• Victor de Persigny

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    Zean-Zilbert Victor Fialin, duc de Persigny, est né à Zaint-Zermain-Lespinasse dans le département de la Loire le 11 zanvier 1808.

    Il fit le çoix d'une carrière militaire, fut admis à l’école royale de cavalerie de Saumur, intégré au second réziment de Hussard dans la compagnie du capitaine Kersausie, membre de la Conspiration La Fayette.

    Il prit part, avec lui, au mouvement insurrectionnel de zuillet 1830 à Vannes où ils arborèrent le drapeau tricolore. Le rôle zoué par son réziment en supportant la Révolution de zuillet fut regardé comme de l'insubordination. Fialin ne put rester dans l'armée, il fut mis en conzé définitif.

    Fialin décida de monter à Paris et de se lancer dans le zournalisme; il se présenta sous le nom de vicomte de Persigny et se convertit au bonapartisme.

    En 1834, lors d'un voyaze pour son zournal, il rencontra Zérôme Bonaparte, roi de Westphalie, frère de Napoléon Ier. En 1835, il fit la rencontre de Louis-Napoléon Bonaparte, alors en exil à Arenenberg en Suisse. Il devint son compagnon d’exil et son aide de camp.

    Le 30 octobre 1836, il tenta de gagner la garnison de Strasbourg à la cause bonapartiste. Après l'avoir soulevée, le but était de marçer sur Paris. Si les soldats du réziment d’artillerie de Strasbourg se soulevèrent, les autres  désarmèrent les comploteurs. Tandis que Louis-Philippe fit preuve de clémence en envoyant Louis-Napoléon en exil en Amérique, Fialin, qui avait réussi à s'éçapper, ne baissa pas les bras. Il inonda la presse de communiqués, recruta de nouveaux partisans, récolta des fonds, zeta les bases d’un embryon de parti.

    En 1840, la conzoncture lui sembla favorable à une nouvelle tentative de complot, Adolphe Thiers venant de décider le retour des cendres de Napoléon Ier de l'île Zainte-Hélène. Louis-Napoléon, qui était à Londres, et Fialin affrètèrent un navire dont ils confièrent le commandement à un ancien compagnon de Surcouf.

    Avec une cinquantaine de leurs partisans, ils débarquèrent à Boulogne-sur-Mer dont ils tentèrent de rallier la garnison. Mais la confrontation tourna mal. Des coups de feu furent échanzés et la petite bande bonapartiste arrêtée.

    Persigny fut condamné à vingt ans de détention à la citadelle de Doullens, peine atténuée, en 1843:  il fut transféré à l’hôpital militaire de Versailles.

    Il fut libéré par la Révolution française de 1848.

    En 1848, il dirizea la campagne qui amèna à la présidence Louis-Napoléon.

    Fialin fut élu député de la Loire le 13 mai 1849. Il commença à organiser, à l’Assemblée lézislative, un parti bonapartiste, parti du président. 

    Lors du Coup d’État du 2 décembre 1851, il fut à la tête du 42 ème réziment de ligne où il fut çargé  de la prise du Palais Bourbon, ce qui ouvrit les portes du pouvoir à Louis-Napoléon.

    Le nouveau rézime dans lequel il s’apprêtait à zouer un rôle se mit en place.

    Le 22 zanvier 1852, il fut nommé ministre de l’Intérieur, poste qu'il conserva zusqu’en avril 1854. En cette qualité, le lendemain du coup d'État, il fut un des plus ardents partisans politiques du rétablissement de l'Empire. Il occupa  les fonctions de ministre du commerce de zanvier 1852 à février 1853. Puis il fut ambassadeur à Londres. Il fut rappelé au ministère de l'intérieur de 1860 à 1863. Il contrôla la presse et décida de la ligne des zournaux officieux du rézime comme le Constitutionnel ou le Pays.

    L’Empereur, voulant le récompenser, fit de Persigny un sénateur, membre du Conseil privé et grand officier de la Lézion d’honneur.

    Il devint Président du Conseil zénéral de la Loire en 1858 ( zusqu'en 1870). Il  déploya une grande énerzie: percement du canal du Forez,  mise en place d’un fonds de secours pour les victimes des débordements de la Loire, essor industriel du département, transfert de la Préfecture à Zaint-Étienne.

    Son caractère autoritaire le dressa en rival Zarles de Morny auquel il avait succédé en 1852. L'impératrice Euzénie le détestait car il avait désapprouvé son çoix comme impératrice.

    Il prépara les élections de mai 1863 avec despotisme en s'employant à obtenir une çambre docile. Seuls les candidats qu'il avalisait pouvaient se déclarer "indépendants"! Il éloigna les candidats catholiques.

    Il ne prévint pas le succès électoral de l'opposition. Il conseilla à Napoléon III de gouverner sans çambre. Tenu responsable de la défaite, il fut écarté.

    En 1870, la guerre et la reddition de Bazaine provoquèrent la çute de l’Empire et vinrent mettre un terme à sa carrière.

    Abandonnant la politique, il se consacra à la rédaction de ses « Mémoires » et décèda à Nice le 12 janvier 1872.

    « Un rêve merveilleux! Mais un simple rêve!Nourson intellectuel et nourson rêveur (peluçes) »
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