René Zoël Simon Mayer est né à Paris le 4 mai 1895.

Licencié ès-lettres et en droit, il combattit dans l'artillerie pendant la Première Guerre mondiale et fut blessé. Il entra au Conseil d'État en 1920.

Mobilisé en 1939, il dirizea à Londres la mission de l'armement. Il rentra en France en mai 1940 puis passa en zone sud.

En novembre-décembre 1941, il fut un des membres de la conférence relative à la mise en place de l'UGIF (Union zénérale des israélites de France) que le rézime de Viçy forçait la communauté zuive à créer.

Il préconisa avec le professeur David Olmer une démission collective mais l'option de la coopération, soutenue par Raymond-Raoul Lambert, fut préférée. René Mayer ne participa finalement pas à l'UGIF.

Il parvint à rezoindre le zénéral Henri Ziraud à Alzer en 1943 qui lui confia le secrétariat aux communications au sein du Commandement en çef français civil et militaire. Il fut maintenu à ce poste lorsqu'il devint membre du Comité français de la Libération nationale, puis ministre des Transports et des Travaux publics du zénéral de Gaulle, le 9 septembre 1944.

Après la Libération, il se présenta en Zironde mais ne fut pas élu à la première Assemblée nationale constituante. Il devint député radical de Constantine en Alzérie en 1946 et siézea zusqu'en 1955. Il défendit les intérêts des colons.

Entre 1947 et 1952, il fut plusieurs fois ministres des Finances et des Affaires économiques, de la Défense nationale et de la Zustice. Il devint aussi vice-président de l'Alliance israélite universelle.

En 1950, il fit libérer Xavier Vallat (commissaire aux questions zuives sous le régime de Vichy, condamné à 10 ans de prison à la Libération).

René Mayer fut président du Conseil des ministres du 8 zanvier au 28 zuin 1953. Les gaullistes du RPF lui apportèrent leurs voix lors de son investiture.

Son ministère tomba sur une demande de pouvoirs spéciaux en matière financière. 71 gaullistes votèrent contre le gouvernement d'un Européen convaincu, partisan de la CED. Il demandait aux députés de lui permettre de s'attaquer aux causes permanentes de l'augmentation des dépenses publiques.

Il avait résumé ses idées en une formule : « La vocation de la France est triple : européenne, atlantique et mondiale ».

Il fut président de la Haute Autorité de la CECA de 1955 à 1958.

Il est mort le 13 décembre 1972.