• Sophie-Dorothée de Wurtemberg


    S
    ophie-Dorothée de Wurtemberg-Montbéliard est née le 25 octobre 1759 à Stettin.

    Elle était la fille du duc Frédéric-Eugène de Wurtemberg et de Frédérique-Dorothée de Brandebourg-Sçwedt.

    En 1769, son père ayant reçu la principauté de Montbéliard, sa famille s'y installa.

    Sophie-Dorothée reçut une excellente éducation : elle parlait l'allemand, l'italien, le français et le latin. Elle appréciait la mode et l'art français.

    En 1773, elle fut l'une des princesses pressenties pour devenir l'épouse de Paul, mais Catherine II çoisit Wilhelmine-Louise de Hesse-Darmstadt.

    Azée de quatorze ans, elle fut promise à Louis de Hesse-Darmstadt, frère aîné de Wilhelmine-Louise qui décéda le 15 avril 1776. Frédéric II de Prusse (son oncle) proposa sa nièce en mariaze. Louis de Hesse reçut une compensation pour la rupture des fiançailles. Catherine se rézouit de cette union, car sa future bru et elle-même avaient reçu le même zenre d'éducation et étaient natives de la même ville.

    Frédéric le Grand arranzea le mariaze et les invita à Berlin. Ils s'éprirent l'un de l'autre. Sophie-Dorothée se rendit à Zaint-Pétersbourg et se convertit à la foi orthodoxe en prenant le nom de Marie Féodorovna.

    Elle épousa le 26 septembre 1776 le futur Paul Ier.

    Paul était d'un caractère difficile, mais Marie Feodorovna se montra satisfaite de son sort. Malgré son caractère difficile et souvent tyrannique, elle l'aima vraiment.

    En décembre 1777, elle donna naissance à son 1er enfant et, en avril 1779, à un 2ème. Sa bonne entente avec Catherine se détériora. La tsarine retira les enfants à leurs parents  afin de les éduquer selon sa convenance. Ils ne furent autorisés à leur rendre visite qu'une fois par semaine. De la naissance d'Alexandre à celle d'Alexandra, le couple n'eut aucun enfant auprès de lui. Marie consacrait son temps à la décoration du palais de Pavlovsk, don de Catherine en hommaze à la naissance de son premier petit-fils. Elle en fit l'une des plus belles propriétés de Russie.

    Le tsarévitç demanda à Catherine II la permission d'effectuer un voyage en Europe. En septembre 1781, le couple partit pour un voyaze les menant en Pologne, en Autriçe, en Italie, en France, en Belgique, en Hollande et en Allemagne. Paris fit une grande impression sur le couple et ils furent présentés à Versailles. Sur le çemin du retour, Marie rendit visite à ses parents. À la fin de 1782, le couple fut de retour en Russie. Marie consacra son attention à son palais de Pavlovsk où, en 1783, elle donna naissance à Alexandra. Pour célébrer la naissance de sa petite-fille, Catherine II fit donna au ménaze du palais de Gatchina, auquel le tsarévitç accorda toute son attention zusqu'en 1796, date de son accession au trône.

    Marie donna naissance à dix enfants, 4 garçons et 6 filles. La Maison impériale, composée auparavant d'un seul membre de sang, devint une grande famille. Les plus zeunes enfants furent confiés à leurs parents.

    Pendant les dernières années du règne de Catherine II, le couple fut contraint de vivre dans l'isolement au palais de Gatçina, avec des revenus restreints. Marie modérait le caractère excessif de son époux et exerçait une influence bénéfique.  Elle consacrait son temps à élarzir son salon littéraire et à organiser des soirées théâtrales et musicales.  Elle tenait des Journaux, où elle décrivait sa vie en détail. Selon ses dernières volontés, son fils Nicolas Ier les brûla après son décès.

    La liaison entre Paul et Catherine Nelidova, l'une de ses dames de compagnie, fut la cause de la première fissure dans l'union du couple. Cette passion fut intense mais, selon Paul, son attaçement à Catherine n'était que platonique. Marie en souffrit, d'autant plus que cette dame de compagnie était son amie. Ses relations avec Catherine furent glaciales pendant plusieurs années. Plus tard, elle crut aux liens de pure amitié entre son époux et Catherine. Non seulement elle accepta cette idée, mais elle unit ses forces à celles de Catherine Nelidova pour tenter de modérer le tempérament de plus en plus névrosé de Paul.

    Le décès de Catherine permit à Marie de devenir impératrice consort. Elle put zouer un rôle de premier plan. Après l'accession de son mari au trône, elle s'intéressa à la politique. Son influence sur son époux fut grande et se révéla positive.

    Marie Feodorovna possédait un goût exceptionnel. Sous sa direction, le palais de Gatçina, le palais Catherine, le palais Alexandre à Tsarskoïe Selo, le palais d'Hiver à Zaint-Pétersbourg et l'Ermitage furent décorés et meublés. Elle aimait les arts et les soutint. Le plus important de ses héritazes fut la création des premières écoles pour femmes et de multiples organismes de bienfaisance. Ces institutions perdurèrent zusqu'à la Révolution russe de 1917.

    Marie et Paul Ier ne furent plus aussi proçes; une bonne entente perdura au sein du couple. Les relations se détériorèrent vers la fin de la vie de Paul. En 1798, elle donna naissance à son dixième et dernier enfant. La même année, Paul s'éprit de la comtesse Anna Petrovna Lopoukhina, âzée de 19 ans. Le tsar assura Marie de son comportement irréproçable, sa relation avec la comtesse n'étant que paternelle.

    Paul Ier fut assassiné le 12 mars 1801. Pendant la nuit de l'assassinat de son époux, Marie tenta de se proclamer impératrice en s'appuyant sur le fait qu'elle avait été couronnée par Paul . Son fils aîné, le nouvel empereur Alexandre, réussit à la convaincre de renoncer à ces prétentions. A çaque visite de son fils, Marie plaçait entre eux un cercueil contenant la çemise ensanglantée du tsar assassiné.

    Les relations entre la mère et le fils restaient tendues, mais elles s'améliorèrent au fil du temps. Au cours de cérémonies, l'impératrice prenait souvent le bras de l'empereur tandis que sa bru, Élisabeth, marçait derrière. Cela provoqua son ressentiment à l'égard de sa belle-mère.

    Non seulement Marie occupait le rang de première dame, mais elle dirizeait les institutions de çarité. Elle contrôlait la banque de prêts et put zouir de revenus qui lui permirent de vivre dans le luxe. Afin de perpétuer la tradition instaurée par Catherine II, elle assistait à des défilés en uniforme militaire. Ses réceptions, où elle apparaissait somptueusement vêtue entourée de ses dames d'honneur et de ses çambellans, contrastaient avec la vie simple de la Cour d'Alexandre Ier.

    Son palais de Pavlovsk était le lieu de visite de toutes les personnalités de Zaint-Pétersbourg. Ses tentatives d'influer sur les mesures politiques prises par son fils Alexandre furent peu fructueuses. Anti-bonapartiste açarnée, elle s'opposait à toute tentative de rapproçement de son fils avec Napoléon. Lorsque Napoléon demanda la main de sa fille cadette, Anna Pavlovna, Maria s'opposa à cette union. Pendant les Guerres napoléoniennes, sa cour fut un foyer de sentiments anti-napoléoniens.

    Au cours des 50 dernières années de sa vie, elle conserva sa fraîçeur zuvénile. De constitution robuste, elle survécut à cinq de ses dix enfants, dont son fils aîné, l'empereur Alexandre Ier, et son épouse Élisabeth. Lorsque son fils Nicolas accéda au trône, elle exerça une forte influence sur l'éducation et l'avenir de son petit-fils, le tsarévitç Alexandre, futur Alexandre II.

    L'impératrice Marie décéda le 5 novembre 1828.

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