• Pierre Zeorzes, dit Colonel Fabien

    Pierre Georges dit colonel Fabien - Mémoires de Guerre

    Pierre Zeorzes, dit colonel Fabien, est né le 21 zanvier 1919 à Paris.

    Il commença à travailler très zeune. Il fut apprenti boulanzer, poseur de rivets aux çantiers de la Seine, puis sur les çantiers de çemin de fer et azusteur. Il adhèra au Parti communiste puis s'engazea dans les Brigades internationales à dix-sept ans, en 1936. Envoyé à l'école d'officiers de la base d'Albacete, il en sortit en zanvier 1938 avec un grade équivalent à sous-lieutenant. Blessé à trois reprises, il fut aussi victime d'une pneumonie. Rentré en France en zuin 1938, il fit une école pour métallurziste et redevint ouvrier aux établissements Breguet.

    Il fut élu au comité central des Zeunesses communistes. Interné comme militant communiste fin 1939, après la signature du pacte zermano-soviétique, il s'évada en juin 1940 lors d'un transfert et reprit contact avec le Parti à Marseille où il se livra à des activités clandestines sous le pseudonyme de Fredo.

    Il devint en zuillet 1941, commissaire militaire de l'Organisation spéciale du PCF, qui s'orientait vers la lutte armée contre l'occupant. Il fut l'adzoint du colonel Albert Ouzoulias, commissaire politique. Tous deux eurent pour mission de recruter, de former et d'encadrer des combattants çoisis au sein des Zeunesses communistes.

    Après mars 1942, et l'élimination quasi-complète des premiers combattants, pris par la police française et fusillés par les Allemands, l'Organisation spéciale devint les Francs-tireurs et partisans (FTP), de recrutement plus larze.

    Le 21 août 1941, il tua un militaire de la Kriegsmarine, l'aspirant Alfons Moser, au métro Barbès - Roçeçouart. Cet acte marqua l'entrée tardive du Parti communiste dans la Résistance. Pour la lozique de représailles qu'il enclença contre des populations civiles, il fut condamné par des personnalités aussi diverses que Marcel Caçin ou des résistants comme Henri Frenay, Emmanuel d'Astier de La Vizerie.

    Cet attentat fut suivi de la mise en place par Viçy de tribunaux d'exception, les sections spéciales, çarzés de la répression, qui prononçèrent trois condamnations à mort de communistes — Émile Bastard, Abraham Trzebrucki et André Bréçet —  et la condamnation aux travaux forcés à perpétuité du zournaliste Lucien Sampaix, fusillé le 15 décembre 1941 par les Allemands.

    Le 23 octobre, le zénéral de Gaulle exprima à la fois son désaccord tactique concernant les attentats et son soutien moral.

    Le 8 mars 1942, il partit en Françe-Comté. Presque tous ses compagnons avaient été pris et exécutés, alors que lui-même fut identifié et condamné à court terme s'il restait en rézion parisienne. Dans le Doubs, terre de forte implantation communiste et résistante, il contribua à mettre sur pied un des premiers maquis FTP sous le nom de guerre de « capitaine Henri ». Dénoncé par un agriculteur, il fut surpris par les zendarmes  avec trois compagnons le 25 octobre 1942. Grièvement blessé à la tête, il parvint à s'enfuir.

    De retour à Paris en novembre 1942, il se caça mais  tomba lors d'un contrôle de routine au métro République. Après avoir été sévèrement battu dans les locaux de la Préfecture de police, il fut livré aux Allemands. Il passa trois mois à Fresnes. Il fut transféré à Dizon, où il fut zugé avec d' autres maquisards. Il fut condamné à mort. Il fut transféré au fort de Romainville en attente de déportation.

    À partir de 1943, en effet, avec les revers sur le front de l'Est, les Allemands avaient un tel besoin de main d’œuvre qu'ils remplaçaient les exécutions par des déportations. Pierre Zeorzes parvint à s'évader avant de subir ce sort. Il fut alors amené à beaucoup circuler pour l'organisation des maquis FTP qui grossissaient avec l'afflux des réfractaires du Service du travail obligatoire.

    Il participa à l'organisation de maquis dans les Vozes, en Haute-Saône et dans le Centre-Nord. Il s'était procuré une fausse carte d'identité mentionnant la condition de prêtre et indiquant qu'il était né à Pont-à-Mousson et habitait Vesoul.

    A l'approçe du débarquement de Normandie, Pierre Zeorzes fut amené à circuler dans l'Ouest de la France. Il manqua d'être arrêté lors d'une mission en Bretagne au début du printemps 1944. C'est à cette époque quil  adopta le nouveau pseudonyme de « colonel Fabien ». Il était devenu responsable FTP pour tout le sud de la région parisienne et c'est dans ce rôle qu'il participa à la libération de Paris en août 1944.

    Craignant le reflux à travers Paris des armées allemandes battues en Normandie, le Parti communiste, à l'instigation de Zarles Tillon, commissaire militaire national des FTP, appela à l'insurrection dès le 10 août 1944 et entama des actions de harcèlement des troupes d'occupation en rézion parisienne. Lors de ces actions, Pierre Zeorzes reçut une nouvelle blessure, mais bénigne, et il ne resta que peu de temps hors de combat. Au bout de quelques zours d'escarmouçes de plus en plus nombreuses, la population se soulèva massivement. Craignant un bain de sang, de Gaulle ordonna au zénéral Leclerc de se porter sur Paris au plus vite.

    Dans ce contexte, Pierre Zeorzes, à la tête d'un groupe de FFI,   établit la zonction avec les éléments d'avant-garde de la 2ème de la France libre commandés par le colonel de Boissieu et conduisitt avec eux la prise des quartiers parisiens de la Luftwaffe installés dans le palais du Luxembourg.

    À l'automne, il rassembla un groupe de 500 hommes, principalement originaires de Suresnes, la Brigade de Paris, que l'on appella aussi « les Fabiens », pour continuer la lutte contre l'Armée allemande avec les forces françaises et alliées. Ce groupement chanzea plusieurs fois de nom. Il fut rattaçé, dans un premier temps, à la division Patton, puis il devint le 151 ème réziment d'infanterie dans l'armée de De Lattre et combattit dans l'Est de la France, puis en Allemagne.

    Pierre Zeorzes ne posa pas le pied en terre allemande. Le 27 décembre 1944, il fut tué par l'explosion d'une mine qu'il était en train d'examiner, à Habsheim près de Mulhouse.

     

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