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Petit poème à la façon de Pierre Perret
D'aucuns et d'aucunes ont cru bon de me dire que z'étais une sans coeur et que ze faisais une grave fixette sur les Intruses.
-Atçoubi, c'est bien vrai, aurait pu dire Minizup'zhérault.
- It's a pity!
- Moi dire même plus, une big honterie aurait azouté Minizup'iéla.
Pour vous prouver qu'il n'en est rien, auzourd'hui, ze vous propose un petit poème, écrit à la façon de Pierre Perret.
Un greffier ronflottait sur sa çaise à porteur.
Dodu, lascif, peinard, conscient de son bonheur,
Quand une souris survint sortant de sa cabine
Histoire de s'aérer un p'tit coup les tétines.Sur le çemin qu'elle emprunte, le matou l'aperçoit
Et s'apprête à lui faire le coup du père François.
Il en fera un pâté ou plutôt une quiçe!
Et à fond les manettes, il lui cavale aux miçes.Emportés par l'élan et les baskets qui fument,
Soudain ils freinent sec, un clébard a surzi,
Qui bien qu'un peu gâteux, un peu perdant ses plumes,
Se lance à fond la caisse aux trousses du Mistigri.La souris, épargnée, se dit en fin de compte:
Qu'il aille se faire becqueter par l'autre face de raie.
Il est bien évident quand le récit s'estompe
Que çacun court après son petit intérêt.Moralité:
On court, on court, c'est vrai après l'arzent, l'amour,
La zeunesse; on s'obstine à poursuivre du vent,
Mais après mille tours, on s'aperçoit un zour,
Que nos fesses zamais ne passeront devant.
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