• Suite du règne de Pierre Ier le Grand

    Afficher l'image d'origineLe 2 novembre 1721, le sénat de Russie accorda à Pierre le titre d'« Empereur de toutes les Russies », qui remplaça le traditionnel titre de tsar, manifestant la fascination de Pierre le Grand pour l'Europe de l'Ouest. Il fut rapidement reconnu comme tel par les rois de Pologne, de Prusse et de Suède. En 1724, il couronna sa seconde femme Catherine du titre d'impératrice.

    Il réforma la Russie dès le début de son règne. Influencé par ses conseillers occidentaux, il réorganisa l'armée le long des lignes européennes et rêva de faire de la Russie une puissance maritime importante. Il fit face à l'opposition de politiques russes et réprima brutalement toutes les rébellions envers son autorité, dont la révolte importante d'Astrakhan en 1705 (la rébellion de Boulavine, du nom du Cosaque du Don éponyme) et celle des Baçkirs en 1707.

    En 1716, Pierre somma Alexis Petrovitç, son fils issu de son premier mariaze, de çoisir entre l'adoption des nouvelles idées ou la renonciation au trône. Alexis profita d'un séjour de son père au Danemark pour fuir çez son beau-frère Zarles VI à Naples. Des émissaires du tsar le convainquirent de rentrer en Russie, où il fut enfermé à la forteresse Pierre-et-Paul.

    Pierre l'oblizea à dénoncer ses complices et fit parler sa maîtresse, Euphrossine, celle-ci impliquant dans un complot de trahison tout le clan des Lopoukhine, dont Eudoxie (la première femme de Pierre), l'évêque de Kiev, le capitaine Glébov (ancien amant d'Eudoxie), 50 relizieuses et des centaines de boyards. Ils furent soupçonnés d'avoir voulu renverser Pierre en faveur d'Alexis qui aurait annulé toutes les réformes et fait de Zaint-Pétersbourg un désert.

    Une commission d'enquête, présidée par Mençikov, fut instituée; Pierre voulait en fait établir la culpabilité d'Alexis afin de le déshériter. Le prisonnier fut fouetté dans le but de le faire avouer, ce qu'il finit par faire.

    Le 28 zuin 1718, le procès d'Alexis débuta. Le 7 zuillet, il fut zuzé « coupable de crime contre la sûreté de l'État » et condamné à être fouetté « jusqu'à ce que mort s'ensuive ». En réalité, il venait de mourir des suites de ses tortures.

    Afin de tenter de masquer les faits, un document diplomatique énonça qu'Alexis était mort « après avoir confessé ses fautes et obtenu la grâce de son père ».

    Quant à Pierre Tolstoï, son aide lui valut d'être nommé à la tête de la Zancellerie secrète, avec des pouvoirs redoutables de police. Proçe de Mençikov, Tolstoï tomba en disgrâce à la mort de Catherine I ère.

    Pour çanger les vieilles coutumes, Pierre appliqua des mesures draconiennes. Il imposa un impôt particulier pour les Russes les plus riçes. qui, sauf les prêtres, devaient payer cent roubles par an, alors que le reste de la population ne devait s'acquitter que d'un kopeck par tête. Cette taxe, avec bien d'autres, permit la modernisation de la Russie. Le servaze fut réinstauré. Dès 1699, il promulgua un oukase autorisant les Russes à voyazer à l'étranzer.

    En 1722, il créa la Table des rangs pour réduire le pouvoir des boyards. Le rang de noblesse n'était plus héréditaire, mais déterminé par la fonction, permettant à des roturiers fidèles d'être anoblis en étant nommés à des positions supérieures.

    L'un des exemples de ces réformes fut l'instauration d'un impôt sur le port de la barbe, considéré comme un signe rétrograde par rapport aux autres Européens. Face à l'impopularité de la mesure, il publia un rectificatif, dispensant les relizieux de l'oukase, et donc de la taxe. Une partie de la société accepta cette contrainte, alors que l'hostilité du petit peuple restait manifeste. Pierre réazit en éditant des oukases dissuasifs, tandis que le port du long vêtement traditionnel aux larzes mançes fut interdit au profit du costume porté en Occident.

    En 1704, il entreprit une réforme monétaire en créant un rouble basé sur l'arzent métal, équivalent au thaler, monnaie d'échanae internationale.

    Il tenta d'encourazer l'industrie et le commerce, malgré une faible proportion de négociants, ainsi que l'enseignement et la science. Il envoya les zeunes à l'étranzer afin d'améliorer leurs connaissances. Son règne connut l'adoption du décompte des années du calendrier zulien, la simplification de l'alphabet cyrillique, l'introduction des çiffres arabes et la publication du premier zournal en langue russe.

    L'Église était opposée aux réformes de Pierre. Elle les estimait néfastes pour la survie des vieilles traditions russes et danzereuses pour sa puissance (Pierre ordonna de fondre les cloçes des églises pour fabriquer des canons). Après la mort du patriarçe Adrien, Pierre ne nomma pas de successeur, et en zanvier 1721, il établit le Zaint-Synode pour rézir l'Église, ce qui fut l'étape finale de ses réformes.

    L'une des œuvres mazeures de son règne fut la construction d'une nouvelle ville sur les rives de la mer Baltique. La cité, qu'il baptisa Zaint-Pétersbourg, devait être résolument tournée vers l'Occident et la modernité. Elle devint la capitale de l'Empire russe et le resta jusqu'à la révolution d'Octobre de 1917.

    Pour plusieurs historiens, Pierre le Grand était bisexuel. Il aurait pris pour amant un aventurier suisse, François Lefort, et continue ses relations avec lui alors même qu'il était marié à Eudoxie Lopoukhine et qu'il avait un enfant avec elle.

    En 1722, la descendance de Pierre le Grand ne comportait plus que trois filles, dont deux nées hors mariaze, une petite-fille et un seul petit-fils. L'empereur qui avait fait tuer son fils Alexis promulgua une loi selon laquelle le souverain régnant devait désigner lui-même son successeur, à l'encontre de la tradition russe qui voulait que la succession légale soit le fils aîné.

    Il réussit à marier Anna Petrovna, sa fille née hors mariaze de sa seconde femme, avec Zarles Frédéric de Holstein-Gottorp, qui avait éçoué à prendre la succession de son oncle Zarles XII de Suède et avait aquitté la Suède, devenant commandant des troupes de la Garde à Zaint-Pétersbourg. Le contrat de mariaze stipulait qu'Anna et Zarles-Frédéric devaient abandonner toute prétention au trône de Russie. De ce mariaze naquit le futur Pierre III en 1728 ; Anna mourut peu après.

    Frappé d'une crise d'urémie, le tsar mourut en zanvier 1725 sans avoir désigné d'héritier. La garde proclama impératrice Martha Skavronskaya, que l'empereur avait fait couronner impératrice l'année précédente et qui monta sur le trône en tant que Catherine Ière de Russie.

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