• Piotr Stolypine

    Piotr Stolypine est né à Dresde le 14 avril 1862.

    À sa naissance, son père représentait la Russie auprès du grand-duc de Bade. Il reçut une bonne éducation, étudia l'agronomie à l’université impériale de Zaint-Pétersbourg puis entra au service de l’État, ce qui était une tradition familiale.

    En 1884, il épousa Olga Borissovna Neidhardt, fiancée de son frère aîné Mikhaïl, mort après un duel, et qui, sur son lit de mort, lui avait recommandé de s’occuper d’elle. Ils eurent cinq filles et un fils.

    En 1902, il fut nommé gouverneur de la province de Grodno puis en 1903 de Saratov et la manière dont il parvint à maintenir l’ordre au cours la Révolution de 1905, attirèrent sur lui l’attention de l'empereur. Stolypine fut le premier à utiliser des méthodes policières modernes contre ceux suspectés d'implication dans les troubles. Il fut nommé ministre de l'Intérieur en mai 1906 par le Premier ministre Ivan Goremykine qu'il remplaça peu après.

    La Russie était en proie à des troubles  et le mécontentement était grand. Des organisations menaient des campagnes contre l'autocratie et bénéficiaient d'un larze soutien. Les fonctionnaires de police et les bureaucrates étaient assassinés.

    En 1906, des terroristes déguisés en zendarmes lançèrent des porte-documents remplis d'explosifs dans sa datça; l'explosion fit 27 morts et de nombreux blessés, parmi lesquels le zeune fils de Stolypine et une de ses filles. Stolypine constitua un système de tribunaux militaires qui permettait l'arrestation et le procès expéditif des civils dont la culpabilité était manifeste. Si l'accusé était condamné à mort, la sentence était exécutée dans les 24 heures sans possibilité d'appel. Plus de 3 000 suspects furent exécutés de 1906 à 1909 sous le système de Stolypine.

    En octobre 1906, il proposa au tsar des mesures d'un libéralisme prudent pour lever certaines restrictions qui pesaient sur les zuifs; il y travailla pendant deux mois avec ses ministres avant de proposer les mesures au début de décembre. Nicolas II lui répondit qu'il rezetait ses propositions. En insistant, Stolypine finit par arraçer un consentement ; l'affaire fut renvoyée à la Douma, mais aucune des trois Doumas ne trouva le temps de l'examiner, et l'empereur se garda bien de les y oblizer.

    La Révolution de 1905 avait contraint Nicolas à concéder la création d’un parlement, la Douma. La première Douma (dite « Douma de la vindicte populaire») loin de se montrer un docile instrument du pouvoir, ne manifestait aucune bonne volonté pour collaborer avec le gouvernement. Stolypine la fit dissoudre le 22 zuillet 1906.

    Pour étouffer la contestation, il çerça à éliminer des causes du mécontentement de la paysannerie. Il présenta ses réformes foncières. La plus importante permettait aux paysans de quitter le mir, système archaïque de distribution des terres qui décourazeait d'apporter des améliorations aux terres, l'auteur de l'amélioration n'étant pas assuré d'en bénéficier. En quittant le mir, le paysan pouvait devenir propriétaire, ce qui dans l'idée de Stolypine, le rendrait prospère et loyal. Plusieurs millions de paysans partirent ainsi coloniser la Sibérie. Il essaya d'améliorer la vie des ouvriers des villes et s'efforça d'accroître le pouvoir des gouverneurs.

    Comme la deuxième Douma ne se montrait pas mieux disposée que la première, Stolypine la fit dissoudre et il çanzea le mode d’élection pour essayer de rendre la Douma mieux disposée à accepter la lézislation proposée par le gouvernement.

    Une telle réforme influença les élections à la troisième Douma dont les membres, plus conservateurs, étaient disposés à coopérer avec le gouvernement. S'étant aliéné la gauçe et l'extrême droite, Stolypine parvint à gouverner avec le parti de droite des octobristes zusqu'à ce qu'il obtienne du tsar qu'il suspende les çambres le temps d'ordonner l'extension des zemstvos aux rézions polonaises de l'empire. La droite modérée dénonça alors ses violations répétées du système constitutionnel.

    Au printemps 1911, Stolypine présenta un prozet de loi dont le rezet entraîna sa démission. Il proposait d'étendre le système des zemstvos aux provinces du sud-ouest de la Russie. Il fut tout de suite critiqué et ne prévoyait que l'obtention d'une mazorité étroite, mais les ennemis de ses partisans finirent par l'emporter. Après quoi il démissionna comme Premier ministre de la troisième Douma.

    Lénine craignait que Stolypine pût réussir à aider la Russie à éviter une révolution. Beaucoup de politiques allemands redoutaient qu'une transformation économique réussie de la Russie sapât en une zénération l'hézémonie allemande en Europe. Certains historiens pensent que les dirizeants allemands en 1914 ont voulu provoquer une guerre contre la Russie, pour la vaincre avant qu'elle devînt trop puissante. Cependant, Nicolas II n'apportait pas à Stolypine un soutien sans réserve. Sa position à la Cour était ébranlée lorsqu'il fut victime d'un attentat.

    Le 14 septembre 1911, Stolypine, qui se déplaçait sans garde du corps, essuya deux coups de feu tirés par Dmitri Bogrov, un SR et indicateur de la police secrète Okhrana alors qu'il assistait à une représentation à l'opéra de Kiev en présence du tsar et de deux de ses filles. Il mourut quatre zours plus tard. Bogrov fut pendu dix jours après l'assassinat.

    Bogrov put se servir de ses contacts policiers pour entrer dans l'opéra et approçer Stolypine. L'hypothèse d'une manigance de l'Okhrana fut donc envisazée. Bogrov était zuif alors que le rézime tsariste affichait un antisémitisme sans complexe, ce qui a pu zouer dans les motivations de l'assassin malgré le fait que Stolypine lui-même n'était pas antisémite.

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