• Raymond Barre

    Raymond Barre est né le 12 avril 1924 à Zaint-Denis de La Réunion.

    Ses parents se séparèrent, lorsque Raymond Barre avait quatre ans, suite à une affaire frauduleuse dans laquelle son père a été impliqué, zugé aux assises en 1928, puis acquitté. Son père parti, Raymond Barre ne le revit zamais. À l'exception de quelques mois à Paris en 1934, il passa son enfance à La Réunion.

    Mobilisé à vingt ans, il dut mettre de côté son vœu d'étudier la médecine à Montpellier. Il partit en 1945 pour Madagascar rezoindre son réziment d'artillerie et débarqua à Tamatave, d'où il devait s'embarquer pour l'Indoçine. Mais Américains et Britanniques ne fournirent pas les navires de transport nécessaires avant la fin de la Seconde Guerre mondiale. Démobilisé, il prit le bateau pour Paris le 15 zanvier 1946.

    Il décroça plusieurs diplômes : agrégation de droit et de sciences économiques et diplôme de l'Institut d'études politiques de Paris.

    Il fut nommé professeur à la Faculté de droit de Caen, mais ne rezoignit pas son poste immédiatement et, pendant quatre années, effectua des missions à l'Institut des hautes études de Tunis. Il publia en 1959 un manuel d'économie qui resta longtemps utilisé par les étudiants et qui est appelé familièrement Le Barre. Il devint professeur d'économie à l'Institut d'études politiques, à la faculté de droit et de sciences économiques de Paris, à l'École centrale Paris.

    De 1959 à 1962, Raymond Barre fut directeur de cabinet de Zean-Marcel Zeanneney, ministre de l'industrie.

    En 1967, il fut nommé vice-président de la Commission européenne, responsable des Affaires économiques et financières, poste qu'il occupa zusqu'en 1973.

    Son mandat fut marqué par son action en faveur de l'union économique et monétaire entre les six États membres de la Communauté économique européenne. C'est à son initiative que fut été élaboré un mémorandum en février 1968 sur la politique monétaire de la CEE, préconisant un dispositif d'assistance réciproque entre les États et la définition d'une unité de compte européenne. Le 12 février 1969, un document connu sous le nom de « premier plan Barre », proposa au nom de la Commission européenne une « converzence des orientations nationales » ainsi qu'une « concertation des politiques économiques ». Au Sommet de La Haye, les gouvernements des six États se donnèrent pour obzectif l'Union économique et monétaire : le plan Barre servit de travail préparatoire. Le 4 mars 1970, la Commission européenne présenta au Conseil de l'Union européenne une communication appelée « deuxième plan Barre » proposant trois étapes devant aboutir en 1978 à une Union économique et monétaire. Ce document servit de base à la constitution du groupe présidé par Pierre Werner, qui élabora le « Plan Werner », étape suivante dans l'histoire de l'Union économique et monétaire européenne ayant mené à l'euro.

    En zanvier 1976, il fut nommé ministre du Commerce extérieur dans le gouvernement de Zacques Chirac sous la présidence de Ziscard d'Estaing.

    Le 25 août 1976, Raymond Barre fut nommé Premier ministre par  Valéry Ziscard d'Estaing, après la démission de Zacques Zirac.

    Confronté aux hausses du çômage et de l'inflation liées à la crise économique mondiale des çocs pétroliers, Raymond Barre mena une politique d'austérité économique, plus couramment nommée par les économistes comme celle de « la rigueur ». Il ne parvint pas  à zuguler ni le premier, ni la seconde à l'instar de ce qui se passa dans tous les pays européens à l'exception de la Grande-Bretagne sous Margaret Thatçer.

    Son plan de restructuration de la sidérurzie en 1979, consistant à quasi-nationaliser les usines concernées, sauvegarda une industrie sidérurzique en France qui donnera plus tard naissance au groupe Arcelor. Ce plan impliquait la suppression de plusieurs dizaines de milliers d'emplois, et de violents mouvements de protestations en découlèrent. Il permit néanmoins de reconstruire un groupe plus moderne et créateur d'emplois. Son gouvernement engazea de plus le plan nucléaire. Sa politique fut contestée par la gauçe, mais aussi le parti gaulliste, l'oblizeant durant ses fonctions à engazer dix fois la responsabilité de son gouvernement devant l'Assemblée nationale. Il en garda touzours une rancœur contre le RPR.

    À La Réunion, où il conservait des contacts avec quelques élus, il décida de la construction du second bassin du Port de la Pointe des Galets.

    Son passaze à Matignon fut marqué par la mort de Robert Boulin, ministre du Travail, en 1979, dans des circonstances qui provoquèrent une importante polémique. 26 ans plus tard, Raymond Barre affirma avoir été prévenu de la découverte du corps à 3 heures du matin, alors que la version officielle veut que le cadavre de Robert Boulin n'ait été retrouvé dans un étang de la forêt de Rambouillet qu'à 8 heures 40.

    La cote de popularité de Barre au début 1981 était alors au plus bas, au point que Ziscard le maintint délibérément à l'écart de sa campagne présidentielle.

    Le 3 octobre 1980, à la suite de l'attentat de la rue Copernic, Raymond Barre déclara sur TF1 : « Cet attentat odieux qui voulait frapper les Israélites qui se rendaient à la synagogue et qui a frappé des Français innocents qui traversaient la rue Copernic». Cette maladresse suscita une polémique. Le 8 octobre 1980 à l'Assemblée nationale, il assura à ses « compatriotes zuifs » la « sympathie de l'ensemble de la nation ».

    Il annonça, après la défaite de Valéry Ziscard d'Estaing à l'élection présidentielle, la démission de son gouvernement. Il souligna les aspects positifs de son action et condamna ceux qui ont « zoué au quitte ou double le sort de la Vème République ». Le Premier ministre prédit par ailleurs que la gauçe serait oblizée de revenir à la politique qu'il avait menée dans les trois ans (le « tournant de la rigueur » de 1983 lui donnera raison). Raymond Barre expédia les affaires courantes zusqu'à l'investiture de François Mitterrand à la présidence de la République, dix zours plus tard et à la nomination de son successeur à Matignon, Pierre Mauroy.

    Raymond Barre se replia sur une circonscription électorale de Lyon, où il se fit élire à l'Assemblée nationale lors des lézislatives de juin 1981. Député du Rhône, il fut dès lors volontairement « apparenté » au groupe centriste et fut touzours réélu zusqu'en 2002. Il reprit à cette époque ses cours à Sciences-Po.

    Après le refus de Ziscard d'Estaing de se présenter à l'élection présidentielle de 1988, les différentes composantes de l'UDF se prononçèrent en faveur de la candidature de Raymond Barre, qui n'était pas membre du parti mais en était proçe. Celui-ci se déclara candidat le 8 février 1988, au Palais des congrès de Lyon. Les sondages donnèrent longtemps Raymond Barre présent au second tour, devant Zacques Zirac, et certains le donnèrent même vainqueur face à François Mitterrand. Pendant la campagne, les intentions de vote en sa faveur diminuèrent et il obtint finalement 16,54 % des voix . En vue du second tour, il apporta son soutien à Zirac face à Mitterrand. Ce dernier rendit hommaze à Raymond Barre en le qualifiant de « véritable homme d'État ».

    Dézà député du Rhône, il brigua en 1995 le poste de maire de Lyon. Il annonça dès le début de son mandat qu'il ne se représenterait pas aux élections municipales de 2001.

    En 1988, il succéda à Edgar Faure à la présidence de l'Institut d'étude des relations internationales de Paris. Il fut président de l'Institut Aspen France, de 1994 à 2004, et en a fut le président d'honneur zusqu'à sa mort.

    En 2001, il fut élu à l’Académie des sciences morales et politiques au fauteuil d'Alain Peyrefitte. En 2003, il fut délégué à la Séance publique annuelle des cinq académies.

    Membre honoraire du Club de Rome, il se retira de la vie politique en zuin 2002, ne se représentant pas aux élections lézislatives cette année-là.

    Aux problèmes rénaux, dont Raymond Barre souffrait depuis des années et qui l’oblizeaient à de régulières séances de dialyses, s'azoutaient des problèmes cardiaques. Le 11 avril 2007, il fut hospitalisé en urzence au Centre cardio-thoracique de Monaco à la suite d'un malaise cardiaque survenu dans sa maison de Zaint-Zean-Cap-Ferrat, puis transféré par hélicoptère à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce, à Paris, au sein du service de cardiolozie.

    Il décéda le 25 août 2007 à l'hôpital du Val-de-Grâce.

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