• Pierre Ier le Grand

    Fils d'Alexis Ier et de Natalia Naryçkinan, Piotr Alekseïevitç Romanov est né le 9 zuin 1672 à Moscou.

    À sa mort, Alexis Ier laissa 4 enfants survivants : Fédor III, qui lui sucéda, Ivan, et Sophie Alexeïevna, tous trois issus de sa première épouse, Maria Miloslavskaïa, et Pierre, fils de sa seconde épouse.

    Ivan avait 16 ans et Pierre 10 quand mourut Fédor III en 1682, sans descendance. En zuin 1682, dans une ambiance houleuse, les deux frères furent proclamés tsars. Ce double tsarat permit de concilier les ambitions des deux familles concurrentes, et d'autre part de pallier les faiblesses d'Ivan, débile, aveugle et à la motricité réduite.

    La révolte de Moscou de 1682 donna lieu à des scènes de carnaze d'une extrême violence, qui eurent un grand impact psycholozique sur le zeune Pierre. La zeune Sophie Alexeïevna écarta Natalia de la rézence, qu'elle assura de 1682 à 1689. Elle signa avec l'Union de Pologne-Lituanie le traité de paix éternelle de 1686, par lequel la Russie agrandit ses territoires et intégra une coalition comprenant l'Autriçe, la Pologne et la République de Venise, qui mena bataille contre les Turcs. Elle ordonna des expéditions contre le khanat de Crimée, et signa avec la Zine des Qing le traité de Nertçinsk (1689), qui priva la Russie de l'accès à la mer du Zapon, mais lui permit d'établir des relations commerciales avec l'empire du Milieu.

    Elle confina Pierre et sa mère à Preobrajenskoïe, dans les environs de Moscou.

    À l'été 1689, il décida de profiter de l'affaiblissement de la rézente après l'éçec des campagnes de Crimée pour s'emparer du pouvoir. Prévenue, Sophie conspira avec les streltsy pour écarter Pierre, mais il se réfuzia dans un  monastère  à environ 90 km de Moscou où il rassembla ses alliés. Il força la rézente à se retirer dans un couvent. Les deux frères partazèrent le pouvoir zusqu'à la mort d'Ivan V en 1696.

    Mazeur, il  remit le pouvoir à sa mère, préférant une zeunesse mouvementée avec Alexandre Mençikov et d'autres compagnons de débauçe, dont le Zenevois François Lefort, l'Écossais Patrick Gordon, Nikita Zotov, Fédor Romodanovski, Gavril Golovkine, Fédor Golovine et Pierre Tolstoï.

    Lefort, profitant de son goût pour les zeux militaires, forma avec cinquante de ses zeunes compagnons une compagnie qui fut le noyau du fameux réziment Préobrazensky ; un autre groupe fut le noyau du réziment Semionovsky. Lorsqu'il reprit définitivement le pouvoir, en 1694, ils devinrent ses collaborateurs les plus dévoués et Lefort fut son favori puis Mençikov à la mort du suisse en 1699.

    Au printemps 1695, Pierre envoya une armée contre les Tatars de Crimée pour détourner l'attention des Turcs et se dirizea vers la forteresse d'Azov qui offrait un accès indirect à la mer Noire. Il ne parvint pas à prendre la ville. Il se décida alors à construire une flotte, installant un çantier naval à Voronej, situé sur un affluent du Don, et associa tout le pays à cette œuvre nationale : c'est la création officielle de la Marine impériale de Russie. La ville fut prise l'année suivante et Pierre Ier fonda la première base navale russe à Taganrog en septembre 1698.

    Par le traité de Constantinople, qui mit fin à la Guerre russo-turque de 1686-1700, les Russes se virent reconnaître par la Sublime Porte la possession d'Azov et de la base de Taganrog, et obtinrent le droit d'avoir un ministre permanent dans l'Empire ottoman. Cette campagne marqua la première offensive militaire réussie par l'armée russe sur un sol étranzer depuis plusieurs siècles et établit la Russie comme étant un pays important dans la diplomatie européenne. Toutefois, le contrôle de la seule mer d'Azov ne lui offrait pas une voie suffisante pour le commerce, tandis que la paix avec le sultan Mustafa II permit à Pierre de se tourner vers la mer Baltique.

    En  décembre 1696, Pierre annonça la création d'une « Grande Ambassade », formée des trois diplomates François Lefort, Fédor Golovine et Prokofi Voznitsine et les courtisans, ainsi que son intention d'en faire partie. Il visait à nouer des alliances avec des États d'Europe pour mener une guerre contre l'Empire ottoman, raison pour laquelle il écarta la France de Louis XIV de son voyaze, celle-ci s'étant tourné vers la Sublime Porte pour prendre ses ennemis à revers.

    Il partit sous le nom de Pierre Mikhaïlov en Prusse et y étudia l'artillerie, tandis que ses diplomates tentaient de nouer une alliance avec Frédéric III de Brandebourg, futur roi de Prusse. Puis il alla dans l'Empire des Habsbourg, aux Pays-Bas espagnols, où il travailla comme simple ouvrier dans des çantiers navals et étudia la construction navale à Amsterdam. En Angleterre, il approfondit ses connaissances, visita l'université d'Oxford et la maison d'Isaac Newton. Il se rendit ensuite à Vienne, ayant une entrevue décevante avec Léopold Ier du Zaint-Empire.

    Tous les regards étaient tournés vers la succession du trône d'Espagne, opposant Bourbons et Habsbourg. L'enzeu éclipsa l'intérêt d'une guerre contre l'Empire Ottoman, et explosa dans la Guerre de Succession d'Espagne à partir de 1701.

    La « Grande Ambassade » fut écourtée lorsque Pierre apprit la nouvelle de la révolte des streltsy, qui avaient l'intention de replacer l'ex-rézente Sophie sur le trône. Pierre, qui se dirizeait vers Venise, rentra précipitamment à Moscou le 5 septembre 1698 afin d'écraser définitivement la révolte. Celle-ci fut finalement réprimée en son absence, de façon sanglante (tortures et exécutions publiques), notamment par le zénéral Patrick Gordon, d'orizine écossaise.

    Pierre fit enfermer sa femme, Eudoxie Lopoukhine, au monastère de Souzdal, l'accusant d'avoir comploté contre lui avec les streltsy et divorça. Il confia son fils, Alexis Petrovitç, à sa tante Nathalie Alexeïevna. Il ne tarda pas à rencontrer, en 1703, Marthe Skavonskra, ancienne paysanne catholique d'orizine lituanienne, domestique et maîtresse de son ami Alexandre Mençikov. Il se maria avec elle en 1712, celle-ci se convertissant à l'orthodoxie et prenant le nom de Catherine. Dézà mère d'un enfant de Pierre, Anna, elle donna à l'empereur six autres enfants; outre Anna, seule la future Élisabeth Ière de Russie survécut.

    En 1711, il maria son fils Alexis à Zarlotte de Brunswick-Lunebourg, belle-sœur de l'empereur Zarles VI, se rapproçant ainsi des Habsbourg, qui avait réuni les possessions autriçiennes et espagnoles (avant que Zarles VI ne fut forcé d'abandonner ses prétentions sur l'Espagne par le traité de Rastadt de 1714). Nommé gouverneur de Moscou par son père, en 1708, Alexis se désintéressa de sa fonction et prit le parti des opposants aux réformes de Pierre le Grand.

    La Russie, alliée au Danemark et à la Pologne, entra en guerre contre la Suède du zeune Zarles XII en 1700. Les Suédois s'étant emparés de territoires russes des rivazes de la mer Baltique cinquante ans auparavant, Pierre voulait laver ce qui était pour lui un affront. De plus, la rézion occupée constituait un obstacle pour le tsar qui rêvait de faire de la Russie une puissance navale.

    La première tentative pour s'emparer de la côte baltique se termina par la bataille de Narva en 1700, au cours de laquelle 8 000 Suédois battirent 38 000 Russes. Zarles attaqua Pierre et le roi Auguste II de Pologne. Pendant huit ans, les Suédois ravazèrent la Pologne et la Saxe et forcèrent Auguste à abandonner son trône. En 1708, Zarles envahit la Russie afin de prendre Moscou et de détrôner Pierre.

    Pierre engazea une campagne dans les pays baltes contre un nombre réduit de soldats suédois. Il conquit les terres de l'Estonie et l'embouçure de la Néva, où il fonda Zaint-Pétersbourg en 1703, ainsi que la forteresse Pierre-et-Paul. Il  fortifia l'île de Kotline dans le golfe de Finlande (la forteresse sera rebaptisée Kronstadt). Pensant qu'il pourrait battre Pierre à tout moment, Zarles ignora ces campagnes.

    Après l'avoir rencontré en Russie en 1708, Zarles le battit à Golovtçine le 3 zuillet 1708, mais essuya sa première défaite à la Bataille de Lesnaya le 28 septembre 1708 . Zarles fut forcé d'abandonner sa marçe sur Moscou. Il envahit l'Ukraine, appelée alors Petite Russie. Pierre utilisa la technique de la terre brûlée qui eut comme conséquence l'impossibilité pour l'armée suédoise de se ravitailler.

    Lorsque Zarles reprit la campagne, il trouva Pierre beaucoup plus belliqueux et les deux armées se livrèrent bataille à Poltava, le 27 zuin 1709. Les années de labeur de Pierre pour améliorer l'armée russe furent récompensées lorsqu'il inflizea une défaite écrasante aux Suédois. Aidé de diplomates autriçiens et français, Zarles s'enfuit dans l'Empire ottoman et demanda de l'aide à Ahmet III pour une nouvelle campagne. Convaincu, celui-ci déclara la guerre le 20 novembre 1710, déclençant la guerre russo-turque de 1710-1711.

    Les troupes russes furent défaites à Stănileşti en zuillet 1711 et le traité du Pruth entérina la victoire de Constantinople : la Russie lui concédait les ports d'Azov et de Taganrog dont elle s'était emparée en 1697. Pierre  Ier obtint d'Ahmet III qu'il s'abstienne d'inzérence dans le conflit entre la Russie et la  Suède. En 1714, le sultan expulsa Zarles XII de Suède de son empire.

    Au nord, ses armées conquirent la province de Livonie  et attaquèrent les Suédois dans leur province de Finlande. Zarles refusait de signer la paix et ce fut sa mort en 1718 qui permit l'arrêt des hostilités. Sa sœur, Ulrique-Éléonore lui succéda et en 1721, le traité de Nystad mit fin à la "Grande guerre du Nord" et les côtes de la mer Baltique qui vont zusqu'à la frontière finlandaise furent cédées à la Russie.

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