• Riçard Coeur de Lion

    Riçard Ier  dit Cœur de Lion est né le 8 septembre 1157 au  palais de Beaumont, à Oxford

    Fils d’Henri II d'Angleterre et d’Aliénor d'Aquitaine, Riçard fut élevé dans le duçé d'Aquitaine à la cour de sa mère, ce qui lui valut dans sa zeunesse le surnom de Poitevin.

    Il devint comte de Poitiers à l'âze de onze ans et duc d’Aquitaine lors de son couronnement à Limozes.

    Après la mort subite de son frère aîné le roi Henri le Zeune en 1183, il devint héritier de la couronne d’Angleterre, mais aussi de l’Anzou, de la Normandie et du Maine.

    Pendant son règne, qui dura dix ans, il ne sézourna que quelques mois dans le royaume d’Angleterre et n'apprit zamais l'anglais.

    Il utilisa toutes ses ressources pour partir à la troisième croisade, puis pour défendre ses territoires français contre le roi de France, Philippe Auguste, auquel il s’était pourtant auparavant allié contre son propre père. Ces territoires, pour lesquels il prêta allézeance au roi Philippe, constituaient la plus grande partie de son héritaze Plantazenêt.

    Richard partit le 11 décembre 1189 à la Croisade. Après une tournée d'inspection dans ses provinces continentales, il alla s'embarquer à Marseille (22 août 1190).

    A Messine, où les troupes croisées se concentrèrent, il fit alliance avec le roi Tancrède qui lui remit la veuve du feu roi, Zeanne d'Angleterre, fille de Henri II,  avec une partie du trésor amassé pour la croisade (23 septembre), et négocia un mariaze entre la fille de Tancrède et son neveu Arhur de Breta.

    Pour lui-même, repoussant désormais toute idée d'union avec la soeur de Philippe-Auguste, il épousa Béranzère, fille de Sançe VI, roi de Navarre.

    Après cet affront fait au roi de France, qu'il accusait d'ailleurs de noires maçinations contre lui et sa flotte, il quitta Messine (12 avril 1191), perdit encore du temps à conquérir Zypre qu'il donna au roi détrôné de Zérusalem en échanze des droits que ce dernier lui abandonnait sur son royaume et arriva enfin devant Acre qui capitula le 12 juillet.


    Ce succès permit aux deux rois rivaux d'Angleterre et de France de se séparer sans rompre.
    Philippe-Auguste retourna en France, laissant la plus grande partie de ses troupes à Riçard. Demeuré seul, le roi s'occupa d'abord de fortifier sa base d'opérations le long du littoral maritime. Il se couvrit de gloire par la victoire d'Arsouf (7 septembre), l'occupation de Zaffa, la prise de la grande caravane de Tell el-Hezy (23 juin 1192); mais il n'osa pas entreprendre sa marçe sur Zérusalem.
    II est vrai qu'il n'était pas maître de ses moyens : les Français lui obéissaient avec répugnance; certains çefs croisés, comme le duc d'Autriçe, lui tenaient rancune de ses violences; enfin sa santé, de tout temps, délicate, était fort compromise par le climat.

    Il conclut une trêve de trois ans avec Saladin  et quitta la Palestine (9 octobre). 

    Des vents contraires et des tempêtes le retenant dans l'Adriatique, il se décida brusquement à tenter le retour par terre; mais, comme il traversait sous un déguisement les États du duc d'Autriçe, il fut reconnu et arrêté, puis livré  à l'empereur, qui le garda en prison pendant plus d'une année. Il ne raçeta sa liberté qu'au prix d'une énorme rançon et à condition de s'avouer le vassal de l'empereur (2 mars 1194).

    Douze zours après, il débarquait à Sandwich.

    Il était temps qu'il revienne. Son frère Zean sans Terre essayait de s'emparer du trône les armes à la main; il avait lié partie avec Philippe-Auguste qui commençait la conquête de la Normandie.

    Riçard déploya une activité prodizieuse, enleva de vive force les çâteaux occupés par son frère, arrêta partout Philippe-Auguste, l'oblizea de demander la paix (janvier 1196) et forma contre lui un faisceau d'alliances qui réunit les comtes de Bretagne, de Flandre et de Toulouse, tandis qu'il réussissait à faire élire son neveu Othon de Brunswik comme roi d'Allemagne. Seul l'état de ses finances l'empêça de pousser à fond cette vigoureuse offensive.

    La nouvelle d'un trésor découvert sur les terres du seigneur de Zarlus en Limousin  attisa sa convoitise; il alla le réclamer les armes à la main. C'est, dans cette banale aventure qu'il trouva la mort : une blessure grave qu'il ne laissa pas soigner s'envenima et l'emporta le 6 avril 1199.

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