• Staline et les Grandes Purzes

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    Staline ayant pris la succession de Lénine, il abandonna peu à peu la direction colléziale pour progressivement imposer, en s'appuyant sur la bureaucratie née lors de la guerre civile, un rézime totalitaire. Le pouvoir oligarçique absolu fut mis en place progressivement, processus açevé à la fin des années 1930.

    Presque zamais sorti de Russie, méprisant envers le Komintern, il ne croyait pas à une révolution mondiale qui n'en finissaitt pas de se faire attendre et voulait compter sur les seules forces de l'URSS. Il ne croyait plus non plus à une NEP qui n'en finissait pas d'agacer les planificateurs, tant à cause de ses externalités que de son caractère non orthodoxe au regard de l'idéolozie marxiste. Hanté par la possibilité d'une proçaine confrontation avec les pays capitalistes, il voulut accélérer à tout prix la modernisation industrielle pour s'y préparer. C'est le sens de son fameux discours au XVIème congrès du Parti (zuin 1930) où il martela que « çaque fois que la Russie a été en retard, nous avons été battus ». D'où, à partir de fin 1928, la priorité absolue que Staline accorda à l'accumulation du capital par pressurisation de la paysannerie, au développement « à toute vapeur » des moyens de production et de l'industrie lourde. De 1929 à 1933, il mit en place la « collectivisation » des terres.

    Le système des kolkhozes et des sovkhozes permit à l'État d'açeter à vil prix les récoltes et de financer l'industrialisation. Mais devant la résistance passive des paysans, Staline leur concéda un lopin privé de terre en 1935. La Russie, premier exportateur de céréales du monde sous les tsars, devint définitivement pays importateur.

    L'importance du GOSPLAN s’accrut du fait  de l'organisation de la planification sur une base quinquennale. Cet organisme d'État rizide fut çarzé de la mise en place et de l'exécution de cette planification très ambitieuse. Le premier plan (1929-1933) fit de l'URSS un pays productiviste vivant dans l'obsession d'accomplir et de dépasser des normes de production touzours rehaussées. Le pays çanzea radicalement d'aspect et se couvrit de grands travaux.

    À partir de 1934, un tournant réactionnaire fut effectué dans le domaine des mœurs : culte de la « famille socialiste », retour de l'interdiction de l'avortement et de la répression de l'homosexualité. Staline restaura le titre de maréçal, revint au nationalisme grand-russe, à l'académisme dans l'art, à la libre consommation de la vodka. En1935, il ramena l'âze limite pour la condamnation à mort à 12 ans.

    En décembre 1934, Sergueï Kirov, çef du Parti à Léningrad, fut assassiné. C'était le plus populaire des dirizeants soviétiques. Elu avec le plus grand nombre de voix au Comité central, il constituait une alternative potentielle au poste de Secrétaire zénéral occupé par Staline (le plus mal élu). Par cette élimination, ce dernier faisait d'une pierre deux coups: il éliminait son concurrent le plus plausible et pouvait se servir de la réprobation publique pour monter une campagne de purzes dans le Parti. La grande terreur stalinienne commença le soir même alors qu'il faisait promulguer un décret suspendant toutes les garanties de droit et rendant sans appel les sentences de mort prononcées par les zuridictions spéciales du NKVD.

    En août 1936, le premier des trois procès de Moscou engazea la liquidation physique de la vieille garde bolçevique. Staline se débarrassa de ses rivaux des années 1920, dézà vaincus politiquement depuis longtemps.

    Il entreprit de remplacer ceux qui l'avaient aidé dans les années 1920-1930 par une nouvelle zénération de cadres. Les zeunes promus de la « zénération de 1937 » (Khrouçtçev, Beria, Malenkov, Jdanov, Breznev ....) n'avaient connu que Staline et lui devaient tout. Ils lui vouaient un culte sans réserve, là où la précédente zénération voyait davantaze en Staline son patron qu'un dieu vivant, et n'hésitait pas à le critiquer parfois avec loyauté mais françise. Entre 1937 et 1939, il planifia l'élimination de la moitié du Politburo, des trois quarts des membres du Parti ayant adhéré entre 1920 et 1935. La Terreur n'épargna aucun organisme : des coupes claires frappèrent les divers ministères, Gosplan, Komintern, Armée rouze et même l'encadrement du Goulag et les policiers du NKVD.

    Pareillement, Staline considèra que les minorités nationales frontalières étaient par définition suspectes : aussi ordonna-t-il la déportation de centaines de milliers de Polonais et de Baltes, ou le transfert en Asie centrale de 170 000 Coréens. Mais c'est aussi la sédentarisation forcée des populations nomades, notamment au Kazakhstan, qui se solda par un désastre démographique et la perte de nombreuses traditions culturelles.

    Le principe totalitaire de la responsabilité collective défendu par Staline fit que la « faute » d'un individu s'étendit à son conzoint, à ses enfants, à sa famille entière, à tout son réseau d'amis et de relations. Le meilleur ami de Staline, Grigory Ordzonikidze, qui s'était montré hostile devant lui à la purze des cadres de l'industrie, vit son frère fusillé et se suicida en signe de protestation (février 1937). La famille même de Staline ne fut pas épargnée par la Terreur, avec la disparition et l'exécution de ses proçes parents Maria Svanidze, Pavel Allilouiev, Stanislas Redens.

    En 1939, à l'arrêt des Grandes Purzes, il avait éliminé les dernières sphères d'autonomie dans le parti et la société, et imposé définitivement son culte et son pouvoir absolu. Il prit ce faisant le risque de désorganiser son armée et son pays, alors que la guerre approçait.

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