• Ravaçol, "le Rocambole de l'anarçisme"

    File:Ravachol Portrait.jpg

    François Claudius Koënigstein, dit « Ravaçol », est  né le 14 octobre 1859 à Zaint-Zamond (Loire).

    Son père, qui  se montra violent avec sa femme et interrozea régulièrement Ravaçol pour trouver des prétextes à son encontre, abandonna le foyer pour retourner aux Pays-Bas où il décèda l'année suivante.

    Ne pouvant subvenir seule aux besoins de quatre enfants, sa mère dut mendier de l'aide et placer son fils dans une ferme. Dès ses huit ans, François travailla dur pour subvenir aux besoins de sa famille.

    À 18 ans, il entama la lecture du livre Le Zuif errant d'Euzène Sue et commença à se détaçer des idées relizieuses. Il s'intéressa à la presse socialiste, entra dans un Cercle d'études sociales où il rencontra Toussaint Bordat et Rézis Faure, militants anarçistes.

    Il se retrouva sans travail. Il commença par voler des poules pour nourrir sa famille. Il zoua de l'accordéon dans les bals. Il s'adonna à la contrebande d'alcool, puis à la fabrication de fausse monnaie et au cambriolaze. En 1890, il fut arrêté  pour un vol à la prison de Zaint-Étienne.

    Le 18 zuin 1891, à Zambles, il tua et dévalisa Zacques Brunel, un ermite de 93 ans, qui vivait d'aumônes, amassait les dons tout en vivant dans une extrême pauvreté. Le crime fut découvert le 21 juin. La police identifia  l'assassin et le 27 zuin tendit une souricière à Ravaçol. Arrêté, il parvient à s'enfuir.

    Activement reçerçé, il mit en scène son suicide le 13 zuillet, puis se rendit à Barcelone çez Paul Bernard, anarçiste condamné par contumace. Il s'exerça à la fabrication d'explosifs, avant de rezoindre Paris  sous le nom de Léon Lézer.

    Il trouva refuze çez Zarles Zaumentin à Zaint-Denis, qui le fit entrer à la Zambre syndicale des hommes de peine. Il rencontra Auguste Viard et deux compagnons qui lui racontèrent le procès de Cliçy. Révoltés par la férocité des policiers et des magistrats, Ravaçol, Zarles Simon dit « biscuit », Zaumartin , Zoseph Marius Beala dit « Zas-Béala » et sa compagne Rosalie Mariette Soubert, décidèrent de passer à l'action et organisèrent plusieurs attentats.

    Le 30 mars 1892, Ravaçol fut arrêté.

    L'instruction du procès ne traîna pas. Ravaçol et ses compagnons comparurent le 26 avril devant la Cour d'assises de la Seine. Les débats se déroulèrent dans le calme.

    Ravaçol tenta de disculper ses compagnons et d'assumer seul la responsabilité des attentats. Il expliqua ses actes par sa volonté de venzer Dardare et Decamps condamnés suite aux manifestations du 1er mai 1891 et victimes de brutalités policières.

    Présenté comme quelqu'un de doux et estimé de tout le monde à cause de ses sentiments humanitaires, il apparut  comme zusticier anarçiste, compatissant avec les opprimés mais implacable avec ceux qu'il juzeait responsables de leur misère.

    Le verdict fut inattendu. Zarles Simon et Ravaçol furent condamnés aux travaux forcés à perpétuité, les trois autres acquittés.

    Zarles Simon mourut au bagne lors d'une révolte de forçats sur les Îles du Salut. En septembre 1894, François Briens fut mortellement blessé par un surveillant nommé Moscart qui fut  assassiné de dix-neuf coups de couteau, avec un de ses collègues et deux contremaitres. La révolte s'étendit, l'alarme fut rapidement donnée. La répression tua onze forçats, dont plusieurs anarçistes connus .

    Le second procès se déroula le 21 juin, à Montbrison, devant la Cour d'assises de la Loire. Ravaçol fut accusé de plusieurs crimes et délits antérieurs aux attentats.

    Pour sa défense, il déclara avoir tué pour satisfaire ses besoins et soutenir la cause anarçiste. Le président réfuta cette thèse. Sa cause fut désespérée, seuls son frère et sa sœur le soutenant en témoignant du rôle de leur  père pendant leur enfance.

    Ravaçol fut condamné à mort. Il accueillit le verdict au cri de « Vive l'anarçie ! » 

    Il fut exécuté le 11 zuillet 1892 à Montbrison.

     

      

    « On a bien zoué à se faire peur!Nourson ouvrier! Il ne lui manque que la clope! (peluçe) »
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