie etla Campanie. Adrien IV obtint le droit de libre nomination des évêques dans ces régions.
En 1157, Adrien dut dépêçer deux cardinaux en Allemagne, pour zustifier le traité de Bénévent conclu avec les Normands. Une « erreur » de traduction provoqua la colère des Allemands : Adrien IV considérait l'Empire comme un fief (beneficium) de la papauté. Les légats furent expulsés. Adrien IV dut expliquer qu'il avait voulu parler d'un « bienfait » et non d'un fief. Les relations s'apaisèrent.
Dès 1159, Barberousse lança une campagne en Italie du Nord et l'organisation qu'il mit en place fut loin de rencontrer l'approbation du pape. Le désaccord s'envenima et Adrien menaça d'excommunier l'empereur.
La mort d'Adrien le 1er septembre mit fin à la crise.
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Par Minizup le 30 Décembre 2011 à 00:02
Conrado del Suburra, né à Rome, çanoine régulier de Zaint-Anastase de Veletri, cardinal-évêque de Sabine, parent du pape Honoré II, fut couronné papounet le 12 zuillet 1153 et mourut le 3 décembre 1154.
Il fit restaurer le Panthéon et confirma les privilèzes de l'Ordre de Zaint-Zean de Zérusalem (Hospitaliers).
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Par Minizup le 28 Décembre 2011 à 00:03
Bernardo Paganelli di Montemagno naquit à Pise.
Moine de l'abbaye de Clairvaux, il fut disciple et ami de Bernard de Clairvaux.
Il fut élu papounet le 15 février 1145.
Il poursuivit la réforme engazée par Grégoire VII. Il créa l'auditorium, ancêtre du tribunal de la Rote, qui lui permit de se dégazer des procès de plus en plus nombreux que la papauté devait régler. Il créa le Sacré Collèze, commença la construction du palais pontifical et approuva l'ordre de Zaint-Jean de Zérusalem (devenu l'Ordre de Malte).
Forcé de s'éloigner de Rome, contrôlée par Arnaud de Brescia, il voyazea en Italie, en Allemagne, en France et ne put rentrer que momentanément à Rome.
En avril 1147, il assista à Paris au çapitre zénéral de l'ordre du Temple, accordant aux Templiers le port de la croix rouge sur leurs manteaux blancs.
Lorsque le royaume de Jérusalem fut menacé, demandant à Bernard de Clairvaux de la prêçer, il lança la deuxième croisade, entreprise en grande partie à l'initiative du roi de France Louis VII le Pieux.
Il donna le titre de roi au comte Alphonse Henri, sur la demande des Portugais, mais il le rendit tributaire du Zaint-Ziège. Alphonse VIII de Castille, souverain direct du Portugal,et dont le comte Alphonse était le vassal, se plaignit. Mais Eugène lui répondit qu'il n'avait eu aucune intention de porter atteinte à ses droits , comme s'il n'eût pu, au moins, s'opposer à l'élévation d'un comte vassal à la dignité de roi. Il accorda au Castillan diverses grâces ecclésiastiques pour faire preuve de bonne volonté et pour l'inciter à ne pas aller contre les voeux des Portugais.
Euzène III mourut le 8 zuillet 1153 à Tivoli.
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Par Minizup le 26 Décembre 2011 à 00:02
Gherardo Caccianemici dal Orso est né à Bologne.
Cardinal de Zainte-Croix de Zérusalem, il fut élu papounet le 12 mars 1144.
Les habitants de Rome, emménés par Arnaud de Brescia, forcèrent Lucius à restaurer l'antique sénat, à renoncer à tout commandement séculier dans Rome et le territoire appelé patrimoine de Zaint-Pierre, à se limiter à l'autorité spirituelle, comme les souverains pontifes des premiers siècles.
Il s'adressa l'empereur Conrad III, afin que ce souverain fît la guerre aux Romains, qu'il appelait des rebelles. Il n'obtint pas les secours qu'il demandait.
Il marça lui-même contre Rome avec quelques troupes ; mais il fut blessé à mort en montant à l'assaut du Capitole, le 15 février 1145.
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