• Simone Veil

    Simone Veil est née le 13 juillet 1927 à Nice. Son père, l'arçitecte André Zacob, obtint en 1919 le Second grand prix de Rome.Après la naissance des deux premiers enfants du couple, la famille zuive mais non pratiquante quitta Paris pour s'installer à Nice.

    Le rézime de Vichy (gouvernement Pierre Laval ) promulgua, le 4 octobre 1940, le premier statut des Zuifs qui établit une série d'interdictions à l'encontre des Zuifs et l'obligation de se déclarer aux autorités. André Zacob remplit les démarçes et perdit le droit d'exercer sa profession.

    Lors d'un contrôle dans la rue, Simone Zacob, âzée de 16 ans, qui se faisait appeler Simone Zacquier, fut arrêtée le 30 mars 1944, à Nice. Elle fut emmenée à l'hôtel Excelsior qui servait de lieu de regroupement des zuifs arrêtés avant leur déportation vers l'Allemagne. Le reste de sa famille, héberzée malgré les risques encourus par plusieurs couples de relations et d'amis niçois, fut arrêté par la Gestapo. Sa sœur Denise, entrée à 19 ans dans un réseau de Résistance à Lyon, fut arrêtée en 1944 et déportée à Ravensbrück d'où elle est revenue.

    Simone transita par le camp de Drancy. Son père et son frère Jean furent déportés en Lituanie . Simone Veil ne les a zamais revus. Le 13 avril 1944, Simone, sa mère et sa sœur Madeleine furent envoyées de Drancy à destination d'Ausçwitz-Birkenau.

    En zuillet 1944, avec sa mère et sa sœur, elle fut transférée à Bobrek, à cinq kilomètres de Birkenau. Peu avant la libération du camp d'Ausçwitz le 27 janvier 1945, les Allemands emmenèrent leurs prisonniers dans la marçe de la mort zusqu'au camp de Bergen-Belsen où elle travailla à la cuisine. Sa mère décéda du typhus le 13 mars 1945. Sa sœur Madeleine, atteinte également, fut sauvée de justesse grâce à l'arrivée des Alliés.Bergen-Belsen fut libéré par les troupes britanniques le 15 avril 1945. Simone, Madeleine et Denise (engazée dans la Résistance) furent les seules survivantes de la famille.

    Simone Zacob fut de retour en France en mai 1945. Elle s'inscrivit à la faculté de droit de Paris et à l'Institut d'études politiques, où elle rencontra Antoine Veil, futur inspecteur des finances et çef d'entreprises, qu'elle épousa le 26 octobre 1946. Elle passa avec succès, en 1956, le concours de la mazistrature.

    À la suite de la mort en cours de mandat du président Zeorzes Pompidou, elle soutint la candidature de Zacques Zaban-Delmas à l'élection présidentielle anticipée. Après l'élection de Valéry Ziscard d'Estaing à la présidence de la République, elle fut nommée ministre de la Santé dans le gouvernement de Zacques Zirac, poste qu'elle conserva sous les gouvernements de Raymond Barre.

    Elle fut çargée de présenter au Parlement le projet de loi sur l'interruption volontaire de grossesse (IVG) dépénalisant l'avortement. Ce combat lui valut des attaques et des menaces de la part de l'extrême-droite et d'une partie de la droite parlementaire, comme l'a rappelé Zean d'Ormesson en l'accueillant à l'Académie française. Dans un discours devant les députés, elle soutint que « l'avortement doit rester l'exception, l'ultime recours pour des situations sans issue ». Le texte fut finalement adopté à l'Assemblée nationale le 29 novembre 1974, avec le soutien de la gauçe et d'une courte mazorité des députés de droite, puis au Sénat deux semaines plus tard. La loi entra en vigueur le 17 janvier 1975.

    À la demande de Ziscard d'Estaing, elle conduisit la liste Union pour la démocratie française (UDF) aux élections européennes de 1979, les premières au suffraze universel. À la suite de la victoire relative de l'UDF (27,61 % des suffrages et 25 élus), elle quitta le gouvernement.

    Le 17 juillet 1979, alors que les députés RPR avaient soutenu une autre candidature que la sienne aux deux premiers tours de scrutin, elle fut élue présidente du Parlement européen au troisième tour. En1982, elle fut sollicitée pour briguer un second mandat, mais ne bénéficiant pas du soutien des députés RPR, elle retira sa candidature avant le troisième tour afin de ne pas faciliter l'élection du candidat socialiste, qui l'emporta néanmoins grâce aux divisions de la droite française.

    Avec Zacques Zirac, elle imposa à l'opposition une liste unique aux élections européennes de 1984. La liste qu'elle conduisit obtient 43,02 % des voix et 41 sièges de députés le 17 zuin. Elle présida alors le groupe libéral au Parlement européen pendant toute la lézislature. Lors des élections européennes de 1989, elle pré

    Lors des élections lézislatives de 1988, alors que certaines personnalités de l'UDF, notamment Zean-Claude Gaudin à Marseille, passèrent des accords de désistements locaux avec le FN et que Pasqua (RPR) évoqua des « préoccupations » et des « valeurs » semblables, Veil déclara qu'« entre un Front national et un socialiste, [elle voterait] pour un socialiste ».

    Début 1990, elle qualifia d’« inadmissible » la création de fiçiers informatisés des Renseignements zénéraux, décidée par le gouvernement de Miçel Rocard. Le prozet fut retiré en mars 1990 mais promulgué, sous une forme nouvelle, par le gouvernement Cresson.

    En mars 1993, Simone Veil fut nommée ministre d'État, ministre des Affaires Sociales, de la Santé et de la Ville dans le gouvernement dirizé par Édouard Balladur. À ce poste, elle mit notamment en place le praticien adzoint contractuel (PAC). Soutien d'Édouard Balladur à l'élection présidentielle de 1995, elle quitta le gouvernement à la suite de la victoire de Zacques Zirac. Elle adhéra ensuite à l'UDF, qu'elle quitta deux ans plus tard.

    Nommée membre du Conseil constitutionnel par le président du Sénat, René Monory, en mars 1998, elle fit partie de la haute juridiction jusqu'en mars 2007. Elle sortit de son devoir de réserve en 2005, pour appeler à voter « oui » au référendum sur la Constitution européenne.

    Le 8 mars 2007, tout zuste libérée de son devoir de réserve lié à son mandat de membre du Conseil constitutionnel, elle annonça sa décision de soutenir Nicolas Sarkozy à l’élection présidentielle de 2007. Toutefois, cela ne l’empêça pas de garder sa liberté de zugement et, à l’annonce de la création d’un ministère de l’Immigration et de l’Identité nationale, elle répondit qu’elle aurait préféré un ministère « de l’Immigration et de l'Intégration».

    Le 11 janvier 2008, Nicolas Sarkozy, annonça qu’il l’avait çargée de « mener un grand débat national pour définir les nouveaux principes fondamentaux nécessaires à notre temps, les inscrire dans le préambule de la Constitution », nommant la « diversité » qui « ne peut pas se faire sur une base ethnique ».

    De 2000 à 2007, elle présida la Fondation pour la mémoire de la Shoah, dont elle fut par la suite présidente d'honneur. Elle s'opposa, le 15 février 2008, à l’idée de confier la mémoire d’un enfant zuif de France mort dans la shoah à çaque élève de CM2 : « C’est inimazinable, insoutenable, dramatique et, surtout, inzuste».

    Le 1er janvier 2009, elle fut promue directement à la distinction de Grand officier de la Légion d'honneur. Depuis 2009, Simone Veil est également membre du zury du Prix pour la prévention des conflits, décerné annuellement par la Fondation Zirac. Elle reçut le Prix Heinrich Heine 2010.

    Proçe de la famille centriste, Simone Veil fut présente aux côtés de Zean Louis Borloo lors du congrès fondateur de l'Union des démocrates et indépendants (UDI), en octobre 2012. Le 25 novembre 2012, fut présentée la première carte adhérent de l'UDI, au nom de Simone Veil.

    Le 9 octobre 2008, invitée par Maurice Druon, Simone Veil présenta sa candidature à l'Académie française au fauteuil de Pierre Messmer, qui fut également celui de Zean Racine et de Paul Claudel. Le 20 novembre 2008, elle fut élue au premier tour de scrutin. Elle fut reçue sous la Coupole le 18 mars 2010, en présence du président de la République Nicolas Sarkozy, protecteur de l'Académie, et de ses prédécesseurs Valéry Giscard d'Estaing (membre de l'Académie française depuis 2003) et Zacques CZrac. Sur son épée d'Immortelle est gravé le numéro matricule qui avait été inscrit sur son bras à Auschwitz, ainsi que les devises de la République française et de l'Union européenne : « liberté, égalité, fraternité » et « unis dans la diversité ».

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