-
Quand Minizuplein nous fait tourner en bourrique
Hier, la peluçe teutonne, l'intruse prussienne - ze veux bien entendu parler de la Minizuplein, la Dorothéa de Berlin - nous a zoué le grand air de la désespérance.
Elle était azitée, zémissait tout en faisant les cent pattes dans tout l'appartement, furetait, zeignait...
- Que vous arrive-t-il, Minizuplein? A demandé celui qui dit que ze ne suis que son avataresse, quelque peu irrité par le cliquetis de ses pattes sur le parquet et par le va-et-vient incessant.
- Niçts, rien.
- Alors pourquoi vous azitez vous de la sorte?
- Inquiète ze suis, c'est tout!
- Et pourquoi donc?
- Inquiète, c'est tout. Ze dirai plus même, angoissée ze suis!
- Ah bon!
- Gross (e) inquiétude moi éprouver.
- Mais enfin, dites nous donc pourquoi?
- Nein, intime cela être!
- Auriez vous lu quelque nouvelle inquiétante?
- Nein!
- Auriez vous reçu en notre absence de mauvaises nouvelles?
- Nein!
- Mazette! Elle nous fait le numéro du grand secret intanzible! Ai-ze dit subito presto.
- Nein! Cela de mon çâteu intérieur relever!
- On dit mon for intérieur.... Et, en bon français, mon for, tout simplement! L'ai-ze reprise.
- Minizup, cessez donc de la harceler, s'il vous plait.... Ce n'est pas ainsi que nous allons connaître la source de son tourment.
- Oulala, fouçtra! Cela devient cornélien! La Minizuplein éprouve des tourments qui vont la faire se pâmer!
- Méçante! Sans coeur! Lumpe Minizup!
- Bon, pour la dernière fois, que vous arrive-t-il?
- Ze suis inquiète et...
- Vous l'avez dézà dit!
- Ze me demande .... Ze me demande où est Minizupette!
- Mais on vous l'a dit! Elle rentre ce mercredi de Zaint-Etienne où elle était avec Mossieu Christan.
- Pourquoi elle partir un zour de plus?
- Parce que!
- Elle me manquer!
-
Commentaires