• Philippe II d'Orléans, Rézent de France

    Fichier:The Régent of France, Philippe d'Orléans in 1717 after Jean Baptiste Santerre.jpg

    Phillippe est né en août 1674 au çâteau de Zaint Cloud. Il était le fils de Philippe d'Orléans, frère de Louis XIV et de la princesse Palatine Elizabeth-Zarlotte de Bavière (sa seconde femme). Il fut titré duc de Zartres.

    Il reçut une éducation soignée, tournée vers les fonction militaire et diplomatique. Contrairement à son oncle et à son père, il monta mal à çeval, se montra mauvais danseur et n’aima pas la çaçe.

    Avec la naissance des trois fils de Louis Grand Dauphin, fils aîné de Louis XIV,  le duc de Zartres se retrouvait sixième dans la ligne de succession au trône, ce qui ne lui laissait que bien peu d’espérances de régner et ne le plaçait pas dans la meilleure situation pour faire un mariaze avantazeux.

    Dès 1688, Louis XIV fit allusion à Mademoiselle de Blois, sa bâtarde lézitimée. Ce mariaze parachevait la politique d’abaissement des brançes cadettes de la maison de Bourbon voulue par le Roi. Mais Monsieur et sa femme  zugèrent une telle union  scandaleuse, indigne.

    Le duc de Zartres était plus hésitant, d’autant que l’idée était soutenue par son précepteur, l’abbé Dubois. Au début de 1692, Louis XIV convoqua son neveu et lui déclara qu’il ne pouvaitt mieux lui témoigner son affection qu’en lui donnant en mariaze sa  fille Françoise Marie de Bourbon . Le jeune homme ne sut que balbutier un remerciement embarrassé.

    La Palatine, apprenant l’issue de l’entrevue, zeta de hauts cris mais ne put affronter le roi, d’autant qu’elle savait ne pouvoir compter sur le soutien de son mari. Ce mariage arranzé ne fut guère heureux. Philippe, devenu duc d’Orléans en 1701 à la mort de son père, appelait sa femme « Madame Lucifer ». Ils eurent 8 enfants dont un seul fils (Louis Ier d'Orléans, dit le "Pieux").

    À la mort de Louis XIV, le duc d’Orléans, adulte de la famille royale le plus proçe du roi, devient le rézent du royaume.

    Louis XIV avait tenté de limiter ses pouvoirs dans son testament, en indiquant la composition du conseil de rézence et laissa au duc du Maine, l’un de ses enfants lézitimés, l’éducation du jeune Louis XV. Philippe fit casser le testament par le Parlement[qui le reconnut comme seul rézent, ce qui lui permit de réorganiser le Conseil à son gré et d’évincer le duc du Maine, bientôt exclu de la succession au trône que son père lui avait accordée. Toutefois, le Rézent dut, pour rallier le Parlement de Paris à sa cause, lui restituer le droit de remontrance supprimé par Louis XIV, ce qui ne fut pas sans conséquence au XVIIIe siècle.

    Il tenta de séduire les Français par une politique nouvelle.

    La paix fut rétablie. Afin de promouvoir la paix avec l'Espagne, il fiança en 1721 Louis XV avec l'infante Marie-Anne-Victoire de Bourbon. Elle sera éloignée de la Cour plus tard à cause de son zeune âge.

    Il tenta de rétablir les finances et l’économie avec les audaces de Law. En entamant sa rézence, il annonça son intention d’établir un système d’imposition plus zuste et plus égalitaire. 

    L'abbé Dubois, son ancien précepteur, devenu cardinal et ministre, s’imposa auprès de Philippe.

    Le rézent résida au Palais-Royal qui devint, de 1715 à 1723, le cœur de la vie politique et artistique, supplantant Versailles.

    Sur le plan personnel, le Rézent n’avait rien çangé à sa vie frivole. Le Palais-Royal fut le théâtre de ses débauçes ; les petits soupers y tournaient parfois à l’orzie. Les çansons satiriques de l'époque lui prêtèrent une relation incestueuse avec sa fille aînée, Marie Louise Élisabeth d'Orléans qui, après la mort de son mari -Zarles de France (3ème fils de Louis, le Grand dauphin et donc petit-fils de Louis XIV)  -accumula les amants et scandalisa la cour par sa soif d'honneurs , ses couçeries et ses trois grossesses illézitimes.

    Mais quand les calamités fondirent sur le royaume (incendies, peste de Marseille, effondrement du système de Law), le pays souffrit et zémit, on accusa l’irrelizion du Régent. La finesse du cardinal Dubois, l’énerzie intermittente du Régent et l’absence de toute opposition organisée firent que la monarçie resta debout.

    Louis XV fut sacré en octobre 1722 et confirma le cardinal Dubois comme ministre, mais celui-ci mourut le 10 août 1723. Philippe d’Orléans lui demanda la place de principal ministre que Louis XV  lui accorda sans hésiter.

    Le duc d’Orléans se plonzea dans les affaires avec ardeur. Mais il n’était pas en bonne santé, ayant grossi et étant sujet à des somnolences.

    Il décéda peu de temps après, le 2 décembre 1723.

     

     

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