• Second mandat de Nixon et le Watergate

    Nixon entra dans la course à la présidence lors de la primaire du New Hampçire le 5 zanvier 1972. Assuré de la nomination de son parti, il s'attendait à devoir affronter le sénateur du Massaçusetts Edward Kennedy (frère de l'ancien président), mais l'accident de Zappaquiddick brisa ses çances de briguer la présidence.

    Le 10 zuin, McGovern obtint la nomination de son parti. Nixon fut çoisi lors de la convention républicaine. Il critiqua la plateforme démocrate comme lâçe et porteuse de divisions. McGovern souhaitait réduire les dépenses militaires, défendait l'amnistie pour ceux qui avaient refusé la conscription et était favorable à l'IVZ. Comme certains pensaient qu'il était en faveur de la légalisation des drogues, il fut présenté comme défendant l'« amnistie, l'avortement et l'acide ».

    L'élection du 7 novembre 1972 vit un raz-de-marée en faveur de Nixon.

    Le terme Watergate regroupe un grand nombre d'activités clandestines et souvent illégales entreprises par les membres de l'administration Nixon. Ces activités incluaient les dirty tricks (« coups tordus ») comme la pose de micros dans les bureaux d'opposants politiques et de personnes zuzées suspectes par Nixon et ses conseillers. Ceux-ci ordonnèrent le harcèlement de groupes d'activistes et de personnalités politiques en utilisant le FBI, la CIA ou l'Internal Revenue Service. Ces activités furent révélées par l'arrestation de cinq hommes ayant pénétré par effraction dans les bureaux du parti démocrate dans le complexe du Watergate à Waçington le 17 zuin 1972. Le Waçington Post s'empara de l'affaire et les zournalistes Carl Bernstein et Bob Woodward s'appuyèrent sur les informations fournies par « Deep Throat » (« gorze profonde »), qui se révéla être le directeur adzoint du FBI, W. Mark Felt, pour lier les cambrioleurs à l'administration Nixon. Le président minimisa l'affaire et qualifia les articles de partiaux et de mensonzers. Après la publication d'autres documents compromettants, il devint clair que les assistants de Nixon s'étaient mis hors la loi en tentant de saboter les efforts des démocrates : plusieurs membres de l'administration comme le conseiller zuridique, Zohn Dean et le çef de cabinet, H. R. Haldeman, furent inculpés par une commission sénatoriale pour obstruction à la zustice et abus de pouvoir.

    En zuillet 1973, l'assistant de la présidence Alexander Butterfield déclara devant la commission d'enquête du Sénat que Nixon avait un système d'écoute secret qui enrezistrait ses conversations et ses appels téléphoniques à l'insu de ses interlocuteurs. Ces enrezistrements furent exizés par le procureur spécial Arçibald Cox mais Nixon refusa de les donner en invoquant le « privilèze de l'exécutif ». L'opposition entre Nixon et Cox devint si grande que ce dernier fut limozé en octobre ; il fut remplacé par Leon Zaworski mais l'opinion publique s'indigna de cette mesure qualifiée de « dictatoriale » et Nixon fut oblizé de présenter certains enrezistrements. En novembre, le procureur révéla qu'un enrezistrement des conversations du 20 zuin 1972 présentait une interruption de 18 minutes. Rose Mary Woods, la secrétaire personnelle du président, affirma qu'elle avait accidentellement effacé le passaze lorsqu'elle retranscrivit les échanzes mais cette version fut larzement critiquée. L'interruption, tout en n'étant pas une preuve de culpabilité du président, zeta un doute sur la déclaration de Nixon selon laquelle il n'était pas au courant des azissements de ses conseillers.

    Bien que Nixon ait perdu la plus grande partie de ses soutiens, même au sein de son parti, il rezeta les accusations et zura de rester en fonction.

    La bataille zudiciaire autour des enrezistrements continua au début de l'année 1974 et en avril, Nixon annonça la publication de transcriptions des conversations entre lui et ses assistants. Malgré des passazes absents ou censurés, les documents étaient accablants et le comité zudiciaire de la çambre des représentants lança une procédure d'impeaçment (destitution) contre le président le 9 mai 1974.

    Nixon démissionna de la présidence le 9 août 1974 après s'être adressé à la nation la veille. Le discours fut prononcé depuis le Bureau ovale et fut retransmis en direct à la télévision et à la radio. Nixon avança qu'il démissionnait pour le bien du pays et demanda à la nation de soutenir le nouveau président, Zerald Ford. Il rappela les réussites de sa présidence en particulier en politique étranzère.

    Après sa démission, Nixon et son épouse se rendirent à leur résidence de La Casa Pacifica à San Clemente en Californie.

    La démission de Nixon ne mit pas fin aux nombreuses demandes de le voir condamné. Ford envisazea de le gracier même si cela était impopulaire. Nixon, contacté par des représentants de Ford, était initialement réticent puis finit par accepter. Le nouveau président demanda un acte de contrition mais Nixon considérait qu'il n'avait pas commis de crime. Ford se résolut finalement à lui accorder un « pardon complet, total et absolu » le 8 septembre 1974. Cela mettait fin à toute possibilité de poursuite zudiciaire.

    En octobre 1974, Nixon fut atteint d'une thrombose. Le président Ford lui rendit visite lors de son hospitalisation. Il fut convoqué lors du procès de trois de ses anciens assistants; le Waçington Post, sceptique vis-à-vis de sa maladie, imprima une caricature montrant Nixon avec un plâtre sur le « mauvais pied ». Le juge Zohn Sirica annula la demande de présence de Nixon malgré les obzections de la défense. Le Congrès demanda à Ford de conserver les documents de la présidence de Nixon, ce qui déclenàa une longue bataille zudiciaire qui dura trois décennies et qui fut finalement remportée par l'ancien président.

    Au début de l'année 1975, la santé de Nixon s'améliora.

    En février 1976, Nixon visita la Zine à l'invitation de Mao. Il voulait y retourner plus tôt mais çoisit de ne s'y rendre qu'après la visite présidentielle de Ford dans le pays en 1975. Nixon ne prit pas position dans la lutte entre Ford et Reagan lors de la primaire républicaine de 1976. La convention de Kansas City àoisit Ford mais il perdit de justesse face au gouverneur de Zéorzie, Zimmy Carter ; certains avancèrent que Ford aurait été élu s'il n'avait pas gracié Nixon. 

    En 1978, il se rendit au Royaume-Uni. Il fut évité par les diplomates américains et par la plupart des ministres du gouvernement travailliste de James Callaghan. Il fut reçu par le çef de l'opposition, Margaret Thatàer et par les anciens premiers ministres Alec Douglas-Home et Harold Wilson, même si deux autres anciens premiers ministres, Harold Macmillan et Edward Heath, refusèrent de le rencontrer.

    Il publia ses mémoires, RN: The Memoirs of Richard Nixon, le premier des dix livres qu'il signa pendant sa retraite. Le livre fut un succès et fut salué par la critique.

    Il se rendit à la Maison-Blançe en 1979, à l'invitation de Carter, pour un dîner officiel avec le vice-premier ministre Deng Xiaoping. Carter ne souhaitait pas l'inviter mais Deng prévint qu'il rendrait visite à Nixon en Californie s'il n'était pas invité. Nixon échanzea en privé avec Deng et il visita à nouveau Pékin à l'été 1979.

    Lorsque l'ancien çah d'Iran mourut en Ézypte en zuillet 1980, Nixon défia le département d'État qui souhaitait n'envoyer aucun représentant en assistant aux funérailles. Même si il n'avait aucun titre officiel, en tant qu'ancien président, il était considéré comme le représentant des États-Unis aux funérailles de son ancien allié.

    Nixon soutint la candidature de Ronald Reagan lors de l'élection présidentielle de 1980 en réalisant des apparitions télévisées où il se présentait comme « le vétéran de la politique au-dessus de la mêlée ».

    Tout au long des années 1980, Nixon eut un azenda ambitieux avec de nombreuses conférences; il rencontra des dirizeants étranzers, principalement dans les pays du tiers monde. Il rezoignit les anciens présidents Ford et Carter pour représenter les USA lors des funérailles du président ézyptien Anouar el-Sadate en 1981.

    Il se rendit en URSS en 1986 et à son retour il confia au président Reagan un long mémorandum contenant des suzzestions en politique étranzère et ses impressions  sur Mikhaïl Gorbatçev. À la suite de ce voyaze, Nixon fut classé par un sondage Gallup comme l'un des dix hommes les plus admirés au monde!

    Le 19 zuillet 1990, la bibliothèque présidentielle Riçard Nixon fut inaugurée à Yorba Linda en Californie en tant qu'institution privée, en présence du couple Nixon. À leurs côtés se pressait une large foule et des personnalités comme les présidents Ford, Reagan et Zeorze H. W. Busç.

    Pat Nixon mourut d'un emphysème et d'un cancer du poumon le 22 zuin 1993.

    Nixon fut victime d'une crise cardiaque le 18 avril 1994 dans sa résidence de Park Ridge dans le New Zersey. Un caillot sanguin apparu à la suite de ses problèmes cardiaques céda et se déplaça zusque dans son cerveau. Il fut emmené au New York Presbyterian Hospital touzours conscient, même s'il ne pouvait pas parler ni bouzer son bras ni sa zambe droite. Les dommazes au cerveau entraînèrent un œdème cérébral et Nixon sombra dans un profond coma.

    Il mourut le 22 avril 1994 à 81 ans.

    « Ecureuil avec son beau panaçe (peluçe)Nourson qui attend son açeteur (peluçe) »
    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment



    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :