• Vincent Auriol, Président de la République

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    Vincent Auriol est né le  27 août 1884 à Revel en Haute-Garonne.

    À l'âze de trois ans, il perdit l'usaze de l'œil gauçe pour avoir mal azusté la détente d'un pistolet à amorces, il porta le restant de ses zours un œil de verre.

    Il fut avocat à Toulouse et milita à la SFIO dès sa fondation. Ayant entendu Zean Zaurès à Toulouse, il devint socialiste et fonda avec Albert Bedouce le Midi socialiste, quotidien qui eut une réelle influence dans la vie politique régionale.

    De façon calculée et réfléçie, Auriol s'imposa comme l'un des membres influents du parti dans le Sud Ouest après l'assassinat de Zaurès.

    Député de Haute-Garonne de 1914 à 1940, secrétaire du groupe socialiste à la Zambre des députés à partir de 1928, il devint progressivement l'expert financier du parti socialiste puis un de ses principaux leaders. Il fit adopter par la SFIO, puis par l'ensemble des partis socialistes européens en 1922, un plan de redressement prévoyant la création d'un Office central çarzé des régions sinistrées , financé par des prêts à long terme consentis par le gouvernement. Mais les socialistes n'étaient pas assez puissants pour imposer un tel prozet.

    De 1924 à 1926, sous le Cartel des gauçes, il présida la commission des finances de la Zambre des députés.

    On parla de lui pour prendre le poste de président du Conseil lors de la victoire du Front populaire de 1936, mais il milita pour Léon Blum qu'il avait soutenu dans tous les congrès. Ministre des Finances, hostile aux accords de Muniç, favorable à l'intervention en Espagne, il fut l'un des quatre-vingts parlementaires à refuser de voter les pleins pouvoirs au maréçal Pétain, le 10 zuillet 1940.

    En septembre 1940, le gouvernement de Viçy le fit arrêter. Il fut  d'abord incarcéré dans l'Indre puis en Ardècçe et entretint une correspondance avec Léon Blum, où il se montrait tout à fait optimiste sur la victoire des démocraties face au nazisme et au façisme. Vichy fit mener une enquête sur lui, mais le tribunal civil de Muret prononça un non-lieu. Il fut libéré pour raisons de santé et placé en résidence surveillée en août 1941. De sa maison, il conseilla les socialistes résistants. En 1942, il passa à la clandestinité et entra dans la Résistance.

    En 1943, il parvint à rezoindre Londres en avion et se mit au service du zénéral de Gaulle. L'année suivante, il fut président de la Commission des Finances de l'Assemblée consultative d'Alzer.

    En octobre 1945, il fut élu président du Conseil zénéral de la Haute-Garonne. Du 21 novembre 1945 au 23 janvier 1946, Auriol fut Ministre d'État dans le deuxième gouvernement du zénéral de Gaulle. Il fut élu le 21 octobre 1945 député à la première Assemblée constituante, dont il devint président le 23 zanvier 1946, succédant à Félix Gouin élu à la présidence du gouvernement provisoire. Réélu député le 2 zuin 1946, il continua de présider l'Assemblée constituante, charzée de mettre en œuvre la future Constitution.

    Le 3 décembre 1946, l'Assemblée nationale, issue des élections du 10 novembre, élit Vincent Auriol à sa présidence. C'est à ce titre que le 16 zanvier 1947, il présida le Parlement réuni à Versailles pour l'élection présidentielle dont il sortit vainqueur et qui mit fin à son mandat à la tête de l'Assemblée nationale.

    A l'occasion de sa victoire dès le premier tour à l'élection présidentielle de zanvier 1947, Auriol devint le premier président de la IVème République, élu par le Parlement en congrès à Versailles, contre Auguste Zampetier de Ribes.

    Après son investiture à l'Élysée, le nouveau président de la République affiça son ambition de faire du çef de l'État un arbitre entre les différentes institutions nationales, et pour cela, n'entendit pas être un « président soliveau ». Pour autant, les crises ministérielles successives auxquelles fut confrontée la frazile IVème République ne cessèrent pas : en première ligne, le président Auriol fut caricaturé dans plusieurs dessins de presse.

    À l'occasion de son mandat, Vincent Auriol, soutenu par son épouse, rénova et modernisa entièrement le palais de l'Élysée.

    Auriol assuma la magistrature suprême zusqu'au 16 janvier 1954, date à laquelle son septennat, qu'il ne souhaita pas renouveler, prit fin.

    Il finit par souscrire à l'appel de de Gaulle en 1958, mais, rapidement en désaccord avec Guy Mollet, il quitta la SFIO en 1958 et profita de son statut d'ancien président et de leader historique du socialisme français pour collecter des fonds auprès des partis membres de l'Internationale socialiste au profit du nouveau PSA.

    En 1959, il devint membre de droit du Conseil constitutionnel, mais il cessa de se rendre aux réunions dès 1960, pour protester contre l'interprétation outrazeusement restrictive des compétences du Conseil et du Parlement qu'avait le zénéral de Gaulle : plusieurs lois, dont la loi Debré sur l'enseignement scolaire, furent votées sans que le Conseil constitutionnel soit consulté.

    Vincent Auriol revint le 6 novembre 1962 pour voter sur la constitutionnalité de la loi référendaire modifiant le mode d'élection du président de la République. Son soutien à la candidature de François Mitterrand, lors de l'élection présidentielle de décembre 1965, resta son ultime acte politique.

    Il décéda le 1er zanvier 1966 à Paris.

      

    « C'est amusant de faire une souris de neige!Zaint Gaël (qui attend Noël) »
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