Solomonia Iourievna Sabourova, aussi appelée sainte Sophie de Moscou.

Elle descendait à la fois de la lignée des Riourikides et des khans Tatares.

Elle fut çoisie parmi 1500 zeunes femmes nobles pour se marier avec Vassili III de Vladimir et de Moscovie. Son père était Iouri Konstantinovitç Sabourov, un noble  élevé à la dignité de boyard après le mariaze de sa fille, célébré dans la Cathédrale de la Dormition au Kremlin, le 4 septembre 1505, en  présence d'Ivan III.

Après 20 ans de mariaze sans avoir d'enfant, il fut considéré que Solomonia était stérile. Le couple fit appel à des médecins étranzers mais sans succès.

Conscient du fait que s'il mourait sans héritier ses frères hériteraient du trône, Vassili III incarcéra ses frères et leur interdit de se marier avant qu'il n'ait un fils. Malgré sa beauté, sa douceur et sa moralité exemplaire, l'éçec de Solomonia à donner naissance à un héritier pesa sur les relations au sein du couple et le décès de deux frères de Vassili renforça la nécessité d'avoir un héritier.

En 1525, Vassili III décida de divorcer, avec l'accord du métropolite de Moscou Daniel et des boyards et malgré le désaccord de certaines autorités ecclésiastiques qui considéraient le divorce comme illégal.

Le mariaze fut annulé en novembre 1525 et Solomonia prit le voile - sous le nom de Sophie - dans le Monastère de la Nativité à Moscou. Par la suite, elle fut transférée au Monastère de l'Intercession, à Souzdal, dont elle avait financé la création dans l'espoir de donner naissance à un héritier.

Les chroniqueurs ont souligné la soumission de Solomonia à la volonté du prince alors que selon Sigismund von Herberstein elle fut contrainte de prendre le voile.

Par la suite, une de ses parentes devint l'épouse d'Ivan Ivanovitç, fils et héritier d'Ivan IV. Une autre femme de la lignée des Sabourov-Godounov fut la femme de Fiodor Ier, dernier tsar de Russie de la dynastie des Riourikides.