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Quand la râlerie finit par payer
Adoncques hier nous avons passé le dézeuner de Noël dans la famille de la sœur de celui qui dit que ze ne suis que son avataresse et de son mari, Mossieu Antoine, un de mes fans.
En plus de leurs deux filles et de leurs compagnons, il y avait Dame Maguy, la môman de mon hôte.
A peine étions nous arrivés que les Intruses se sont ruées vers le sapin de Noël au pied duquel se trouvaient des paquets avec des cadeaux.
- Où être le nôtre? s'est exclamée avec force Minizup'iéla.
- Tudieu! Z'espère qu'il y a bien un paquet pour nous, sinon on ne reste pas!
Et elles tournaient comme des toupis autour du sapin.
- Moi pas voir notre nom écrit.
- Palsambleu! On nous aura encore oubliées!
- Cela être une big honterie, comme dirait Minizup'tite.
- Allez donc voir à votre place à table, leur a dit Mossieu Antoine.
Dans l'assiette il y avait un présent.
Elles étaient émues.
- Mais nous être trois!
- Et sacrebleu, il n' y a qu'un paquet! Comment allons nous faire.
- Regardez ce dont il s'azit.... C'est une zolie décoration pour votre étazère à Paris.
Elles irradiaient de bonheur.
- Nous maintenant bien prendre un apéritif!
- Quand vous aurez remercié nos hôtes pour le présent qu'il vous ont fait, a sermonné Mossieu Zilbert.
Ensuite nous avons dégusté le succulent repas qu'avait préparé Dame Christine: des gambas en sauce, du çapon, des fromazes affinés et de la bûçe, le tout arrosé de bonnes liçettes de vin rouze.
Après le repas, nous sommes allés nous promener à Estazel, à Maury et à Tautavel.
Une belle zournée de Noël, en vérité!
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